Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les travailleurs sociaux en milieux hospitaliers regroupés au sein du Syndicat National des Professionnels du Médico-Social, Fonctionnaires de Côte d’Ivoire (SYNAP-MESOFCI) ont organisé leur première rentrée syndicale ce samedi 15 Avril 2023 à INSP (Adjamé) sous la présidence de Pierre N’gou Dimba, Ministre de la santé de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, représenté par Dr Kouadio Samira, Conseiller technique au sein dudit ministère en charge des syndicats et les ONG.

Désormais reconnus comme des personnels professionnels techniques du travail social par leur ministère de tutelle, ils étaient considérés auparavant comme un personnel administratif. Ainsi, les travailleurs ivoiriens en milieu hospitaliers changent de statut.

« Je me réjouis aujourd’hui de ce changement de statut qui va avec tous les avantages y afférant, marquant un nouveau départ pour une catégorie professionnelle de fonctionnaires utiles et faisant foi de se rendre davantage utile, au péril de leur vie car exposés aux risques sanitaires dans l’exercice de leur fonctions », s’est rejoui le Secrétaire Général National, Dimitri Hyacinthe KPAKRE au cours de cette première rentrée syndicale.

M. Dimitri n’a pas manqué de saluer et féliciter le Président de République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara pour son initiative de réformer le système de santé ivoirien par la loi N°2019-618 du 23 juillet 2019 portant réforme hospitalière, qui est dans sa mise en œuvre. Ils se sont engagés également à jouer pleinement leur partition dans la mise en œuvre et le succès de la reforme hospitalière.

Tout en rassurant son ministre de tutelle du respect de leurs engagements, le SYNAP-MESOFCI a profité de l’occasion pour formuler quelques doléances à l’endroit du gouvernement qui se résument en 9 points à savoir :

Le reclassement des travailleurs sociaux en milieux hospitaliers dans la catégorie des professions soignantes ou paramédicales selon les normes du Bureau International du Travail (OIT) en son chapitre 97 relatif aux établissements et services de santé et non comme une profession administrative.

SYNAP-MESOFCI souhaite l’octroi, à l’instar des personnels soignants et techniques : l’indemnité de risques sanitaires, et de l’indemnité paramédicale aux travailleurs sociaux en milieux hospitaliers pour leur implication dans le circuit de l’offre de soins de santé aux malades. Egalement, la reconnaissance à terme de la profession du Médico-Social dans l’organigramme des structures sanitaires relevant du Ministère de la santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle.

Le SG et ses camarades réclament le renforcement quantitatif des travailleurs sociaux en milieux hospitaliers estimés actuellement à 380 agents pour une projection de 4000 établissements sanitaires selon les prévisions de la Réforme Hospitalière d’ici à 2025. Ce sous-effectif, représentant 95% de couverture nationale en travailleurs sociaux, est une faiblesse qu’il convient de relever pour un système de santé performant en y ajoutant une  dotation d’une ligne budgétaire aux services sociaux des établissements de santé publics pour répondre aux besoins médico-sociaux, des démunis, des accidentés non accompagnés et des malades abandonnés.

Dans ces doléances, les travailleurs sociaux réclament la prise en compte des activités des travailleurs sociaux en milieux hospitaliers dans les rapports SIG mensuels car, selon OMS la santé est « complet état de bien-être physique, mental et social et non pas une absence de maladie ou d’infirmité. Aussi, leur participation en milieux hospitaliers aux instances de direction et de politiques sociales des établissements de santé publics. Ce qui pourrait aider les EPH à bien exécuter leurs missions sociales.

Non sans oublier l’uniformisation de la tenue de travail, des travailleurs sociaux en milieu hospitaliers qui les distinguerait : des médecins, des infirmiers et du personnel technique. Cette blouse se présente sous la forme rayure, précisément de couleur « Bleue-Blanc » comme partout ailleurs notamment en occident. Et de l’insertion des travailleurs sociaux en milieux hospitaliers dans les programmes de garde et permanence. Ce qui contribuerait à une meilleure prise en charge médico-sociale, des malades, des accidentés et des patients non accompagnés.

