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Atelier des Médias : des journalistes ivoiriens formés à la réalisation d’un(e) interview politique et reportage narratif

Après le succès des précédentes éditions, la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté réédite son programme de renforcement des capacités des journalistes dénommé « Atelier des médias ». L’édition 2021 de ce programme de formation destiné à 19 journalistes-reporters ivoiriens a lieu du 14 au 16 mai à Adiaké, vile située au sud de la Côte d'Ivoire (Région du sud Comoé).

La formation qui porte sur la réalisation d’une interview politique et le reportage narratif sera faite de cours théoriques et pratiques assurés respectivement par les journalistes Ange Hermann Gnanih et Rita Dro, rompus à l'exercice.

Plus spécifiquement pour la mise en pratique du reportage narratif, une excursion est prévue dans le village d’Elima, la porte d’entrée de la civilisation coloniale en Côte d’Ivoire ; et abritant également la première école de notre pays, tombée en ruines.

L’autre aspect de cet atelier concerne le volet introductif au droit constitutionnel et à la science politique. A l'ouverture, il a été développé par le juriste-politologue Geoffroy Kouao Julien qui s’est appesanti sur plusieurs concepts politiques dont le système politique, le régime politique, la forme de gouvernement et les formes d’Etat. Plus loin, il a noté le rôle que doit jouer le journaliste dans une démocratie. Pour lui, la presse est le premier contre-pouvoir ; et le journaliste doit pouvoir assumer cette responsabilité. « Lorsque la presse ne joue pas son rôle, elle abîme la démocratie », a-t-il soutenu .

Magloire N’Dehi, chef de bureau de la Fondation Friedrich Naumann-Abidjan, a situé les objectifs de cet atelier qui visent, entre autres, à donner des éléments d’écriture aux journalistes relatifs à l’interview politique, le reportage narratif et surtout des notions du droit constitutionnel et la science politique. M. N’Dehi a indiqué que dans une vraie « société libérale », l’Etat doit protéger la vie, garantir la propriété et sécuriser les libertés. « La liberté est le moteur du progrès », a-t-il dit, citant Théodore Heus, fondateur de la Fondation Friedrich Naumann.

Auteur:
LDA Journaliste