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Une délégation ivoirienne, conduite par Florent Galaty, directeur de Cabinet du ministère de la Culture et de la Francophonie, prend part, à travers un groupe musical et d’un don d’instrument traditionnel et folklorique, à la 11e édition du Festival panafricain de musique (FESPAM) qui se déroule du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville (Congo).
Au nom de la ministre Françoise Remarck, Florent Galaty a officiellement remis le « Djomolo » à Marie-France Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, Touristique, et des Loisirs du Congo.
Le Djomolo est un instrument de musique festif et de la famille des idiophones. Il est joué en canon. Il ressemble quelque peu au Balafon. Le Djomolo se joue à deux et est issu du peuple Baoulé.
Sur le plan artistique, Suspect 95 était sur scène ce dimanche et Roselyne Layo ce lundi 17 juillet 2023 au stade Massamba - Debat de Brazzaville. Leurs prestations sont très attendues et cet évènement est retransmis en direct sur la télévision congolaise et dans la sous-région d’Afrique Centrale.
Notons que la Côte d’Ivoire fait partie des 15 pays qui participent à l’édification du Musée Panafricain de la Musique (MUSAF), une idée qui est née en 1998 dans le but de doter le continent et sa diaspora d’une mémoire organologique.
La 11ème édition du FESPAM est placée sur le thème : « La Rumba congolaise : Envol de la base identitaire vers les vestiges du patrimoine de l’humanité ».
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Béchir Afifi est ingénieur informatique. Autrefois cadre dans un ministère en Tunisie et enseignant à temps partiel à l’université, il décide, avec deux amis, de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat : tous trois créent en décembre 2018, Fabskill, une plateforme web de recrutement misant sur des technologies de pointe.
L’entreprise a atteint en 2022 son premier million de dinars tunisiens de chiffres d’affaires et a franchi le seuil de rentabilité. Misant sur ses quelques 25 collaborateurs, Fabskill compte déjà plus de 600 clients parmi lesquels des banques et des entreprises de télécommunication, dans le secteur des technologies de l’information notamment.
Fabskill a obtenu un appui décisif de Souk At-tanmia, un programme créé en 2012 par une vingtaine d’acteurs du monde du développement, des institutions publiques et privées, ainsi que de la société civile et académique. Il est hébergé par la Banque africaine de développement, un de ses principaux bailleurs. Souk At-tanmia offre un soutien concret, soit du financement et de l’accompagnement, sous forme de formations, de coaching, de mentorat, de services d’accès au marché et de réseautage. Ce programme a appuyé directement près de 800 entrepreneurs en Afrique du Nord (Égypte, Maroc et Tunisie).
Par la suite, en 2019, la Banque a mis en place la plateforme Entrepreneurship Innovations and Advice – North Africa (EInA, sigle en anglais pour « plateforme entrepreneuriat, innovation et conseil – Afrique du Nord »). Objectif : promouvoir, grâce à des innovations opérationnelles dans les politiques publiques de soutien à l’entrepreneuriat, la création d’emplois durables en Afrique du Nord. EInA s’est entretenu avec Béchir Afifi sur son expérience d’entrepreneur.
Pouvez-vous d’abord nous décrire Fabskill, son historique, son profil ?
Fabskill est une plateforme web gratuite offrant un processus de recrutement innovant basé sur l'intelligence artificielle. Fabskill a pour objectif d’apporter des solutions innovantes aux problématiques liées aux entretiens d’embauche à travers un système d’appariement (matching) entre employeurs et candidats.
La plateforme procure aux candidats un meilleur appariement de leurs habiletés avec le marché de l’emploi. Grâce aux entretiens vidéo différés ou en direct, elle permet d’offrir les mêmes opportunités pour les candidats des zones intérieures ou pour les personnes à mobilité réduite, ce qui évite l’écueil des conflits d’horaire et le temps consacré au déplacement.
Notre plateforme offre à tous les utilisateurs un traitement équitable, puisque tous les candidats répondent aux entretiens dans des conditions similaires : mêmes questions et même durée de temps allouée aux réponses.
Côté recruteur, l’entretien vidéo permet de découvrir la personnalité et la motivation du candidat. La digitalisation du processus de recrutement basée sur l’intelligence artificielle facilite la détection des bons profils, et permet à l'entreprise d’économiser ainsi des frais considérables.
