Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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En dépit de divergences de fond au sujet de la crise en Ukraine, la Chine a lancé ces dernières semaines une offensive diplomatique en direction de l’Union européenne (UE), annonçant, d’après les analystes, le début d’une nouvelle ère dans les relations avec le vieux continent.

La poussée est presque sans précédent. Les autorités chinoises sont convaincues que dans les circonstances actuelles, la coopération entre l’UE et la Chine « est essentielle pour relever les défis mondiaux ».

C’est ainsi que Wang Yi, plus haut conseiller diplomatique du président Xi Jinping, vient d’achever une tournée qui l’a conduit en France, en Italie, en Hongrie, en Russie et en Allemagne, où il a pris part à la conférence de Munich sur la sécurité.

Ce mardi, le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, entame une visite d’État en Chine, qui sera axée sur la situation en Ukraine outre l’aspect économique des relations avec ce pays lié à la Chine par un partenariat stratégique.

Dans la foulée, d’autres dirigeants européens devront faire le déplacement en Chine dans les prochaines semaines dont la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel.

L’objectif est clair pour Beijing. Il s’agit, d’une part, de renforcer le positionnement économique de la Chine dans l’après Covid-19, et d’autre part, de s’imposer comme « médiateur crédible » pour le règlement de la guerre en Ukraine, qui menace l’économie européenne.

L’ambassadeur chinois auprès de l’UE, Fu Cong, a expliqué, la semaine dernière, ces objectifs. Il s’est dit « optimiste » quant à l’avenir des relations entre les deux partenaires. Ces visites de très haut niveau devront renforcer cet optimisme tout en montrant que la crise ukrainienne « ne doit pas affecter » les relations sino-européennes, estime le diplomate.

La Chine et l’Europe sont conscientes des enjeux mais surtout du grand potentiel de coopération qui existe entre les deux parties, indiquent les analystes, qui relèvent qu’aux yeux de la partie européenne, la Chine s’impose comme partenaire économique incontournable dans une conjoncture internationale aussi volatile que difficile.

Sur ce plan économique précis, la Chine veut à tout prix ressusciter un accord global sur les investissements (AGI) conclu en 2020, mais qui attend toujours d’être ratifié.

Les analystes de la presse chinoise soulignent que la redynamisation de l’accord se heurte à des obstacles que Beijing veut surmonter, partant de sa détermination de renforcer sa politique d’ouverture de la nouvelle ère, fondée sur la mise en place de nouvelles alliances internationales face à des tensions accrues avec les Etats-Unis, la première puissance mondiale.

Le processus de ratification de l’AGI est au point mort après que Beijing a sanctionné des responsables de l’UE en réponse aux sanctions imposées par le bloc européen à la Chine concernant des violations présumées des droits de l’homme.

Les dirigeants chinois avancent que la conjoncture difficile que traverse l’économie mondiale plaide en faveur de la redynamisation de l’accord.

Lorsqu’il s’agit de relancer l’AGI, les deux parties doivent « regarder vers l’avant et tourner la page du passé » indique l’Envoyé chinois auprès de l’UE, rappelant que la Chine avait proposé à l’UE que les deux parties puissent lever les sanctions simultanément afin de baliser le chemin à la ratification de l’accord.

Cependant, les réponses de l’UE à cette proposition étaient mitigées, certains pays européens étant favorables et d’autres pensant que c’était prématuré.

« Nous sommes ouverts, et tant que la solution est basée sur le bénéfice mutuel et l’égalité, la Chine demeure disposée à l’examiner », indique M. Fu.

Dans le contexte du ralentissement économique mondial, le redémarrage de l’AGI dès que possible aura un effet positif pour les deux parties et au-delà pour l’économie mondiale, argumente-t-il, soulignant que la Chine est prête à clarifier « les préjugés et les mécompréhensions » au sujet de la question des droits de l’homme en Chine et favoriser la reprise de l’AGI.

Les divergences entre les deux camps sur les questions de droits de l’homme peuvent, selon Beijing, être discutées par des canaux spécifiques, qui ne doivent nécessairement pas être liés aux questions économiques et commerciales.