Dr Kouadio Samira, représentante du Ministère de la santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle a dit prendre acte des différentes doléances énumérées. Et de poursuivre : « Ce nouveau départ entre le ministère et vous travailleurs sociaux est une véritable opportunité qui vous permet de redonner un nouveau visage humanisé de l’hôpital », a-t-elle déclaré.

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En visite de travail en France, la ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, a été reçue par son homologue française, Rima Abdul Malak, avec qui elle a évoqué plusieurs questions, surtout celle du retour en Côte d’Ivoire du Tam Tam parleur, le « Djidji Ayokwè ».

Tout en se félicitant d’avoir « le soutien de l’État français » pour le retour rapide du « Djidji Ayokwè », Françoise Remarck a présenté à Rima Abdul Malak les belles perspectives dans le secteur de la Culture pour la Côte d’Ivoire autour de la jeunesse. A l’en croire, la culture ivoirienne est « créative » et visible « dans différents domaines dont la mode, la musique, l’humour, la gastronomie et permet d’avoir des champions nationaux dans ces domaines ».

Plusieurs autres pistes de coopération autour des Industries créatives et culturelles (ICC) ont été partagées et des points de convergence dans les domaines de la formation des jeunes, du renforcement de capacités, d’échanges entre experts des deux pays ont été également trouvés.

Les deux ministres se sont réjouies de la qualité de « la Coopération culturelle entre les deux pays, qui est au beau fixe ». « Nous venons d’échanger sur toute la créativité qui est en pleine effervescence en Côte d’Ivoire basée sur un entreprenariat culturel très dynamique », a déclaré la ministre Rima Abdul Malak. 

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Dans le cadre du recrutement des militaires de la classe 2023 1/A, le Chef d’Etat-Major général des Armées (CEMGA) informe la population que la date limite des inscriptions en ligne, initialement fixée au samedi 15 avril 2023, est prorogée au samedi 22 avril 2023.

Cette information émane d’un communiqué produit par l’Etat-Major général des Armées, le vendredi 14 avril 2023.

Selon ce communiqué, les candidats audit recrutement pourront toujours continuer l’inscription en ligne sur le site comme prévu et soumettre leur candidature dans les meilleurs délais afin de participer au processus de sélection.

Le Chef d’Etat-Major Général des Armées précise que le processus de recrutement est totalement gratuit en toutes ses étapes. Par conséquent, il invite les candidats à s’abstenir de toute tentative de corruption et à dénoncer toute proposition de ce type. Les candidats présentant les meilleurs profils (aptitudes physique, morale, intellectuelle ou professionnelle) seront retenus.

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En Côte d’Ivoire, environ 400 000 jeunes rejoignent, chaque année, la population en âge de travailler. Cependant, une frange importante de cette population ne dispose pas toujours des compétences demandées sur le marché du travail. Parvenir à l’adéquation Formation-Emploi est l’une des priorités du gouvernement ivoirien, qui entend renforcer le capital humain du pays.

Dans ce contexte, le Président de la République, Alassane Ouattara, a confié au gouvernement du Premier Ministre Patrick Achi la réalisation de sa vision consistant à doter le pays d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente, en vue de la transformation structurelle de l’économie. Le Ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA) est l’organe principal pour exécuter cette mission. Ainsi, dans le cadre de la deuxième phase de son Programme Social (PSGouv2), le gouvernement ivoirien a initié deux projets destinés à apporter une solution à tous ces jeunes en quête d’insertion professionnelle. Il s’agit de l’Ecole de la Deuxième Chance (E2C) et de l’Académie des Talents (ACT). L’Ecole de la Deuxième Chance (E2C) est destinée à reconvertir des diplômés sans emploi, des jeunes déscolarisés ou non scolarisés, en leur proposant, en collaboration avec le secteur productif, des formations aux métiers afin que ceux-ci puissent s’insérer dans le monde du travail ou s’auto-employer. L’E2C se déploie à travers les projets « Garage Ecole », « Champ Ecole », « Chantier Ecole », « Grande distribution », autant de programmes qui visent à offrir des formations qualifiantes aux jeunes et à accompagner leur insertion professionnelle.

