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Le Groupe NSIA, leader du secteur bancassurance en Afrique de l’Ouest et Centrale, célèbre cette année son 25ème anniversaire et aborde 2020 avec confiance et de nouvelles perspectives.
Fondée en 1995, la Nouvelle Société Interafricaine d’assurance – renommée NSIA – a connu une formidable ascension durant ces dernières décennies. D’une société familiale de 10 salariés, au capital de 300 millions de FCFA et opérant dans le secteur de l’assurance en Côte d’Ivoire, le Groupe NSIA est devenu aujourd’hui un acteur majeur de la bancassurance comptant 2 800 collaborateurs répartis dans 12 pays.
La croissance progressive et continue de NSIA a été portée par des acquisitions stratégiques d’abord en Côte d’Ivoire puis dans la sous-région. Assurances Générales de France (AGF), Banque internationale d’Afrique de l’Ouest (BIAO) et plus récemment Diamond Bank comptent parmi les opérations les plus notables. « Je suis heureux et fier de ce qu’est devenu le groupe NSIA, aujourd’hui leader du secteur Banque et Assurances. Je remercie nos clients et investisseurs qui nous ont accompagnés et nous font confiance jusqu’à ce jour. NSIA est également le fruit de l’implication de chacun des collaborateurs que je tiens aussi à saluer », s’est exprimé Jean Kacou DIAGOU, Président du Groupe NSIA.
Engagé dans une stratégie de conquête, le Groupe ambitionne d’intégrer le top 5 dans chacun de ses métiers, dans chacun de ses pays d’implantation. Cette stratégie s’articule autour de l’innovation et de la croissance interne.
« L’offre bancaire NSIA est aujourd’hui bien établie en Côte d’Ivoire. La prochaine étape pour NSIA Banque sera de renforcer ses positions dans les 5 pays de présence et d’étendre son implantation dans les pays couverts par l’offre assurances. Nous entendons participer activement à la bancarisation des populations d’Afrique Occidentale et Centrale, fer de lance de l’inclusion financière », déclare Janine Kacou DIAGOU, Directeur Général du Groupe NSIA.
« Le pôle Assurances du Groupe entend répondre aux grands enjeux de transformation de la société africaine. Sur le marché des particuliers, l’émergence de la classe moyenne nécessitera d’accompagner les besoins des populations en matière de protection et de prévoyance tout en apportant des solutions innovantes. La digitalisation de nos offres représente un formidable relai de croissance », explique Dominique DIAGOU-EHILÉ, Directeur Général du pôle Assurances du Groupe NSIA.
Le Groupe NSIA entend jouer un rôle majeur dans le développement de l’économie africaine et apporter des réponses durables aux enjeux socio-économiques de la prochaine décennie.
Le Groupe NSIA est un Groupe de services financiers qui intègre des produits et services bancaires et d’assurances.
M.J
Doumbia Adama, Maire de la commune de Touba, était le vendredi 10 janvier 2020, l’invité du « Grand Oral 2 », animé par l’organisation des journalistes et communicateurs du Bafing (OJCB).
Au cours de cette communication publique en présence des populations, il a dressé le bilan de sa gestion pour sa première année à la tête de l’équipe municipale.
En termes d’infrastructures et des équipements, on notera, la construction d’une école primaire de 3 classes équipées en tables-bancs pour un montant de 16 millions ; l’équipement des bureaux et services de la mairie en mobiliers, outils informatiques, split, photocopieurs d’un coût total de 11 millions 846 cfa.
La construction d’un second rond-point qui a coûté 10 millions fcfa en plus de la réhabilitation de l’ancien, sont les autres investissements de ce chapitre. En outre, il a indiqué que des aides sociales et appuis divers, ont été octroyés aux indigents, handicapés, religieux, personnes du 3e âge, des bourses d’études, le soutien à l’entrepreneuriat jeune et à l’autonomisation des femmes. Le tout d’une valeur de 7,5 millions fcfa.
Le Maire Doumbia Adama, s’est particulièrement félicité de la hausse des recettes propres de la commune de Touba grâce à l’instauration depuis sa prise de fonction, de la collecte électronique des taxes et du payement des timbres municipaux.
