Un atelier de réflexion sur la collaboration entre les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les acteurs des médias s’est tenu du 29 Septembre au 01 octobre 2020 à Grand-Bassam, initié par l’Unesco (Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture), Bureau d’Abidjan.
« La liberté d’expression, la liberté de la presse et la sécurité des journalistes pour promouvoir les valeurs démocratiques ». Tel était le thème de cet atelier qui a réuni des Organisations des Professionnelles des Médias (OPM) et des cadres des forces de défenses et de sécurité (La Gendarmerie et la Police Nationale).
Cette rencontre initiée par l’Unesco, Bureau d’Abidjan avait pour objectif principal, l’amélioration de la sécurité des journalistes et favoriser la liberté d’expression face aux forces de défense et de sécurité à l’égard des journalistes dans une société démocratique.
De manière concrète, il s’agissait de former des formateurs nationaux de la Police Nationale et de la Gendarmerie Nationale sur la liberté d’expression, la liberté de la presse et de la sécurité des journalistes.
Cela a suscité un débat franc entre les participants qui a vu des propositions à même d’améliorer le partenariat « compliqué » entre deux institutions aux principes différents.
Dans cet esprit, ils ont formulé plusieurs recommandations, au terme de leurs travaux marqués par des partages d’expériences et des travaux pratiques.
Les séminaristes ont recommandé, entre autres, une plus grande ouverture des FDS aux médias, la formation des journalistes aux principes de fonctionnement de l’armée, identification vestimentaire des journalistes, un officier de liaison qui va servir d’intermédiaire entre les Fds et les journalistes lors des grands évènements. Etc…
L’appui de l’Unesco est une fois de plus solliciter pour élaboration d’un guide pratique pour consigner toutes ces recommandations. Et fera certainement, l’objet d’une large diffusion dans les deux camps.
Il faut noter que la sécurité des journalistes, également la liberté d’expression (droit fondamental garanti dans l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme) devenues les principales priorités des Nation Unies, invite les Etats membres à mettre en œuvre le UN PLAN OF ACTION ON THE SAFETY OF JOURNALISTS AND THE ISSUE OF IMPUNITY.
Mohamed Compaoré
Auteur: LDA Journaliste