L’Académie des Talents, quant à elle, est un programme regroupant plusieurs initiatives, notamment la réhabilitation des infrastructures de formation, la construction de nouveaux établissements, la rénovation des plateaux techniques, le renforcement des compétences des différents personnels, la définition de nouveaux parcours de formation en lien avec les besoins nationaux, la recherche de partenariats fructueux...

Le gouvernement a également décidé d’améliorer l’accès et l’offre de formation dans le domaine de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage (ETFPA). Dans ce sens, le Premier Ministre a lancé, en 2022 et en ce début d’année 2023, la construction et l’équipement de plusieurs établissements d’enseignement technique et professionnel sur tout le territoire national. Ces centres, qui accueilleront chacun des centaines d’apprenants, seront installés, entre autres localités, à Botro, Dabakala, Diabo, Gbéléban, Korhogo, Kong, Ebimpé-Anyama et à Yamoussoukro. Ils offriront des formations dans les filières à fort potentiel d’employabilité comme l’Agriculture, l’Elevage, l’Agro-alimentaire, la Mécanique agricole, la Mécanique moto, la Mécanique agricole, le Froid-climatisation, l’Electricité, l’Electronique, la Maintenance véhicule et engin, la Chaudronnerie et Soudure, les Bâtiments et travaux publics.

En plus de ces lancements de construction, des établissements de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage (ETFPA) ont été inaugurés. Inauguré en octobre 2022 le Lycée professionnel sectoriel (LPS) de formation aux métiers de l’Agro-industrie et de la Maintenance industrielle de Yopougon assure la formation initiale d’ouvriers, de techniciens et de techniciens supérieurs destinés aux Industries de transformation de produits agricoles, aux Industries de conditionnement des produits commerciaux, aux Services associés, aux Industries du bois et du cuir et aux Industries de produits de nettoyage et de désinfection.

Dans le but de réussir sa mission, le ministre N’Guessan Koffi multiplie les rencontres avec les acteurs du secteur productif et avec les opérateurs nationaux et internationaux. En février 2023, une délégation du groupe japonais DAIKIN a été reçue pour un projet de développement des formations qualifiantes pour les jeunes ivoiriens avec le projet d’implantation d’un Centre Froid-Climatisation au sein du Lycée technique d’Abidjan.

Dans le cadre d’une coopération avec le Ministère, le Rectorat du Grand Est (France) a remis, en mars dernier, son rapport de fin de mission d’imprégnation au ministre N’Guessan Koffi pour la rénovation des filières sanitaire sociale et cosmétique esthétique (services d’aide et de soins à la personne) en Côte d’Ivoire. Le tout autour de quatre cibles : le personnel enseignant, les élèves, les établissements de l’ETFP (les Lycées professionnels des métiers de la Mode et du Social (LPMMS) de Bouaké, Port Bouët et Agboville) et les partenaires.

Dans le but d’optimiser le lien entre l’offre de formation professionnelle et les besoins du secteur privé, le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage a procédé, début avril, au lancement officiel du Projet VET TOOLBOX II. Ce projet va appuyer les acteurs de la formation professionnelle pour développer leurs compétences et mieux adapter l’offre de formation professionnelle aux besoins des entreprises.

