Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L’Ukraine a reçu une subvention américaine de près de 1,25 milliard de dollars, a annoncé, mercredi 29 mars 2023, le gouvernement ukrainien.

“Aujourd’hui, le 29 mars, le budget de l’État ukrainien a reçu des subventions d’un montant de 1 milliard 253 millions de dollars américains”, a précisé le gouvernement dans un communiqué publié sur son portail officiel.

Ces fonds ont été fournis par les États-Unis par le biais du fonds fiduciaire de la Banque mondiale dans le cadre du quatrième financement supplémentaire du projet “Dépenses publiques pour l’endurance des capacités administratives en Ukraine”, selon la même source.

La subvention américaine servira à rembourser partiellement les dépenses du budget de l’État de l’Ukraine, en particulier pour le paiement des pensions et des salaires des employés publics, des employés du service d’urgence de l’État et des employés des établissements d’enseignement supérieur, poursuit le communiqué.

Depuis fin février 2022, l’Ukraine a reçu 15,5 milliards de dollars de subventions des États-Unis, selon un décompte du gouvernement ukrainien.

Un montant total de 14,9 milliards de dollars et de 1,4 milliard d’euros (prêts de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, prêts de l’Association internationale de développement, donateurs…) a été mobilisé dans le cadre du projet Dépenses publiques pour l’endurance des capacités administratives en Ukraine.

hn

 
 

Comment

Une augmentation de l’aide financière est nécessaire pour aider les pays pauvres à faire face au coût annuel de 2,4 milliards de dollars pour lutter contre l’impact combiné des guerres, des pandémies et de la crise climatique, a déclaré, jeudi à Niamey, le président de la Banque mondiale, David Malpass.

Dans un discours de positionnement en prélude des réunions de printemps du groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), M. Malpass a défendu son bilan en matière de soutien financier aux pays en développement depuis qu’il est devenu président de l’organisation basée à Washington et a déclaré que de nouvelles augmentations seraient probablement annoncées à la réunion de printemps de la Banque le mois prochain.

“Au cours des quatre dernières années, nous avons montré que le financement du développement peut être accéléré rapidement”, a-t-il fait savoir.

“Les besoins en matière de développement ont augmenté de façon spectaculaire, tout comme le financement du développement, pour aider des pays comme le Niger à mettre en œuvre de bonnes politiques de développement qui soutiennent leurs citoyens, stimulent la croissance économique, atténuent la pauvreté, maintiennent la paix et répondent à des problèmes mondiaux complexes”, a-t-il poursuivi.

Il a ajouté que les besoins d’investissement des pays pauvres étaient vastes. “Nous estimons que les pays en développement auront besoin de 2,4 milliards de dollars par année au cours des sept prochaines années pour relever les défis mondiaux que sont l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques, les conflits et les pandémies”, a-t-il détaillé.

Le président de la Banque mondiale a déclaré que l’héritage de la pandémie était que 700 millions de personnes vivaient avec moins de 2 dollars par jour, que le taux de pauvreté extrême dans le monde était passé de 8,4% à 9,3%, et que le véritable bilan de Covid-19 était inconnu dans de nombreux pays.

“Aujourd’hui, un nombre croissant de pays en développement sont confrontés à la perspective de crises internes majeures, avec le ralentissement de la croissance économique, la pauvreté et la faim en hausse, les dettes publiques atteignant des niveaux insoutenables dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, des mécanismes inefficaces pour résoudre le surendettement extérieur, le sous-investissement et la croissance démographique”, a-t-il révélé.

Dans un contexte de crises qui se chevauchent, M. Malpass a déclaré que, pendant sa présidence, la Banque mondiale avait doublé ses financements pour des projets publics mondiaux, tels que des actions visant à atténuer l’impact de la crise climatique, à plus de 100 milliards de dollars sur la période triennale 2020-2022.

“Nous explorons continuellement des options pour accroître notre capacité financière”, a-t-il lancé.

Il a précisé qu’il s’attendait à ce que la réunion de printemps – au cours de laquelle l’état d’avancement des travaux de la Banque mondiale et du FMI sera examiné – permette d’accroître la capacité de financement de la Banque mondiale jusqu’à 50 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années.

La Banque et le FMI se sont dits préoccupés par le nombre de pays pauvres confrontés à des dettes impayables en raison des emprunts considérables contractés avant la pandémie, des mesures de relance prises pendant la crise de Covid-19 et de la hausse des taux d’intérêt mondiaux.

