Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Chef d’Etat-Major Général des Armées était auprès des casques bleus ivoiriens de la Minusma à Tombouctou. Une visite qui intervient quelques heures après l’attaque que le contingent ivoirien a subie dans cette localité et qui a fait quatre morts et trois blessés. Objectif, Traduire la compassion de toute la nation à ses soldats et encourager ces hommes et femmes engagés dans la lutte contre le terrorisme au mali.

Aéroport de Tombouctou. Ici, les visages sont au recueillement, les mines graves. Le souvenir de l’attaque djihadiste du mercredi 13 janvier est encore vivace dans la mémoire collective. L’annonce de la visite du Général de Corps d’Armée, LASSINA DOUMBIA, Chef d’État-Major Général des Armées, ce samedi 16 janvier 2021, vient illuminer cette atmosphère particulière.

Honneurs militaires, civilités, échanges avec la troupe, point de situation, visite des installations, repas de corps… le programme est dense. A son arrivée sur le camp de Tombouctou, le Général Doumbia, a été accueilli par le Général Wael Shawky, Commandant le secteur Ouest de la Force de la MINUSMA avant de recevoir les honneurs militaires rendus par un détachement ghanéen.

                        

Sur le récit des circonstances de l’attaque du convoi de la compagnie ivoirienne en mission de reconnaissance, le commandant du bataillon ivoirien (CIV-BAT) le lieutenant-colonel Kouamé Jean-Marie a revélé le caractère particulièrement violent de l’affrontement.

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L’on retiendra que ce n’est pas la supériorité tactique ni capacitaire qui était l’ennemi ce jour-là, mais plutôt la perfidie, la traitrise et la lâcheté. L’on note également la prompte réaction des Forces ivoiriennes qui ont réussi à repousser cette attaque complexe sous des feux nourris pendant plus d’une heure avant l’arrivée des renforts et des secours.

Aux casques bleus ivoiriens, le Chef d’Etat-Major Général des Armées, a transmis les condoléances du Président de la République, Chef Suprême des Armées, la compassion du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ministre de la Défense et le soutien de toute la nation ivoirienne.

Aux soldats, il a demandé de tenir bon, car engagés dans un combat qui est noble et juste. Adresse au cours de laquelle, il a indiqué à ses hommes, que les meilleures unités ne sont pas forcément celles qui ne subissent pas de pertes. Les meilleures unités sont celles qui savent réagir et n’abandonnent jamais leurs hommes, morts ou blessés, et matériels sur le terrain. Toutes choses qu’il a retrouvées en cette unité.

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Et de préciser, que sont considérées comme excellentes, celles qui ne se laissent pas démoraliser lorsqu’elles prennent des coups, et poursuivent leur mission avec le même niveau d’engagement. Les invitant ainsi à se réarmer moralement. Puis de leur rappeler les valeurs qui fondent le soldat ivoirien, faites de courage, de dépassement mais également de résilience. A tous, il a dit que ce mauvais coup est désormais bien derrière avant de leur rappeler leur engagement : celui de se tenir aux côtés du peuple malien dans un cadre multinational pour ramener la paix et la stabilité dans de ce pays meurtri.

L’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Mali, SEM Bakayoko Cheick, a félicité l’ensemble du bataillon pour le sens élevé du devoir et du professionnalisme unanimement reconnus et appréciés des acteurs présents sur le théâtre malien.

A cours de cette visite, le Général Doumbia, a inspecté les installations du CIV-BAT pour s’assurer que ses hommes évoluent dans un environnement propice et disposent de bonnes conditions de vie et de travail. Puis suivra une visite aux blessés légers de l’attaque, internés à l’hôpital de niveau 2 du Camp de Tombouctou. L’officier Général a eu des mots de réconfort pour chacun.

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Et conformément aux traditions militaires, les casques bleus ivoiriens ont partagé un repas de corps avec le Chef d’Etat-Major. Un moment bien particulier constitué de mets typiquement ivoiriens que le Chef d’Etat-Major Général des Armées a pris soin d’emporter avec lui, et qui a permis de dissiper les souvenirs encore tenaces et galvaniser des hommes qui, après avoir accusé le coup sont revigorés et plus déterminés que jamais. C’est sous le coup de 15 heures GMT que le Général Doumbia et sa délégation ont pris le chemin du retour.

