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La Chine a été choquée par une nouvelle attaque contre les installations de l’ONU à Ghaza et attristée par les pertes civiles causées par l’attaque, a annoncé jeudi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine a déclaré mercredi que son centre de formation a été attaqué à deux reprises par des tirs de chars à Khan Younis dans le sud de Ghaza, causant neuf morts et 75 blessés.
En réponse à une question à ce propos, le porte-parole Wang Wenbin a annoncé lors d’un point de presse que la Chine condamne tous les actes contre les civiles et s’oppose à toutes les actions qui violent le droit international.
« La sécurité des installations de l’ONU doit être préservée.
Le recours à la force n’apporte pas de véritable sécurité et le cessez-le-feu est la priorité absolue », a-t-il indiqué.
La Chine demande à mettre sérieusement en œuvre les résolutions pertinentes adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies et de l’Assemblée générale des Nations unies, à réaliser immédiatement un cessez-le-feu global, et à empêcher qu’une catastrophe humanitaire encore plus grave ne se produise, a poursuivi M. Wang.
hn
La régulation du décret relatif aux charges dues et aux taux horaires des heures complémentaires des enseignants, l’achèvement de la phase 1 de l’université de Bondoukou et la pose de la première pierre de l’université d’Odienné prévue pour bientôt sont quelques-uns des chantiers prioritaires du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara.
Il l’a dit au cours de la cérémonie de présentation de vœux du nouvel an de son ministère, le jeudi 25 janvier 2024 sur le site de l’antenne de l’INP-HB à Abidjan-Cocody Danga.
La mise en œuvre prochaine de l’Agence nationale de l’Assurance Qualité, l’actualisation de la grille d’évaluation annuelle des établissements supérieurs d’enseignement privé de sorte que les barèmes soient les plus objectifs possibles et le décret en gestation portant conditions de création et d’ouverture des établissements privés figurent au menu du programme du ministre en 2024.
Au niveau de la recherche, il a annoncé un fonds additionnel de 5 milliards de FCFA pour le Fonds pour la Science, la Technologie et l’Innovation (FONTSI) doté déjà de 5 milliards de FCFA, soit 10 milliards de FCFA.
Le ministre a invité tous les acteurs à tenir compte des efforts gigantesques consentis par le Chef de l’État en faveur du sous-secteur, notamment le recrutement de 4 870 enseignants de 2011 à 2022, le passage de trois à neuf universités publiques, la construction de résidences universitaires et de restaurants-cuisines, l’ouverture à l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro d’une bibliothèque numérique de 96 000 ouvrages comportant également 5 000 thèses de recherches.
Rappelant le bilan 2023, le directeur de cabinet, Arsène Kobéa, porte-parole des collaborateurs, a cité, entre autres, la promulgation de la loi n°2023-429 du 22 mai 2023 relative à l’Enseignement supérieur, la recherche et l’innovation, la création des Écoles Doctorales, la suppression de l’Ecole préparatoire aux Sciences de la Santé (EPSS).
On note également l’ouverture de l’université de Bondoukou avec la livraison de la phase 1 qui a permis l’accueil d’une première cohorte d’environ 500 apprenants, la réforme du BTS, la révision des curricula des universités, la définition du statut national de l’étudiant entrepreneur.
KL
Le Terminal Industriel Polyvalent de San Pedro (TIPSP) a récemment accueilli avec succès son tout premier navire post-Panamax pour l'exportation de 82 000 tonnes de minerai de nickel, le 17 janvier dernier. Cette opération, caractérisée par le chargement complet du navire en seulement 2,5 jours, avec un taux quotidien de chargement de 38 000 tonnes, illustre la pleine capacité opérationnelle du terminal.
Le navire, appartenant à la classe post-Panamax, a été affrété par la Compagnie minière du Bafing (CMB) et Arrow Metals et Trading (AMT), deux acteurs majeurs de l'industrie minière en Côte d'Ivoire. L'affrètement a été géré par la compagnie maritime Marris, renforçant ainsi les partenariats stratégiques au sein de la chaîne logistique.