“Dans de nombreux pays en développement, la réponse à la relance s’est ajoutée à l’augmentation marquée de la dette des projets financés par des entités extérieures aux pays créanciers traditionnels. Ces contrats manquaient souvent de transparence”, a-t-il fait remarquer.

“En conséquence, la dette publique a atteint des niveaux insoutenables dans une grande partie du monde en développement, avec des montants et des termes précis souvent inconnus en raison de clauses de non-divulgation, de créances garanties et d’accords de type dette, et de comptes fiduciaires”, a-t-il insisté.

Plus de la moitié des pays les plus pauvres du monde étaient en surendettement ou risquaient de l’être, a-t-il ajouté.

“Leurs difficultés augmentent à mesure que l’économie mondiale et les prix des actifs s’ajustent à des taux d’intérêt et des taux obligataires plus normaux. L’inflation et les taux d’intérêt plus élevés dans les économies avancées entraînent des sorties de capitaux, ce qui entraîne une dépréciation et des taux d’intérêt plus élevés dans les pays en développement, ce qui alourdit le fardeau de la dette”, a-t-il mis en exergue.

hn

Comment

L’année dernière, la population de la Chine a reculé pour la première fois depuis 1961. Un tournant majeur pour un pays qui a fait de la démographie une force motrice pour une économie aux ambitions grandioses.

En 2022 et pour la première fois depuis plus de 60 ans, le nombre des décès a surpassé celui des naissances dans ce pays le plus peuplé de la planète. Au total, 9,56 millions de naissances ont été enregistrées tandis que les décès ont totalisé 10,41 millions, selon le Bureau national des statistiques (BNS, gouvernemental).

Globalement, la population du pays a chuté, cette année-là, à 1,411 milliard d’habitants, soit 850.000 moins que 2021.

Plusieurs analyses indiquent que cette tendance devrait se poursuivre dans les années à venir, mettant l’Empire du milieu face à des conséquences considérables.

Si cette tendance se confirme, la Chine pourrait n’avoir plus que 587 millions d’habitants en 2100, selon les projections les plus pessimistes d’une étude de l’Académie des sciences sociales de Shanghai. Mêmes prédictions de la part de l’ONU pour qui la population chinoise devrait reculer de 109 millions d’ici 2050, soit trois fois plus que ses prévisions de 2019.

Dans les rangs des analystes, on parle du spectre d’« une décennie perdue » pour la Chine, en référence aux dix années que le Japon voisin avait vécues entre 1990 et 2000 marquant la fin du Miracle économique du pays du Soleil Levant.

Depuis la publication des données, les analystes ont donné libre cours à leurs lectures, certains s’interrogeant « si la Chine était déjà en train de vieillir avant de réaliser son ambition de devenir la nation la plus riche de la planète ».

Dans une tentative de renverser la tendance, les autorités chinoises ont dévoilé des mesures pour encourager les jeunes couples à avoir plus d’enfants.

A Shenzhen, vaste centre industriel et l’une des villes les plus peuplées du pays avec 17,7 millions d’habitants, les autorités misent sur les aides financières pour convaincre les couples. Les familles qui ont trois enfants ou plus devront recevoir des primes allant jusqu’à 19.000 yuans (environ 2.800 Dollars US) en plus d’allocations jusqu’à ce que le troisième enfant atteigne l’âge de 3 ans.

Cependant, cette politique ne semble pas avoir donné les résultats escomptés. Des reportages diffusés par les chaines locales de télévision sur cette question, qui occupent les débats, montrent des jeunes chinois réticents voire catégoriques dans leur refus d’avoir plus d’enfants.

Les raisons sont multiples : du coût élevé de la vie à la carrière professionnelle en passant par le manque d’énergie dans une Chine de plus en plus stressante.

La diminution de la population devrait avoir un effet négatif sur l’économie. Les autorités en sont conscientes et œuvrent pour remédier à cette situation. Il s’agit d’un important défi que la Chine doit relever, estime Zheng Tiancheng, directeur adjoint au département des entreprises et des études de marché au China Development Institute.

« Pour relever le défi du déclin démographique, nous devons prévoir des mesures efficaces dont des exonérations fiscales, un soutien pour le logement et des subventions financières. Une stratégie à long terme s’impose pour atteindre un développement démographique équilibré », indique-t-il.