A l’en croire en 9 mois, les recettes municipales s’élèvent à 31 millions 4700 fcfa ; soit en moyenne 3,5 millions par mois contre 2 millions l’année précédente pour la même durée. « Nous n’avons pas eu tort d’opter pour la solution digitale dans le recouvrement de nos recettes », a-t-il dit. Mieux selon lui, cette innovation, permet de constituer une base de données statistique fiables relatives aux actes délivrés par les services de l’état civil.
Les contours du nouveau visage de Touba
Pour les années à venir des grands travaux sont déjà entamés pour donner fière allure à la ville de Touba. Il s’agit de la construction d’un stade omnisport d’une valeur de 100 millions, d’un abattoir dont les financements sont disponibles, la réhabilitation de la salle des mariages avec toutes les commodités à laquelle, 28millions du budget sont alloués, l’extension du foyer des jeunes, l’hôtel de ville en construction.
La plupart de ces édifices au dire de Doumbia Adama, seront livrés au premier trimestre de l’année 2020.
Hamza De Bamba (Correspondant Régional)
La 21ème édition de la Nuit des Ebony aura bel et bien lieu. Cette annonce a été faite ce jour à la maison de la presse d’Abidjan (MPA) par Jean- Claude Coulibaly, président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI).
«Désormais, il n y a plus d’obstacles pour l’organisation des Ebony2019, Ebony aura bel et bien lieu le 18 janvier 2020 », a indiqué le président, Jean Claude Coulbaly
Cette rencontre avec la presse était l’occasion de rassurer les partenaires qui accompagnent l’union dans cette soirée de prestige de récompense des meilleurs journalistes de Côte d’Ivoire.
Pour ce qui est des innovations cette année, le président a fait une annonce de taille. « Le Super Ebony aura droit à une voiture et un terrain avec ACD. Il y aura des prix intermédiaires tels que des ordinateurs et des chèques ». a-t-il fait savoir..
Le président a également rassuré ses confrères que : « tous les journalistes invités seront totalement pris en charge à condition d’être inscrits en ligne ». Il a précisé par ailleurs qu’à ce jour, seulement 258 personnes se sont inscrites sur 450 participants attendus.
Pour éviter des imperfections dans l’organisation, Il exhorte les uns et les autres à s’inscrire jusqu’au jeudi 16 janvier 2020. Car dira t-il : « c’est sur la base des inscriptions que les cartes d’invitation seront distribuées».
« Je ne voudrais pas que les uns et les autres pensent qu’il y a du favoritisme dans la distribution des cartes (…) pour éviter qu’il y ait du désordre», a précisé M. Coulibaly
Pour les innovations, en plus de la cérémonie de distinction le samedi, les journalistes feront une visite guidée le dimanche dans la forêt classée de Tené située à 17 km de la sous-préfecture d’Oumé, où il y aura un déjeuner champêtre.
Concernant le volet festif, plusieurs artistes sont attendus. A savoir Josey, Kerozen Dj et l’orchestre Kitoko. La cérémonie sera animée par Yves Zogbo Junior.
A noter que cette nuit des Ebony qui était prévue le 21 Décembre 2019 avait été reportée à cause de la visite d’Etat du président français, Emmanuel Macron à Abidjan du 20 au 22 décembre.2019.
M.C
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Orange a inauguré officiellement le siège opérationnel d’Orange Middle East and Africa au Maroc en présence de Stéphane Richard, Président-Directeur Général d’Orange, Alioune Ndiaye, Directeur Général d’Orange Middle East and Africa, les membres du Comex d’Orange et les officiels du pays.
Situé dans la Tour Casablanca Finance City (CFC) en plein cœur de Casablanca, le bâtiment répond aux normes les plus récentes avec la certification internationale “LEED Gold” du World Green Building Council. Disposant de 900 m2 sur deux étages, le siège d’Orange Middle East and Africa est à la pointe de la technologie, avec des salles de visioconférence et de téléprésence pour rester connecté avec les autres pays de la zone, ainsi qu’un « Social Hub » pour superviser et suivre en temps réel l’activité digitale d’Orange et du secteur dans la zone Afrique et Moyen-Orient.