Bien avant, le CEMGA ivoirien a reçu au Quartier Général du secteur Ouest de la MINUSMA, les admirations du Général Wael Shawky, Commandant ce secteur, du Général Dennis Gyllensporre, Commandant de la Force et de Monsieur Riccardo Maia, Chef bureau régional de la MINUSMA, pour la bonne tenue du contingent ivoirien. Ensemble, ils ont  envisagé les défis considérables à relever et ont convenu d’adapter les actions de la Force aux nouvelles formes de menaces. Ceci, du fait de la nature complexe de la situation sécuritaire observée ces derniers jours. 

Depuis le début de l’année 2021, les positions de la MINUSMA ont connu une quinzaine d’attaques soit une moyenne d’une attaque par jour. Un état de fait qui ne saurait affecter la détermination des armées présentes sur le théâtre malien, au nombre desquelles les Forces Armées de Côte d’Ivoire, à accompagner le Mali dans sa quête de stabilité et de paix.

Sercom FACI

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Plus de 150 réfugiés et demandeurs d’asile africains évacués de Libye, hébergés provisoirement depuis des mois dans le Centre de transit de Gashora au Rwanda, ont été réinstallés dans des pays d’accueil depuis la mi-mars, a indiqué lundi le ministère rwandais de la Gestion des urgences.

Depuis la mi-mars 2020, quelque 87 réfugiés et demandeurs d’asile ont été réinstallés en Suède, 46 en Norvège, 18 au Canada et 5 en France, selon des données publiées par le ministère.

Durant la même période, le Rwanda a accueilli 209 réfugiés et demandeurs d’asile et réfugiés coincés en Libye, ajoute la même source.

La relocalisation des évacués établis au Rwanda s’inscrit dans le cadre d’un accord signé, en 2019 à Addis-Abeba, entre le gouvernement rwandais, l’Union africaine (UA) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

En vertu de cet accord tripartite, le Rwanda s’est engagé à mettre en place un mécanisme de transit pour accueillir, dans un premier temps, un total de 500 réfugiés et demandeurs d’asile coincés en Libye.

Depuis la signature de cet accord, quelque 515 réfugiés et demandeurs d’asile vulnérables ont jusqu’à présent été évacués vers le Rwanda, dont plus de 200 ont été réinstallés dans d’autres pays d’accueil, principalement en Europe.

Janvier 2020, le gouvernement norvégien a décidé d’accueillir 450 réfugiés et demandeurs d’asile évacués de Libye ainsi que 150 réfugiés congolais établis au Rwanda.

Le Centre de transit de Gashora, situé à quelques kilomètres de la capitale rwandaise, héberge actuellement près de 300 réfugiés et demandeurs d’asile évacués de Libye.

En Novembre 2017, le président rwandais Paul Kagame avait proposé d’accueillir des Africains bloqués en Libye, dans la foulée de reportages montrant un mauvais traitement infligé aux migrants d’Afrique subsaharienne.

Au-delà des 140.000 réfugiés burundais et congolais hébergés dans six camps au Rwanda, le pays est-africain abrite également près de 8.000 demandeurs d’asile, selon le HCR.

Le gouvernement rwandais a mis en place, en 2019, un plan stratégique pour l’inclusion des réfugiés couvrant la période 2019-2024 et visant à améliorer leurs conditions de vie ainsi que celles de leurs communautés d’accueil.

fm

 
 

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La Cour constitutionnelle a validé lundi la réélection au premier tour du président centrafricain Faustin Archange Touadéra, en rejetant les recours de ses rivaux qui arguaient notamment de “fraudes massives” et de l’impossibilité pour deux électeurs sur trois de voter.

M. Touadéra “est proclamé réélu président de la République au premier tour de l’élection du 27 décembre 2020”, a déclaré la présidente de la juridiction suprême, Danièle Darlan.

Le président Faustin Archange Touadéra, avait été déclaré élu par l’Autorité nationale des élections (ANE) après avoir recueilli la majorité absolue avec 53,92% des votes.

L’ancien Premier ministre Anicet Georges Dologuélé est arrivé deuxième avec 21,01% des suffrages exprimés.