L'efficacité de cette opération découle de la capacité de TIPSP à traiter des navires de grande taille, mettant en évidence son expertise dans la gestion de cargaisons importantes. Les autorités portuaires de San Pedro ont également joué un rôle crucial en fournissant les services de pilotage et de remorquage nécessaires pour faciliter un amarrage et un déchargement opportuns du navire, garantissant ainsi une rotation rapide des marchandises.
En vue de son développement futur, TIPSP annonce la planification de la phase 2 de son expansion. Cette nouvelle phase prévoit la construction d'un deuxième quai de 250 mètres, avec un tirant d'eau de 14 mètres, afin d'accueillir des navires de plus grande taille. Parallèlement, de nouveaux entrepôts polyvalents seront érigés pour répondre à la demande croissante de stockage de diverses marchandises, telles que le minerai de lithium, les engrais et le clinker.
Cette initiative renforce la position de TIPSP en tant qu'acteur majeur du secteur portuaire en Afrique de l'Ouest. L'expansion projetée augmentera les capacités opérationnelles du terminal et stimulera l'économie locale en offrant des avantages compétitifs tels que des coûts de fret réduits et des délais de traitement optimisés.
Cette étape souligne l'importance du rôle de TIPSP dans le développement économique régional et sa détermination à soutenir la croissance du commerce maritime en fournissant des installations de pointe. Le terminal continuera de jouer un rôle vital dans la connectivité régionale et la promotion du commerce international, consolidant ainsi la position de San Pedro en tant que hub logistique stratégique en Afrique de l'Ouest.
TIPSP est une entreprise affiliée à Arise Ports & Logistics (APL), un développeur d'écosystèmes industriels panafricains qui conçoit, finance et développe des infrastructures interconnectées. Cette initiative permet à ses partenaires de bénéficier de solutions logistiques supérieures. Le portefeuille d'APL comprend trois terminaux au Gabon et en Côte d'Ivoire : Owendo Mineral Port, New Owendo International Port et TIPSP.
MC
La Ministre de l’Economie, du Plan et du Développement a co-présidé, ce mardi 23 janvier 2024, au 16éme étage de l’immeuble Sciam, la réunion du Comité de pilotage du projet « Engagement des jeunes et des femmes pour la prévention des crises, la stabilité sociale, la consolidation de la paix et la réduction de la violence communautaire dans le nord du pays de la Côte d’Ivoire ».
La paix et la stabilité de la Côte d’Ivoire, particulièrement dans les zones frontalières du nord du pays, demeurent une priorité du gouvernement ivoirien. Pour adresser efficacement ce défi, la Côte d’Ivoire au-delà de la série de mesures prises, a conclu un accord, avec le Ministère des Affaires Etrangères de la République Fédérale d’Allemagne et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), pour la mise en œuvre du projet « Engagement des jeunes et des femmes pour la prévention des crises, la stabilité sociale, la consolidation de la paix et la réduction de la violence communautaire dans le nord du pays de la Côte d’Ivoire ».
La seconde réunion du comité de pilotage de ce projet s’est tenue ce mardi 23 janvier, sous la co-présidence de la Ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, et de la Représente Résidente du Pnud. Nialé Kaba a saisi l’occasion pour remercier les partenaires au développement pour leur soutien notamment, « l’Allemagne pour son accompagnement financier et le PNUD pour son assistance technique et financière dans la mise en œuvre optimale du projet », a dit l’Economiste Statisticienne. Elle indique en outre,
les principaux objectifs du projet qui selon elle, visent à améliorer la gouvernance communautaire, soutenir la résilience économique et combattre l’extrémisme violent dans les cinq régions du nord (Bagoué, Bounkani, Folon, Tchologo et le Poro). Le projet, il faut le préciser, s’aligne parfaitement avec les priorités du gouvernement dans le cadre de la lutte contre la fragilité au nord.
La Ministre n’a pas manqué d’inviter les participants à une synergie d’actions avec l’ensemble des acteurs au développement afin d’améliorer les conditions de vie des populations visées.