« Je suis très fier d’inaugurer aux côtés de Stephane Richard et en présence de tous les membres du Comité exécutif du Groupe Orange, ce nouveau siège à Casablanca. Symboliquement, c’est un message très fort, un tournant dans l’histoire du Groupe qui vient confirmer notre volonté de nous rapprocher de nos clients et de faire d’Orange MEA l’opérateur multiservices préféré des populations en Afrique et au Moyen-Orient » se félicite Alioune Ndiaye, Directeur Général d’Orange Middle East and Africa.
« Orange est l’un des rares groupes internationaux à avoir fait le choix stratégique, il y a plus de 20 ans, de se développer en Afrique et au Moyen-Orient. Nous avons toujours été convaincus du potentiel immense de cette région. A bien des égards elle peut être considérée comme un modèle de transformation digitale ; l’exemple du mobile money en est assez emblématique. Une des clés de la réussite des nouveaux services est de les penser depuis l’Afrique pour s’adapter aux spécificités locales et répondre au mieux aux besoins des clients. C’est pour cela que nous avons souhaité organiser le pilotage de nos activités en Afrique et au Moyen-Orient directement depuis le continent africain. » ajoute Stéphane Richard, Président-Directeur Général d’Orange.
Avec une croissance moyenne annuelle de 6%, Orange MEA affiche une solidité de son modèle économique et financier, devenant ainsi la 1ère zone de croissance du Groupe Orange. Dès 2015, Orange a fait le choix d’accroître l’autonomie de sa filiale Orange MEA, afin de valoriser les activités sur la zone.
Alioune Ndiaye, nommé à la direction générale de la filiale depuis Mai 2018, œuvre à un ancrage local fort, indispensable pour apporter des réponses pertinentes aux besoins des populations africaines. Ainsi, il a procédé à une série de nominations de cadres dirigeants en provenance de pays d’Afrique et du Moyen-Orient.
Dans tous les pays où l’entreprise est présente, les 18 000 collaborateurs contribuent au développement économique et social. Orange est porteur de croissance tant par ses activités d’opérateur que par ses actions sociales et environnementales. Son activité contribue de manière significative au PIB des pays où il opère : 8% au Cameroun, 8,2% en Guinée, 11% en Côte d’Ivoire et 11,2% au Sénégal1.
Orange investit chaque année 1 milliard d’euros en Afrique et au Moyen-Orient afin de continuer à améliorer la connectivité et la performance de ses réseaux.
M.J
Par un arrêté, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, et Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, ont mis à jour la liste des États et territoires non coopératifs en matière fiscale établie par la France afin de garantir l’application effective par ses partenaires de leurs engagements pris en matière de coopération fiscale dans le respect des principes internationaux.
Par un arrêté, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, et Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, ont mis à jour la liste des États et territoires non coopératifs en matière fiscale établie par la France afin de garantir l’application effective par ses partenaires de leurs engagements pris en matière de coopération fiscale dans le respect des principes internationaux.
Suite à la signature par le Botswana d’un avenant à la convention fiscale bilatérale permettant l’échange de renseignements fiscaux, le pays ne figure plus sur la liste, il n’est donc plus considéré comme un État non coopératif.
La mise à jour de la liste des États et territoires non coopératifs (ETNC) s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement français afin de renforcer la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.
Pour rappel, le Botswana était inscrit depuis 2012 sur la liste des ETNC de la République française, au motif qu’il n’existait pas, au niveau bilatéral, d’instrument d’échange de renseignements fiscaux au standard international.
Le Botswana a signé le 27 juillet 2017 un avenant à la convention fiscale bilatérale du 15 avril 1999 permettant l’échange de renseignements selon les derniers standards de l’organisation de coopération et de développement économique (OCDE).
Cet avenant a permis l’actualisation et la mise aux standards du système bilatéral d’échange de renseignements fiscaux qui comprend désormais l’ensemble des stipulations recommandées par le modèle de convention fiscale de l’OCDE.
