Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Journée mondiale sans tabac sera célébrée le 31 mai. Une occasion pour le gouvernement ivoirien de faire le point de la lutte et de passer en revue les solutions mises en œuvre pour inverser la courbe de la consommation du tabac, une « épidémie » silencieuse.

La Côte d’Ivoire enregistre 5 000 décès annuels dus à la consommation du tabac et des produits dérivés. La prise en charge des patients tabagiques coûte à l’Etat près de 28 milliards de FCFA par an.

« On pense que les cancers liés au tabac sont ceux du poumon ou de la gorge. Malheureusement,le tabac est un facteur favorisant les cancers de la vessie, du pancréas, du sein, du col de l’utérus. Le nombre de cancers associés au tabac ne fait que progresser et ça reste un véritable fléau », déplore la directrice du Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara du CHU de Cocody, Pr Judith Didi-Kouko Coulibaly.

Un tableau clinique qui s’assombrit avec les conséquences cardiologiques du tabagisme.

« Lorsqu’on fume une cigarette, le rythme cardiaque va s’accélérer. Mais il y a en plus le rétrécissement des artères où circule le sang. Le tabagisme chronique expose à l’hypertension artérielle », prévient le directeur de l’Institut de cardiologie d’Abidjan, Pr Euloge Kramoh Kouadio. Selon lui, le tabagisme entraîne des maladies plus sournoises telle la myocardiopathie systémique.

« Une fois le diagnostic posé, il faut traiter le patient. Les ordonnances peuvent monter jusqu’à 150 000 FCFA par mois. Tout cela parce qu’on a acheté sa maladie, puisqu’on a acheté la cigarette », souligne -t-il.

Le gouvernement multiplie les campagnes préventives de masse visant prioritairement les jeunes. Dans notre pays, le tabagisme chez les jeunes prend de l’ampleur depuis quelques temps avec de nouveaux modes de consommation. Il s’agit d’apporter les solutions susceptibles d’inverser la tendance. Le contrôle de l’épidémie tabagique est un combat sans relâche engagé par le gouvernement ivoirien, conformément à la Convention Cadre de l’OMS pour la Lutte anti-tabac (CCLAT), ratifiée par la Côte d’Ivoire le 28 janvier 2010, et qui fait obligation à chaque partie, d’assurer une protection universelle en adoptant des lois efficaces contre l’exposition à la fumée du tabac.

Le gouvernement a pris le décret N° 2012-980 du 10 octobre 2012, portant interdiction de fumer dans les lieux publics et les transports en commun. Cette interdiction est assortie d’amendes allant de 15 000 FCFA à 100 000 FCFA pour les fumeurs et de 150 000 FCFA à 250 000 FCFA pour les responsables des lieux publics. Il y a aussi la loi n°2019-676 du 23 juillet 2019 relative à la lutte antitabac. Et en application de cette loi, le Conseil des ministres du mercredi 26 janvier 2022 a adopté deux décrets relatifs à la lutte contre le tabagisme. Le premier décret porte sur les modalités d’application des mises en garde sanitaires, du conditionnement, de l’étiquetage et de la commercialisation du tabac et des produits du tabac. Le second porte sur l’institution d’un système de suivi, de traçabilité et de vérification fiscale des produits du tabac.

En plus des actions préventives, le gouvernement fait également la promotion du sevrage tabagique. Il a élaboré des directives pour la prise en charge des personnes dépendantes au tabac.

Une unité de sevrage tabagique a été ouverte au sein du CHU de Cocody. C’est un centre de référence.

Et près de 300 agents de santé issus de toutes les régions sanitaires ont vu leurs capacités renforcées en matière de sevrage tabagique.

Le Programme National de Lutte contre le Tabagisme, l’Alcoolisme, la Toxicomanie et les autres Addictions (PNLTA) offre une prise en charge multidisciplinaire avec l’aide de psychologues, d’assistants sociaux et de personnels de soutien.

« Aujourd’hui dans n’importe quel centre médico-scolaire, un jeune peut bénéficier d’un accompagnement pour arrêter de fumer », affirme le Directeur coordonnateur du PNLTA, Dr Ernest Zotoua.