Le METFPA initie des missions de formations des formateurs et des apprenants à l’extérieur. Dans le domaine de l’hôtellerie, c’est une trentaine d’enseignants de l’ETFPA, qui ont reçu leurs attestations de fin de formation, après avoir bénéficié, en janvier 2023 en France, d’un renforcement de capacités dans les métiers de la Boulangerie-Pâtisserie, de la Cuisine Professionnelle, des Arts de la Table et de l’Hébergement au sein de la célèbre école de Gastronomie et de Management Hôtelier, Ferrandi.

Plusieurs autres projets ont été réalisés par le gouvernement : lancement, en mars 2023, de la formation de 150 jeunes de Katiola et de Dabakala dans les métiers de l’Electricité, Bâtiment, Plomberie, Maçonnerie, Soudure/Chaudronnerie, Electricité d’équipement et Menuiserie; recrutement et la formation à l’Ecole spéciale des Travaux publics (ESTP) d’Egletons (France), de 35 jeunes ivoiriens dans les métiers du Bâtiment et des Travaux publics. A leur retour au pays, ces jeunes apprenants ont rejoint, en novembre 2022, les entreprises partenaires (SICMA, SETAO, RAZEL, SOGEA SATOM, AGEROUTE, GREGORI INTERNATIONAL et ARTELIA) du METPFA.

Dans le cadre des Programmes "Académie des Talents" et "l’Ecole de la Deuxième Chance", le Ministère, en collaboration avec les sociétés PALMCI et UTEXI-CI, a lancé en fin d’année 2022, un vaste recrutement de plus de 3 000 personnes pour des formations-insertions.

La réalisation de tous ces projets dans l’enseignement technique et professionnel vient répondre de façon efficiente à la nécessité de l’adéquation Formation/Emploi qui permettra d’avoir une main d’œuvre qualifiée et compétente pour les besoins du marché du travail.

Pour l’année 2023 consacrée par le Président de la République à la jeunesse, ce sont plus de 360 milliards de FCFA qui seront investis afin de faciliter l’insertion de plus de 600 000 jeunes dans le cadre du Programme Jeunesse du Gouvernement (PJ-Gouv) 2023-2025. La mise en œuvre globale du PJ-Gouv 2023-2025 est estimée à 1118,115 milliards de FCFA.  

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La 2ème édition de la Conférence internationale NewSpace Africa se tiendra à Abidjan Sofitel hôtel Ivoire, du 25 au 28 avril 2023, sur le thème central : "L’espace pour une transformation de l’économie africaine". L’annonce a été faite par le chef du Programme spatial africain NewSpace de l’Union africaine, Dr Tidiane Ouattara, au cours d’une conférence de presse, le samedi 15 avril 2023 à Abidjan-Plateau.

NewSpace qui est « la nouvelle période dans laquelle se trouvent les sciences et les technologies spatiales », selon le conférencier, vise à promouvoir et à soutenir durablement les innovations et solutions spatiales sur le continent africain.

Entre 250 et 300 experts y prendront part, notamment les présidents de toutes les agences spatiales africaines et mondiales, les leaders de l’industrie spatiale et satellitaire, les investisseurs dans ce domaine, ainsi que d’autres parties prenantes clés.

Sur l’agenda de ce rendez-vous international, dont la cérémonie d’ouverture aura lieu le 26 avril prochain, des expositions, des panels, des conférences...

Dr Ouattara a fait savoir qu’en marge de cette cérémonie, se déroulera une table ronde Union africaine (UA)- Union européenne (UE) qui permettra à 20 compagnies, dont 10 ivoiriennes, d’être outillées dans le domaine de la technologie spatiale.

Pour Tidiane Ouattara, l’espace est abordable et depuis 2005, il y a une révolution technologique qui a vu la naissance d’outils, de véhicules et de satellites hyper efficaces et peu coûteux.