La question est tellement importante qu’elle a fait l’objet de débats lors de la 14è session de l’Assemblée populaire nationale chinoise, organe législatif du pays, qui s’est tenue récemment à Beijing.

Les responsables du gouvernement écartent les craintes de tout impact du recul démographique sur l’économie, arguant qu’« une main-d’œuvre dynamique continuera de stimuler la croissance économique ».

Selon certaines analyses, le problème est beaucoup plus profond. Le recul, étant accompagné d’un vieillissement de la population, son coût économique sera important notamment en termes de hausse des dépenses sociales et de baisse de la compétitivité d’une main d’œuvre qui a propulsé le pays au rang de deuxième puissance économique mondiale.

Au-delà du cadre national, la question revêt un caractère géostratégique pour le pays. L’aspect démographique est une composante clé de la rivalité qui se précise entre la Chine et l’Inde voisine.

La nouvelle de la baisse de la population chinoise était tombée en janvier dernier alors que l’Inde semble réaliser des performances meilleures sur un certain nombre de fronts, dont le front démographique.

Le poids économique grandissant du sous-continent indien a tout pour inquiéter les Chinois, indiquent les analystes. Au moment où la Chine table sur une croissance de 5% seulement de son économie en 2023, l’Inde vise un taux de 6%. En 2022, l’économie chinoise a réalisé une croissance de 3% contre 7% pour le rival du sud.

Aux yeux des analystes, il est prématuré de parler d’un déclin chinois, la question étant liée à des considérations économiques certes, mais la géopolitique jouera un rôle déterminant pour clarifier les contours d’un monde de plus en plus brouillé par l’incertitude.

hn

 
 

Comment

La coordonnatrice du Compendium des Compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI), Euphrasie Kouassi Yao, a appelé les jeunes filles ainsi que les femmes à adhérer gratuitement au COCOFCI, un programme gouvernemental orienté vers la valorisation des compétences féminines et le rehaussement du rôle des femmes dans tous les secteurs, quel que soit leur rang.

Euphrasie Kouassi Yao, par ailleurs conseillère spéciale du Président de la République chargée du Genre, a lancé cet appel, le mardi 28 mars 2023 à Abidjan-Plateau, au cours de la tribune d’échanges et d’information "Tout savoir sur (TSS)" du Centre d’Information et de Communication gouvernementale - CICG. Cette conférence de presse était retransmise en direct sur les pages officielles Facebook, Twitter et YouTube du Gouvernement.

"L’adhésion au Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire est ouverte à toutes les femmes, sans distinction d’ethnie, de religion, de parti politique, et se fait gratuitement. Peu importe l’endroit où l’on se trouve, qu’importe le milieu social, toutes les femmes peuvent s’inscrire et devenir membres du COCOFCI. Il suffit de se rendre sur notre site web, www.competencesfeminines.gouv.ci ou www.competencesfeminines.org et de procéder à votre inscription", a déclaré la coordonnatrice du COCOFCI.

Euphrasie Kouassi Yao a souligné que les cibles du COCOFCI sont les femmes et les jeunes filles âgées d’au moins 18 ans qui ont bénéficié de formations de proximité et d’un accompagnement pour les rendre plus visibles et en faire des leaders capables de transformer la société. Elle a fait savoir qu’il s’agit principalement des cadres ivoiriennes de haut niveau, des jeunes diplômées avec des compétences à affirmer, des femmes de tout niveau qui excellent dans leurs secteurs d’activités et des femmes de la diaspora.

Conformément à la vision du Chef de l’État, Euphrasie Kouassi Yao a relevé que le Compendium a pour objectif de rehausser le rôle des femmes à tous les niveaux, dans tous les secteurs.

Elle a fait cas de quatre principaux objectifs. Il s’agit, notamment, de renforcer la visibilité, la participation et le leadership des femmes dans la gestion des affaires publiques et privées; de fournir des informations utiles et en temps opportun pour la prise de décisions concernant le recrutement, la nomination ou la représentation des Compétences féminines; d’identifier les secteurs où les femmes sont sous représentées afin d’inciter à la prise de mesures correctives dans le sens de l’équité et de la justice sociale; et de créer un réseau de femmes pour valoriser leurs compétences et les positionner à des endroits stratégiques.