Vous êtes une personne de technologies, pourquoi avoir choisi ce domaine spécifique lié au recrutement ?
Nous avons constaté des lacunes dans ce processus en Tunisie. D’un côté, des personnes qui n’arrivent pas à décrocher un emploi ; de l’autre côté, des recruteurs qui trouvent dommage de ne pas être capables de combler leurs besoins.
Quant aux candidats, ils souhaitent recevoir de la rétroaction sur leurs candidatures. Avec notre plateforme, nous apportons une solution à ces enjeux, en automatisant toutes les tâches liées à la chaîne de valeur de cette activité.
Ce faisant, nous pensons aider concrètement à l’emploi, car nous accélérons le processus de comblement des postes offerts dans le marché du travail, voire nous le professionnalisons. La recherche d’emploi ne devrait plus être une corvée, ni pour les employeurs, ni pour les candidats.
Qu’est-ce qui vous a motivé à faire ce grand saut, du statut de fonctionnaire et enseignant, avec un emploi stable depuis 10 ans, à celui d’entrepreneur ?
Très bonne question ! J’avais effectivement un bon statut, mais je me suis posé la question de savoir si je voulais faire cela toute ma vie. Je suis un homme de technologies, de manipulation des données, de statistiques, de mathématiques, et je voulais mettre davantage ces habiletés à contribution.
Oui, j’ai eu des craintes de me lancer, ayant des charges familiales et plusieurs responsabilités. Je me suis d’abord lancé comme pigiste, et cela a bien fonctionné. Cela m’a donné confiance pour entreprendre, pour bâtir quelque chose. Aussi, nous nous sommes lancés à trois, donc nous nous encouragions mutuellement.
Comment avez-vous été aidé par des organismes externes, comme le programme de la Banque africaine de développement, Souk At-tanmia ?
Souk At-tanmia a été le programme clé qui nous a permis de faire le pas décisif vers l’entrepreneuriat. Il a été notre catalyseur, avec un rôle déterminant, sur le plan financier, du coaching et de l’accompagnement. Souk At-tanmia était un processus compétitif, avec la soumission de propositions, et une évaluation sélective. Nous avons cheminé à travers le processus. Au total, il a agi comme levier financier, permettant de mobiliser d’autres fonds auprès d’autres acteurs du secteur financier. Cet appui nous a rassuré sur la valeur de notre projet et a constitué un premier pas fondamental dans notre démarche. Souk At-tanmia a mis le train en route. Ce type d’appui est essentiel dans l’écosystème entrepreneurial.
Comment dériveriez-vous votre expérience entrepreneuriale en Tunisie ?
Il y a énormément de bonne volonté. Mais il y a aussi un plafond, auquel on vient se heurter : mesures réglementaires contraignantes, exigences financières contraignantes, non-convertibilité de la devise. En contrepartie, faire affaire ici n’est pas coûteux, il y a beaucoup de talents, de désir de réussir.
Quels sont vos plans de développement pour les prochaines années ?
Aujourd’hui, nous sommes dans une phase d’expansion. Nous voulons prendre racine au Maroc, qui présente un environnement similaire à celui de la Tunisie. Opérer dans un autre pays devrait en effet nous faciliter l’accès au financement.
Nous avons dans notre ligne de mire une présence en Afrique de l’Est, car il s’agit d’une région à haut bassin démographique et avec une mobilité régionale facilitant le travail à distance.
Quelles sont les principales qualités d’un entrepreneur selon vous ?
Je m’implique comme coach au sein de quelques programmes de soutien aux entrepreneurs en Tunisie, donc j’ai pu réfléchir à cet aspect. Les principales qualités selon moi sont la résilience, l’adaptabilité, le fait de concevoir un produit ou service répondant à un besoin concret du marché et la qualité de l’exécution.
Dans notre cas, peu après notre lancement, nous avons été testés quant à notre résilience et notre adaptabilité. Car nous avons dû faire face à deux années de pandémie de Covid-19 : or, emploi et pandémie ne font pas bon ménage ! Mais, paradoxalement, avec le virus, donc avec des gens tombant subitement malades, les employeurs ont eu des besoins urgents de recrutement, et ils ont fait appel à nous.
Nous en avons aussi profité pour mettre en place des Job Fairs [salons de l’emploi], à 100% virtuels. Ils ont eu beaucoup de succès. Nous en avons organisé 80 en deux ans ! Nous avons même établi un record à l’échelle africaine : 110 000 participants en une journée. Quelque 30 serveurs ont été mobilisés à cette fin.