Le gouvernement a également mis en place le Centre d’accompagnement et de Soin en Addictologie (CASA) situé à Marcory. Il a pour objectif d’assurer une prise en charge des usagers de la drogue en vue d’une resocialisation réussie. Les résultats obtenus sont encourageants.  

km

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Organisé par le Groupe socialiste-Opposition Ittihadi au Parlement, en partenariat avec la Chabiba Ittihadia et le Réseau interrégional « Mena Latina », le 1er forum des jeunes parlementaires des partis socialistes et sociaux-démocrates s’est ouvert ce lundi 29 2023 à Marrakech, sous le thème principal « la contribution des jeunes parlementaires au renforcement des politiques publiques progressistes et équitables ».

Cette rencontre qui se veut un espace de réflexion pour les jeunes politiques socialistes et sociaux-démocrates issus des quatre coins du monde, vise à favoriser le débat et le partage des expériences et sert de plateforme idéale pour l’élaboration de propositions et mesures, qui seront partagées avec les groupes parlementaires et les partis concernés.

Il  vise également à encourager les jeunes parlementaires à discuter des questions et proposer des solutions innovantes et efficaces, en exploitant leur savoir-faire dans l’utilisation des nouvelles technologies et les réseaux sociaux, pour la mobilisation des autres acteurs autour des questions importantes, notamment celles se rapportant à la justice sociale, l’environnement et l’égalité hommes-femmes.

Dans son discours d’ouverture, Abderahim Chahid, Président du Groupe Socialiste Opposition Ittihadya à la Chambre des représentants a indiqué que :

« Cette initiative est un élément important de l’effort de l'Union socialiste des forces populaires et du Groupe Socialiste de promotion de la coopération internationale au niveau des institutions parlementaires bilatérales et multilatérales telles que l'Union interparlementaire ».

Par ailleurs, il axé son intervention sur le  progrès, le développement économique, social et humain.

 «Lutter contre le terrorisme, œuvrer pour limiter les effets du changement climatique, préserver les ressources naturelles, promouvoir les énergies alternatives vertes permettent la réalisation des gains dans le domaine des droits de l'homme et de la démocratie », a-t-il expliqué. 

Au vue du caractère humain de cet évènement, le parlementaire souhaite de faire de ce forum international un rendez-vous régulier dans le futur. Car permettra d’ouvrir un espace de communication, de discussion, d'échange et de coordination entre les jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates de différents pays.

Prenant la parole, Driss Lachguar, Premier Secrétaire de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) a fait savoir que le monde fait face à des problématiques et à des contraintes qui dépassent les capacités et les moyens d'un seul pays, même quand il s'agit d'une superpuissance. Par conséquent,  besoin est de développer à nouveau un cadre, que ce soit au niveau de sa structure ou de ses pouvoirs et même de ses finalités.

Il a ajouté que l'autonomisation des jeunes au sein des partis politiques était une nécessité incontournable pour pouvoir assurer la continuité et le renouvellement de tout projet à portée sociale. Cela passe certainement par la participation aux élections et la représentation des citoyens au niveau local et national.

A noter que Plusieurs panels ont ponctués cette première journée. A cette occasion, la Côte d’Ivoire est représenté à ce forum par son plus jeune sénateur, Vassiriki Diaby, sénateur du Kabadougou.

Mohamed Compaoré, envoyé Spécial

 

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Le 1er Congrès des jeunes parlementaires des partis socialistes et sociaux-démocrates aura lieu du 29 au 31 mai courant, à Marrakech, sous le thème « la contribution des jeunes parlementaires au renforcement des politiques publiques progressistes et équitables ».

Organisée par le Groupe socialiste-Opposition Ittihadi au Parlement, en partenariat avec la Chabiba Ittihadia et le Réseau interrégional « Mena Latina », cette rencontre se veut un espace de réflexion, pour les jeunes politiques socialistes et sociaux-démocrates issus des quatre coins du monde, dans le cadre des valeurs communes et des réalisations enregistrées, en vue d’élaborer des propositions de nature à favoriser des politiques publiques plus inclusives pour toutes les catégories et capables de préserver les ressources de la planète, indique un communiqué des organisateurs.

