Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

A 17 mois de la présidentielle ivoirienne avec Guillaume Soro qui ne cache plus son ambition de briguer la magistrature suprême, le président Alasane Ouattara semble résolu à ne plus se porter candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix(RHDP) en 2020. Paris et Washington en sont pour quelque chose, dit-on. Il faut, bien sûr, prendre cette information avec des pincettes.

M. Ouattara, selon La Lettre du Continent, aurait porté son choix sur Amadou Gon Coulibaly, son actuel Premier ministre pour lui succéder.

A en croire le bimensuel panafricain, une grande équipe de communication et de marketing politique est en train de se constituer avec à sa tête Masséré Touré-Koné, l’actuelle directrice de la Communication de la présidence de la République.

L’objectif : lui fabriquer une image présidentiable pour 2020 qui pourrait aboutir, peut-être, sur une "investiture" du Premier ministre à la tête grande famille du RHDP.

Si officiellement, il n’y a aucune déclaration pour contredire ces affirmations, cependant plusieurs signes concourent à soutenir cette thèse. Et tout cela est visible à travers les différentes déclarations, depuis quelque temps, et surtout les mouvements de soutien qui vantent les mérites du « Lion de Korhogo ».

De son côté, le président Alassane Ouattara n’a pas encore donné sa position sur une éventuelle candidature à la présidentielle prochaine. Il se prononcera au moment opportun, a-t-il dit. Mais 2020 est encore loin. Attendons donc de voir ce qu’il adviendra.slider agc 0

 

Daniel Coulibaly

 

Comment

La haute hiérarchie de la Société Générale Côte d'Ivoire (SGCI) était face aux acteurs du monde de la finance et de banque et la presse ce mardi 14 Mai à Novotel Abidjan. Il s'agissait pour elle de présenter les résultats de l'exercice de l'année 2018.

 
Aymeric Villebrun, DG de la Société Générale Côte d'Ivoire, entouré de ses collaborateurs à savoir Adama Ouattara, Directeur Général Adjoint des Ressources Humaines, Marc Giugni, Directeur Général chargé de la clientèle Entreprises, Ludivine Hubert, Directeur Général Adjointe chargée des affaires financières et juridiques institutionnelles et Joyce Sagoe, Directrice Marketing et Communication. Selon lui, l'objectif de cette rencontre était de présenter les performances de son entreprise.
 
Il est indéniable aujourd'hui que dans le sphère de la finance et banque en Côte d'Ivoire, la SGCI demeure une banque robuste qui se dote des mayens nécessaires pour dynamiser sa croissance. Avec un de commerce en progrès de +8% pour l'année 2018. Également, une performance financière solide avec un résultat en hausse de +5%. Malgré l'impact du secteur café sur le CNR (Coût Net du Risque). Et un coefficient d'exploitation stable chiffré à 50%.
 
A ces performances, l'on peut ajouter l'évolution des parts de marché des crédits qui a atteint un pic de 18,2%. Contrairement à l'exercice 2017 qui était de 17,9%. Une bonne santé qui donne 18,3% de hausse en terme d'évolution des parts de marché.
 
Pour maintenir sa position de leader sur le marché, un élargissement du maillage avec l'ouverture de 23 agences dont 19 en provinces. Et 60 Espace-Libres dont 50 en provinces également.
 
Ce bon spectaculaire est le fait d'un plan stratégique adapté. La SGCI se veut un partenaire de confiance engagé auprès des acteurs de développement et opérateurs économiques. 
 
Pour ce concerne le plan stratégique 2018-2020, l'entreprise mise sur la relation clients, son efficacité opérationnelle. Combinée au capital humain en réinventant le mode de travail. Et une digitalisation de ses offres pour le bien-être de ses clients afin de doubler son Produit Net Bancaire (PNB).
 
En tant qu'une entreprise citoyenne, la SGCI entend faire une large ouverture et solidarité en faveur des acteurs de développement. Sachant qu'un montant d'investissement de 90 milliards a été fait en 2018.
 
Pour les perspectives, la Société Générale Côte d'Ivoire vise à pérenniser sa rentabilité et son développement, conforme au business et la solidité de son bilan. Et le développement du retail, de l'activité PME et financement structurés à 22%.
 