Par ailleurs, comme autre conseil que je donnerais : il faut soigneusement identifier le besoin que le produit ou service va combler. On peut mettre au point des trucs géniaux, mais qui ne seront pas utiles, que personne n’achètera.
Enfin, l’autre point clé du succès est l’exécution. Je dis souvent que les technologies ont toutes déjà été pensées : la grande différence est que certains passent à l’action, à l’exécution mais la majorité ne le fait pas. Et, même pour ceux qui mettent en œuvre leur projet, certains le font mieux que d’autres. Il faut certes bien concevoir son produit ou service, mais aussi comprendre que votre offre s’améliorera en itération, avec des améliorations apportées au jour le jour lors de sa mise en marché.
Quelle est la partie la plus gratifiante de l’expérience d’entrepreneur ?
Pour moi, c’est la réalisation de soi. L’accomplissement. Entreprendre, c’est un voyage, où le parcours compte plus que la destination. C’est un parcours intense, plein de défis, qui en vaut la peine !
Source: BAD
Ce jour, 17 juillet 2023, marque le 25e anniversaire du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) . L'Assemblée des États parties (AEP), la CPI et le Fonds au profit des victimes (FPV) commémorent ensemble cette étape importante.
S.E. Silvia Fernández de Gurmendi, Présidente de l'Assemblée des États parties, a déclaré à cette occasion : « Aujourd’hui plus que jamais, le monde a besoin de justice. Les atrocités commises au cours du XXe siècle, qui ont abouti à la création de la Cour, n’ont pas tari depuis, et nous assistons désormais à une érosion croissante du multilatéralisme et de la primauté du droit. » Elle a ajouté : « En juillet 1998, la Cour n’était qu’une idée encore à concrétiser. Vingt‑cinq ans après, l’espoir demeure que davantage d’États rejoignent cet effort historique, afin de maximiser le potentiel qu’a l’institution de rendre la justice dans notre monde tumultueux. »
Le Président de la CPI, M. le juge Piotr Hofmański, a déclaré : « Je rends hommage à tous les diplomates, membres de la société civile et autres qui ont rendu possible l'adoption du Statut de Rome il y a 25 ans. Ce fut un moment historique dans la quête commune de la communauté internationale pour mettre fin à l'impunité pour le crime de génocide, les crimes contre l'humanité, les crimes de guerre et le crime d'agression. Nous, qui travaillons à la Cour pénale internationale, avons le privilège de servir cette cause en faisant avancer le mandat indépendant et impartial de la Cour par des actions concrètes. Pour y parvenir efficacement, nous avons besoin de la coopération la plus totale des États, compte tenu notamment de la lourde charge de travail de la Cour, concernant des conflits et crimes présumés sur quatre continents. »
Le Procureur de la CPI, M. Karim Khan KC, a fait remarquer : « Alors que nous marquons le 25e anniversaire du Statut de Rome, c'est le moment de réfléchir à ce qui a été accompli mais, c’est peut-être encore plus important, à ce que nous pouvons faire de plus ensemble. Cette étape importante devrait être utilisée pour accélérer notre action visant à transformer la promesse tant attendue de justice en une réalité pour les communautés que nous servons. Notre volonté d'évoluer, notre souci d'améliorer notre travail et notre détermination à obtenir des résultats seront essentiels pour approfondir l'impact de la justice pénale internationale au cours du prochain quart de siècle. »
Le Greffier de la CPI, M. Osvaldo Zavala Giler, a déclaré : « Le 25e anniversaire du Statut de Rome est l'occasion de reconnaître le chemin parcouru collectivement pour garantir que les crimes les plus graves qui préoccupent la communauté internationale ne restent pas impunis. La Cour compte sur la coopération et le soutien de ses États parties, des organisations internationales et de la société civile pour s'acquitter de son mandat et contribuer à l'application de la justice internationale. »
Mme Minou Tavárez Mirabal, Présidente du Conseil de direction du Fonds au profit des victimes, a déclaré : « Le Statut de Rome a été adopté en offrant une vision de la justice réparatrice, avec la participation des victimes garantissant que les procédures judiciaires soient menées comme une forme de réparation et à travers un Fonds au profit des victimes afin de fournir d'autres mesures de réparation, telles que l'indemnisation, la réhabilitation, la restitution et la satisfaction. Plus de 46 millions d'euros ont été accordés au Fonds grâce aux contributions volontaires de 52 États parties et de particuliers. Le 25e anniversaire appelle les parties prenantes au système du Statut de Rome à collaborer à trouver des solutions financières, institutionnelles et opérationnelles afin d'amplifier l'impact et la portée des programmes du Fonds qui réalisent les droits des victimes des crimes relevant de la compétence de la CPI, et de leurs familles, à recevoir réparation pour les préjudices qu'elles ont subi ».