Coorganisée par la Commission de l’UA et la Côte d’Ivoire, à travers le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, cette conférence, dont la 1ère édition s’est tenue à Nairobi au Kenya, présente plusieurs enjeux. Tidiane Ouattara a affirmé que la technologie spatiale peut contribuer à la sécurité terrestre, maritime et aérienne et expliquer les catastrophes naturelles. Elle est également créatrice de richesses et d’emplois pour la jeunesse, passionnée de numérique, jeunesse à qui le Président Alassane Ouattara a dédié l’année 2023.

Le conférencier a encore soutenu la nécessité de former le capital humain car l’espace est un bien commun et tout le monde peut avoir accès aux sciences spatiales qui sont différentes de l’exploration d’autres planètes : « Les technologies spatiales sont dans notre vie quotidienne. Entre autres, le téléphone cellulaire, la télévision, la radio, la presse en ligne, les drones, la télémédecine, la télé-éducation, la gestion des parcs automobiles, etc. La Côte d’Ivoire prépare une agence spatiale afin d’amorcer un développement dans ce domaine comme l’Afrique du Sud, le Nigéria, l’Egypte, et l’Algérie qui sont les pionniers africains et les nouveaux venus tels que l’Ethiopie, le Rwanda, le Kenya, le Ghana, le Sénégal, etc. ».  

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Promouvoir l'esprit d'entrepreneuriat au sein de la diaspora afin de construire une communauté ivoirienne dynamique qui participe au développement économique de la Côte d'Ivoire : tel est l'objectif de la Journée de l'entrepreneuriat qu'envisage d'organiser l'ambassade de la Côte d'Ivoire aux États-Unis, le 24 juin 2023, à Washington D.C. Pour la première édition, le thème porte sur "l'investissement dans l'immobilier et l'accès à la propriété foncière ".

 

De manière générale, cette journée vise à créer un cadre d'échange sur les défis et opportunités d'affaires aux États-Unis et en Côte d’Ivoire, avec un focus sur les secteurs de l'immobilier et de l'import-export. Cet événement servira également de cadre à des partages d'expériences et de bonnes pratiques en matière de création et de gestion d'entreprise.

 

Il est à noter que la diaspora ivoirienne aux États-Unis qui compte plus de 50 000 personnes ne dispose pas de cadre formel de rencontres pour échanger sur les opportunités d’investissement en CI et aux USA.

Cette journée de l’entreprenariat devrait déboucher sur la création du “Ivorian Business Forum”, qui sera une grande rencontre annuelle de toute la diaspora sur les questions économiques.

L’Ambassade espère une grande mobilisation et une participation significative de tous les ivoiriens des USA

 

Sercom 

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La Confédération générale du travail (CGT) a appelé les Français à deux journées de mobilisation sociale contre la réforme des retraites, les 20 et 28 avril prochains, après la promulgation éclair du texte, et sa validation, pour l’essentiel, par le Conseil constitutionnel.

“La CGT appelle les travailleuses et les travailleurs à poursuivre la mobilisation sous toutes ses formes pacifiques notamment avec les temps forts par les territoires et professions les 20 et 28 avril”, a indiqué le syndicat français dans un communiqué publié samedi.

Le président de la République a promulgué “dans la précipitation” la réforme des retraites pourtant rejetée par le peuple français, a noté la CGT, rappelant que le chef d’Etat disposait de 15 jours pour procéder à la promulgation et pouvait donc utiliser cette période pour retirer ce projet et respecter ainsi la volonté populaire.

Il a au contraire décidé de poursuivre son passage “en force” et de “mépriser les millions de travailleuses, de travailleurs, jeunes ou moins jeunes” qui durant des mois ont exprimé leur rejet de cette réforme et “des méthodes anti-démocratiques” du président et de son gouvernement, a-t-elle fait observer.

“L’intersyndicale a fixé comme préalable le retrait de la réforme à toute nouvelle rencontre avec le Président et son gouvernement”, a-t-elle enchaîné, soulignant que celle-ci reste soudée et appelle à faire de la journée du 1er mai “un moment historique de mobilisations”.

