Les résultats du second tour des législatives françaises anticipées sont connus. Ils donnent le Nouveau Front populaire en tête avec une projection de 171-187 sièges, suivi de la majorité présidentielle avec 152-163 sièges et le Rassemblement national( RN) et ses alliés 138-145 sièges.
Arrivé en première position avec 34% des voix au premier tour, le RN n’a jamais été aussi proche des portes du pouvoir de son histoire.
Finalement, la vague bleue annoncée est arrivée rouge. Le RN obtient moins de sièges que ce que laissaient présager ses scores au soir du premier tour. Le RN conduit par Jordan Bardella cherchait la majorité ( 289 sièges), afin de prendre le poste de Premier ministre. Malheureusement, le rêve a été brisé par un front Républicain dont le chef de fil est Jean-Luc Mélenchon, patron de la France insoumise. C’est bien la déception dans le camp du RN.
Pour contrer le RN, plus de 210 désistements ont été enregistrés au niveau de la majorité présidentielle et du Front Républicain. Ces désistements ont concerné les candidats de la majorité présidentielle et du Front Républicain arrivés en troisième position et qualifiés pour des seconds tours. 126, les candidats du Nouveau Front Populaire qui se sont retirés et le camp présidentiel a fait le choix de s'effacer dans 76 cas.
Ce dimanche 7 juillet, selon les premiers résultats, cette stratégie a été payante. L’extrême gauche arrive en première position, mais sans la majorité absolue. Et la majorité présidentielle, deuxième, n'a pu obtenir une majorité. Qui est de 289 sur 577 sièges.
En début de soirée, Gabriel Attal l’actuel Premier ministre, a annoncé remettre sa démission lundi matin.
Le président Emmanuel Macron devra former un nouveau gouvernement avec cette nouvelle donne ; c’est-à-dire nommé un Premier ministre issu d'un parti différent du sien.
La participation finale s'élève à 67,5%, selon l'Ifop.
Auteur: Daniel Coulibaly