Avec des invités de haut niveau du monde entier, ces dirigeants se réunissent au siège des Nations Unies à New York pour un événement d'une journée commémorant cet anniversaire et cherchant à renforcer le soutien à la Cour au cours de la prochaine décennie.
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Le gouvernement ivoirien veut rendre l’ensemble du réseau routier praticable en toute saison pour le bonheur des populations. L’entretien routier est donc un volet du Programme social du Gouvernement. Il vise à renforcer les acquis en matière de construction et de réhabilitation des routes et pistes rurales dans un contexte mondial de lutte contre la cherté de la vie.
« La route c’est le développement », assure Droh Bamba, topographe, rencontré sur l’axe Biankouma-Sipilou. Pour lui, la réalisation de cette route va contribuer grandement au bien-être des producteurs de cultures de rente de la région. « Les producteurs confrontés aux difficultés d’évacuation de leurs produits, sont contraints de les brader à des acheteurs véreux », déplore-t-il. Le bon état de la route est un facteur de décollage économique pour une zone.
Avant le reprofilage de l’axe Tokoro-Ouro-Néro Mer Gboupé (San Pedro), Ismaël Ouédraogo, conducteur de tricycle ne comptait plus le nombre de fois où son engin s’est renversé surtout en saison de pluie, déversant dans la boue les marchandises qu’il transportait.
Un calvaire que connaît bien également Henri Séri, producteur de bois de chauffe dans la même localité. « Ce sont les gros campements qui font le village. Sans piste en bon état, les commerçants de vivriers doivent braver de nombreuses péripéties pour faire sortir leurs marchandises des zones de production. Malheureusement, les difficultés d’acheminement vers les centres de consommation se répercutent sur le prix des denrées », souligne-t-il.
Des situations qui disent l’importance des pistes rurales dans le pays profond. Dans les régions, les différents Conseils régionaux sont à la tâche pour faciliter l’accès de nombreux villages aux villes voisines. L’entretien routier est synonyme d’une accessibilité plus aisée aux grands centres de santé et aux marchés de références. C’est pourquoi, la question est inscrite au nombre des urgences du Programme social du gouvernement. Aussi bien dans la première phase qui a couvert la période 2019-2020 que dans la deuxième en cours d’exécution sur la période 2022-2024. Ce qui démontre l’engagement du gouvernement dans la résolution des problèmes des populations face aux besoins du secteur routier rural. Ce sont 974,1 km de routes en terre qui ont été reprofilés par le PsGouv2 de janvier 2022 à fin mars 2023.
Ainsi, entre autres les travaux réalisés, on peut citer les tronçons Kalabo-Parhadi-Talahini, Kotouba-Lambira-Yaga, Madinani-Sinhala-Ouayéré.
Dans le cadre de la lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord, ce sont au total 709,5 km de routes qui ont été réhabilités de janvier 2022 à mars 2023. Au titre de l’année 2023, le Programme d’Entretien routier prévoit l’ouverture et la réhabilitation de 290 km de routes.
Au terme de l’année 2022, 645,5 km de routes en terre ont été reprofilées au titre de l’ouverture de voies et réhabilitation. En outre, 40 itinéraires sont en cours de reprofilage, correspondant à 295 km de linéaire.
A fin mars 2023, il a été réhabilité 64 km de route correspondant à un (1) itinéraire achevé et 39 itinéraires entamés, non achevés.
Et sur l’axe de l’amélioration des conditions de vie des ménages, le programme d’entretien routier vise à réaliser au titre de l’année 2023, l’entretien de 17 390 km de routes en terre, dont 5 167 km pour le reprofilage lourd et traitement de points critiques et 12 223 km en reprofilage léger avec emploi partiel.
Il faut noter que sur la période 2022-2024, il est prévu de construire 442 ouvrages hydrauliques (dalots).