La représentante Résidente du PNUD en Côte d'Ivoire a souligné les réponses à apporter aux défis. « Malgré les progrès encourageants, d’importants défis subsistent. Ils nécessitent une intensification de nos efforts pour renforcer la stabilité et la paix, en particulier en ce qui concerne la gestion des réfugiés et la préparation aux élections présidentielles de 2025 », s’est engagée Carol Flore-Smereczniak. Elle précise que l’organisation onusienne a initié une approche régionale, visant une réponse intégrée et harmonisée aux impacts des actes extrémistes dans le golfe de guinée.
Pour finir, la Représentante résidente a renouvelé l’engagement du Pnud à soutenir le gouvernement ivoirien dans la réalisation des objectifs du Plan National de Développement (PND 2021-2025), du Programme Social de Gouvernement (PSGouv 2), du Programme Jeunesse du Gouvernement (PJGouv), et les objectifs de Développement Durable.
L’Ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire, Matthias Veltin a donné l’assurance à la Côte d’Ivoire que son pays continuera à soutenir financièrement la Côte d’Ivoire dans les projets de développement au profit des populations.
Précisons que la réunion du comité de pilotage s’est soldée par l’approbation du rapport 2023 et les orientations stratégiques sur le plan de travail de l’année 2024 de la mise en œuvre du projet.
Ib (Avec Sercom)
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et le président du Groupe de la Banque africaine de développement , Akinwumi Adesina, soulignent les efforts déployés par l’Afrique pour se nourrir elle-même et nourrir le reste du monde : Ils se sont réjouis du soutien et des investissements accrus dans les initiatives africaines.
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a salué, mardi 23 janvier 2024 en Côte d’Ivoire, les efforts exceptionnels déployés par le Groupe de la Banque africaine de développement pour aider l’Afrique à se nourrir elle-même et à nourrir le reste du monde.
« Un travail extraordinaire est réalisé pour que l’Afrique se nourrisse elle-même et pour que l’Afrique nourrisse le monde. Je suis convaincu que cela est possible », a déclaré M. Blinken lors d’une visite organisée à Abidjan par le président du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi Adesina. Les deux hommes se sont rencontrés au siège d’AfricaRice, un centre d’excellence panafricain pour la recherche, le développement et le renforcement des capacités rizicoles qui met en œuvre les programmes agricoles de la Banque.
Accueillant M. Blinken, M. Adesina a déclaré : « C’est la première fois qu’un secrétaire d’État américain rend visite à la Banque africaine de développement et découvre son travail. La visite du secrétaire d’État Blinken est historique et donne un formidable élan à notre action visant à nourrir l’Afrique. Je salue le fort leadership du secrétaire d’État Blinken et son engagement en faveur de la sécurité alimentaire, et je me réjouis de travailler en étroite collaboration avec lui et le gouvernement américain pour faire progresser nos efforts conjoints visant à aider l’Afrique à se nourrir elle-même et à contribuer à nourrir le monde. »
M. Adesina a remercié les États-Unis pour leur soutien aux initiatives agricoles clés du Groupe de la Banque. « Je salue le travail que le président Biden accomplit pour la sécurité alimentaire mondiale. Je suis ravi du partenariat que nous avons avec le gouvernement américain pour nous aider à faire avancer la sécurité alimentaire en Afrique », a-t-il souligné.
M. Adesina a également remercié le secrétaire d’État Blinken pour un nouveau don de 9,5 millions de dollars destiné à soutenir l’initiative Technologies pour la transformation de l’agriculture africaine (TAAT) de la Banque. Ce don, qui s’inscrit dans le cadre plus large de l’initiative mondiale contre la faim du gouvernement américain « Feed the Future », sera utilisé pour la deuxième phase du programme de la Banque (TAAT II) afin d’aider les pays africains à accroître leur production alimentaire, à introduire des technologies intelligentes face au climat et à développer des services de vulgarisation. À ce jour, l’initiative TAAT a déployé des technologies agricoles et des engrais résilients au climat auprès de 13 millions d’agriculteurs africains dans 40 pays, pour aider à stimuler la production et la sécurité alimentaires du continent. Le don de l’USAID contribuera à étendre encore davantage la portée de TAAT II.