La crise ukrainienne est un autre point de discorde entre les deux parties. Sur ce registre, la Chine semble plus que jamais déterminée à s’imposer comme médiateur « crédible », se prévalant d’une diplomatie présentée comme étant « indépendante » et appelant à une solution politique au conflit.

« La Chine et l’Europe doivent renforcer la communication concernant les impacts de la guerre en Ukraine », indique le directeur du bureau de la commission des Affaires étrangères du comité central du Parti communiste.

Pour Chen Xulong, professeur à l’école des relations internationales au sein de l’université des affaires internationales et de l’économie de Beijing, les prochaines visites de dirigeants européens en Chine « sont une illustration du la stature dont jouit le pays sur la scène internationale » et soulignent la résilience des relations sino-européennes.

D’après lui, le rôle « constructif » et « responsable » que joue la Chine pour pousser vers une solution pacifique à la crise ukrainienne « est favorablement accueilli dans le monde y compris dans certains pays européens ».

La semaine dernière, la Chine a publié un document en 12 points sur le conflit en Ukraine, appelant à des pourparlers de paix ainsi qu’à une « solution politique ».

Dans ce document, la Chine appelle aussi toutes les parties à « aider la Russie et l’Ukraine à travailler dans la même direction et à rétablir le dialogue aussi vite que possible ».

ng

 
 

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L’ancien ministre tunisien de l’Environnement, Riadh Mouakher, a été placé en garde à vue, mardi 28 février 2023, pour son implication présumée dans des affaires de corruption.

“Le Parquet près le tribunal de première instance de Tunis a ordonné, mardi, aux agents de la Direction de la police judiciaire de placer l’ancien ministre de l’Environnement, Riadh Mouakher en garde à vue”, rapportent des médias tunisiens.

Cette décision intervient dans le cadre d’”une affaire de suspicions de corruption financière et administrative”, selon les mêmes sources.

La Tunisie connaît, dernièrement, une série d’arrestations d’hommes politiques, de figures de l’opposition, d’activistes de la société civile, de responsables de médias et de syndicalistes, suscitant une vague d’indignation de plusieurs ONG de défense des droits de l’Homme.

Réagissant à cette vague d’arrestations, Amnesty International a appelé les autorités tunisiennes à cesser la “chasse” aux opposants politiques, qualifiant la dernière série d’arrestations d'”une tentative délibérée visant à étouffer” l’opposition.

Depuis le coup de force du président Kais Saied qui s’est arrogé les pleins pouvoirs en juillet 2021, plusieurs figures politiques font l’objet de poursuites judiciaires dénoncées par l’opposition comme des règlements de comptes politiques.

hn

 
 

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Le candidat du parti au pouvoir au Nigeria, le Congrès des progressistes (APC), Bola Tinubu, a été déclaré ce mercredi 1 mars 2023 vainqueur de l’élection présidentielle dans le pays.

Selon la Commission électorale nationale indépendante (INEC), M. Tinubu de l’APC a cumulé plus de 8,8 millions de voix, remportant l’une des élections les plus disputées au Nigeria, face à ses deux principaux concurrents.

Il a également obtenu 25% des voix dans au moins deux tiers des 36 Etats de la Fédération ainsi que le Territoire de la capitale fédérale (FCT), Abuja, une condition nécessaire pour être déclaré vainqueur.

Atiku Abubakar, le candidat de la principale formation de l’opposition, le Parti démocratique populaire (PDP), a recueilli 6,9 millions de voix.

L’outsider Peter Obi du Parti travailliste (LP), dont la popularité auprès de la jeunesse a donné un nouvel élan à cette campagne, a remporté 6,1 millions de voix.

“Tinubu Bola Ahmed, de l’APC, ayant satisfait aux exigences de la loi, est déclaré vainqueur et élu”, a annoncé le président de l’INEC, Mahmood Yakubu, devant la presse à Abuja.

Âgé de 70 ans, Bola Tinubu, ancien gouverneur de Lagos (sud-ouest) et surnommé “le parrain” en raison de son immense influence politique, succèdera au président sortant Muhammadu Buhari, 80 ans, qui se retire après deux mandats consécutifs à la tête du pays, en vertu de la Constitution.

Ce Yorouba de confession musulmane a été donné pour longtemps grand favori dans cette élection, notamment grâce à l’assise nationale du parti au pouvoir.