Le congrès vise aussi à favoriser le débat et le partage des expériences, et sert aussi de plateforme idoine pour l’élaboration de propositions et mesures, qui seront partagées avec les groupes parlementaires et les partis concernés, explique la même source.

Cette rencontre vise également à encourager les jeunes parlementaires à discuter de ces questions et proposer des solutions innovantes et efficaces, en exploitant leur savoir-faire dans l’utilisation des nouvelles technologies et les réseaux sociaux, pour la mobilisation des autres acteurs autour de ces questions importantes, notamment celles se rapportant à la justice sociale, l’environnement et l’égalité hommes-femmes.

De même, ce congrès permettra aux jeunes parlementaires, qui sont dans leur premier mandat parlementaire, de s’ouvrir sur les différentes approches internationales et de partager les idées avec leurs homologues provenant des quatre coins du monde, soulignent les organisateurs, qui précisent que la rencontre offre aussi l’opportunité pour renforcer la communication et la coopération sur les questions et sujets intéressant les socialistes et sociaux-démocrates issus du monde entier.

Selon la note de cadrage de cette rencontre, « plusieurs mutations survenues ces dernières années au niveau international, ont eu des répercussions géopolitiques, économiques, sociales et environnementales ».

« Ces défis sécuritaires et socioéconomiques sont exacerbés par la prolifération de la pandémie de la Covid-19, qui a poussé plusieurs pays à revoir leurs positions géostratégiques et la prise de mesures au niveau de leurs politiques publiques », ajoute cette note de cadrage, relevant que « pour tenter de comprendre ces défis, il s’avère nécessaire d’ouvrir un débat constructif pour l’élaboration de réponses et la proposition de mesures adéquates ».

Lors de ce conclave, les participants débattront de huit axes se rapportant à « la paix et la sécurité au monde : les nouveaux défis géopolitiques », « les disparités et la pauvreté et la gestion des ressources : Vers des sociétés plus équitables », « le progrès ou la durabilité : comment réconcilier entre ces deux concepts » et « les valeurs et les droits de l’homme : les libertés collectives et les libertés individuelles ».

Il s’agit aussi de thématiques se rapportant à « Vers des sociétés plus tolérantes pour la lutte contre l’extrémisme, la haine et l’intolérance », « la migration mondiale : les enjeux du Nord et du Sud », « Des politiques publiques plus inclusives : l’égalité homme-femmes pour un développement global » et « la sensibilisation et la mobilisation pour des politiques publiques inclusives pour les jeunes ».

Mohamed Compaoré, envoyé Spécial

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Recep Tayyip Erdogan a été réélu président de la Türkiye à l'issue du second tour de l'élection présidentielle, a déclaré dimanche le président de la Commission électorale suprême (YSK) du pays.

Devant les journalistes, dans la capitale Ankara, le président du YSK, Ahmet Yener, a déclaré qu'Erdogan a remporté le scrutin présidentiel face au candidat de l'opposition, Kemal Kilicdaroglu.

Selon les résultats non officiels, le président sortant a remporté la course avec 52,14 %, tandis que Kilicdaroglu a obtenu 47,86 % des voix, a-t-il déclaré, ajoutant que 99,43 % des urnes ont été ouvertes jusqu'à présent.

Plus de 64,1 millions de personnes étaient inscrites sur les listes électorales, dont plus de 1,92 million ont déjà voté dans des bureaux de vote à l'étranger.

Près de 192 000 urnes ont été mises à la disposition des électeurs dans toute la Türkiye.

Le 14 mai, aucun candidat n'a obtenu les 50 % requis au premier tour, ce qui a nécessité un second tour ce dimanche. Erdogan était alors arrivé en tête avec 49,52 %.

Source: Agence Anadolu

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La Côte d’Ivoire va-t-elle subir le même sort que le Tchad ? Le président Alassane Ouattara et son Premier Ministre Patrick Achi devront examiner avec la plus grande attention le projet de décret (en élaboration) portant création de guichets uniques dans des zones industrielles devant être gérées par un privé.