Les États-Unis travailleront avec la Banque africaine de développement pour identifier les opportunités de partenariat avec les activités de la Vision for Adapted Crops and Soils (VACS) du département d’État américain et élaborer une stratégie d’investissement.
L’initiative TAAT vise à doubler la productivité des cultures de base, du bétail et de la pêche en mettant des technologies éprouvées à la disposition de plus de 40 millions de producteurs agricoles d’ici à 2025. Cela permettra de produire 120 millions de tonnes supplémentaires de denrées alimentaires.
« La Banque africaine de développement réalise les investissements nécessaires dans la production durable de manière intelligente et efficace, et, avec son programme AfricaRice, elle maximise les récoltes et produit des cultures capables de résister au changement climatique », a déclaré M. Blinken.
Le secrétaire d’État américain a félicité le président de la Banque africaine de développement pour son leadership mondial : « je salue la Banque et votre leadership pour l’impact puissant et inspirant de vos initiatives. Vous donnez l’exemple à d’autres sur la manière dont une banque doit être gérée ».
« La Banque africaine de développement réalise les investissements nécessaires dans la production durable de manière intelligente et efficace, et, avec son programme AfricaRice, elle maximise les récoltes et produit des cultures capables de résister au changement climatique », a déclaré M. Blinken.
Le secrétaire d’État américain a félicité le président de la Banque africaine de développement pour son leadership mondial : « je salue la Banque et votre leadership pour l’impact puissant et inspirant de vos initiatives. Vous donnez l’exemple à d’autres sur la manière dont une banque doit être gérée ».
Au-delà des cultures telles que le riz, M. Blinken a déclaré que l’administration Biden était convaincue qu’il existait un énorme potentiel d’investissement dans la production de cultures résilientes au climat et hautement nutritives, y compris certains aliments traditionnels négligés de l’Afrique.
La Banque a lancé l’initiative AfricaRice en 2018 pour stimuler la production de riz. Elle compte aujourd’hui 28 pays membres à travers l’Afrique, dont une quinzaine devraient bientôt atteindre l’autosuffisance en riz.
« Depuis 2018, les rendements en riz ont augmenté de 25 % et les moyens de subsistance de plus de 31 % », a détaillé le directeur général d’AfricaRice, Baboucarr Manneh, qui participait également à la visite.
Les États-Unis d’Amérique sont le deuxième plus grand actionnaire de tous les pays membres de la Banque africaine de développement, et le plus grand contributeur en termes cumulés du Fonds africain de développement, qui fournit des financements concessionnels aux pays les plus pauvres d’Afrique. Au cours de la visite, M. Adesina a souligné l’impact durable des investissements américains dans les opérations de la Banque qui s’alignent sur les priorités communes de l’Afrique.
La Banque et le gouvernement américain ont une longue expérience de collaboration axée sur les résultats dans plusieurs domaines, notamment :
Le Groupe de la Banque africaine de développement contribue au développement économique durable et au progrès social des pays africains. Les activités de la Banque s’articulent autour de cinq priorités stratégiques appelées « High 5 » : industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique, éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, nourrir l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations africaines.
MC
Le pèlerinage de l’Eglise Dehima s’est déroulé du 20 au 24 janvier 2024 à Gagoué dans la sous-préfecture de Niambézaria dans le département de Lakota, avec la participation de milliers de fidèles venus de tout le pays et de l’étranger.
Les milliers de fidèles qui ont investi la petite bourgade de Gagoué, le temps du pèlerinage, après avoir accompli les différents rites consacrés par l’Eglise (recueillement sur la tombe de la prophétesse fondatrice, prières sacrées au Déhimagbo, bain purificateur à la rivière sacrée du village, veillée de prières et procession matinale dans les artères du village) en vue de commuer leurs péchés et espérer des solutions à leurs problèmes existentiels ont été invités à la traditionnelle cérémonie officielle de ce pèlerinage.