Des réalisations qui viendront renforcer les acquis du PsGouv 2019-2020 sur ce volet important. Selon le rapport bilan de la mise en œuvre du PSGouv1 à fin décembre 2020, sur la période 2019-2020, ce sont au total 27 557 km de routes en terre qui ont été traités. Et le rapport indique que « cette quantité représente un peu plus de la moitié du linéaire de routes en terre traité dans le cadre des programmes d’entretien routier depuis 2011 ».
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Lors de la célébration de la 7ème édition Journée africaine de lutte contre corruption (JALC), autour du thème, « gouvernance, éthique, valeurs et intégrité du sport en Côte d’Ivoire », une causerie-débat a été initiée par le ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption jeudi 13 juillet 2023, à Abidjan.
Représentant le Ministre la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption, Zoro Bi Balo Epiphane, la coordinatrice du Système de prévention et de détection des actes de corruption et infractions assimilées (SPACIA), Ba Fatoumata, a invité les Organisations de la société civile (OSC) notamment les journalistes, les étudiants et les organisations non gouvernementales (ONG) à s’engager avec sa structure dans la lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire.
« La corruption constitue un mal global et pernicieux qui menace l’équilibre de nos sociétés, ronge nos économies et empêche la mise en œuvre effective de l’Etat de droit et la justice, c’est pourquoi il est important de conjuguer des efforts collectifs pour éradiquer ce fléau. Le président de la République SEM Alassane Ouattara depuis son accession à la magistrature suprême n’a ménagé aucun effort pour bâtir et consolider un arsenal législatif et institutionnel digne de la Côte d’Ivoire » a-t-elle confié.
Le SPACIA, placé sous la tutelle du ministère la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption, est née de la volonté du gouvernement ivoirien de faire de la Côte d’Ivoire une référence internationale en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.
Ses missions principales de recevoir les signalements des cas de corruption et infractions assimilées, procède aux traitements nécessaires et saisit les autorités compétentes. Elle assure également le suivi des mesures prises, fait des recommandations favorables à la moralisation de la vie publique et à la sensibilisation de tous les acteurs de la société sur les conséquences négatives de la corruption. La Plateforme SPACIA dispose de trois canaux de saisine : la plateforme Web, le numéro vert et le bureau physique. SPACIA procède également à des opérations de vérification dénommées Opération Coup de Poing (OCP).
En termes de résultats, en un an d’existence, SPACIA a contribué à améliorer l’indice de perception de la corruption et le classement de la Côte d’Ivoire. Elle a permis à la Côte d’Ivoire de passer de 105ème au 99ème rang mondial sur 180 pays, soit six places gagnées en une année.
Depuis sa création le 11 juillet 2022, le SPACIA a enregistré 860 alertes dont 605 cas présumés de corruption pour un préjudice estimé à 130.926.710.724 FCFA et 244 cas non constitutifs d’actes de corruption.
A noter que la Côte d’Ivoire perd environ 1400 milliards de francs CFA chaque année du fait de la corruption, soit 4% de son Produit intérieur brut (PIB).
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Conformément aux exigences consacrées par la nouvelle loi sur l’Enseignement supérieur, les universités Alassane Ouattara de Bouaké, Jean Lorougnon Guédé de Daloa, Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, les universités de Man, de San-Pedro et l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) sont transformées en établissements publics administratifs à caractère scientifique et technologique. Ces établissements universitaires sont aussi liés à l’Etat par des contrats de performance qui définissent l’ensemble de leurs activités, ainsi que leurs objectifs.
A en croire le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, qui a rapporté l’information au terme du Conseil des ministres, le mercredi 12 juillet 2023 à Abidjan-Plateau, cette réforme de fond vise à garantir le développement d’offres de formations qui ciblent l’aménagement durable du territoire, valorisent davantage les potentialités économiques de nos régions et contribuent significativement à la consolidation de l’économie nationale.
Au titre des huit universités concernées, six décrets ont été pris par le gouvernement portant sur leurs attributions, leur organisation et leur fonctionnement. L’ensemble de ces décrets, a expliqué Amadou Coulibaly, concourent à mettre en cohérence ces huit institutions, les organes et les modalités de fonctionnement des établissements universitaires avec les décisions académiques nationales, sous-régionales et internationales.