Disparition programmée de la SOGEDI

Le projet de création d'un guichet unique national concédé a un privé, qui sera probablement introduit prochainement en conseil des ministres par le ministre du Commerce, de l'Industrie et du Développement des PME, suscite beaucoup d’interrogations. La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) plantait récemment le décor autour de cette affaire dans un article, promettant d’y revenir plus en détail.

En effet, la Société de gestion et de développement des infrastructures industrielles (SOGEDI), société d'État créée en mars 2022, est dotée de prérogatives pour conduire la politique de développement des infrastructures industrielles.

Cette structure, encore récente, rencontrerait des difficultés à collecter les ressources financières nécessaires pour mettre en œuvre ses prérogatives. Si bien qu’on est porté à s’interroger sur la pertinence même de la création de guichets uniques pour des zones industrielles qui devraient être pilotés par des concessionnaires alors que la SOGEDI prévoyait déjà de se doter d’un guichet unique.

Pour des observateurs avertis de l’écosystème économique du pays, l’on s’achemine vers une paralysie stratégique certaine de cette société d’Etat. Un sabotage qui ne dit pas son nom...

Mécontentements et indignations… crise

De leur côté, certains industriels locaux qui se considèrent comme des précurseurs de l'industrialisation en Côte d'Ivoire se disent exclus de ce projet au profit de groupes multinationaux.

Mécontents de cette situation, ils craignent un accaparement du patrimoine industriel ivoirien avec des présomptions de corruption et de pots-de-vin impliquant de hauts fonctionnaires.

Le projet de décret (en élaboration) portant création des guichets uniques des zones économiques industrielles à Abidjan- PK24 Akoupé-Zeudji, Ferkessédougou et au parc industriel sis à San Pedro, est considéré par beaucoup comme un scandale emblématique. De la prédation économique bien orchestrée au profit du groupe d'ARISE Ivoire, probable bénéficiaire dudit décret.

Succursale ivoirienne de la multinationale Arise IIP fondée par l’agroalimentaire Olam - qui dit s’être entièrement retiré du capital d’ARISE IIP depuis janvier 2023, Arise Ivoire est déjà bénéficiaire depuis août 2022 d’une zone économique industrielle (ZEI) de 444 hectares à la zone industrielle d’Abidjan PK24. Sur cette parcelle, Arise Ivoire était censé développer en deux phases de 24 mois chacune, cette ZEI pour un montant de plus de 107 milliards de Fcfa, afin de mettre à la disposition des opérateurs économiques des lots industriels, des espaces commerciaux et résidentiels, des équipements et bâtiments dans une zone dotée d’infrastructures modernes de qualité et conformes aux standards internationaux.

Il était certes prévu la création d’un guichet unique pour faciliter les démarches administratives des potentiels opérateurs économiques intéressés par cette zone. Mais le projet de décret en élaboration dont copie a été consultée par LDA, dépouille presque totalement la SOGEDI de toute sa substance.

Une totale remise en cause des politiques économiques du président Alassane Ouattara. Entrisme ou sabotage ? En tout état de cause, la vision du chef de l’Etat fait aujourd'hui l'objet d'attaques extérieures avec des soutiens non négligeables au niveau interne sous la houlette d’Arise Ivoire.

ARISE IVOIRE, le cheval de Troie

A la manœuvre dans cette affaire, des proches collaborateurs du ministre en charge de l'Industrie, le Comité national de pilotage des partenariats public-privé (CNP-PPP), impliqué à un haut niveau (Nous y reviendrons). Pourtant Arise IIP, maison mère d’Arise Ivoire ne jouit guère d’une bonne réputation en la matière.  Dans un pays comme le Tchad, cette entreprise bénéficiant des mêmes avantages que ceux à elle accordés en Côte d’Ivoire, n’a laissé qu’une amère expérience aux autorités et certaines populations de ce pays d’Afrique centrale.

Il est donc essentiel de réaffirmer les limites et le rôle de l'État dans ce contexte. L'objectif étant de prévenir tout accaparement du secteur industriel par des intérêts privés étrangers au détriment des industriels locaux et même de l’Etat. La protection de l'écosystème industriel ivoirien et la lutte contre la corruption doivent être des priorités pour garantir le développement économique équilibré du pays.