Plus de 87 millions d’électeurs étaient appelés urnes samedi et le vote, dont la participation n’est pas encore connue, s’est globalement déroulé dans le calme.

hn

 
 

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Ce samedi 25 février 2023, 176 000 bureaux de vote sont ouverts pour élire le président du Nigeria ainsi que les députés et les sénateurs. Ce scrutin concerne près de 93 millions d'électeurs.

Les électeurs choisiront parmi 18 candidats pour succéder au président sortant, Muhammadu Buhari âgé de 80 ans et qui n’est pas candidat après deux mandats passés à la tête du pays. 

Trois candidats sur 18 constituent les favoris à l’élection présidentielle. A savoir, l’ancien vice-président du Nigeria (1999-2007), Atiku Abubakar. Il est à sixième tentative pour diriger le Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique.

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Issu  du Parti démocratique populaire (PDP), le principal parti d’opposition, Atiku Abubakar  âgé de 76 ans est le seul favori à être originaire du nord où il compte se faire créditer de nombreuses voix. 

Bola Tinubu, surnommé  le « Parrain » de Lagos en référence à son influence politique, est le deuxième favori. Egalement musulman, il part à cette présidentielle pour le compte du Congrès des progressistes (APC), le parti au pouvoir. Durant la campagne, Bola Tinubu a démontré sa capacité à mobiliser la foule et l’haranguer.

Agé de 70 ans et de confession musulmane, il fut le gouverneur de Lagos de 1999 à 2007. Ce richissime homme d'affaires est  Yoruba, l’ethnie majoritaire dans le Sud-Ouest du pays. 

Enfin, Peter Obi, constitue troisième force de cette présidentielle. A 61 ans, Peter Obi, se présente comme une alternative pour le changement avec le Parti travailliste (LP). 

Ancien gouverneur de l'Anambra , dans le Sud-Est du Nigeria, Obi est adoubé par la jeunesse. 

Issu de l’ethnie  Igbo du Sud-Est et de confession chrétienne, Peter Obi, jouit d’une bonne réputation en matière d’intégrité et de bonne gouvernance. 

Pour être déclaré vainqueur de cette élection présidentielle, il faut obtenir le plus grand nombre de voix et au moins 25% des bulletins de vote dans au moins deux tiers des 36 Etats et à Abuja. 

Au terme de ce scrutin, si aucun des candidats ne remplit les conditions requises, il y aura un second tour entre les deux premiers candidats dans les 21 jours.

mc 

 

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Le président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, s'est rendu mercredi à l'hôpital de la faculté de médecine de l'université d'Ankara où il a rendu visite aux victimes des séismes.

Les médecins de l'hôpital ont informé le président Erdogan de l'état de santé des victimes du tremblement de terre, leur souhaitant un prompt rétablissement.

Parmi les blessés qu'Erdogan a rencontrés à l'hôpital, figure la jeune fille de 17 ans, Aleyna Ölmez, qui a été extraite des décombres à Kahramanmaras, 248 heures après le tremblement de terre.

Erdogan était accompagné, lors de cette visite, de son épouse, Emine Erdogan, du gouverneur d'Ankara, Vasip Sahin, et de responsables du Parti de la justice et du développement (AK Parti).

Un séisme d’une magnitude de 7,7 sur l'échelle de Richter, a secoué la Türkiye et la Syrie, lundi 6 février à l'aube, suivi d'un autre tremblement de terre quelques heures plus tard à 13h24, d'une magnitude de 7,6. Les secousses ont causé d'énormes pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants dans les deux pays.

ng

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Le Comité National de Télédétection et d’Information Géographique (CNTIG) et ses partenaires organisent, du 27 au 28 Avril 2023 au SOFITEL Hôtel Ivoire Abidjan, le 6ème Salon de la Géomatique 2023, autour du thème : « Géointelligence et Gouvernance des Territoires : Quel apport des Solutions de Géoinformation à la Gestion des Communes Africaines pour un Développement Durable ? ». Les participants échangeront leurs expériences sur les apports des technologies géospatiales dans le développement durable et l’accroissement des ressources propres des villes africaines.