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La Banque africaine de développement et d’autres banques multilatérales de développement ont publié un ensemble de principes sur l’alignement du financement climatique aux objectifs de l’Accord de Paris.
Les banques multilatérales de développement collaborent pour aider à accélérer la transition réussie vers un avenir à faible émission de carbone et résilient aux changements climatiques en soutenant des voies de développement à long terme appropriées, conformément aux objectifs de l’Accord de Paris. Outre la Banque africaine de développement, les banques multilatérales de développement concernées sont : la Banque asiatique de développement, la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures, la Banque de développement du Conseil de l’Europe, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque européenne d’investissement, le Groupe de la Banque interaméricaine de développement, la Banque islamique de développement, la Nouvelle banque de développement et le Groupe de la Banque mondiale.
Les méthodologies de l’alignement de Paris résultent des efforts d’harmonisation et fournissent des orientations sur la manière dont les projets doivent être structurés pour se conformer aux Accords de Paris sur le climat. À la suite de la signature de l’Accord de Paris, les banques multilatérales de développement se sont engagées à aligner leurs flux financiers sur les objectifs dudit accord.
Les méthodologies tiennent compte du concept de responsabilités communes mais différenciées et des capacités respectives tel qu’énoncé dans l’Accord de Paris. Pour les pays africains, ces éléments seront déterminés par le biais de leurs Contributions déterminées au niveau national (CDN). En outre, comme le prévoit l’Accord de Paris, les pays développés sont tenus de fournir des ressources financières pour soutenir les efforts des pays en développement en matière d’atténuation et d’adaptation. Le Groupe de la Banque africaine de développement, conformément à son engagement en faveur des objectifs de l’Accord de Paris, est déterminé à renforcer les efforts de mobilisation des ressources pour atteindre ces objectifs.
« Nous sommes très heureux de voir la publication de ces principes de haut niveau, qui marquent une étape clé dans les travaux des banques multilatérales de développement visant à aligner tous les flux financiers sur les objectifs de l’Accord de Paris, a déclaré Anthony Nyong, directeur du changement climatique et de la croissance verte du Groupe de la Banque africaine de développement. Alors que les banques multilatérales de développement s’efforcent d’appliquer ces principes à tous les niveaux, nous restons déterminés à renforcer la capacité des pays africains à mettre en œuvre leurs Contributions déterminées nationales. »
Afin d’assurer une approche cohérente de la mise en œuvre des engagements de l’alignement de Paris, les banques multilatérales de développement ont élaboré en 2019 une approche pour aligner les activités sur les objectifs de Paris, fondée sur six piliers : l’alignement sur les objectifs d’atténuation ; l’adaptation et les opérations résilientes aux changements climatiques ; l’accélération de la contribution à la transition grâce au financement climatique ; l’engagement et le soutien à l’élaboration des politiques ; l’établissement de rapports ; et l’alignement des activités internes.
Ces principes ont guidé la Banque africaine de développement dans la mise en œuvre détaillée de son engagement en faveur de l’alignement de Paris, qui vise à garantir que, d’ici à la fin de 2023, tous les investissements soient examinés en vue de l’alignement de Paris.
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Le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a annoncé, à l’issue du Conseil des ministres, le mercredi 12 juillet 2023 à Abidjan-Plateau, l’adoption d’un décret portant ratification de l’Accord entre le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire et le Gouvernement de la République d’Angola relatif à l’exemption réciproque de visas d’entrée pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de service.
Cet accord, Amadou Coulibaly, vise à faciliter le déplacement des personnalités, des autorités et des ressortissants des deux pays, détenteurs de passeports officiels, en Angola et réciproquement en Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions ou de leur participation à des activités ponctuelles.
Il s’agit, notamment, des membres du personnel diplomatique ou consulaire, en mission ou en transit, ainsi que des membres de leurs familles.
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L’Afrique offre d’énormes possibilités pour les investisseurs asiatiques. Les pays d’Asie et leur secteur privé ont ainsi tout intérêt à se tourner vers l’Afrique, recommande l’économiste en chef du Groupe de la Banque africaine de développement, Kevin Urama.. Il a lancé cet appel lors d’un séminaire coorganisé avec l’Institut coréen de politique économique internationale (KIEP) le 12 juillet 2023 à Sejong, en Corée sur l’édition 2023 du rapport sur les Perspectives économiques en Afrique.