Ainsi, est-il primordial d'évaluer attentivement les conséquences de la mise en place d'un guichet unique national concédé et géré par un privé sur des zones industrielles en Côte d'Ivoire. D’ailleurs, des spécialistes proposent d’abandonner ce type de projet et laisser la SOGEDI faire le travail pour lequel elle a été créée.

Mais au-delà de tout, il faut donner un sens à la signature du décret présidentiel. C’est pourquoi, le président Alassane Ouattara devra en appui des services de renseignements, urgemment activer le Conseil national de politique économique (CNPE) chargé d'identifier les grands défis économiques nationaux et internationaux auxquels l'État doit faire face. Mais aussi d'assurer la cohérence globale à moyen et long terme entre les politiques économiques et les programmes gouvernementaux.

Le CNPE devrait également renforcer les activités d'intelligence économique en collectant et maîtrisant en temps réel toutes les informations critiques nécessaires à la prise de décisions. Il contribuera à améliorer la qualité et l'efficacité de la gouvernance dans les domaines économique, social et environnemental. Le CNPE n’a pas eu connaissance de l’entrisme économique pratiqué par Arise Ivoire qui met en mal la cohésion sociale et la tranquillité du biotope industriel par la seule faute de hauts fonctionnaires qui ne privilégieraient que leur intérêt personnel.

Dans un contexte de compétition économique mondiale de plus en plus féroce, l'utilisation de l'information et de la connaissance deviennent essentielles pour déstabiliser la concurrence ou les Etats.

Les nouvelles formes d'agression telles que la désinformation, les rumeurs et les manipulations médiatiques, le leurre menacent tant les entreprises que les États à l'ère des réseaux de communication mondiaux et du travail en temps réel. La Côte d'Ivoire n'est pas épargnée par cette problématique. Le cas PETROCI est encore récent. Il est là pour nous démontrer que cela doit donner à réfléchir.

MC

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Le Président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), M. Yacine Idriss Diallo a reçu en audience le Président de l’Union Nationale des Agents Sportifs de la FIF, Me Koffi Konan Emmanuel, ce mardi 23 mai 2023 au siège de la Fédération.
 
Le Président de l’UNASL qui était accompagné de quelques membres de son bureau, a fait un don composé de quatre ordinateurs, une imprimante et une enveloppe à la FIF.
 
Ce don a été fait dans le but de soutenir la Fédération dans ses activités.
Source : FIF 

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Le Cameroun a célébré les 51 ans de sa réunification, le samedi 20 mai 2023. . En Côte d'Ivoire, le chapitre officiel de ces festivités s'est tenu, ce mardi, à la résidence de l'ambassadeur. À cette occasion, les  représentants de l'État de Côte d'Ivoire conduits par Léon Kakou Adom, ministre délégué auprès de la ministre d'État, ministre des affaires étrangères, de L'Intégration africaine et la diaspora,  les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques, les membres de la communauté Camerounaise, les  fonctionnaires en mission en Côte d'Ivoire et de nombreux artistes ont répondus à l'invitation de Marie Yvette Koloko, la représentante de Paul Biya au  pays d'Alassane Ouattara.

Après l'exécution du chant de Ralliement et de l'Abidjanaise, la diplomate Camerounaise  s'est adressée à ses convives. ‹‹Nous pouvons dire, sans ambages, que la coopération entre le Cameroun et la Côte d'Ivoire se porte bien››, a-t-elle indiqué avant d'ajouter que ces  relations bilatérale sont entretenues à travers des partages d'expérience et concertations régulières d'experts dans des domaines tels que la politique, le sport, la culture, la défense et l'économie, des échanges de soutien au sein des instances régionales et internationales, la coopération interuniversitaire ainsi que la forte proximité des communautés.

De l'avis de Marie Yvette Koloko, le Cameroun et la Côte d'Ivoire peuvent aller encore plus loin dans leur proximité.