Le Conseil constitutionnel a validé, vendredi, l’essentiel de la très décriée réforme des retraites et rejeté une première demande de référendum d’initiative partagée (RIP) de la gauche, qui espérait débuter la collecte de 4,8 millions de signatures en vue d’une inédite consultation des Français.

Suite à la décision des “Sages”, l’intersyndicale, regroupant les huit principaux syndicats du pays, a demandé au chef de l’Etat de “ne pas promulguer la loi”. Leur demande restée lettre morte: en promulguant le texte, le chef de l’Etat, qui s’adressera aux Français lors d’une allocution lundi soir, a opposé une fin de non-recevoir.

Des milliers de personnes ont battu le pavé, vendredi en début de soirée, dans plusieurs villes françaises à la décision du Conseil constitutionnel, qui avait été saisi par les oppositions et l’Exécutif suite à l’adoption de la réforme par l’Assemblée nationale, après l’échec de deux motions de censure contre le gouvernement d’Elisabeth Borne.

Les syndicats, fortement opposés à l’impopulaire réforme, ont organisé 12 journées nationales de grèves et de mobilisations depuis le 19 janvier, dans le but de faire pression sur le gouvernement et le contraindre à retirer le projet.

Des manifestations massives, dont certaines ont été émaillées de violences, ont eu lieu dans tout le pays sur plusieurs semaines après le feu vert de l’Assemblée nationale. Des perturbations et blocages dans plusieurs secteurs clés (transports, énergie, éducation…) ont également asphyxié l’Hexagone.

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Comme dans un conte de fées, le trajet de 1.300 KM séparant la capitale chinoise Beijing de Shanghai, hub financier du pays, emmène le voyageur dans une traversée qui résume la transformation qu’a subie la Chine durant les dernières décennies.

Le changement est visible. Tout au long du trajet, des champs agricoles verdoyants à perte de vue, nouvelles énergies partout, fermes modernes, tunnels, réseaux routiers hautement développés et un TGV qui roule à plus de 350 KM/h. L’axe oriental du pays, à l’instar des autres régions de ce vaste Empire du milieu, est un chantier ouvert.

Le pays de Mao a bel et bien gagné le pari de la modernisation. D’une nation, souffrant il n’y a pas longtemps d’énormes déficits socio-économiques aggravés par le fardeau d’une vaste population, la Chine est devenue une puissance mondiale à la pointe de la technologie et de la numérisation.

Nichée à l’extrémité orientale du pays au bord du Pacifique entre l’embouchure du fleuve Yangtze au nord et la baie de Hangzhou au sud, Shanghai raconte l’odyssée chinoise. Une modernité à couper le souffle. Gratte-ciels géants, avenues aussi étendues que somptueuses, surfaces commerciales luxueuses et système de transport ultrasophistiqué, tous les ingrédients sont réunis pour faire de Shanghai la vitrine par excellence d’une Chine moderne, confiante et ouverte sur le monde.

La « perle de l’Asie », comme elle est affectueusement surnommée, n’a rien à envier aux plus grandes métropoles du monde occidental. Son économie ne cesse de franchir de nouveaux paliers de développement. Ses performances suscitent envie, mais surtout forcent respect et admiration.

Elle est le miroir d’une Chine qui se veut rassurante dans sa conquête de nouveaux horizons, ambitieuse dans ses projets et farouche dans son dessein de bâtir une nation socialiste moderne à tous égards. L’évolution de la ville a toujours été le baromètre à l’aune duquel est mesuré l’engagement de la Chine envers l’environnement international dans lequel elle évolue.

Tel un phénix qui renait de ses cendres, la métropole sort confiante de sa lutte contre la redoutable pandémie du Covid-19. Le melting-pot chinois a été l’une des villes les plus touchées par les drastiques mesures de restriction sanitaire mises en œuvre, trois années durant, par le gouvernement central pour protéger cette nation de plus de 1,4 milliard d’habitants des conséquences fâcheuses d’un virus qui menaçait de mettre à genou les économies les plus solides de la planète.