« J’invite les investisseurs et les gouvernements d’Asie à voir l’Afrique non pas comme une terre lointaine, mais comme un continent plein d’opportunités », leur a enjoint M. Urama, également vice-président chargé de la Gouvernance économique et de la Gestion des connaissances. Il a fondé ses recommandations sur les données de la dernière édition des Perspectives économiques en Afrique, l’un des rapports phares du Groupe de la Banque. Chaque année, cette publication des plus attendues passe au crible les économies des 54 pays d’Afrique et en détaille les projections.
Malgré les nombreux chocs d’ampleur que l’Afrique a subis ces dernières années, entre pandémie de Covid-19, effets des changements climatiques et invasion de l’Ukraine par la Russie, le continent s’avère plutôt résilient : après avoir atteint 3,8 % en 2022, son taux de croissance devrait grimper à 4,1 % en 2023 et 2024, dépassant la moyenne mondiale de 2,9 % et celle de l'Europe de 1,1 %, a prédit l’économiste en chef, estimant que seule la croissance de l'Asie de 4,3 % sera plus élevée.
« L’Afrique doit jouer un rôle clé dans la transition verte, sachant qu’elle recèle 60 % des terres arables non exploitées dans le monde et les minéraux nécessaires à la croissance verte. Ce sont des opportunités pour le développement durable et pour les investissements. C’est une terre vierge, on peut facilement y construire des infrastructures à faible émission de carbone sans avoir à engager de fortes dépenses », a ajouté M. Urama.
Pour réaliser ces opportunités, les investisseurs asiatiques doivent aller au-delà des images d’Epinal concernant l’Afrique. « En Afrique, on a eu le Covid, on a des crises, on a des conflits, c’est vrai, mais ce n’est qu’un pan de la réalité », a souligné l’administrateur du Groupe de la Banque africaine de développement pour le Canada, la Chine, la Corée du Sud, le Koweït et la Turquie, Edmond Wega.
M. Wega a ainsi appelé l’Asie à se saisir des crises pour les tourner en opportunités. « Le continent asiatique doit utiliser ses technologies et ses connaissances pour nouer une relation gagnant-gagnant avec l’Afrique, travailler avec les régions, les pays, la Banque africaine de développement, pour arriver à une convergence d’intérêts, pour que les rêves deviennent réalité », a-t-il plaidé.
Le vice-président de KIEP, Sung-Chun Jung, abonde dans le même sens. « L’Afrique a le potentiel d’être un futur marché d’opportunités en matière de croissance verte, avec sa population en croissance rapide et ses abondantes ressources en énergies renouvelables et en minéraux », a-t-il insisté. Le responsable de KIEP a livré un puissant plaidoyer pour le continent africain : « La communauté internationale doit fortement soutenir les efforts que déploient les pays africains pour lutter contre les changements climatiques, avec des financements, des transferts de technologies et le renforcement des capacités, notamment ». Et le secteur privé doit jouer un rôle plus important pour combler le déficit de financement qui affecte la mobilisation de fonds dédiés à la lutte contre les changements climatiques, a-t-il ajouté.
La présentation du rapport a été suivie d’une table-ronde, qui a réuni Hong Miao, experte en énergie et directrice de programme à l’Institut des ressources mondiales de Chine ; Sungbae An, directeur du Département de macroéconomie et finance internationale à KIEP ; et Kohji Mitomori, directeur du Bureau des changements climatiques au Département de l’environnement global de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Munsu Kang, chercheur associé à KIEP a assuré la modération des débats.
Mme Miao a souligné que les entreprises et les investisseurs chinois ont la volonté de travailler avec d’autres pays de l’OCDE pour investir et s’engager dans le développement économique en Afrique, surtout en matière de croissance verte et d’énergies renouvelables. « Un grand nombre d’investisseurs privés chinois sont déjà présents en Afrique et les banques multilatérales de développement doivent également jouer un rôle, parce que de nombreuses opportunités innovantes existent pour engager davantage d’investisseurs privés. Il faut faire des efforts des deux côtés, du côté de l’Asie et de l’Afrique », a-t-elle lancé, après avoir présenté une étude sur l’appétence des investisseurs chinois pour l’Afrique, notamment dans les énergies renouvelables.