L’objectif principal de ce salon est de proposer d’une part, des stratégies et solutions opérationnelles pour l’accroissement des ressources et le développement durable des communes et provinces Africaines, et d’autre part, de sensibiliser les acteurs de développement à l’utilisation des outils de géoinformation pour l’accroissement des ressources propres des collectivités territoriales.

Ce sera l’occasion pour les structures nationales et internationales de proposer des solutions géospatiales aux entités décentralisées qui permettent l’échange et le partage de données liées à l’aménagement et au développement du territoire, l’interconnectivité d’appareils intelligents pour une meilleure gestion des villes, la modélisation des changements climatiques, la surveillance météorologique...

Divers forums et conférences seront au programme du Salon International de la Géomatique 2023. Ces évènements, ouverts aux professionnels et au public, contribueront à la promotion et la vulgarisation de l’innovation et au réseautage. Ces activités s’effectueront en sessions plénières et en sessions parallèles, concomitamment avec l’exposition.

Notons qu’à l’horizon 2050, environ 60% de la population africaine habitera en ville. Entre 2020 et 2050, les villes africaines, et notamment les villes de taille intermédiaire, vont intégrer plus de 700 millions d’habitants supplémentaires.

KM

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En prélude de son accréditation, l’Ambassadeur Désigné de la Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Sakaria KONE, s’est entretenu ce lundi 20 février, avec le Ministre des Affaires Etrangères et du Tourisme, Monsieur Sylvestre Radegonde, à la Maison Quéau de Quinssy.

Au menu des discussions, l’exploration des voies et moyens pour renforcer les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.

Le diplomate ivoirien s’est engagé à faire en sorte que son passage à la tête de la Mission ivoirienne, « soit pragmatique et ait des résultats tangibles.»

Il a saisi l’occasion pour transmettre «les plus cordiales salutations » de Son Excellence Madame Kandia CAMARA, Ministre ivoirienne des Affaires étrangères, de l'intégration africaine et de la diaspora, à son homologue seychellois.

« En ce qui concerne nos relations bilatérales, nos principes et nos orientations sont presque les mêmes. Nous devons pousser de l’avant afin de développer ces relations au plus haut niveau dans tous les domaines possibles », a déclaré le diplomate ivoirien.

Les deux diplomates ont convenu de travailler ensemble pour le bénéfice de leur pays respectif et pour leur continent. Dans ce contexte, ils se sont engagés à explorer les voies et moyens pouvant aboutir à la signature d’un accord bilatéral intéressant notamment les secteurs de la pêche, du tourisme et de l’agriculture.

Les deux diplomates ont également discuté de la question d’un accord portant sur l’exemption de visa susceptible de favoriser les échanges entre les ressortissants des deux pays.

A noter que la Côte d’Ivoire et les Seychelles ont établi les relations diplomatiques en 1989.

ng

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, à la tête d’une délégation composée des Ministres Moussa Sanogo du Budget et du portefeuille de l’Etat, Touré Mamadou de la Promotion de la Jeunesse de l’insertion professionnelle et du service civique ainsi que de François Amichia, président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) a été reçu le mardi 21 février 2023 par la Première Ministre de France, Elisabeth Borne.

Au terme de la rencontre, le Chef du gouvernement s’est félicité de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et la France et a souligné que cette entrevue a permis de faire le point sur la coopération en cours.

« Nous avons parcouru ensemble les sujets portant sur les infrastructures, sujets pour lesquels la France nous appuie, en particulier le projet du Métro d’Abidjan et le projet de l’extension de l’aérogare. Nous avons abordé également le financement du C2D qui porte sur un large éventail de secteurs. Ils concernent l’agriculture, la santé, l’enseignement technique et professionnel, de même que l’insertion des jeunes », a indiqué Patrick Achi.

Pour le Premier Ministre, cette rencontre avec son homologue française pourra permettre d’obtenir des avantages gagnants pour les deux pays. Au nombre de ceux-ci, on peut déjà citer la convention de coopération signée par le Ministre Moussa Sanogo et le Ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, visant à faire bénéficier l’administration fiscale ivoirienne de l’expérience française.

A en croire le Ministre ivoirien du Budget et du portefeuille de l’Etat, la France, à travers cet accord, permet à la Côte d’Ivoire de « bénéficier de son accompagnement et de faire en sorte que nous ayons les moyens d’offrir davantage à nos populations ». « La France a une longue tradition en matière fiscale », a-t-il ajouté.