Ce dernier a été ratifié par le Botswana et est en cours d’examen par le Parlement français.
Le Botswana ayant ratifié l’avenant par une mesure de faveur, il a été décidé de retirer le Botswana de la liste française des ETNC en anticipation de la ratification du texte de l’avenant par le parlement français.
L’ambassade de France au Botswana salue les efforts du gouvernement et se réjouit de cette excellente nouvelle qui va permettre de développer encore davantage le partenariat stratégique existant entre nos deux pays, en particulier dans le domaine économique et financier.
M.J
Aminata Sanou, Directrice artistique de la compagnie artistique "Cie Aminata Sanou". De passage à Abidjan, elle s'est entretenue avec La Diplomatique d'Abidjan (LDA) sur son prochain festival dénommé "Festival Tamadi'Arts" qui se tiendra du 18 au 24 Mai à Carvin (France).
LDA: Qui est Aminata Sanou, son parcours artistique ?
AS: Aminta Sanou est danseuse , chorégraphe, organisatrice de festival. Je suis née au Burkina-Faso, Précisément à Bobo Dioulasso. Et je suis installée en France depuis un bon moment. Mon parcours artistique commence depuis toute petite parce que, mes parents maternels sont des griots. Et du côté des parents paternels, nous sommes des forgerons. J'ai donc été bercé dans l'art et c'est venu naturellement. Et après, j'en ai fait mon métier.
LDA: D'où vous vient l'idée du “Festival Tamadi’Arts” ?
AS: L'idée du festival vient du fait que j'ai toujours voulu faire un festival. Donc toutes les formations que j'ai faites au plan artistique, je les ai faites avec mon grand-frère..Aguibou Bougobali Sanou. Lui-même chorégraphe. Du coup, je travaillais avec lui dans sa compagnie au Burkina-Faso, la “compagnie Tamadia”. Et lorsque je suis allée vivre en France, j'ai fait la “compagnie Tamadia international”. J'avais donc un projet de festival du nom de “Tamadia Bobo”, j'ai donc concrétisé ce projet arrivée en France.
LDA: Pouvez-vous nous dire la particularité de ce festival?
AS: Le “Festival Tamadi’Arts” est un festival pluridisciplinaire qui valorise les arts africains dans toute sa splendeur. Nous avons un salon artisanal afro ethnik, une formation professionnelle en danse contemporaine et en scénographie. Nous faisons aussi des défilés de mode, des concerts et des spectacles dans les lieux non conventionels. C'est ce qui fait la particularité du festival.
LDA: Quel thème sera abordé cette année. Et pourqoui avoir choisi ce thème ?
AS: Le thème de cette année est : “cassons la barrière physique et mentale, une volonté de se rencontrer”. Ce thème parceque les gens sont de plus en plus chez eux. Ils ne sortent plus, chacun reste devant la télé ou sur son téléphone. ils ne se courtoient plus, ils ne se rencontrent plus. L'idée du festival, c'est amené les gens à se cotoyer.
LDA: Quels sont vos défis pour la 9e édition ?
AS: Je vois la 9e édition de ce festival très grande. Et il s'annonce bien. Parce que la programmation qu'on a faite en dit long.. Parce que nous recevons Tiken Jah Fakoly. Donc du coup, neuf ans n'est pas neuf jours. Je veux que ce soit quelque chose qui va battre tous les records.
LDA: Quel bilan faites-vous de la 8ème édition ?
AS: La 8e édition s'est très bien passée. Nous avons eu une très belle programmation. En un mot, un bilan assez satisfaisant. Mais je pense que nous pouvons mieux faire.
LDA: En tant que directrice de ce festival, quel est votre point de vue sur le niveau de la danse contemporaine africaine dans son ensemble en Europe ?
AS: La danse contemporaine est un milieu assez vaste. Et tout le monde se connaît. Quand on commence à tourner et que ça marche, on est connu. Mais de nos jours, ce ne sont pas que les africains qui enseignent la danse africaine en Europe. Il y a beaucoup d'européens qui enseignent très bien cette danse.