Misant sur la baisse des taux d’inflation au niveau international « dans un avenir assez proche », Sungbae An a fait cas des projections économiques de KIEP, qui table sur une croissance de 3,7 % en 2023 en Afrique subsaharienne. « Un des problèmes clés que nous avons identifiés est l’inflation qui vient de la hausse des prix alimentaires et des produits de base, de la pression liée aux taux de change en hausse et des troubles politiques ».
Kohji Mitomori, a assuré de l’intérêt croissant des entreprises japonaises pour investir dans les énergies renouvelables en Afrique. Il a souligné que le Japon allait doubler sa contribution pour l’adaptation climatique d’ici 2030. « En Afrique, on essaie de se focaliser sur un développement urbain sobre en carbone, la résilience aux changements climatiques, l’évaluation des risques climatiques, un système d’alerte précoce et la préservation des forêts et de la nature », a précisé M. Mitomori.
C’était la 4e année consécutive que le rapport Perspectives économiques africaines est présentée en Asie. Le Groupe de la Banque africaine de développement a ouvert un Bureau de représentation extérieure pour l'Asie, basé au Japon.
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Ecobank Côte d’Ivoire inaugure, ce jour, sa nouvelle agence du siège, la première selon son nouveau modèle d’agence bancaire. Conçues pour offrir une expérience unique, ces nouvelles agences déployées par Ecobank Côte d’Ivoire repensent le parcours et la relation client, en alliant innovation, autonomie, collaboration et modernité, pour renforcer son engagement à garder le client au centre de son activité et répondre à ses besoins de façon optimale.
Avec ce nouveau modèle d’agence bancaire, Ecobank Côte d’Ivoire entend délivrer une expérience client optimale avec pour ambition de permettre à chaque client, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’un professionnel, de « gagner du temps pour l’essentiel ».
D’abord, la nouvelle organisation des espaces réinvente la façon d’interagir avec les conseillers. Elle encourage la proximité et invite à la collaboration, créant ainsi un cadre idéal pour des échanges de qualité et un accompagnement personnalisé.
Avec un personnel hautement qualité, sélectionné à l’issue d’un processus propre aux nouvelles agences, les clients bénéficieront de conseils avisés dans la réalisation de leurs projets de vie.
Cette agence offre également l’accès à de nouveaux services. Ainsi, les clients ont désormais la possibilité de souscrire aux produits d'assurance directement dans l’agence, pour une gestion simplifiée de leurs besoins en matière de prévoyance.
Un espace « Agora », dans lequel les clients peuvent en apprendre davantage sur les produits et services de la banque a été aménagé pour leur donner en outre, l’accès à des outils et formations pratiques pour améliorer leurs capacités en matière de gestion et de planification financière.
Aussi, un bureau d’accueil a été dédié aux clientes du programme ELLEVER et leur permet d’obtenir des renseignements, des conseils et un accompagnement personnalisé pour développer leurs entreprises et atteindre leurs objectifs de croissance.
Ensuite, afin de permettre aux clients de gagner du temps, le parcours a été optimisé grâce à un Espace Digital innovant, un outil de gestion de file d’attente (GFA) amélioré pour proposer une expérience fluide, et rapide, réduisant considérablement les files d'attente et leur offrant une plus grande autonomie lors de leur visite en agence.
Première agence de ce type en Côte d’Ivoire, la nouvelle agence du siège est le reflet de l'ambition de la banque panafricaine de se positionner auprès de ses clients comme un allié au quotidien.
Grâce à son architecture avant-gardiste, ces nouveaux espaces, nouveaux services, parcours client réinventé, la nouvelle agence du siège reflète la volonté de Ecobank de créer un environnement inspirant et chaleureux, facilitant la collaboration, l’accompagnement et le gain de temps.
D’ici la fin de l’année, Ecobank prévoit d’ouvrir deux autres agences de ce type.
« Ce concept novateur sur lequel nous travaillons depuis plusieurs mois s'inscrit dans notre vision de l'avenir de notre banque. Il intègre de manière harmonieuse les avantages de l'interaction humaine avec les possibilités offertes par la technologie. La nouvelle agence est une agence bancaire hybride, combinant le meilleur du monde physique et du numérique, qui permettra à nos clients de bénéficier de conseils personnalisés, d'une gamme complète de services bancaires, tout en leur offrant la commodité et l'accessibilité du numérique. » explique Paul Harry Aithnard, Directeur général de Ecobank Côte d’Ivoire et Directeur exécutif pour la zone UEMOA
km