La jeunesse qui est la priorité du Président de la République Alassane Ouattara pour cette année 2023, pourra également bénéficier des bonnes pratiques françaises. C’est ce qu’a indiqué le Ministre Touré Mamadou.

« Le Premier Ministre a souhaité que nous puissions avoir l’expertise technique de la France puisqu’à travers le ministère du travail, il y a eu une série de réformes et d’initiatives d’accompagnement des jeunes. Nous allons avoir une séance de travail avec notre homologue français de l’insertion professionnelle pour voir comment la Côte d’Ivoire peut bénéficier des initiatives développées en France  en faveur des jeunes», a indiqué le Ministre de la Jeunesse.

La question de l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations a également été au menu de cette visite. Amichia François, président du COCAN a pu s’imprégner du savoir-faire français sur des points précis.

« Il était important pour nous sur instructions du Premier Ministre qui assure la tutelle du COCAN, de voir avec les autorités françaises, ce qui peut être apporté en matière de sécurisation, en matière de billetterie, en matière d’organisation, en matière de promotion de l’évènement », a-t-il dit, non sans rappeler que l’objectif est « d'organiser la plus belle CAN jamais organisée en Afrique », selon le vœu du Président de la République.

On peut le dire, c’est une visite de travail fructueuse que le Premier Ministre et sa délégation effectuent en terre française jusqu’au 24 février prochain.

ng

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Fondées en 1994, Les Rencontres de Bamako sont aujourd’hui la principale manifestation artistique internationale dans le domaine de la photographie et des arts visuels sur le continent africain. Cette 13ème édition, placée sous le thème Maa ka Maaya ka ca a yere kono – Multiplicité, Différence, Devenir et Patrimoine, tiré de la déclaration d’Amadou Hampâté BÂ (Aspects de la Civilisation Africaine, Éditions Présence Africaine, 1972), est selon les organisateur : « une invitation à l’endroit des artistes, professionnels de la culture et des publics à réfléchir sur ces processus de devenir, de multiplicité, d’identités stratifiées et fragmentées, de compréhension vibrante de l’héritage et du patrimoine, de ces différents récits et de leur complémentarité ».

L’exposition panafricaine qui est au cœur de l’évènement, a pour objectif de réunir et de faire dialoguer des propositions d’artistes couvrant des thématiques diverses – et parfois transversales – qu’elles soient sociétales, politiques, économiques ou bien qu’elles convoquent l’histoire et la mémoire, afin de permettre aux Africains de dire le récit de leur histoire au reste du monde. D’autres dispositifs ont été mis en place par les organisateurs afin de contribuer à la production de ces récits alternatifs sur l’Afrique. Les journées professionnelles mais aussi le programme de médiation que la MINUSMA a soutenu avec une enveloppe de plus de 30 millions de francs CFA. Le but : déconstruire les idées reçues sur le continent et lutter contre les clichés comme les crises permanentes, guerres, maladies… Ce travail de déconstruction s’est fait en invitant le public, en particulier la jeunesse, à participer à des ateliers, des projections, des conférences et débats autour des thèmes de la biennale, mais également sur l’art et les nouveaux médias, sur le rôle de l’image et celui des artistes dans la production de ces récits alternatifs sur l’Afrique.

Le vivre ensemble au cœur de la thématique de l’édition 2022 

Maa ka Maaya ka ca a yere kono – Multiplicité, Différence, Devenir et Patrimoine thème de cette 13ème édition est, selon Cheick DIALLO, Délégué général des Rencontres de Bamako, un moyen pour, « mieux réfléchir sur la notion de cohésion et cette notion de cohésion fait notre identité. C'est à dire qu'on est unis au moins autour de quelque chose qui fédère nos pensées, nos êtres, nos espaces ». Architecte et designer reconnu au-delà des frontières du Mali, M. DIALLO estime « qu’on peut réussir à regarder ensemble, tous avec nos différences mais dans la même direction ».