Le taux de participation a été annoncé à 76,31%, mais sur quelque 910.000 électeurs pris en compte sur 1,8 million inscrits initialement.

La Cour a toutefois abaissé le taux de participation à 35,25%, loin des 76,31% des inscrits annoncés provisoirement le 4 janvier.

Faustin Archange Touadéra du Mouvement Coeurs Unis (MCU, au pouvoir) était en lice face à 16 candidats.

fm

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Le gouvernement ivoirien alerte la population sur la transmission, ces derniers jours, de plus en plus familiale et communautaire de la pandémie du Coronavirus (Covid-19).

Selon une seconde analyse, la transmission qui en début janvier se faisait dans les lieux festifs (restaurants, night clubs ou des événements culturels et artistiques) s’est invitée dans les lieux de vie (à la maison, à l’école et au travail), a précisé le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Aka Aouélé Eugène, lors d’une conférence de presse, vendredi 15 janvier 2021 à son Cabinet sis au 16e étage de la Tour C.

Cette nouvelle vague de contamination touche depuis le 12 janvier 2021, en moyenne 46% de jeunes âgés de moins de 35 ans et est la conséquence du non-respect du port de masque et des autres mesures barrières notamment, la distanciation physique et le lavage des mains durant les fêtes de fin d’année, a fait observer Dr Aka Aouélé.

Il a également annoncé que le comité de veille proposera dès le prochain conseil du gouvernement, des mesures plus restrictives pour faire respecter les mesures face à la progression de la pandémie dans le pays.

Pour l’heure, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique au nom du gouvernement a appelé les populations à la prudence et à la vigilance, à redoubler d’effort en se protégeant et en respectant strictement les mesures barrières.

Celle de respecter la distanciation physique dans cette période de présentation de vœux (ne pas serrer les mains ni faire d’accolades), de se laver les mains régulièrement à l’eau et savon et de  réduire les déplacements notamment pour les personnes atteintes de maladies chroniques.

Pour freiner la circulation du virus dans les familles, le gouvernement conseille également de porter un masque dans les lieux publics et les transports en commun et de renforcer la sensibilisation pour le respect des mesures barrières notamment lors des grands rassemblements artistiques, culturels et religieux.

Vendredi 15 janvier 2021, le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique a enregistré 278 cas nouveaux cas de covid-19 sur 2 917 échantillons prélevés soit 9,5% de cas positifs, 140 guéris et 1 décès. A ce jour, la Côte d’Ivoire dénombre 22 856 cas confirmés de Covid-19 sur 293 382 échantillons testés, 141 décès (0,6%) et 1611 cas actifs, note-t-on.

Source : AIP

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Le Syndicat des sociétés coopératives et acheteurs du Grand-Ouest (SYSCOOP-AGO) accuse des multinationales d’être la cause de la mévente actuelle du cacao ivoirien. D'après son porte-parole Antoine Tahi, qui s'exprimait le samedi 16 janvier 2021 à Man dans l'Ouest ivoirien, la vente dont fait l'objet le cacao ivoirien depuis quelques mois, trouve sa source dans le refus de certaines multinationales de payer le Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars la tonne (243 500 FCFA). Il s’agit d’un mécanisme de prix au profit des paysans, obtenu auprès des chocolatiers par la Côte d’Ivoire, premier pays producteur mondial de cacao, et son voisin le Ghana qui occupe la seconde place.

Les membres de SYSCOOP-AGO affirment soutir le gouvernement et le Conseil du café-cacao pour les initiatives visant à dénouer ce blocage. Pour eux, cette situation doit interpeller chaque Ivoirien parce qu’il s’agit d’un combat national.

« Pour ce que le cacao a apporté à ce pays et ce qu’il représente aujourd’hui dans notre économie, le seul combat qui vaille la peine d’être mené est d’abord de sauver ce produit de souveraineté avant de penser à nos intérêts personnels », estime le porte-parole du Syndicat, Antoine Tahi, qui s'exprimait en présence des membres du bureau de ce syndicat.

M. Tahi a souligné qu’il faut que le monde des producteurs taise ses divergences et s’unisse pour affronter l’ennemi commun qui cherche à appauvrir davantage les producteurs.

