Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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L’ONG internationale Save the children a annoncé un appui financier de 49 millions de FCFA pour la construction de 22 bâtiments de trois classes dans les localités de Séguéla, Touba, Odienné et Minignan, dans le cadre d’un projet dénommé Educate A Child Initiative (EACI).

Une équipe de l’organisation internationale, sous la houlette de son assistante de programme, Ekra Affoua Félicité, a formé à Bako 21 personnes représentant sept villages de Touba et d’Odienné ainsi que neuf autres dans le département de Séguéla dans le cadre du projet EACI.

A Minignan ce sont six villages qui sont pris en compte par la formation qui devrait intervenir dans les jours à venir, indique-t-on.

Un président, un secrétaire et un trésorier,  désignés par chaque village, constituent l’équipe qui va gérer les fonds octroyés par Save the children pour la construction des bâtiments de deux types : bâtiment évolutif et bâtiment définitif.

Pour les bâtiments de type évolutif, chaque village reçoit 1,5 million de FCFA et 2,5 millions de FCFA pour les bâtiments définitifs.

Le complément de financement doit être fourni par la communauté villageoise bénéficiaire du projet, signale-t-on.

Pour une meilleure gestion des fonds et des projets, l’ONG internationale a opté pour la formation et le renforcement des capacités des équipes villageoises en charge de la construction des ouvrages scolaires.

 

Les droits des enfants, le montage de projet, les notions de base de la comptabilité simplifiée, la vie association et des conseils d’usage ont ponctué les deux premières sessions de formation à Séguéla et à Bako.

Source :AIP

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Un cadre originaire de la sous-préfecture de Zikisso, Abadi Miézan Charles, a offert samedi au centre de santé urbain de la localité une ambulance médicalisée flambant neuve.


Le donateur a expliqué son geste par la volonté d’aider ses parents, notamment les plus démunis, qui meurent bien souvent par manque de moyens d’évacuation dans des formations sanitaires mieux équipées.


"J’ai vu une mère perdre son nouveau-né simplement parce qu’il n’y avait de moyens de transport adéquat pour les évacuer à Gagnoa. J’ai eu mal et j’ai décidé de mettre fin à la souffrance des populations", a déclaré Abadi Miézan, opérateur économique résident à Paris (France).


Le sous-préfet de Zikisso, Bakayoko Kassoum, a exprimé la reconnaissance de l’Etat au donateur et invité tous les cadres à communiquer sur leurs donateurs éventuels.


"Cela nous permettra de mieux évaluer l’apport des cadres dans le développement local comme le recommande le chef de l’Etat", a-t-il déclaré.


Le centre de santé urbain de Zikisso est le plus important de la sous-préfecture. Il dessert toutes les localités environnantes, notamment Gagoré et Zéhiri.


En raison de son plateau technique peu conforme aux normes, les patients sont régulièrement référés à Gagnoa. La plupart des cas critiques décèdent sur place par manque de moyens de déplacement.

Source: AIP

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L’agence pour la valorisation de l’agriculture (AVA) et la caisse nationale d’épargne (CNCE) ont signé, vendredi, une convention de partenariat, en vue du financement de projets agricoles.

"Notre partenariat est ancré dans l’essentiel de la vie agricole de notre pays. Nous voulons voir tous  les acteurs agricoles sortir de la précarité.

Et nous sommes décidés à le faire", a déclaré le directeur général de la CNCE, Mamah Diabagaté, lors de la signature de cette convention.

Il a dit avoir mobilisé un à deux milliards de francs CFA pour le financement de projets agricoles. Il s’agira donc pour l’agence d’encadrer éleveurs et agriculteurs en les orientant vers le financement de leurs projets, a-t-il indiqué.

M. Diabagaté a également  promis un appui à toutes les actions de communication agricole initiées par l’AVA. Son institution envisage de distribuer gratuitement des cartes bancaires prépayées aux paysans lors des JNVA 2015 prévues en juillet prochain à Daoukro.

"Ils pourront faire des opérations directement dans nos agences mobiles (Ndlr : Des camions-guichets)", a précisé le directeur général de la banque.  

"Je salue ce partenariat qui permettra aussi d’aider la jeunesse rurale à s’occuper sainement. Je crois que notre partenaire est un grand visionnaire, en ce sens que les JNVA 2015 tableront sur la problématique du financement de l’Agriculture", a ajouté la directrice de l’AVA, Jennifer Ceres, par ailleurs promotrice des Journées nationales de valorisation de l’agriculture des ressources animales et halieutiques (JNVA).