Dans les médias et sur les réseaux sociaux, la peine éprouvée par les habitants sous le Covid résonne toujours. La communauté étrangère qui faisait la joie et la fierté de cette ville cosmopolite a été décimée. De nombreux étrangers ont quitté la ville durant la pandémie.

Mais c’est un chapitre désormais fermé. Les dispositifs effrayants mis en place par les autorités durant la pandémie ont disparu. Les unités de tests, où les 26 millions habitants de la ville se rendaient pour effectuer leurs tests quotidiens obligatoires, ont même été mis en vente sur Xianyu, une application pour la vente de produits d’occasion, comme souvenir de trois années pénibles. Les queues sont de retour devant les restaurants. Le métro ultramoderne a retrouvé ses passagers et la population a quasiment abandonné les masques, obligatoires durant les vagues successives du virus.

Les analystes conviennent que les mois à venir seront un test non seulement pour la métropole mais pour la Chine toute entière. Plus que n’importe quelle autre ville, Shanghai est le plus grand contributeur à l’économie chinoise.

Ville la plus peuplée du pays, Shanghai s’attend en 2023 à une croissance de 5,5% de son Produit intérieur brut (PIB). En 2022, son PIB a dépassé pour la deuxième année consécutive la barre des quatre trillions yuans, environ 590 milliards de dollars.

La métropole est également au front de l’effort de réforme et d’ouverture conduit par le gouvernement chinois. Elle a drainé des investissements directs étrangers (IDE) d’une valeur de 103 milliards de dollars durant les cinq dernières années. Près de 9000 multinationales ont établi leurs sièges régionaux dans la ville.

Après trois années d’isolement dicté par la pandémie, la métropole est en train de multiplier les initiatives pour attirer les investisseurs et les touristes étrangers. Le mois dernier, le maire de la ville, Gong Zheng, a indiqué lors d’une conférence de presse, que la ville continue d’attirer des IDE, confirmant son positionnement comme « l’une des destinations les plus attrayantes au monde ».

Le rythme du retour des entreprises étrangères reste toutefois lent, estiment les analystes, relevant que Shanghai dispose, après le démantèlement des mesures anti-Covid, d’une opportunité de reconstruire la confiance qui s’est érodée durant la pandémie. Il y va, d’après eux, de l’avenir de tout un pays et son ambition de consolider la place qu’il s’est forgée parmi les principales puissances de la planète.

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Le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira, reçoit son homologue russe, Sergueï Lavrov, ce lundi 17 avril 2023 à Brasilia, pour discuter notamment de la guerre en Ukraine et du commerce bilatéral.

La visite de Lavrov au Brésil, qui fait partie d’une tournée en Amérique latine, est très suivie par les médias et la communauté internationale après les déclarations du président brésilien Lula Da Silva, qui a affirmé à Pékin que les États-Unis devaient cesser de “promouvoir” la guerre en Ukraine et “commencer à parler de paix”.

Comme le gouvernement brésilien l’a souligné dans un communiqué, les deux ministres s’exprimeront au palais d’Itamaraty (siège du ministère des Affaires étrangères) sur le conflit en Ukraine, qui dure depuis le 24 février 2022.

Le Brésil maintient une position neutre et continue de défendre dans les forums internationaux et lors de contacts bilatéraux “la cessation immédiate des hostilités et l’importance de redoubler d’effort diplomatique” pour parvenir à une “solution pacifique négociée”.

L’arrivée de Lavrov à Brazilia intervient à un moment où la Russie est confrontée aux tentatives d’isolement des puissances occidentales, qui ont imposé des sanctions sévères à Moscou et envoyé des armes à l’Ukraine, et coïncide avec des déclarations controversées de Lula da Silva.