« Le SYSCOOP-AGO se réserve le droit d’organiser de grandes manifestations publiques éclatées des producteurs de cacao dans les prochains jours pour apporter son soutien ferme aux instances dirigeantes de la filière pour toutes les actions entreprises pour le bien-être des producteurs », a fait savoir M. Tahi.

Sensible à la situation actuelle, le Syndicat prie le Conseil du café-cacao et le gouvernement ivoirien de tout mettre en œuvre pour un dénouement heureux de cette crise qui ne dit pas son nom.

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Pandémie ne rime qu'avec 2020? Dans leur étude parue début janvier dans le magazine Disease Surveillance, des scientifiques chinois ont établi plusieurs scénarios de l'évolution de la situation. Le pire d'entre eux, associé au mépris des mesures, prévoit cinq millions de victimes d'ici mars, contre deux actuellement.

L'apparition de vaccins redonne de l'optimisme, toutefois, plusieurs scientifiques n'excluent pas que l'impact de la pandémie au cours de l'année qui vient de commencer puisse être encore plus important que par le passé. Ainsi, dans leurs estimations publiées le 8 janvier dans le magazine Disease Surveillance et reprises par South China Morning Post, une équipe de chercheurs du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies en collaboration avec des instituts chinois de recherche en santé publique a présenté plusieurs scénarios d'évolution de la situation. L'un d'entre eux suggère que d'ici mars, le nombre de contaminations à l'échelle mondiale puisse atteindre 170 millions de personnes, contre 92 millions actuellement.

Il convient de souligner qu'il s’agit du pire des scénarios imaginés par des chercheurs, selon lequel les mesures efficaces ne sont pas prises par les gouvernements, les personnes n’obéissent pas à des règles telles que la distanciation sociale et le port de masques, les campagnes de vaccination massives n’ont pas lieu.

«Le développement de la pandémie est difficile à prévoir, mais une estimation numérique via la modélisation peut fournir des informations utiles», a expliqué à South China Morning Post le professeur Xu Jianguo du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, chercheur principal de l'équipe en question.

Toujours selon le pire scénario, le nombre total de décès dus au Covid-19, qui vient de franchir le cap des deux millions, pourrait se hisser à cinq millions vers début mars.

«Dans le meilleur des cas, avec du bon sens, des précautions appropriées et la production actuelle de vaccins efficaces, le total ne devrait jamais atteindre 3 millions de morts. Le pire des scénarios pourrait être de beaucoup plus que 7 millions… », a déclaré Benjamin Neuman, professeur de biologie à la Texas A&M University, cité par South China Morning Post.

Les États-Unis toujours les plus touchés

D'après le professeur Xu Jianguo, ce sont les États-Unis qui vont être les plus touchés au cas où le pire des scénarios s'avérerait exact: le nombre de cas outre-Atlantique pourrait atteindre 32 millions, soit environ 20% du total mondial. Dans le top-4 des pays les plus atteints pourraient également figurer l'Inde, le Brésil et la Russie avec 15,5, 15 et 6 millions de cas respectivement.

Quid d’un meilleur scénario?

À en croire ces estimations, même si une politique anti-covid efficace ainsi qu’une campagne de vaccination productive sont mises en place, le bilan des victimes s'aggravera de 300.000 personnes supplémentaires d’ici le mois de mars, indique l’édition.

Source : http://sputnik.com/

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Nous ne connaissons pas tous les conseillers des hommes politiques, qui inspirent l’action de ces derniers vis-à-vis de la gouvernance du RHDP. Il est possible et même probable qu’ils détiennent des informations recoupées qui ne sont pas accessibles aux militants et sympathisants lambda que nous sommes. Peut-être sont-ce ces renseignements qui provoquent les réactions de notre élite politique vis-à-vis de la crise multiforme générationnelle et du ôte-toi que je m’y installe.

Mais alors, qu’ils en fassent état de manière à mieux faire comprendre leur attitude. Car en effet, pour le moment, les seules raisons avancées sont la « majorité au parlement » pour le pouvoir d’Abidjan.