Depuis sa création, l’AVA plaide pour des soutiens financiers aux paysans, souligne-t-on.

AIP

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Le "plus grand danger" qui guette le processus électoral en cours en Côte d’Ivoire, sera le fait que les populations ne se fassent pas inscrire sur la liste électorale, prévient la Convention nationale des organisations de la société civile ivoirienne (CNOSCI), exhortant les  

"La Côte d’Ivoire, au sortir du recensement général de la population et de l’habitat de 2014, compte plus de 22 millions d’habitants. Le plus grand danger qui plane sur la démocratie dans notre pays sera le refus des Ivoiriens de s’inscrire sur les listes électorales", indique un communiqué du CNOSCI, dont copie a été transmise lundi à l’AIP.

"La loi en Côte d’Ivoire, il est vrai, ne fait pas du vote une obligation ; mais, le droit de vote a été obtenu, par nos pères à la sueur du front et souvent dans le sang", poursuit le communiqué, signé du président de l’organisation, Satigui Koné, exhortant les Ivoiriens à "veiller à s’inscrire et à inciter (leurs) proches à s’inscrire sur les listes en vue de prendre part aux prochaines élections".

La CNOSCI se dit inquiète du fait que "des Ivoiriens exprimant ouvertement leur volonté de ne pas prendre part aux prochains votes : des militants RHDP estiment que leur candidat est déjà assuré de l’emporter et ne voient donc pas d’intérêt à se déplacer pour voter ; certains opposants veulent bouder les urnes, juste pour une attente non satisfaite".

La formation au vote, un autre grand défi

 

Par ailleurs, cette faitière d’organisations de la société civile estime qu’un autre défi à relever reste la formation des électeurs au vote.

"Les chiffres du second tour de la dernière élection présidentielle ont montré que les Ivoiriens, dans une proportion élevée, ne savent pas voter. Le nombre de bulletins nuls qui a été de 99.147 reste une faiblesse pour la démocratie ivoirienne", note le communiqué, appelant tous les acteurs du processus électoral à "Soigner le taux de participation", lors des prochaines élections.

La prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire est prévue pour octobre 2015, et marquera le début des élections générales.

 

 

AIP

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Les prêtres, célèbre groupe de chant religieux chrétien formé de quatre prêtres français, est en ce moment en tournée en France et aux antilles. Mais malgré ce programme chargé, les serviteur de Dieu ont calé une date pour l’Afrique. Et ce sera au bord de la lagune Ebrié. La groupe comprenant les Pères Jean-Michel Bardet et Charles Troesch, accompagnés de Joseph Dinh Nguyen Nguyen, illuminera les cieux abidjanais dans un concert inédit le jeudi 7 Mai 2015, au Heden Gol Hotel à 19H30.

Tichets entre 5000 et 10 000 FCFA

Deux types de tickets sont vendus pour ce concert inédit : il y aura les tickets de 5000 et ceux de 10 000 FCFA, disponibles à Radio Nostalgie, SOCCOCE  et certaines églises catholique de la capitale économique ivoiriennes.

Armand Tanoh

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Le ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou Coffie, a appelé samedi, à Port-Bouët, les partenaires financiers à soutenir davantage le gouvernement en vue de renforcer l’investissement dans la lutte contre le paludisme.

Lors de la cérémonie officielle de la 8ème journée mondiale de lutte contre le paludisme sur le thème "Pérenniser les avancées, sauver des vies, investir dans la lutte contre le paludisme", Dr Goudou Coffie a fait un clin d’œil aux partenaires financiers, particulièrement le secteur privé, pour soutenir davantage le gouvernement à l’effet de renforcer l’investissement pour un contrôle accru de cette maladie, mais surtout l’amorce de la marche vers son élimination, a-t-elle ajouté.

Selon le ministre de la Santé, cela passe par le renforcement des actions d’information et de sensibilisation de masse des populations, mais aussi la réaffirmation de l’engagement politique des gouvernants, au plus haut niveau, dans la lutte contre la maladie.

Elle a donc exprimé la gratitude du gouvernement ivoirien à la secrétaire d’Etat française au développement et à la Francophonie, Annick Girardin, au directeur exécutif du Fonds mondial Mark Dybul et au représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Allarangar Yokouidé, pour tous les efforts que leurs différentes entités déploient dans l’éradication de la pandémie.

