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7 ans après la mort de Mouammar Kadhafi, la Libye reste un pays divisé. Le pays est dirigé par deux hommes qui se disputent le pouvoir : d’un côté, le gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli, et de l’autre, une autorité exerçant son pouvoir dans l’est du pays avec le soutien du maréchal Haftar, 75 ans, Chef de l’Armée nationale libyenne (ANL, autoproclamée).
Face cette impasse qui dure depuis la mort du Guide libyen, la communauté internationale a initié une rencontre entre les deux parties, en invitant les différents acteurs à une table de discussion. Ainsi, la France qui était à la tête de la coalition qui a fait partir kadhafi du pouvoir, a décidé de prendre les taureaux par les cornes.
Emmanuel Macron, président français, a initié une rencontre à laquelle étaient le maréchal Khalifa Haftar, le Premier ministre Fayez al-Sarraj, le président du Parlement Aguila Salah, et le président du Haut Conseil d’État Khaled Al-Mishri, à Paris, le mardi 29 mai 2018. Au sortir de celle-ci, les principaux acteurs de la crise en Libye sont parvenus à un accord débouchant sur l’organisation d’élections avant 2019. Concrètement, ils se sont entendus pour organiser les élections législatives et présidentielles le 10 décembre 2018.
Avant ces scrutins, les différents protagonistes ont également pris l’engagement de l’adoption d’une « base constitutionnelle » un préalable à l’organisation de toute élection.
"L’adoption d’une Constitution constituera une étape essentielle pour la souveraineté de la nation libyenne », insistent les signataires de l’accord, qui s’engagent à apporter leur « soutien au représentant spécial des Nations unies dans ses consultations auprès des autorités libyennes portant sur une proposition et sur le calendrier de son adoption ».
La date fixée pour cette première étape de la normalisation de la Libye est le 16 septembre 2018 pour espérer respecter le calendrier de la tenue des élections parlementaires et présidentielles le 10 décembre 2018.
Daniel Coulibaly
Le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire a condamné dans un communiqué publié le 18 novembre 2017, la vente aux enchères comme esclaves des migrants issus d’Afrique Subsaharienne en Lybie. Il est signé du ministère ivoirien des Aaffaires étrangères dirigé par Marcel Amon Tanoh
«La République de Côte d’Ivoire considère que cette pratique d’une autre époque, d’un passé lointain et peu glorieux, constitue une grave violation des droits de l’homme, des libertés individuelles et de la dignité humaine. », déplore le communiqué, interpelant les autorités Libyennes, l’Union Africaine, l’Organisation Internationale pour les Migrations, les Nations Unies et l’ensemble de la communauté internationale, sur l’impérieuse nécessité que soit diligentée une enquête, pour faire toute la lumière sur cette pratique ignoble et situer les responsabilités.
« La Côte d’Ivoire, hôte du 5ème Sommet UA-UE, les 29 et 30 novembre prochains à Abidjan, prendra toutes les dispositions, en relation avec les commissions de l’UA, de l’UE et l’ensemble des pays membres, pour que la question libyenne soit inscrite en bonne place de l’ordre du jour qui sera examiné à ce Sommet.
Daniel Coulibaly