Culture : un important levier pour le retour de la paix

La sinankounya (cousinage à plaisanterie), le toguna (place publique sous laquelle les décisions sont prise en pays dogon) ou encore l’arbre à palabre, sont autant de mécanismes socio-culturels maliens qui concourent à l’équilibre social mais aussi à la cohésion et à la paix entre les différentes communautés. Réputés pour leur attachement à ses valeurs ancestrales, les Maliennes et les Maliens tentent de retrouver la paix en s’appuyant sur ces précieux éléments culturels traditionnels. La Mission de paix de l’ONU au Mali soutient ce mouvement en accompagnant, dans la limite de ses possibilités, les acteurs culturels. C’est le cas depuis de nombreuses années dans le Nord du Mali, notamment à Tombouctou et dans sa région où, des actions ont été menées en faveur de la sauvegarde des manuscrits ou de l’accompagnement du Festival du Vivre Ensemble ou encore Les Ecrans de Tombouctou. Depuis 2022, cet appui s’est intensifié et a bénéficié à plusieurs autres activités majeures comme le Festival Ségou Art sur le Niger, l’exposition Mali Jakura, ou encore, Les Rencontres de Bamako, Biennale panafricaine de la photographie dont la clôture a eu lieu le 10 février dernier.

hn

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Le gouvernement a décidé de débloquer une subvention de 2 milliards de FCFA pour accompagner la création du fonds de garantie dédié au secteur de la boulangerie et la transformation structurelle de la filière blé-farine-pain, a annoncé Aimé Koizan, le Directeur général du Commerce intérieur, le mercredi 22 février 2023, à Yamoussoukro. C’était au terme d’un atelier consacré aux problématiques du secteur de la boulangerie en Côte d’Ivoire.

"Il me plaît, au nom du Ministre Souleymane DIARRASSOUBA, d’annoncer aux acteurs de la boulangerie le déblocage par le gouvernement d’une subvention d’un montant de 2 milliards de FCFA pour accompagner la création du fonds de garantie dédié au secteur de la boulangerie et la transformation structurelle de la filière blé-farine-pain", a annoncé Aimé Koizan.

Selon le Directeur général du Commerce intérieur, les travaux de l’atelier de Yamoussoukro sont suivis de très près par le gouvernement qui accorde une attention particulière aux recommandations qui ont été faites. C’est pourquoi, il a invité chacune des structures concernées par ces problématiques de la boulangerie, les faitières de la boulangerie en première ligne, à s’engager réellement dans la mise en œuvre diligentes des recommandations.

Bien que les défis du secteur soient importants, Aimé Koizan a exhorté les acteurs à croire en un avenir meilleur au regard de la disponibilité du président de la République, Alassane Ouattara et de son gouvernement conduit par le Premier Ministre Patrick Achi à l’accompagner dans la mise en œuvre des mesures nécessaires à sa survie.

Intervenant au nom des faîtières, Amadou Coulibaly, le président des boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire, a felicité le gouvernement pour l’organisation dudit atelier. Même si celui-ci n’avait pas la prétention de régler tous les problèmes du secteur, cet atelier a eu le mérite de passer en revue la chaîne de valeur du secteur de la boulangerie, et, après d’âpres discussions, de parvenir à des recommandations allant parfois au changement de paradigmes avec notamment, l’incorporation de produits locaux dans la fabrication du pain.

"Nous voulons ici donner l’assurance de notre plein engagement à la transformation de l’économie nationale ainsi que de procéder à l’offre d’emploi a notre jeunesse, tant que les conditions de travail nous le permettront", a déclaré le président des boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire.

L’atelier de Yamoussoukro a permis de valider, dans une approche inclusive, le projet de texte réglementaire devant régir la filière boulangerie en Côte d’Ivoire et de formuler, après examen des préoccupations des acteurs, des recommandations à soumettre au gouvernement en vue de l’assainissement du secteur et de la préservation de l’outil de production.

Les travaux ont porté d’une part sur l’examen du projet de décret portant réglementation des activités de boulangerie et d’autre part, sur les présentations suivies d’échanges et la formulation de recommandations sur le mode opératoire du fonds de garantie dédié au secteur de la boulangerie ; la parafiscalité et les frais en vigueur dans le secteur de la boulangerie ; le mécanisme de fixation du prix de la baguette de pain ; la mise en place d’une fiscalité adaptée au secteur de la boulangerie ; la stratégie de formation des acteurs du secteur de la boulangerie.

km

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