Jusqu’en 2017, selon un programme décennal conclu avec la Côte d’Ivoire, ce sont environ 106 milliards de FCFA que le Fonds mondial va investir dans la lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire, pays qui occupe le 5ème rang des pays les plus touchés au monde, selon le rapport 2012 de l’OMS.

La journée mondiale de lutte contre le paludisme est célébrée le 25 avril. En Côte d’Ivoire, les festivités officielles ont eu lieu au district sanitaire de Koumassi-Port-Bouët avec la distribution de moustiquaires imprégnées aux populations riveraines, en plus d’une visite de l’hôpital général de Port-Bouët et d’une restitution des travaux du colloque d’Abidjan sur le paludisme tenu mercredi et jeudi.

Les efforts réalisés salués par la France

La secrétaire d’Etat française au Développement et à la Francophonie, Annick Girardin, a salué samedi, lors de la célébration de la journée mondiale paludisme à Abidjan, les efforts réalisés par les pays africains dans la lutte contre cette maladie.

"Nous saluons les efforts réalisés par les pays africains et nous soutenons leur engagement, l’engagement qui a été pris d’affecter au moins 4% de leur financement annuel aux problèmes de la santé", a-t-elle déclaré, ajoutant que le renforcement des systèmes sanitaires doit être un axe central de cette lutte.

La secrétaire d’Etat française a indiqué que le paludisme est "un fléau qu’il faut combattre sans relâche avec tous les moyens" dans le continent africain qui en paye "un prix bien fort".

La secrétaire d’Etat a entamé samedi une tournée en Afrique de l’Ouest qui l’amènera au Burkina Faso dimanche et le Niger dès lundi, selon le calendrier de la visite reçu de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire.

 

Armand Tanoh, avec AIP

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Le président ivoirien Alassane Ouattara a été investi candidat de la coalition du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), samedi 25 avril 2015 à Abidjan. Mais au même moment, l’ex-Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), parti phare de l’opposition, parti phare de l’opposition, annonçait au même moment à Bouaké (Centre), deuxième ville du pays, annonçait également que le parti de Laurent Gbagbo présentera son candidat pour le même scrutin.

’’Le FPI sera aux élections de 2015, nous n’avons pas le choix d’être absents à ces élections parce que la Côte d’Ivoire nous attend aux affaires’’, a notamment déclaré Affi N’Guessan face à des militants de son parti.  "Le FPI doit être là pour incarner cette aspiration des ivoiriens au changement et donc c’est pour cela que nous serons présents’’, expliqué annonçant que son parti va bientôt désigner son candidat lors d’un congrès dans les jours à venir.

Le FPI qui est secoué depuis quelques mois par une grave crise interne pourra-t-il être assez prêt pour affronter Alassane Ouattara à la présidentielle ? L’avenir nous dira.

 

Armand Tanoh

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Le Tribunal international du droit de la mer (TIDM) a ordonné samedi au Ghana de limiter son activité pétrolière dans une zone offshore que le pays se dispute avec la Côte d’Ivoire, dans l’attente d’un jugement sur le fond.


Après des mois de négociations stériles, les deux Etats voisins avaient décidé fin 2014 de porter le différend sur leur frontière maritime devant cette juridiction basée à Hambourg, dans le nord de l’Allemagne, au titre de la convention des Nations unies sur le droit de la Mer.

Abidjan réclamait une série de "mesures conservatoires" en attendant qu’une décision soit rendue sur le fond, exigeant principalement l’arrêt par le Ghana de toutes ses opérations d’exploration et d’exploitation pétrolières en cours dans la zone.

La chambre spéciale destinée à trancher le litige a validé samedi une partie seulement des revendications de la Côte d’Ivoire, estimant "qu’une ordonnance suspendant toutes les activités d’exploration ou d’exploitation menées par le Ghana ou en son nom dans la zone litigieuse, y compris les activités pour lesquelles des forages ont déjà été effectués, porterait atteinte aux droits revendiqués par le Ghana et créerait pour lui une charge excessive, et qu’une telle ordonnance pourrait également causer des dommages au milieu marin", selon un communiqué de presse.

Toutefois, pour préserver les droits d’Abidjan, elle demande au Ghana "de prendre toutes les mesures nécessaires pour qu’aucun nouveau forage ne soit effectué par lui ou sous son contrôle dans la zone litigieuse".

Le Ghana et la Côte d’Ivoire, respectivement les deuxième et troisième économies d’Afrique de l’ouest, se divisent sur le tracé de leur frontière maritime, qui traverse un gisement de pétrole offshore que les deux voisins souhaitent exploiter.