Lancé officiellement le 4 octobre 2011, le Compendium des Compétences féminines de Côte d’Ivoire - COCOFCI dispose d’une base de données actuellement composée de 17 485 femmes. À ce jour, plus de 5 000 femmes ont bénéficié des actions du Compendium. 

km

Comment

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, a appelé mardi 28 mars 2023 au renforcement de la coopération entre la Chine et la Malaisie notamment dans les domaines des semi-conducteurs, de l’économie digitale et des véhicules à nouvelle technologies.

M. Qin, qui a lancé l’appel lors d’entretiens à Beijing avec son homologue malaisien Zambry Abd Kadir, a indiqué que la Chine et la Malaisie, en tant qu’économies émergentes importantes en Asie, doivent approfondir leur coopération mutuellement avantageuse et travailler ensemble pour faire face aux défis et aux risques.

Pour sa part, le responsable malaisien a fait savoir que le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, devrait effectuer prochainement une visite en Chine, l’occasion de renforcer l’amitié entre les deux pays.

Il a ajouté que la Malaisie est prête à travailler avec la Chine pour la sauvegarde de la paix et la stabilité régionales et le renforcement de la coopération parmi les pays de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est.

ng

 
 

Comment

La pandémie mondiale et la crise Russie-Ukraine qui a suivi ont montré au monde entier que l'agriculture est un secteur vital et stratégique pour chaque pays. Alors que les exportations de la Turquie vers l'Afrique ont augmenté en 2022, les produits agricoles ont été mis en avant dans les relations commerciales entre les deux pays. Boris Volfman, fondateur de Royal Innovative, une entreprise engagée dans le commerce international, la logistique, la gestion de projets et le financement, a déclaré : "Le commerce agricole et la coopération entre la Turquie et les pays africains attirent l'attention. Cela contribue à la modernisation et au développement du secteur agricole dans les pays africains. En tant que Royal Innovative, nous avons augmenté le volume total des échanges commerciaux entre l'Afrique et la Turquie en 2022. Tout en soutenant des centaines d'agriculteurs grâce à notre plateforme agricole, nous avons également soutenu de nombreux investissements dans les pays africains grâce à la location de terres agricoles..”

Les exportations de la Turquie vers les pays d'Afrique du Nord ont augmenté de 5,1 %

Selon les données publiées par l'Assemblée des exportateurs turcs, les exportations de la Turquie vers les pays d'Afrique du Nord ont augmenté de 5,1 % en 2022 par rapport à l'année précédente et ont atteint 13 milliards 148 millions de dollars. Lorsque les pays exportateurs sont classés du plus grand au plus petit, l'Égypte, le Maroc et la Libye occupent les trois premières places, suivis par l'Algérie, la Tunisie et le Soudan. Les secteurs qui ont le plus exporté vers l'Afrique du Nord en 2022 étaient les produits chimiques, l'acier, les céréales, les légumineuses et les graines oléagineuses.

Déclarant que les entreprises turques ne se contentent pas d'exporter, mais réalisent également divers projets pour la modernisation du secteur agricole dans la région, le fondateur de Royal Innovative, Boris Volfman, a déclaré : "La Turquie collabore également avec l'Afrique dans le domaine de la technologie agricole. Des machines agricoles et des technologies agricoles avancées sont également exportées de la Turquie vers les pays africains."

WhatsApp Image 2023 03 28 at 15.36.30


Nous livrons des produits agricoles cultivés en Afrique en Europe

Déclarant que des produits agricoles tels que le café, le cacao, les bananes, les fruits tropicaux et les épices sont exportés d'Afrique vers la Turquie, Boris Volfman a déclaré que la coopération entre les deux pays a pris une autre dimension avec la location de terres agricoles. Il a souligné qu'une gamme d'investisseurs agricoles allant des entreprises corporatives aux plus petites entreprises louent des terres agricoles à grande échelle en Afrique et leur offrent des services de conseil en tant que Royal Innovative.

"Nous guidons les entreprises qui souhaitent investir en Afrique dans le choix des bonnes terres. Tous les produits cultivés sur ces terres ne sont pas vendus sur les marchés locaux. Grâce à notre réseau, nous veillons à ce que les produits produits dans le pays soient vendus en Europe."