Le président brésilien a de nouveau insisté, dimanche aux Émirats arabes unis, sur ces critiques en pointant du doigt les Etats-Unis, ainsi que l’Union européenne (UE), pour avoir “contribué” au prolongement de la guerre.

Selon lui, les présidents de Russie et d’Ukraine, Vladimir Poutine et Volodimir Zelenski, “ne prennent pas l’initiative” de parvenir à la paix, alors que “l’Europe et les Etats-Unis contribuent à la poursuite de cette guerre” en envoyant des armes.

“Je pense que nous devons nous asseoir autour de la table et dire : ça suffit”, a déclaré Lula, qui cherche à créer une sorte de “G-20 pour la paix”, avec la participation des pays d’Amérique latine, pour servir de médiateur entre les parties.

Vieira et Lavrov évoqueront également “le potentiel de l’association stratégique entre le Brésil et la Russie, établie il y a plus de 20 ans, et les perspectives de coopération dans des domaines d’intérêt commun”, selon le communiqué officiel.

En ce sens, ils examineront les relations en matière de ” commerce et investissement, science et technologie, environnement, énergie, défense, culture et éducation”, ainsi que le “renforcement du dialogue politique” sur les questions bilatérales, internationales et régionales.

Le ministère brésilien des Affaires étrangères a souligné qu’en plus des “liens historiques d’amitié et de coopération entre le Brésil et la Russie”, les deux pays “entretiennent une relation commerciale importante”.

La Russie est le principal fournisseur d’engrais du secteur agricole brésilien, dont la principale destination d’exportation est la Chine. En 2022, les échanges entre le Brésil et la Russie ont atteint un record historique de 9,8 milliards de dollars.

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Plus de 100 organisations politiques et de la société civile ont lancé, dimanche 16 avril 2023 à Dakar, la coalition “Mouvement des forces vives du Sénégal F24”, en référence à la présidentielle prévue en février 2024, en présence de plusieurs chefs de l’opposition, dont le leader du parti Pastef Ousmane Sonko.

La coalition est formée notamment de partis, d’organisations de la société civile et de personnalités indépendantes. Elle vise “le respect par le président Macky Sall de la Constitution et de la parole donnée et son renoncement à présenter sa candidature pour un troisième mandat illégal et illégitime”, selon sa déclaration publiée dimanche.

Plus de 120 entités ont signé dimanche la charte du Mouvement F24, selon ses initiateurs.

La coalition réclame aussi la libération des “détenus politiques” arrêtés lors des manifestations liées au procès en diffamation intenté contre Ousmane Sonko par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, également responsable du parti présidentiel.

Le président Macky Sall, élu en 2012 pour sept ans et réélu en 2019 pour cinq ans, n’a pas encore exprimé ses intentions quant à sa volonté de se présenter aux élections présidentielles pour un troisième mandat.

Le dirigeant sénégalais a maintenu ouverte la question de sa candidature en faisant valoir que seuls des facteurs politiques, et non pas constitutionnels, l’empêcheraient de se présenter, dans un entretien publié mi-mars par un magazine français.

“Sur le plan juridique, le débat est tranché depuis longtemps” en sa faveur, déclare-t-il dans cet entretien. “Maintenant, dois-je me porter candidat pour un troisième mandat ou non ? (…) Je n’ai pas encore apporté ma réponse. Le moment venu, je ferai savoir ma position”.

M. Sonko doit être jugé en appel lundi, après avoir été condamné le 30 mars à deux mois de prison avec sursis et 200 millions de francs CFA (300.000 euros) de dommages et intérêts. L’opposant conserve cependant son éligibilité pour la présidentielle de 2024, selon ses avocats.

Le parquet et la partie civile ont fait appel de ce jugement.

M. Sonko et ses soutiens accusent le pouvoir d’instrumentaliser la justice pour l’empêcher de se présenter à la présidentielle de 2024. Le parti présidentiel accuse de son côté M. Sonko de vouloir paralyser le pays et de se servir de la rue pour échapper à la justice.

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