Gros producteur d’or et de cacao, le Ghana a commencé en 2010 à exploiter ses ressources pétrolières dans les champs offshore de l’Ouest, à la limite avec la Côte d’Ivoire, qui produisent environ 100.000 barils par jour.

Ces gisements, considérés comme l’une des plus importantes découvertes d’hydrocarbures en Afrique de l’Ouest depuis dix ans, sont exploités par le géant russe Lukoil et son partenaire américain Vanco.

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, aspire à renforcer sa production de pétrole offshore tout en relançant ses secteurs agricole et minier.

Le pays, qui produit actuellement 40.000 barils par jour, encourage les compagnies pétrolières à prospecter dans ses eaux, dans l’espoir qu’elles y découvrent des réserves voisines de celles trouvées au large du Ghana.

 

AFP

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C’est fait ! Les partis membres du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire) ont investi le président ivoirien Alasssane Ouattara, ce samedi 25 avril 2015 à Abidjan, comme leur unique candidat officiel à l’élection présidentielle d’octobre prochain dans le pays.

Devant quelque 45 mille militants en liasse, au stade Félix Houphouet Boigny du Plateau, l’homme qui ambitionne de conduire la Côte d’Ivoire à l’émergence économique d’ici 2020, vient de voir l’appel de Daoukro lancé par son "aîné" Henri Konan Bédié du PDCI se traduire en acte politique concret.

Au-delà de son caractère hautement politique, l’évènement qui a enregistré la participation du président gabonais Ali Bongo, s’est voulu un moment de retrouvaille et de réjouissance populaire. Tous les partis du RHDP, le Rassemblement des républicains (RDR), le parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI), le Mouvement des Forces d’Avenir (MFA) et l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI), affirmé leur adhésion à ce projet politique. Mais qui reste doute de même marqué par des frondes au sein du PDCI et du MFA qui connait une crise de leadership depuis quelques mois.

 

Bédié le faiseur

On ne le dira jamais assez, si Ouattara est au pouvoir et est bien parti pour le garder, c’est bien grâce à son grand allié Henri Konan Bédié dont le report des voix au second tour de la présidentielle de 2010 lui a permis de battre l’ancien président Laurent Gbagbo. Aujourd’hui encore, Bédié est toujours à la manœuvre, à la grande satisfaction d’un Alassane Ouattara qui ne manque jamais d’occasion pour témoigner sa reconnaissance à son "grand-frère".

En visite, mercredi dernier, à la résidence de Bédié, le président Ouattara s’adressait à lui : "Avant cette investiture, je suis venu vous remercier, M. le président, pour tout ce que vous faites pour matérialiser cette décision et aussi pour dire que c’est la voie de l’évolution de la Côte d’Ivoire à moyen et long terme dans une modernité et dans la stabilité".

Il soulignait également : "C’est une décision importante pour le pays, car vous n’avez pas pensé à vous-même, aux  partis respectifs, mais vous avez pensé d’abord à la Côte d’Ivoire. Je voudrais donc saluer votre décision et je me réjouis que samedi, nous aurons une grande fête au Félicia". Et la eût lieu ce samedi !

Armand Tanoh

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Les choses s’accélèrent pour l’aéroprt international Félix Houphöuet-Boigny après sa certification à la norme TSA des Etats Unis d’Amérique, qui autorise désormais des lignes directes entre la capitale économique ivoirienne et le pays de l’oncle Sam. Avec cette bonne nouvelle, les plus grands aéroports des USA, mais aussi du monde entier, se positionnent de plus en plus pour en envoyant des missions d’exploration au bord de la lagune Ebrié.

Toute chose qui a abouti ce vendredi à la signature, ce vendredi 24 avril 2015 à Abidjan, d’un accord de partenariat entre le très stratégique aéroport Hartsfield-Jackson d’Atlanta (USA) - N°1 mondial du trafic avec près de 100 millions d'embarquements et de débarquements par an-, et l’aéroport d’Abidjan.

En présence du Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, ce accord a été paraphé par le ministre ivoirien des Transports, Gaoussou Touré et Miguel Southwell, directeur général de l’aéroport international Hartsfield-Jackson d’Atlanta (USA), à la primature.

Par cet accord, les deux parties s’engagent à tout mettre en œuvre pour faire de l’aéroport d’Abidjan un véritable hub sous régional en Afrique de l’Ouest pour la destination dans les deux sens. De quoi donner du baume au cœur des nombreaux ivoiriens et ouest africains vivant au USA.

Armand Tanoh

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