Les populations de Dabou ont manifesté leurs griefs au Conseil municipal, devant les maux quotidiens auxquels se trouve exposée la localité et qui demeurent sans réponse, lors de la première réunion de l’année 2018 relative à l’adoption du budget primitif. Cette rencontre, à laquelle ont pris part le corps préfectoral et l’ensemble des conseillers, s’est tenue jeudi, à la salle de délibération de la mairie.
Les récriminations des populations ont porté principalement sur la double vacation due aux effectifs pléthoriques dans les écoles primaires, les viols, agressions, le trafic de la drogue associé à des attouchements sur les lieux publics, l’état de dégradation très avancée des routes et l’absence d’éclairage public, indique l'AIP dans une dépêche publiée ce vendredi 2 mars 2018.
Le chapelet de ces difficultés vécues a été égrené tour à tour par les chefs des différents quartiers, notamment ceux de Tchotchoraff, Wrod, Bastos et Ancien Dabou qui ont appelé à des solutions immédiates, en présence du secrétaire général de préfecture, Claude Yapi Ogou et du 1er adjoint au maire, Bamba Siratigui qui a présidé la séance.
Le Conseil municipal, par la voix de Bamba Siratigui, a appelé les populations au calme, vu l’engagement de l’équipe municipale à trouver des solutions urgentes à toutes ces difficultés, dans le cadre de l’exécution de son programme d’actions dont le budget primitif, adopté à l’unanimité par l’ensemble des conseillers présents, s’élèveà 740,618 millions de francs CFA.
Auteur:
LDA Journaliste