Interview réalisée par Mohamed Compaoré
Jumia vient de boucler l'année en Côte d'Ivoire avec son plus grand événement commercial dénommé Jumia Black Fridays. Il s’est déroulé du 08 au 29 novembre 2019 avec des réductions allant jusqu'à -80%.
En côte d’Ivoire, Jumia est aujourd’hui le 3e site le plus visité et son application mobile indéniablement l'application shopping numéro 1. D’ailleurs 60% des achats black friday ont été faits via l'application. “Nous sommes satisfait de ce Black Friday car nous avions annoncé que nos clients auraient le meilleur pour cette édition et nous espérons avoir répondu convenablement aux besoins de la population ivoirienne. De grandes choses restent encore à venir en 2020 de sorte à rendre la vie plus simple et facile pour nos clients sur Jumia.” , indique Ange Pété, Directeur Commercial chez Jumia Côte d’Ivoire.
Avec cette nouvelle édition, Jumia a battu ses records à bien des niveaux faisant de black fridays 2019, le plus grand de son histoire. Ainsi, à la date du 30 novembre 2019, 81% des clients avaient déjà reçu leurs commandes, ce qui traduit une réelle performance des services de livraison lorsqu’on sait que 50% de ces commandes ont été passés par des clients à l’intérieur du pays.
Les communes d’Abidjan ayant reçu plus de livraisons étaient Yopougon, Cocody, Koumassi et Plateau. Quant à celles de Bouaké, Abengourou et Grand-Bassam, elles ont dominé les transactions hors d’Abidjan en termes de colis livrés. Le service client a enregistré plus de 76.000 minutes d’appels sur la période pour aider et assister les clients encore peu familiers au e-commerce à passer leurs commandes.
Quant à la JForce, la force d’entrepreneurs indépendants qui proposent les produits de Jumia dans leur voisinage, elle n’est pas restée en marge de ces records. Présente dans plus de 60 villes de l'intérieur du pays et composée en majorité des hommes (80%), la Jforce a réalisé 34% des ventes de Jumia en novembre contre 28% le mois précédent. Voir graphique
Source: Serv Com : Jumia Côte d’Ivoire
Le verdict est tombé. L’international sénégalais Sadio Mané a été consacré meilleur joueur africain de l’année 2019, le mardi 7 janvier 2019 à Hurghada, en Egypte. Présenté comme le grand favori de cette édition distinguant le meilleur joueur africain sur une année civile, Sadio Mané(477voix) s’est imposé face à l’Egyptien Mohamed Salah(325 voix) et 267 voix pour l’Algérien Riyad Marhez de Manchester City.
L’international sénégalais de Liverpool s’offre ainsi son tout premier ballon d’or africain en présence de plusieurs dignitaires du monde de football africain et mondial. Les deux autres conccurents, à savoir Mohamed Salah, tenant du titre et Riyad Marhez n’ont pas effectué le déplacement.
Ahmad Ahmad, le président de la confédération africaine de football(CAF), sous le regard de Gianni Infantino, président de la FIFA, a remis le trophée à Sadio Mané, sans manquer de le féliciter.
«J’ai promis que j’allais gagner ce trophée. Je suis vraiment content…», a dit Sadio Mané, avant d’adresser une salutation spéciale à son village natal Bambali, situé au Sud du Sénégal.
C’est une belle récompense pour le natif de Bambali qui a été nominé à deux éditions sans être consacré. Cette distinction est une récompense pour « un champion qui sait perdre », a relevé Samuel Eto’o Fils, co-présentateur de la cérémonie, taclant du coup Mo Salah qui n’a pas daigné effectuer le déplacement.
Il est le deuxième Sénégalais, après El Hadj Diouf, sacré deux fois d'affilée(2001 et 2002), a recevoir cette distinction depuis qu’elle est décernée par la confédération africaine de football(CAF) en 1992(remportée par le Ghanéen Abédi Pélé).
Il faut également souligner que Sadio Mané a été 4ème devant Mohamed Salah(5ème) et Riyad Marhez 10ème, lors de l'édition 2019 du ballon d’or européen remporté pour la 6ème fois par l'Argentin Lionel Messi.