Une première question se pose : avec quels types de candidats ? Les anciens élus, la nouvelle génération, les candidats-jeunes, les candidats qui n’ont que des moyens, les candidats-affairistes? Nous avons aujourd’hui affaire à une guerre générationnelle et/ou du ôtes-toi que je m’y mette, tout le monde sait que ce type de bataille a toujours été à l’origine d’atrocités commises par les uns et les autres, des frustrations, colères, et même de la division dans le parti, encore que le RHDP n’a que deux ans d’existence et n’a véritablement pas entamée sa structuration et son organisation.

La problématique du casting des candidats à la candidature aux législatives, nous renvoie à celle des intrusions consenties à savoir l’entrisme. Mais en fait que renferme ce vocable ?

L’entrisme est une des techniques d’influence dont la pratique consiste à introduire, de manière concertée, des membres d’une organisation militante (syndicat, parti politique, association, mouvements de soutien ou politique etc.) dans une organisation rivale, en vue d’en modifier les orientations. Les méthodes employées pour faire de l’entrisme se révèlent par leurs natures très diverses, donc difficiles à parer.

Par ailleurs,  L’entrisme peut être mis en œuvre par une direction au sein d’une même organisation, dans le but d'infléchir le pouvoir d’opposition (opposition des partis membres et fondateurs du RHDP par exemple). Mais généralement, on distingue deux types d’entrisme:

L’entrisme officiel qui consiste à agir ouvertement (« le jeu des alliances et adhésion de masse »),

L’entrisme clandestin qui, à l’inverse, se fonde sur la discrétion, et use de méthodes plus insidieuses.

Cette dernière pourrait faire très mal au RHDP qui aspire à engranger le maximum d’élus au parlement, quoi que les deux approches combinées puissent aussi être un problème pour la gouvernance du président de la république.

Voyons pourquoi ?

UNE TECHNIQUE HISTORIQUEMENT MILITANTE

L’histoire nous enseigne que l’entrisme est une stratégie politique révolutionnaire qui a été mise en œuvre par les trotskistes au début du XXème siècle, et cela dans une période où leur influence sur les masses ouvrières tendait à s’infléchir. D’ailleurs, l'entrisme des trotskistes à l'intérieur du parti communiste français (PCF), au début des années 1950, est là pour nous édifier et en constitue un exemple concret.

C’est donc l’occasion pour l’opposition récemment regroupée sous le sigle de CNT, d’user de cette technique.

Faut-il rappeler que de manière plus contemporaine, les exemples d’entrisme en politique sont fréquents en Côte d’ivoire qui n’a pas une tradition du contre-espionnage, lors des périodes d’élections locales, et par le seul « jeu des alliances ».

Figurez-vous que la seule journée du 7 décembre 2021 a vu un peu plus d’une soixantaine de candidature à la candidature pour la seule circonscription d’Abobo et ceux pour les 6 sièges dédiés, quand la commune d’Anyama, depuis deux semaines est sous les projecteurs des mass-médias. Cette circonscription achève de convaincre de l’imminence de la violence dans cette circonscription, nos notes attestent que l’entrisme officiel d’un cadre se réclamant du parti LIDER et prétextant l’adhésion de son parti au RHDP a pu se rapprocher d’une des épouses de l’ex premier ministre AGC.

Il  a pu constituer un capital sympathie auprès des militants RHDP d’Anyama et un capital financier sur le dos de cette dame (des photos et documents en notre possession du lieu où ce pseudo transfuge de LIDER percevait de fortes sommes pour agir pour le compte de Mme Coulibaly née F. B) elle fut trahit, celui-ci porte aujourd’hui la campagne de dénigrement de celle-ci, la finalité fragiliser le rhdp à Anyama). Bref voici succinctement des exemples d’entrisme susceptible de freiner, sinon empêcher l’atteinte de l‘objectif, la majorité au parlement.

Dans des productions précédentes, nous attirons l’attention des uns et des autres sur une officine étrangère qui porte toute la stratégie de déstabilisation du régime et partant de l’Etat de Côte d’Ivoire est toujours active, l’opposition ivoirienne est d’ailleurs instrumentalisée à cet effet..

Les législatives de mars 2021 sont ainsi l’occasion toute faite pour remettre le couvert, ainsi le stratagème mis en place consiste à leurrer les décideurs du RHDP avec la multiplication de candidature donnant l’impression d’un regain de dynamisme du RHDP, erreur que de voir les choses sous ce prisme. Ainsi des candidatures sont suscitées, financées avec l’objectif de renforcer la division et l’incohésion a l’intérieur du RHDP.