Mohamed Compaoré

Comment

Les enseignant qui observeront la grève projetée, mardi, par la coalition du secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI), vont s’exposer à des sanctions pouvant aller jusqu’à leur radiation des effectifs de la fonction publique ivoirienne, a prévenu, lundi la ministre de l’Education nationale, de la l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara.

Selon Mme Camara qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à Abidjan, ces mesures sont la ponction sur le salaire, la mise à la disposition de la fonction publique et une procédure de radiation.

(AIP)

Comment

Le cabinet de la première Dame de Côte d'Ivoire, Dominique Ouattara a organisé un atelier sur le Plan d'Action National (PAN) 2019-2021 en rapport avec la lutte contre la traite, l'exploitation et le travail des enfants. C'était les 09 et 10 mai dernier.
 
 Cet atelier qui a réuni les professionnels de communication avait pour thème " Quelle stratégie de communication pour la mise en oeuvre du Plan d'action National 2019-2021?"
 
Son objectif était clair. Il s'agissait de renforcer les connaissances de ces participants sur la problématique du travail des enfants dans la cacao culture. De sorte à être plus réactifs face aux nouveaux défis de la lutte contre le travail des enfants.
 
Conscient du poids de la communication dans la lutte contre ce phénomène le CNS a décidé de placer cette communication au coeur sa stratégie.

 

Mohamed Compaoré

Comment

L'agroalimentaire au coeur de la 14e édition de eLearning
 
 

La 14e édition de eLearning Africa qui attend plus de 1200 participants originaire de 50 pays, se tiendra du 23 au 25 Octobre 2019 à Abidjan. Cette année, l'accent sera mis sur l'apprentissage et la formation dans le secteur agroalimentaire. D'où, eLearning Africa s'engage sur la "voie agricole"

 
E-learning Africa, la plus grande conférence d'Afrique sur les technologies appliquées à l'apprentissage et à la formation autour du thème "Les clés de l'avenir : capacité d'apprentissage et employabilité" verra pour la première fois un programme exceptionnel composé de séminaires, de discussions et de débats consacrés à l'apprentissage et à la formation dans le secteur de  l'agroalimentaire en Afrique.
 
" L'exploitation agricole et la production alimentaire emploient actuellement 40% des actifs sur l'ensemble du continent, dont 70% de femmes " a déclaré Rébecca Stomeyer, fondatrice de eLearning Africa.
 
Elle soutient également que: " Les efforts qui seront déployé dans le secteur de l'agroalimentaire pour s'adapter aux transitions à venir, joueront un rôle majeur dans la transformation du continent et détermineront la capacité des économies africaine à enraciner une croissance économique durable et pérenne "
 
Elle va rassembler les politiques de haut niveau, des décideurs et des professionnels de l'éducation, des entreprises et des gouvernements.
 
Cette initiative reflète la place centrale et permanente qu'occupe l'agriculture dans l'économie des pays africains. Et souligne l'importance de saisir les nouvelles opportunités et de relever les nouveaux défis à une époque où la technologie évolue rapidement.
 
E-learning Africa est le principal événement consacré aux Tic appliquées à l'enseignement, à la formation et au développement des compétences en Afrique.
 
Cette conférence internationale verra des expositions de tous les derniers produits, des idées et solutions issues du monde entier. Des possibilités remarquables d'échange et de contacts seront offertes. 
 
Aux dires des organisateurs, Cette rencontre sera par ailleurs, un lieu unique d'observation du marché des technologies de l'éducation en Afrique.
 
A noter que en 13 ans, eLearning Africa a accueilli 17278 participants provenant d'une centaine de pays. Dont plus de 80% du continent africain.
 
Mohamed Compaoré

 

Comment

Ce sont 12 pays de l'Afrique de l'ouest et centrale qui ont pris part à ce séminaire à l'Institut de Sécurité Maritime Internationale (ISMI) qui s'est tenu du 16 au 19 Avril sous le thème : " Lutte contre la piraterie: exercice des pouvoirs de la police en mer"

Financé par la coopération Française, ce séminaire avait pour objectif de donner aux chefs d'équipe de visite et aux personnels navigants habilités à constater les infractions. Egalement, les connaissances en droit et en procédure pénale de sorte que les interventions puissent aboutir à des condamnations réelles.