Daniel Coulibaly
La récente rencontre entre l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, et le président de la branche officiellement reconnue du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N’Guessan, à Bruxelles commence à livrer ses secrets. En effet, alors que la prochaine élection présidentielle ivoirienne prévue pour octobre 2020 avance à grand pas, Laurent Gbagbo qui reste cloîtré en Belgique en attendant la fin de ses démêlés judiciaires avec la Cour pénale internationale (CPI), entend, malgré tout, peser lourd, de tout son poids, dans la balance.
A en croire des sources proches bien introduites auprès de l’ancien chef de l’Etat, la rencontre des 3 et janvier 2020 entre Gbagbo et Affi, visait à rétablir le pont entre les deux hommes, en froids depuis quelques années.
Laurent Gbagbo qui n’est pas encore situé sur son sort à la CPI, a décidé, selon les mêmes sources, de jouer la carte du rapprochement, de l’apaisement et la réconciliation au sein de son propre camp, déchiré entre trois principales tendances qui se disputent le leadership du FPI : il s’agit des tendances Affi N’guessan (FPI officiel), Laurent Gbagbo (ou « Gbagbo ou rien ») et Simone Gbagbo.
Affi Favori
Après avoir ouvert les vannes d’un rapprochement, mieux, d’une possible alliance électorale avec le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) de l’ancien chef de l’Etat Henri Konan Bédié qu’il a également rencontré, le 29 juillet à Bruxelles, Gbagbo veux un FPI fort avant les échéances électorales. Peu importe qu’il soit le candidat du parti ou pas. Car quoi qu’il en soit, son implication personnelle aura une influence sur la mobilisation des Ivoiriens qui se reconnaissent en lui.
Pour ce faire, en fin stratège, il a décidé d’enterrer la hache de guerre avec son poulain Affi N’Guessan. En effet, nos sources indiquent la sortie d’Affi N’Guessan sur la chaine de télé TV5 Monde, début novembre 2019, au cours de laquelle il s’est dit prêt à « accompagner Laurent Gbagbo » à l’élection présidentielle au cas où celui-ci est candidat a fortement contribuer à la décrispation chez Gbagbo. Ce dernier se voyant ainsi repositionné dans sa posture de leader naturel du FPI, envers qui toutes les tendances font allégeance.
Mais sa situation judiciaire n’étant pas encore réglée, Laurent Gbagbo veut battre le rappel des troupes, et préparer les militants à faire bloc derrière tout candidat désigné par les instances du parti, dont les différentes tendances seront bientôt appelées à Bruxelles pour mettre fin à toutes les crises internes et parler désormais d’une seule voix. Objectif, empêcher le RHDP (parti au pouvoir) de l’emporter au premier tour et faire jouer les alliances avec le FPI et les autres candidatures de l’opposition. Un remake de 2010.
Evidemment, dans un tel schéma, Pascal Affi N’guessan qui reste jusque-là le seul leader à avoir une base d’influence, le Moronou dans le centre-est, et l’essentiel des structures du parti, part favori pour la course à la candidature du parti. Pour cela, Laurent Gbagbo ne serait pas opposé ; lui qui a propulsé Affi N’Guessan à la tête du FPI en 2001.
Mais Affi devra encore faire face à de nombreux défis internes. Simone Gbagbo qui n’a pas toujours entretenu de bons rapports avec lui depuis l’époque où ils étaient au pouvoir jusqu’à ce jour, pourrait être une rivale sérieuse pour l’investiture du parti pour la candidature à cette présidentielle.
L’équation Simone Gbagbo et Blé Goudé
En effet, Simone, leader de la troisième tendance du FPI ne pas plus mystère à son entourage de ses intention de briguer la magistrature suprême pour le compte du parti. Même si sa candidature pourrait ne pas être le premier choix de Gbagbo, sa probable présence sur le ticket comme candidate à la vice-présidence de la République auprès d’Affi n’est pas à écarter. Ce qui aura pour avantage de resserrer les rangs au sein de la formation de gauche.