Nous n’avons pas de conseil à donner aux dirigeants locaux du RHDP en dehors de celui de la prudence, de la vigilance dans leur processus de prise de décision.

Il conviendrait qu’il définisse exactement où se trouve l’intérêt du RHDP, des militants et sympathisants, qu’ils aient toujours à l’esprit le sens du devoir et de la responsabilité, car un Ivoirien qui décède est un mort de trop pour la démocratie dans notre pays.

Nous, groupement des vétérans du renseignement sommes souvent demandés si l’intérêt du RHDP était vraiment le moteur de l’action de ceux qui ont l’honneur de gouverner ce parti ? Car ne dit-on pas qu'on ne reconduit pas une stratégie qui a marchée, on ne doit pas espérer que l’adversaire ne nous attaquera pas, mais on doit se convaincre que nous nous sommes mis désormais dans une position telle que l'adversaire ne puisse nous attaquer.

Mais l’hégémonie d’une puissance occidentale reste très préoccupante alors, l’adversaire que nous identifions comme tel ne l’est pas en vérité, l’adversaire c’est celui dont l’hégémonie est fortement ébranlée.

L’ENTRISME PERMET D’INFLUER SUR LES ORIENTATIONS STRATEGIQUES DU RHDP, parce que ce parti est le parti au pouvoir en Côte d’ivoire, c’est donc ce parti qui gouverne le pays et qui altèrerait l’hégémonie de cette puissance à travers sa politique de mondialisation et de globalisation, d’où le combat engagé sous plusieurs formes.

Groupement des Vétérans du renseignement

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Le Ministère des Affaires Etrangères de la République de Turquie, dans un communiqué publié le 15 janvier 2021 dont La Diplomatique d’Abidjan a reçu copie, condamne fermement l’attaque meurtrière des quatre casques bleus du contingent ivoirien perpétrée le mercredi 13 Janvier 2021 dans la région de Tombouctou (nord du Mali).

La diplomatie Turque présente ses plus sincères condoléances au peuple et au gouvernement ami et frères de la Côte d’Ivoire. Ainsi qu’aux  familles endeuillées et proches des victimes. Elle  souhaite un prompt et complet rétablissement aux Casques bleus blessés.

Par ailleurs, Le Secrétaire général souligne que les attaques contre les Casques bleus des Nations Unies peuvent constituer un crime de guerre. Il appelle les autorités maliennes à ne ménager aucun effort pour identifier et traduire rapidement en justice les auteurs de cette attaque odieuse.

Mc

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Le Groupe industriel panafricainEranove annonce l’arrivée de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) de Côte d’Ivoire à hauteur de 15 % du capital de sa filiale, la société Atinkou (« Maison de la lumière » en langue Ebrié) qui va exploiter une nouvelle centrale électrique en Côte d’Ivoire.

Cette nouvelle étape dans l’avancée de ce projet intervient après l’accord en mars 2020 avec la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, et l’État de Côte d’Ivoire pour la mobilisation du financement de 304 millions d’euros, correspondant au financement de la partie dette, pour la construction de cette centrale située à Jacqueville, à une quarantaine de kilomètres d’Abidjan, et qui aura une puissance installée de 390 MW en cycle combiné.

La CNPS a pour objectif la gestion obligatoire du régime de protection sociale des travailleurs du secteur privé et assimilés et des travailleurs indépendants. Dans ce cadre, elle recouvre des cotisations sociales et sert en contrepartie des prestations.

Selon la convention de concession d’une durée de 20 ans signée en décembre 2018 entre l’État de Côte d’Ivoire et Eranove, la centrale Atinkou utilisera la technologie du « cycle combiné » gaz-vapeur, efficiente en termes économiques et environnementaux, car elle permet de réduire la consommation de gaz et les rejets de CO2 et s’inscrit dans la vision de l’État de Côte d’Ivoire d’une énergie propre, de qualité et à coût accessible. Cette centrale va utiliser des turbines de nouvelle génération qui permettent des économies sur la consommation de gaz naturel.