 ‹‹Ce  partenariat reste en deçà de ses potentialités réelles. Il est, néanmoins, promis à un très bel avenir à la faveur de la modernisation progressive et continue de nos États respectifs et des opportunités qu'elle offre, ainsi que, la volonté politique de nos dirigeants, sans cesse réaffirmée. Dans cet esprit, je réitère ma volonté de voir être relancées les tenues de commissions mixtes de coopération bilatérale entre les 2 pays, tout comme la tenue de missions économiques››, a-t-elle souhaité.

Par ailleurs, la représentante du président du Cameroun en terre d'Éburnie, a profité de cette tribune pour saluer la vision politique ambitieuse et pertinente du président Alassane Ouattara. Elle a argumenté ses propos par l'ensemble des initiatives prises par le chef de l'exécutif ivoirien  pour  la transformation structurelle de l'économie,  le développement agricole, la modernisation des institutions, la modernisation et l'amélioration des conditions de vie ainsi que de travail des populations, la consolidation de l'apaisement dans la sphère sociopolitique, la réconciliation nationale et  le rayonnement international de la Côte d'Ivoire.

L'ambassadeur a, également, tenu à rassurer ses compatriotes vivant en Côte d'Ivoire. Le Cameroun fait preuve de résilience face à la pandemie à COVID-19 et à la perturbation de l'environnement économique mondial par la guerre en Ukraine.

‹‹Grâce à l'action conjuguée de la volonté politique du président et du gouvernement, l'implication effective des populations, l'appui des pays amis, partenaires bilatéraux et multilatéraux, le Cameroun fait preuve de résilience. Ces défis sanitaires, économiques et sécuritaires sont tous,   aujourd'hui, sous contrôle. Le fonctionnement harmonieux de l'État se poursuit››, a-t-elle précisé.

Et de poursuivre. ‹‹La violence est, désormais, résiduelle dans les zones affectées par les crises sécuritaires. La phase de reconstruction des infrastructures y est amorcée ainsi que le programme de réinsertion d'anciens sécessionnistes qui se rendent. La reprise économique est, également, en cours au Cameroun avec un taux de croissance estimé 3,4% en 2022 et projeté à 4,3% en 2023. Cette reprise est favorisée par la politique gouvernementale d'assainissement budgétaire, la créativité et le dynamisme du secteur privé qui œuvre à la transformation structurelle de l'économie et à la promotion des produits locaux.››

La fête de l'Unité est la réaffirmation du choix des Camerounais pour l'unité et l'intégrité du Cameroun. Elle commémore le référendum de 1972 qui a réuni  The Southern Cameroun et le  Cameroun  francophone. L'édition de 2023 etait placée sous le thème ‹‹Forces de défense et peuple Camerounais, en symbiose pour la sauvegarde de la paix et de l'unité nationale, socle d'un Cameroun fort et prospère››.

                                                                     

 Stéphane Beti

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En prélude à la 50ème journée mondiale qui se tiendra le 05 juin 2023 à Abidjan, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a organisé, le 23 mai 2023 à Abidjan, un atelier destiné à renforcer les capacités des acteurs des médias sur les solutions à la pollution plastique.

A l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Environnement et du Développement durable Kodehi Gnahoré, a indiqué que la rencontre vise à sensibiliser les acteurs des médias sur les effets néfastes des déchets plastiques et à proposer des solutions à la pollution plastique.

Il entend, selon lui, s’appuyer sur la presse, relais auprès des populations, afin que « les concitoyens changent de comportement, renforcent leur résilience dans la lutte contre la pollution plastique et préservent l’environnement » pour le grand bonheur des générations futures.

Le chef du bureau de l’Afrique de l’Ouest de l’ONU environnement, Mohamed Atani, a rappelé les efforts consentis par le gouvernement ivoirien pour venir à bout du phénomène de pollution plastique. Il a prôné l’économie circulaire en lieu et place de l’économie du jetable.

Les déchets plastiques ne sont pas sans conséquences pour l’environnement, la biodiversité marine et la santé de l’homme. Ils constituent un moyen d’aggravation du réchauffement climatique, de par leur production et leur transport qui émettent d’importantes quantités de gaz à effet de serre.