Plusieurs experts de haut niveau issus d'horizon diverses notamment la police technique et scientifique ivoirienne, Interpol, la marine nationale Française, le représentant du centre for maritime Law and Security-Africa.
Ils se sont succédés pour animer des cours théoriques et pratiques à l'endroit des participants.

Le Golf de Guinée en lui seul, concentre 40% des attaques de pirateries dans le monde.
En 2018, tous les enlèvements qui ont eu lieu en mer, se sont produits dans cette zone.

Mohamed Compaoré

Comment

Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Sansan Kambilé était, lundi, devant les conseillers économiques, sociaux, environnementaux et culturels pour leur présenter plusieurs réformes initiées par le gouvernement en matière de droit des personnes et de la famille, en vue de recueillir leur avis, conformément aux dispositions constitutionnelles.

L’article 163 de la constitution ivoirienne de novembre 2016 stipule notamment que « les projets de loi de programme à caractère économique, Social, Environnemental et Culturel sont soumis au Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) pour avis.

Le ministre de la Justice, en qualité de commissaire du gouvernement, a, dans ce cadre, lors d’une séance plénière, présenté les projets de loi relatifs au mariage, à la filiation, à la minorité, et aux successions, nouvellement adoptés et en attente d’être soumis au parlement.

Il a souligné les grandes innovations qu’introduisent ces nouveaux textes élaborés pour mettre au goût du jour le cadre réglementaire encadrant ces domaines, devenu désuet aujourd’hui.

« Après son accession à l’indépendance, la Côte d’Ivoire s’est dotée de plusieurs lois portant sur le droit des personnes et de la famille. Plus de 50 ans après, l’application de ces textes a révélé leur inadaptation à l’évolution sociologique, culturelle et juridique actuelle. Mais également leur non-conformité aux engagements internationaux souscrits par l’Etat ivoirien », a fait comprendre le garde des Sceaux

Il a mis un accent sur le fait que ces engagements internationaux pris par la Côte d’Ivoire commandent l’adoption d’un cadre normatif intégrant d’une part, l’égalité des droits entre homme et femme et assurant une protection plus accrue de l’intérêt des enfants et partant de la famille, d’autre part.

« C’est dans ce contexte que le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme a élaboré au terme d’un processus participatif, qui a réuni différentes couches de la société et des experts, plusieurs projets de loi réglementant le droit des personnes et de la famille », a indiqué M. Kambilé avant de solliciter l’apport du CESEC.

« Notre société a vraiment évolué. Ces textes de 1964 ont été suffisamment éprouvés pour nous amener à faire quelques changements », a-t-il insisté.

Le président du CESEC, Charles Koffi Diby a salué la démarche du gouvernement qui, selon lui, va contribuer à la réalisation de l’ambition de l’institution de tenir pleinement son rôle dans un contexte notamment de quête de transformation de la vision de la société ivoirienne sur une institution dont l’utilité n’est pas toujours perçue.

 

AIP

 

 

 

Comment

En présence d'un représentant de l'ambassade de France et du représentant d'expertise France et Côte d'Ivoire, le ministre du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a procédé le vendredi 12 avril dernier au lancement du Plan d'action national du partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) 2018-2020.

Ce programme a pour objet de soutenir et d'accompagner les administrations et la société civile, dont les médias dans la réalisation de leurs engagements en lien avec le PGO.

Il bénéficie de l'appui technique et financier du projet d'appui aux gouvernements ouverts Francophone (PAGOF), financé par l'Agence Francophone de Développement.

A travers le PAGOF, la France affirme son soutien au partenariat pour un gouvernement ouvert à la transparence de l'action publique au niveau international.

La France accompagnera également la Côte d'Ivoire dans la réalisation de ce 2e PAN, structuré autour de six axes. A savoir la santé, la lutte contre la corruption et l'ouverture des données, l'éducation, la pluralité d'expression, la transparence budgétaire et l'accès à l'information.

Le PGO est une initiative mondiale pour la transparence et l'intégrité de l'action publique et des agents publics et l'utilisation des nouvelles technologiques en faveur de l'ouverture et de la redevabilité. La Côte d'Ivoire y a adhéré en 2015.

Mohamed Compaoré

Comment

Un atelier de validation a réuni ce mardi 30 Avril à Abidjan plusieurs participants représentant les administrations civiles et sécuritaires et des partenaires au développement.