Jusqu’ à 2 500 personnes seront employées localement pendant la phase de construction de la centrale Atinkou qui, à terme, produira annuellement 2 875 GWh, soit l’équivalent de la consommation d’environ un million de foyers. Ce projet s’appuie sur l’expertise et l’expérience acquises par le Groupe Eranove dans la production d’électricité, avec notamment la centrale de CIPREL (543 MW), 7 centrales opérées par la Compagnie Ivoirienne d’Électricité (704 MW) et des projets en développement dans différents pays (plus de 700 MW). 

« L’arrivée d’un nouvel actionnaire ivoirien de référence comme la CNPS est une excellente nouvelle pour ce projet qui voit ainsi son ancrage en Côte d’Ivoire renforcé. Elle constitue également une continuité stratégique pour notre groupe puisque la CNPS est au capital d’Eranove depuis avril 2017 », explique Vincent le Guennou, Président du Conseil d’administration d’Eranove et Co-CEO du fonds d’investissement panafricain ECP.

« La centrale Atinkou montre la force du modèle industriel du Groupe Eranove basé sur les compétences africaines et des partenariats public - privé associant l’État et des acteurs locaux. L’arrivée de ce partenaire institutionnel de référence est également une marque de confiance dans notre modèle économique et nos ambitions, et s’inscrit dans notre modèle d’actionnariat qui mixe actionnariat africain, actionnariat salarié et capitaux internationaux », ajoute Marc Albérola, Président du Conseil d’administration de la société Atinkou, Administrateur Général d’Eranove Côte d’Ivoire.

Le Groupe industriel panafricain Eranove est un acteur majeur dans la gestion de services publics et la production d’électricité et d’eau potable.

Avec un siège social à Paris, le Groupe Eranove est présent en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies (SODECI, CIE, CIPREL, Awale, Smart Energy).

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Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a annoncé, jeudi, la nomination de la Guinéenne Bintou Keita au poste de Représentante spéciale et Cheffe de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Mme Keita succédera à l’Algérienne Leila Zerrougui, qui achèvera sa mission à la tête de la MONUSCO en février après trois années à la tête de la plus importante opération de paix dans un pays francophone. Elle sera la seconde femme, et la première femme originaire d’un pays d’Afrique subsaharienne, à diriger la MONUSCO qui fut créée en 2010.

La prochaine Représentante spéciale du Secrétaire générale de l’ONU en RDC dispose de plus de 30 années d’expérience aux Nations Unies, oeuvrant dans les domaines de la paix, de la sécurité, du développement, de l'humanitaire et des droits de l'homme. Son expérience l’a conduite à travailler dans des environnements de conflit et d'après-conflit.

Ces deux dernières années, Mme Keita a occupé les fonctions de Sous-Secrétaire générale de l’ONU pour l'Afrique, un poste commun à deux départements du Secrétariat des Nations Unies : celui des affaires politiques et de consolidation de la paix et celui des opérations de paix. Auparavant, elle avait occupé les fonctions de Sous-Secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix de novembre 2017 à décembre 2018.

Une carrière onusienne menée en Afrique

La carrière onusienne de Mme Keita aux Nations Unies a principalement été menée en Afrique subsaharienne dans chacune de ses sous-régions.

Entre 2015 et 2017, elle a servi en tant que Représentante spéciale conjointe adjointe pour l'Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) dont le mandat a pris fin le 31 décembre dernier. Entre février et novembre 2015, elle a dirigé les efforts des Nations Unies pour lutter contre le virus Ebola en Sierra Leone. De 2007 à 2010, elle a également été Représentante exécutive adjointe du Secrétaire général pour le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB).

Mme Keita est entrée à l’ONU en 1989. Elle a également occupé plusieurs fonctions de direction au sein du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) dans plusieurs pays africains (au Tchad, en République du Congo, à Madagascar, au Cap-Vert, au Rwanda, au Burundi) ainsi qu’au siège à New York.

La prochaine cheffe de la MONUSCO a fait ses études supérieures en France. Elle est diplômée d'un master en économie sociale de l'Université de Paris II Panthéon Assas et d'un diplôme d'études supérieures en administration et gestion des entreprises de l'Université de Paris IX Dauphine.

hn

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