Notons que la Côte d’Ivoire produit plus de 400 000 tonnes de déchets plastiques chaque année. Plus de 50% de ces déchets sont déversés directement dans la rue. Moins de 5% des déchets produits par jour sont recyclés. Et le reste finit dans des décharges à ciel ouvert, polluant l’air, le sol, les cours d’eau, etc.  

km

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Le gouvernement a adopté en Conseil des ministres, le mercredi 24 mai 2023 à Abidjan-Plateau, un décret portant ratification du Protocole de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la lutte contre la corruption.

« Cette convention adoptée en décembre 2001 par les 15 États membres de la CEDEAO vise à renforcer la coopération et à promouvoir dans l’espace communautaire des mécanismes efficaces pour prévenir, réprimer et éradiquer la corruption », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, par ailleurs ministre de la Communication et de l’Économie numérique.

Cette convention prévoit un cadre de coopération, d’entraide judiciaire et d’assistance entre États membres, en vue de faciliter la poursuite et la répression des actes de corruption en Afrique de l’Ouest. 

km

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À l’occasion de la cérémonie d’inauguration de la mine d’or de Yaouré de Perseus Mining, dans le département de Bouaflé, le vendredi 19 mai 2023, le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a annoncé des actions fortes contre l’orpaillage illégal. C’était en présence des cadres et élus de la région, des têtes couronnées et de personnalités venues de l’Australie.

Tout en saluant le Président de la République, Alassane Ouattara, pour son engagement de faire du secteur des Mines, du Pétrole et de l’Energie, le second pilier de l’économie ivoirienne, le ministre Mamadou Sangafowa-Coulibaly a relevé que depuis sa nomination au gouvernement, l’orpaillage illégal a toujours figuré parmi ses préoccupations. À cet effet, il a mis en place un groupe de travail pour réfléchir sur ce fléau. Ses services et lui sont arrivés à la conclusion selon laquelle toutes les solutions qui ont été mises en place sont pertinentes. Cependant, il était indispensable pour lui d’ajouter une solution additionnelle qui comprendrait une composante forte de sensibilisation.

« Nous aurons bientôt à parcourir le pays afin que nous nous donnions la main, tous ensemble, pour une forte sensibilisation. J’irai personnellement m’entretenir avec la Chambre des rois et des chefs traditionnels, les élus, les préfets, le gouvernement, afin que nous arrivions à juguler pour le moins ce phénomène », a souligné Mamadou Sangafowa-Coulibaly.

Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie a exhorté les jeunes Ivoiriens en général et particulièrement les jeunes des localités dans lesquelles se trouvent des réserves, à s’intéresser à l’exploitation semi-industrielle et artisanale au lieu de se rendre complices d’orpailleurs venus d’ailleurs.

En outre, Mamadou Sangafowa-Coulibaly s’est engagé à poursuivre les réformes dans ce secteur. Il entend d’abord doter son département ministériel, d’une politique sectorielle qui trace la vision et la voie sur des décennies. Ensuite, il s’agira de revisiter le code minier en s’inspirant de l’expérience du code de 2014, et enfin, doter ce secteur d’un code relatif au contenu local. L’objectif de la loi sur le contenu local sera de s’assurer que les richesses qui sont créées sur nos terres, à partir d’exploitation minière, puissent permettre à la Côte d’Ivoire d’en tirer le maximum davantage pour les générations actuelles et celles à venir. Il s’agira, a-t-il dit, d’assurer le transfert des compétences.

Selon le ministre, la mine d’Or de Yaouré a une capacité annuelle de 4,730 tonnes, une durée initiale de 10 ans et favorise 1 200 emplois dans la région, donc un adjuvant pour la réduction de la lutte contre la pauvreté.

Notons qu’à cette date, dans le secteur, 10 mines d’or industrielles, 135 000 semi industrielles et 68 000 artisanales sont en activité. La production d’or est passée quant à elle de 13 tonnes en 2012 à 48 tonnes en 2022. Il est attendu 50 tonnes en 2023 et 55 tonnes en 2024.  

km

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