L’Eglise Dehima, à l’instar de toutes les communautés religieuses installées en Côte d’Ivoire, a fait de la recherche et la consolidation de la Paix le point focal de toutes leurs activités. Aussi, les organisateurs de ce pèlerinage ont-ils associé différentes communautés religieuses sœurs à ce rassemblement annuel afin de matérialiser leur engagement en faveur de la cohésion sociale dans notre pays.
De nombreux dons en espèces, en nature, en vivre et non vivres ont été faits au guide suprême, Dakoury Gnanangbé Fidèle et au comité d’organisation de cette grande messe pilotée par le Pawaba Nuan de la section de l’Eglise Dehima de Bouaké.
Au cours de ce moment fort qui succédé au culte de fin du pèlerinage, plusieurs autorités (coutumières, administratives et politiques) dont l’Imam Koné Harouna, responsable du Cosim local, sont montées au créneau pour exhorter, à la culture de la paix et surtout à la bonne cohabitation religieuse, gages de cohésion sociale. Dans la foulée de ces allocutions,
A cette occasion, la Direction Générale des cultes a dépêché une délégation conduite par la Directrice de la promotion de la liberté religieuse et de la laïcité, Mme Kouadio Adjoua Charlotte épouse Djè pour soutenir cette communauté religieuse.
Fidèle à ses habitudes, la Direction Générale des Cultes, par la voix de l’administrateur Kouadio Adjoua Charlotte épouse Djè a remercié et traduit sa gratitude, au nom du ministère de l’Intérieur (la tutelle), à l’endroit de toute la communauté Dehima pour ses constantes et ferventes prières en faveur de la paix. Par ailleurs, elle les a engagés, au nom du Directeur Général des Cultes, M. Bamba Messamba, à poursuivre leurs actions de sensibilisation en vue du renforcement de la paix et de la cohésion sociale vecteur de développement harmonieux.
La prière de bénédiction finale dite par le guide suprême, tant attendue par les pèlerins, et une photo de famille ont mis fin à cette fête religieuse.
Ib Khalil
Le président de l'Assemblée nationale, Adama Bictogo, a rencontré ce jeudi Eliane Tillieux, présidente de la Chambre des Représentants du Royaume de Belgique.
Il s'agissait du premier entretien de haut niveau dans le cadre de la visite d'amitié et de travail de trois jours qu'effectue le président de l'Assemblée nationale ivoirienne à Bruxelles.
D'entrée, Adama Bictogo a profité de cette entrevue pour féliciter la Belgique, qui assure la présidence actuelle du Conseil de l’Union européenne.
Abordant les questions bilatérales, le président de l'Assemblée nationale Adama Bictogo s'est réjoui de l’excellence des relations entre la Belgique et la Côte d'Ivoire. Un lien fort matérialisé par la visite officielle du président Alassane Ouattara en Belgique, en 2011, et celle de Son Altesse Royale la Princesse Astrid en Côte d’Ivoire en 2017.
Adama Bictogo et Eliane Tillieux ont plaidé pour la réorientation du partenariat économique et commercial entre la Belgique et la Côte d'Ivoire.
Sur le plan purement institutionnel, le président de l'Assemblée nationale et lz présidente de la Chambre des Représentants du Royaume de Belgique ont évoqué le renforcement de la coopération parlementaire entre leurs institutions à travers les visites d’amitié et de travail, les partages d’expériences, les stages d’immersion et la redynamisation des groupes d’amitié.
Dans un monde confronté à de très nombreux défis, Adama Bictogo et Eliane Tillieux ont échangé leurs points de vue sur les sujets internationaux, notamment l'impact du conflit russo-ukrainien.
Enfin, les deux personnalités se sont appesanties sur les effets dévastateurs de l'instabilité politique et du terrorisme en Afrique de l’ouest francophone.