Un autre défi, Charles Blé Goudé, le charismatique ex-leader des jeunes patriotes pro-Gbagbo, président du parti COJEP, pourraient être des obstacles. Même s’il a officiellement créé son parti, Charles Blé Goudé, en résidence surveillée à La Haye (Pays-Bas) après son acquittement de crimes contre l’humanité par la CPI, demeure une personnalité influente dans la galaxie pro-Gbagbo. La procédure à son encontre devant la CPI reste pendante, mais sa voix va également compter quant au choix du candidat du FPI de son « père » Laurent Gbagbo.
Congrès extraordinaire, convention…
En attendant, l’heure étant au rassemblement, les mêmes sources annoncent des actions communes de remobilisation des bases par les différentes tendances du parti dans les jours et mois à venir à travers le pays. Ils parleront donc d’une même voix au nom de Laurent Gbagbo, et procéderont, sous l’arbitrage d’un comité qui sera mis en place, de la recomposition des différentes fédérations du parti.
Après quoi s’ensuivront un Congrès extraordinaire pour consolider les instances dirigeantes avec soit l’élection d’un nouveau président du parti, soit la reconduction ou confirmation d’Affi N’guessan, puis, une Convention pour le choix du candidat du parti à la prochaine élection présidentielle, pour affronter la grande machine du RHDP, et le nouvel allié du PDCI. Résultat attendu, un FPI fort face à un adversaire qui s'y attend le moins.
Armand Tanoh
Nouvelle Génération (NG), un mouvement politique proche du RHDP se donne pour mission d’accompagner le pouvoir en place dans sa reconquête du pouvoir en octobre 2020. Dans une interview exclusive accordée à LDA, son président, Traoré Kalimou par ailleurs 3e adjoint au Maire de la commune de Mankono donne les objectifs et perspectives pour cette nouvelle année. Non sans faire un commentaire sur la situation socio-politique actuelle.
Président, nous entamons une nouvelle année. Alors, quels sont vos vœux pour la nation en cette nouvelle année ?
En cette nouvelle année, mes vœux pour la nation sont des vœux de paix, de vivre- ensemble. Et ces vœux de cohésion sociale pour aboutir à la stabilité du pays. Et qui dit stabilité du pays, dit partage. Tous mes vœux vont donc à l’endroit de la stabilité du pays. Car tout développement, tout progrès passe par la paix. Une paix qui va nous permettre d’accompagner le Chef de l’Etat dans toutes ses actions et permettre au gouvernement de travailler dans de bonnes conditions.
NG est un mouvement politiquer proche du RHDP, pouvez-vous nous rappeler ses objectifs ?
Aujourd’hui, la NG a pour premier objectif de soutenir le Chef de l’Etat Son Excellence Alassane Ouattara qui a transformé le pays depuis son accession au pouvoir en 2011-2012. Le pays était à plat (mal en point ndlr). Voici un Président qui a réussi à relever ce pays. Aujourd’hui, la croissance est entre 7 et 8%. Ce qui est admirable. La Côte d’Ivoire a retrouvé sa place dans le concert des nations. En particulier, dans la sous-région, son leadership est avéré. Donc, notre objectif est de soutenir le chef de l’Etat parce qu’il a rehaussé l’image de la Côte d’Ivoire. A travers lui, c’est le gouvernement du premier ministre Amadou Gon Coulibaly que nous soutenons. Parce que les actions sur le terrain, c’est le Gouvernement. Aussi, le RDHP aujourd’hui, en tant qu’un parti de rassemblement ne fait pas de fixation sur une seule ethnie. Il est donc judicieux de soutenir ce parti dans sa globalité. Parce qu’il s’agit de la nation ivoirienne qui est représentée dans ce parti. Nous avons également pour objectif d’accompagner le gouvernement dans ses actions sociales. Et j’en veux pour preuve, le 15 novembre dernier, la NG était aux côtés des sinistrés de Grand-Bassam. Nous avons également comme objectif la promotion humaine. En gros, former une grande famille RHDP.
Quel est le bilan a mi-parcours de la NG pour l’année 2019 ?
