Le Dr Sangaré Yaya, secrétaire exécutif du Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique en Côte d’Ivoire(PASRES) a évoqué une cérémonie de distinction des jeunes filles scientifiques des universités publiques de Côte d’Ivoire, lors d’une rencontre avec la presse sur le forum annuel des organismes de financement de la recherche scientifique africain, le mardi 30 octobre au Centre suisse de recherche scientifique (CSRS) d’Abidjan.
Le constat qu’il fait, c’est que la contribution des femmes à la production scientifique en Afrique demeure faible malgré les mesures incitatives prises par les conseils subventionnaires de la recherche, et surtout les différents Etats africains.
Il a justifié cette cérémonie comme un acte d’encouragement des jeunes filles à s’orienter davantage vers les carrières scientifiques, et au-delà salué toutes les braves femmes chercheuses, contribuant au développement social, économique et environnemental de notre société.
A l’image des femmes-chercheuses du continent comme les Ivoiriennes Caroline Angora YAO et Mireille Dosso, lauréates de la troisième édition du prix régional Kwame Nkrumah de l’Union Africaine pour les femmes scientifiques 2011 des Awards de la femme scientifique région CEDEAO, remporté respectivement dans les catégories sciences fondamentales et innovations et sciences de la vie et de la Terre.
Pour lui, une plus grande participation des femmes à ce progrès devrait renforcer considérablement l’impact de la recherche scientifique et de l’innovation. « Il est donc capital d’accroitre la participation, la contribution et l’accès des femmes à la science, la technologie et l’innovation afin de réduire la pauvreté », a-t-il souhaité.
Pour cela, les organismes de financement de la recherche doivent poursuivre leurs efforts pour accroitre et renforcer la participation, l’implication des femmes dans le leadership, la gouvernance et la production de savoirs sur le continent africain.
Serge Akou
Auteur: LDA Journaliste