Globalement, Adama Bictogo et Eliane Tillieux ont reconnu le rôle déterminant que peuvent jouer les parlementaires face à tous ces fléaux dans un élan de solidarité.
Le président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo, a invité son homologue belge à effectuer une visite d’amitié et de travail en Côte d’Ivoire.
En mission à Bruxelles du 25 au 27 janvier 2024, le président Adama Bictogo est à la tête d'une délégation de plusieurs députés issus des différents groupes parlementaires à l’Assemblée nationale : Mabri Toikeusse Albert Abdallah (RHDP), Anoblé Miézan Félix (RHDP), Gaully Sahoua Antoine (PDCI-RDA), Sehi Gaspard (PPA-CI) et Dah Sansan Tilkouette (membre du Bureau de l’APF, Assemblée parlementaire de la Francophonie).
Sercom
Le nouveau sélectionneur par intérim des Eléphants de Côte d’Ivoire, Emerse Faé, estime que ses poulains et lui doivent ‘’une revanche’’ au peuple après le repêchage de son équipe en tant l’une des quatre meilleures troisièmes du tournoi, pour disputer les huitièmes de finale de la CAN.
Top News Africa
La fusée porteuse chinoise Gravity-1 a effectué jeudi son vol inaugural au large de la côte de Haiyang, dans la province chinoise du Shandong (est), ont rapporté, vendredi, des médias locaux.
La fusée a décollé à 13h30 (heure locale), envoyant trois satellites en orbite prévue.
Le Centre de lancement de satellites de Taiyuan a mené cette mission offshore.
Développée par l’entreprise aérospatiale commerciale chinoise OrienSpace, la fusée est le plus grand véhicule de lancement à propergol solide du monde et la première fusée commerciale du pays équipée de propulseurs
d’appoint.
Elle a renforcé la capacité de la Chine pour les lancements variés et à grande échelle de satellites en moyenne et basse orbite et enrichi la diversité des véhicules de lancement.
La fusée de taille moyenne mesure 30 mètres de haut, et le diamètre de ses étages clés et ses propulseurs sont tous de 2,65 mètres, a déclaré Bu Xiangwei, concepteur en chef de la fusée.
Avec un poids au décollage d’environ 400 tonnes et une poussée au décollage de 600 tonnes, elle est capable de transporter environ 6,5 tonnes de charges utiles vers l’orbite terrestre basse et 4,2 tonnes vers l’orbite héliosynchrone à une altitude de 500 km.
hn
« Partout sur le continent, Daech, Al-Qaïda et leurs affiliés exploitent la dynamique des conflits locaux et les fragilités pour faire avancer leur agenda, tout en déchiquetant le tissu social de pays entiers avec de la violence, de la méfiance et de la peur », a dit le chef de l’ONU lors d’une réunion du Comité de coordination du Pacte mondial de lutte contre le terrorisme des Nations Unies ayant pour thème la coordination des initiatives antiterroristes en Afrique.
Des groupes terroristes qui étendent leur influence
M. Guterres a noté qu’en Somalie, Al-Shabaab est « sous pression, mais loin d’être vaincu » ; que dans l’est de la République démocratique du Congo, « les terroristes continuent de s’en prendre aux civils, tout en élargissant leurs zones d’opérations » ; que le terrorisme reste une menace active dans le nord du Mozambique ; que dans tout le Sahel, les hostilités accrues entre groupes terroristes luttant pour le contrôle du territoire et les trafics « créent rien de moins qu’un enfer sur terre pour les innocents pris au piège » ; et que la menace s’étend rapidement aux pays côtiers, comme le Bénin et le Togo.
Selon le Secrétaire général, une tendance est claire : « communauté après communauté, les groupes terroristes étendent leur influence, développant leurs réseaux continentaux avec plus de combattants, de financement et d’armes, forgeant des liens avec des groupes criminels organisés transnationaux, et répandant la peur, la misère et des idéologies haineuses à travers le cyberespace ».
« Dans tous les cas, ce sont les civils qui paient le prix le plus élevé », a-t-il ajouté, appelant à « combattre cet enfer maintenant, avant qu’il ne devienne incontrôlable ».