La Turquie loue des terres agricoles en Afrique

Selon les déclarations officielles, la Turquie a loué 1 million d'acres de terres agricoles au Soudan ces dernières années. En 2020, un accord a été signé entre la Turquie et le Niger pour l'allocation d'une superficie d'un million d'hectares à la Turquie. Boris Volfman, fondateur de Royal Innovative, a commenté : "Cette activité a un impact positif pour les pays africains. La technologie et le savoir-faire agricole turcs peuvent jouer un rôle important dans la modernisation et le développement du secteur agricole en Afrique. De plus, cette activité fournit des revenus aux pays africains et contribue au développement du secteur agricole local. En outre, non seulement les responsables de l'État turc, mais aussi les entreprises privées prennent des initiatives pour les activités de location de terres agricoles", a-t-il déclaré.

mc 

Comment

L’Allemagne a livré à l’Ukraine les 18 chars Leopard 2 promis par le gouvernement fédéral, après les demandes insistantes de Kiev, rapporte la presse locale.

Les “derniers chars ont quitté l’Allemagne à la fin de la semaine dernière et ont à présent été remis” à l’Ukraine, a indiqué l’hebdomadaire Der Spiegel, notant qu’une quarantaine de véhicules de combat d’infanterie Marder ont également été livrés.

“Selon des informations des cercles de sécurité, les chars Leopard sont remis à l’Ukraine avec un vaste ensemble d’armes et de pièces de rechange”, relève Der Spiegel.

Après avoir été pressé de toutes parts pour livrer des Leopard 2, le chancelier fédéral, Olaf Scholz, a donné fin janvier son feu vert à des envois de chars par l’Allemagne. La livraison était annoncée par Berlin pour “fin mars, début avril”.

Des soldats ukrainiens ont été formés dans des bases allemandes au maniement de ces chars lourds de combat Leopard 2 de type 2A6.

ng

 
 

Comment

La vice-présidente américaine Kamala Harris a rencontré, lundi 27 mars 2023 à Accra, le président ghanéen Nana Akufo-Addo, et annoncé une nouvelle enveloppe d’aide bilatérale, en se défendant de vouloir avant tout étendre l’influence de son pays en Afrique, lors de la première étape de sa tournée sur le continent.

Son périple au Ghana, en Tanzanie et en Zambie, prévu jusqu’au 2 avril, intervient quelques mois après un sommet Etats-Unis-Afrique tenu en décembre à Washington, au cours duquel le président Joe Biden a plaidé pour la création d’un vaste partenariat avec l’Afrique, un continent où les Etats-Unis cherchent à affirmer leur présence face à l’influence croissante de la Chine et de la Russie.

Les États-Unis fourniront au Ghana une aide bilatérale de 139 millions de dollars l’année prochaine, notamment pour financer des initiatives économiques, commerciales et culturelles, ainsi que dans le secteur de la santé, notamment un programme de lutte contre le paludisme, ont annoncé lundi les services de Mme Harris.

Washington “déploiera un conseiller résident à temps plein à Accra en 2023, afin d’aider le ministère des Finances à élaborer et à mettre en œuvre des réformes à moyen et à long terme”, précisent-ils dans un communiqué.

A l’issue d’une brève rencontre au palais présidentiel d’Accra, la capitale, Mme Harris et M. Akufo-Addo ont déclaré que cette visite renforcerait les liens entre les deux pays, réfutant tous deux que cette tournée américaine dans trois pays (Ghana, Tanzanie et Zambie) soit motivée uniquement par une lutte d’influence, contre les investissements chinois notamment.

“Ce voyage est mû par l’importance des relations directes entre les États-Unis et le Ghana et, au fur et à mesure que je parcours le continent, avec ces pays également”, a affirmé Mme Harris à la presse.

Le président Akufo-Addo lui a emboité le pas, en affirmant que “la Chine est l’un des nombreux pays avec lesquels le Ghana est engagé. La relation entre l’Amérique et le Ghana est une relation qui a sa propre dynamique et qui n’a rien à voir avec un autre pays”.

Tout comme ses voisins béninois, togolais et ivoirien, le Ghana -qui a pour l’heure été épargné- fait face au risque d’attaques des groupes terroristes sévissant de l’autre côté de sa frontière nord, au Burkina Faso.

Le bureau de Mme Harris a aussi déclaré que le gouvernement Biden investira également 100 millions de dollars pour aider le Ghana, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Togo à lutter contre la menace terroriste.

Mme Harris doit quitter le Ghana mercredi pour se rendre à Dar es Salaam, en Tanzanie.

ng

 
 

Comment

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a défendu, lundi 27 mars 2023, le déploiement d’armes nucléaires tactiques russes en Biélorussie, notant que la réaction de l’Occident n’affectera pas les plans de Moscou.