L'objectif visé par cet atelier, est de valider la stratégie de modernisation de la chaîne criminalistique en côte d'Ivoire par l'ensemble des acteurs nationaux et des composantes du programme.

Dans le cadre de l'appui au gouvernement en matière de gouvernance sécuritaire et judiciaire, le Comité National de Sécurité (CNS) a bénéficié du soutien du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) pour l'élaboration d'une stratégie nationale de modernisation de la chaîne criminalistique en côte d'Ivoire.

Procédant à l'ouverture de cette rencontre, Luc Grégoire, représentant résident du PNUD s'est dit très heureux, car  pour lui : "ce document sera un modèle de référence pour la sous-région et une plateforme de soutien" a-t-il déclaré.

Traoré Vassiriki, coordonnateur National du Renseignement a félicité tous les acteurs présents. :" Ce qui va être mise en œuvre, la côte d'Ivoire sera la pionnière en la matière "a-t-il soutenu.

Non sans oublier d'interpeller les populations en ces termes :" Elle nous aider au quotidien, le renseignement c'est l'affaire de tous. Il y va de la paix sociale et la cohésion. Car le renseignement se fait en amont et en naval ", a souhaité l'expert ivoirien.

Le résultat de ces travaux seront porté devant les bailleurs de fonds, les institutions nationales et partenaires au développement à l'occasion d'une table ronde relative à la sécurité.

Il est important de noter que l'Afrique est confrontée à une criminalité locale et transfrontalière qui porte atteinte à sa stabilité politique et l'harmonie sociale de son territoire. Ainsi qu'à son développement économique.

Conscient de ce fait, les autorités ivoiriennes ont entrepris une réforme de son secteur de sécurité (RSS), de son système de justice (RSJ) et initié une réflexion sur la modernisation de sa Police Technique Scientifique (PTS).

Mohamed Compaoré

Comment

A l'occasion de la fête du travail ce 1er mai, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a laissé entendre, l’idée d’une reforme du cadre réglementaire encadrant le droit de grève dans le public eu égard à la particularité du secteur dont le bon fonctionnement est indispensable pour l’équilibre global de la société.

« Tout en respectant le droit des travailleurs à la grève notamment dans le secteur public, l’Etat doit veiller à la disponibilité des services publics auxquels ont droit les populations dans leur ensemble dans un objectif d’équilibre global », a-t-il fait comprendre, déplorant les grèves qui ont perturbé, durant le premier trimestre de l’année, les secteurs de la Santé, de l’Education et de l’Enseignement supérieur.

Pour lui, ces différentes crises sociales doivent inviter à la réflexion sur la nécessité de revoir les textes législatifs et réglementaires en matière de droit de grève dans le secteur public, en vue notamment de protéger les élèves, les étudiants, les parents d’élèves pour le secteur de l’éducation et les malades pour ce qui est de la santé.

« Les grève sont certes un moyen d’avancer dans les revendications d’ordre corporatiste, mais elles ne doivent pas constituer une fin qui met à mal la marche du pays surtout dans des secteurs sensibles comme l’Education et la Santé », a-t-il souligné, avant de prôner le dialogue tout azimut.

Pour le chef du gouvernement ivoirien, « le dialogue doit toujours être privilégié et l’intérêt général sauvegardé ». Il a, dans ce cadre, annoncé l’activation du comité de dialogue social au niveau de chaque département ministériel étant donné qu’« il est primordial de poursuivre la culture du dialogue qui fait notre particularité ».

Amadou Gon Coulibaly  a élargi sont appel au dialogue permanent à la sphère politique, annonçant un renforcement des discussions en cours notamment autour de la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI), en vue d’assurer des élections apaisées en 2020.

« Je voudrais vous redire notre conviction que rien ne viendra contrarier la dynamique de progrès impulsé à notre pays depuis 2012 par toutes les forces vives de la nation. Nous devons aller de l’avant et je puis vous dire que nous irons de l’avant ensemble », a-t-il déclaré.

Aux travailleurs, il a redit l’engagement total du gouvernement  à travailler à la prise en compte de leurs « légitimes revendications » pour l’épanouissement individuel de chacune et chacun et le développement de la Côte d’Ivoire.

 

Source: AIP

 

 

Comment