Des exemples positifs
Il a noté un certain nombre d’exemples positifs d’États membres et d’organisations sous-régionales qui intensifient leur lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Il a cité le Groupe de travail multinational du bassin du lac Tchad pour lutter contre Boko Haram, la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie, et les efforts de la Communauté de développement de l’Afrique australe et du Rwanda pour lutter contre le terrorisme dans le nord du Mozambique.
« Nous travaillons nous-mêmes en étroite collaboration avec l’Union africaine, la CEDEAO (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) et d’autres en matière de prévention, d’assistance juridique, d’enquêtes, de poursuites, de réintégration et de réadaptation, ainsi que de protection des droits de l’homme – y compris notre soutien aux pays dans la mise en œuvre de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies », a souligné M. Guterres. « Nous aidons également à soutenir les victimes et les survivants du terrorisme afin qu’eux et leurs familles guérissent de tout ce qu’ils ont enduré ».
Un autre signe de progrès important a été, selon lui, l’adoption unanime par le Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution 2719 sur le financement des opérations de soutien à la paix dirigées par l’Union africaine.
Mais, malgré tous ces efforts, le Secrétaire général a jugé nécessaire « une action urgente, d’une ampleur bien plus grande que celle que nous avons vue jusqu’à présent ».
Notant que le terrorisme trouve son foyer dans la fragilité et l’instabilité, il a estimé que les efforts doivent être ancrés dans un développement durable et inclusif. « Le Nouvel Agenda pour la paix met un nouvel accent sur la prévention. Il fait le lien entre l’investissement dans le développement, la construction de structures de gouvernance solides et de systèmes judiciaires auxquels les gens peuvent avoir confiance, et la création d’une paix durable », a-t-il souligné.
Ces efforts doivent aussi être ancrés dans les droits de l’homme, alors que le terrorisme représente un déni de ces droits et que « nous ne pouvons pas le combattre en répétant le même déni », a dit le chef de l’ONU.
Les femmes et les filles en première ligne
« Trop souvent, les mesures antiterroristes sont utilisées à mauvais escient ou ont des résultats inattendus lorsqu’elles sont mises en pratique, et conduisent à des violations des droits humains. C’est une recette pour le ressentiment, les griefs profonds et davantage de morts et de destructions », a observé le Secrétaire général, pour qui la réponse collective au terrorisme doit être fondée sur le respect des droits de l’homme, l’État de droit et la recherche de la paix.
Il a noté que les femmes et les filles sont souvent les premières – et les plus gravement – touchées par le terrorisme, de nombreux groupes terroristes ayant une stratégie commune : l’assujettissement patriarcal des femmes et des filles et « des actes de violence scandaleux à leur encontre ».
« Nous devons concentrer nos priorités et stratégies antiterroristes sur cette question importante, qui est au cœur de notre engagement en faveur des droits humains de tous, y compris la sécurité et la liberté des femmes et des filles », a-t-il dit.
Pour une réponse plus robuste
Au cours de cette réunion du Comité de coordination du Pacte mondial de lutte contre le terrorisme des Nations Unies qui dure deux jours, les États membres, les organisations régionales, les entités du Pacte contre le terrorisme et la société civile travaillant en Afrique doivent échanger leurs points de vue sur l'expansion continue des groupes terroristes et armés dans certaines régions d'Afrique.
Le Secrétaire général adjoint à la lutte contre le terrorisme et président du Comité de coordination du Pacte contre le terrorisme, Vladimir Voronkov, a souligné mercredi qu’endiguer la menace terroriste croissante à travers le continent « exige une réponse plus robuste qui s'appuie sur les meilleures connaissances, c'est-à-dire bien coordonnée et adéquatement financée ».
Il a en outre souligné que « ce Pacte nous fournit un cadre de collaboration efficace pour soutenir les efforts antiterroristes des États membres et témoigne de notre engagement commun en faveur d’un monde sans terrorisme ».
km