“Bien entendu, une telle réaction ne pourra pas avoir d’impact sur les plans de la Russie”, a-t-il indiqué aux journalistes lors d’un point de presse à Moscou.

Le président russe Vladimir Poutine “a tout expliqué dans les déclarations qu’il a faites dans une interview samedi. Il n’y a rien à ajouter à cela”, a-t-il relevé.

Samedi, le président russe avait annoncé que son pays, à la demande de la partie biélorusse, déploierait ses armes nucléaires tactiques en Biélorussie, comme les États-Unis le font depuis longtemps sur le territoire de leurs alliés.

Moscou a déjà remis à Minsk le complexe Iskander et la construction d’une installation de stockage d’armes nucléaires tactiques sur le territoire biélorusse sera achevée le 1er juillet, selon les médias russes.

Selon M. Poutine, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a soulevé à plusieurs reprises la question du déploiement d’armes nucléaires tactiques russes dans son pays.

Les déclarations du président russe ont suscité une cascade de réactions, en particulier du chef de la politique étrangère de l’Union Européenne (UE), Josep Borrell, qui n’a pas exclu de nouvelles sanctions contre la Russie au cas où elle déploierait des armes nucléaires tactiques en Biélorussie.

hn

 
 

Comment

Les Français descendent à nouveau dans les rues ce mardi 28 mars 2023, pour la 10ème journée nationale d’action contre le projet controversé de réforme des retraites, adopté la semaine dernière à l’Assemblée nationale, suite à l’échec de deux motions de censure contre le gouvernement.

Les manifestants battent le pavé dans plus de 230 manifestations prévues partout dans le pays, et qui devraient rassembler jusqu’à 900.000 personnes, selon les services de sécurité, alors que 13.000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour encadrer les différents rassemblements.

Les cortèges des manifestants se sont élancés dans plusieurs villes vers 10 heures du matin, tandis qu’à Paris, la marche partira à 14 heures de place de la République vers place de la Nation.

La dernière journée de manifestations et de grève, organisée jeudi 23 mars, à l’initiative de l’intersyndicale, la neuvième depuis le 19 janvier, avait battu des records de mobilisation avec quelque 3,5 millions de manifestants selon la Confédération Générale du Travail (CGT) contre 1,08 million d’après le ministère de l’Intérieur.

Ce mardi, l’intersyndicale espère mobiliser autant de monde que lors de la dernière journée nationale de mobilisation, alors que le président Emmanuel Macron reste inflexible et dit attendre la décision du Conseil constitutionnel, qui a été saisi aussi bien par les oppositions que par la première ministre Elisabeth Borne.

Pour cette nouvelle journée nationale d’action qui a été précédée par des opérations “coup de poing” et des blocages notamment d’axes routiers, d’établissements universitaires, de zones industrielles et de raffineries au moment où des grèves reconductibles touchent nombre de secteurs, les autorités redoutent une forte présence de la jeunesse dans les rangs des manifestants, dans le sillage des débordements ayant émaillé les manifestations spontanées ayant suivi le recours de l’exécutif à l’article 49.3 et l’échec des deux motions de censure, mais aussi dans le contexte d’accusations de violences policières en marge des manifestations.

S’ils étaient environ 30.000 jeunes dans les rues le 23 mars, leur présence ce mardi devrait doubler, voire tripler, prévoient les autorités, citées par les médias de l’hexagone.

Comme les précédentes mobilisations, le trafic restera “fortement perturbé” à la SNCF avec la moitié des TER en circulation contre un quart des Intercités de jour, alors qu’en île-de-France, la RATP prévoit un trafic “perturbé” sur le réseau métro et “très perturbé” sur le RER.

Dans le ciel, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes de revoir à la baisse leur programme de vols ce jeudi et ce vendredi.

Pour la journée de jeudi, la DGAC a demandé l’annulation de 20% des vols sur l’aéroport de Paris-Orly et de 25% ce vendredi, soit un vol sur quatre.

La fédération nationale des Ports et Docks CGT a appelé les travailleurs portuaires et les ouvriers dockers à prendre part à une grève de 24 heures, tandis que 30% des professeurs du primaire seront en grève, selon leur syndicat.

Par ailleurs, la grève des éboueurs se poursuit également dans la capitale. Dans un communiqué publié lundi soir, la Ville de Paris a fait état de 7.300 tonnes de déchets non ramassés dans les rues, contre 8.000 dimanche et 10.500 vendredi.

hn

Comment