Après un arrêt dû à la pandémie du coronavirus, la Fondation AWI (African Women initiatives) a relancé les activités de son projet « Ma cantine, je parraine un repas chaud » au titre de l’année scolaire 2021-2022. Cette bonne nouvelle a été annoncée au cours d’une conférence de presse, le vendredi 1 octobre 2021 à son siège à Cocody- Riviera Golf.
Selon le chef du projet, Mme Méité Mariam, l’objectif principal sera d’offrir 1200 000 repas chauds et équilibrés à 10 000 élèves de l’enseignement primaire public pendant 120 jours. Et cela par le biais de 50 cantines scolaires à l’échelle nationale avec l’appui de la direction nationale des cantines scolaires.
La fondation AWI prévoit également un soutien à 5O groupements de femmes autour des cantines, et l’installation de 50 comités de suivi pour la gestion des cantines ; et permettre à 100 cantinières de bénéficier d’un revenu mensuel (smig).
Les résultats des activités antérieures, selon elle, sont satisfaisants ; surtout que la fondation a pu offrir des vivres à 20 cantines scolaires situées dans la localité de Touba et d’Adzopé. Donnant à 3889 élèves de manger pendant 75 jours à l’école et 12 groupements de femmes d’avoir un soutien.
« Ma cantine, je parraine un repas chaud », a expliqué Mme Méité, est un projet intégré mis en œuvre pour soutenir d’une part, l’appui de l’Etat dans le domaine de l’alimentation scolaire et d’autre part, aider les femmes productrices à avoir un accès au marché pour la commercialisation de leurs produits vivriers. »
Pour la présidente du conseil d’administration de AWI, Mariam Fadiga Fofana, ce projet renvoie à l’essence même de la fondation, à savoir impacter positivement la communauté en suscitant les synergies nécessaires pour adresser les défis au nombre desquels figure l’amélioration du niveau de scolarisation des enfants.
« Parce qu’investir dans l’éducation et la jeunesse, c’est poser les fondements d’une société pacifiée productive résolument tournée vers le progrès ; car consciente de sa première richesse, à savoir les enfants », a-t-elle affirmé, indiquant qu’il vient donner de l’espoir aux familles, car un enfant qui mange à sa faim à midi est toujours assidu et son rendement s’en trouve forcement amélioré.
En outre, l’autre défi à relever, et non des moindres, a indiqué la PCA, sera celui de l’autonomisation des femmes. Pour ce faire, la Fondation AWI mettra un accent particulier sur la satisfaction des commandes des cantines en produits et denrées alimentaires par les groupements des femmes ; ce qui contribuera à autonomiser des milliers d’entre elles. « Une femme autonome économiquement est une femme épanouie qui apporte un plus à sa famille et à sa communauté », a soutenu Mme Fofana Fadiga Mariam.
Savané Yaya, le représentant de la direction des cantines scolaires, a tenu à encourager et féliciter la Fondation pour toutes les actions menées en faveur des élèves et des cantines scolaires du pays. Il a relevé que la Côte d’Ivoire en compte 5700 ; mais c’est seulement 1 million de rationnaires sur 4 millions d’élèves du primaire public.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) et des organisations de femmes dans l’agro-transformation soutiennent ce projet.
Notons que le projet « Ma cantine, je parraine un repas chaud » a été lancé en janvier 2020, suite à une convention de partenariat signée en octobre 2019 avec le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation.
Auteur: Daniel Coulibaly