Le bilan de la NG est positif car, nous sommes une entité crée le 09 octobre 2019. Donc, cela fait trois mois que nous existons. Et en trois mois déjà, nous avons d’abord mené une action sociale qui était très importante pour nous à savoir : porter assistance à nos frères de Grand- Bassam et d’Alépé qui étaient en détresse suite à l’inondation de leurs maisons. Et cela, sans aucune aide extérieure. Aussi, nous avons entamé l’implantation de la NG dans les 31 régions de la Côte d’ivoire et également dans les départements. A cet effet, la NG a un correspondant à Gagnoa, Séguéla, Mankono, Korhogo, Ferké et des coordonnateurs dans les quatre grandes communes d’Abidajan. Nous avons également participé à toutes les grandes rencontres du RHDP pour témoigner notre attachement. La NG prévoit aussi une conférence qui va porter sur un thème très attrayant à savoir : Quel type de jeune militant pour un RHDP plus conquérant ?
Quelles sont vos perspectives pour 2020 ?
Les perspectives pour l’année 2020 sont très alléchantes. Car pour nous, 2020 est une année stratégique compte tenu des élections présidentielles. La NG se donne pour première activité de véhiculer un message de paix sans partie pris dans toute la Côte d’Ivoire. La NG a également pour deuxième mission de faire accroitre son nombre de militant-électeurs en mobilisant plus de personnes pour que toutes les élections soient remportées par le RHDP. C’est en réalité notre mission majeure, faire du sociale et faire triompher le RHDP aux élections. En un mot, mobiliser les militants pour les échéances de 2020.
Le Président Alassane Ouattara a fait son traditionnel discours à la nation à la veille de la nouvelle année. Vous en tant qu’homme politique quel commentaire pouvez-vous faire de cette adresse à la nation ?
Quand vous écoutez cette adresse, vous constatez que c’est une adresse bilan que le Président a fait. Pour cela, une question se pose. Qu’on l’aime ou pas, son bilan est-il positif ? Ma réponse, c’est oui. Il a décrit la situation de la Côte d’Ivoire quant il est arrivé au pouvoir. Et aujourd’hui, tout le monde sait à quel niveau se trouve le pays. Moi, personnellement, j’ai hautement apprécié son discours. Car, c’est un discours qui n’a rien caché. Un discours clair, limpide, précis et incontestable. Je suis pour ce fait heureux de suivre un tel Chef d’Etat. Et ce discours montre à quel point la Côte d’ivoire a retrouvé sa place au-delà de l’Afrique, dans le monde. Son bilan est donc un bilan positif, nous sommes fiers du Président qu’il est. Et espérons le voir encore longtemps à la tête du pays pour son avancée.
L’actualité ivoirienne est aujourd’hui dominée par le mandant d’arrêt international contre Monsieur Soro Guillaume par les autorités du pays. Que pouvez-vous dire sur cette situation ?
Vous voyez, la Côte d’Ivoire revient de loin. Et on n’est jamais fiers d’une crise politique même si par moment, cette crise est de bonne guerre. Les conséquences sont désastreuses. Nous savons, comment était le pays de 2002 à 2011. Et nous ne voulons plus de cela. Aujourd’hui, quand nous parlons de démocratie, ce n’est pas la démocratie des armes. Mais une démocratie d’idée, de programme de gouvernement. Quand on est candidat aux élections, on l’est avec un programme de gouvernement, un bilan. Et lorsqu’on a des difficultés à établir un programme et qu’on pense que les armes sont les meilleures solutions pour remplacer les débats d’idées et les programmes de gouvernement. Je suis désolé. Moi je demande à ces jeunes de ne pas prendre de voie sans issue. La voie que le Chef de l’Etat leur propose, est la voie de la démocratie et de l’expression. Il l’a dit, aucun candidat ne sera exclu sauf celui qui s’exclut lui-même. Et la justice, n’a pas de partie pris. Elle est la même pour nous tous. Et nous sommes contents du fait que la loi sera appliquée. Celui qui n’est pas coupable ne sera pas accusé mais si tu es coupable, tu vas répondre devant la justice. Nous ne portons aucun jugement mais nous voulons juste que la justice fasse son travaille pour que la Côte d’ivoire reste un pays de paix.
Interview réalisée par Mohamed Compaoré