Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le journal britannique "The Guardian" a révélé, mercredi, qu'un rapport confidentiel de l'ONU fait état de viols sur des enfants par des militaires français qui étaient déployés en République Centrafricaine. Le parquet de Paris a ouvert, fin juillet 2014, une enquête préliminaire pour viols sur mineurs de moins de 15 ans, imputés à des militaires français en Centrafrique, a indiqué, mercredi, le ministère de la Justice.  Des militaires français sont accusés d'avoir violé des jeunes garçons "affamés" et "sans abri" dans un centre de réfugiés de Bangui, la capitale centrafricaine, en 2014, selon des révélations du quotidien britannique.  Des soldats auraient commis des exactions sur une dizaine d'enfants, dont certains étaient âgés de neuf ans. "The Guardian" fait état de "viols" et de "sodomies" sur ces mineurs, parfois orphelins, placés sous la protection des soldats dans un camp accueillant des déplacés ayant fui des zones ravagées par le conflit dans le pays.

 

Témoignages d'enfants victimes

Des enfants interrogés par l'ONU et l'Unicef, en mai et juin 2014, ont rapporté des faits commis entre décembre 2013 et juin 2014, près de l'aéroport M'Poko de Bangui. Certains mineurs auraient été "exploités" contre "de la nourriture et de l'argent", selon le journal, qui précise que des enfants ont pu fournir "de bonnes descriptions des soldats impliqués".  "The Guardian" a publié ces informations, mercredi, après avoir consulté un rapport confidentiel de l'ONU. Ce document lui a été transmis par Paula Donovan, cofondatrice d'AIDS-Free World, un lobby qui dénonce notamment les abus sexuels commis lors des opérations de maintien de la paix.  L'armée s'est d’abord refusée à tout commentaire après la publication de cet article. Peu après, le ministère de la Justice a confirmé qu'une enquête préliminaire avait été ouverte sur ces faits le 31 juillet 2014 sur la base d'un rapport de l'ONU.

Une enquête en cours

"Le ministre de la Défense a pris et prendra toutes les mesures nécessaires pour permettre la manifestation de la vérité. Si les faits étaient avérés, il veillera à ce que les sanctions les plus fermes soient prononcées à l'égard des responsables de ce qui serait une atteinte intolérable aux valeurs du soldat", souligne un communiqué du ministère.  La France a envoyé une équipe à Bangui le 1er août 2014 pour mener une enquête sur le sujet, en coopération avec l'ONU. "L'enquête est en cours avec des demandes d'entraide à l'international", a précisé le ministère de la Justice, sans plus de précisions. Une source au sein du ministère de la Défense indique qu'à l'heure actuelle, "les responsables présumés n'ont pas été identifiés", apprend-on du site francetvinfo.fr

Armand Tanoh

 

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Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a eu une séance de travail mercredi, avec le nouveau Secrétaire général du Groupe ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), Patrick I. Gomes, au siège de l’institution.

 Le Premier ministre a également effectué, en compagnie de sa délégation, une visite guidée de la ville de Louvain-la-Neuve, dans la province de Brabant Wallon, près de Bruxelles, annonce un du service de communication de la Primature parvenu à l'AIP.

Le chef du gouvernement ivoirien séjourne en Belgique depuis lundi, dans le cadre de la deuxième édition du Forum Africa-Belgium Business Week (ABBW 2015) qui s’est déroulée mardi au Château du Lac à Genval, rappelle-t-on.

A cette occasion, il a présenté aux investisseurs internationaux en général et aux opérateurs économiques belges, en particulier, les importants programmes d’investissements en infrastructures mis en œuvre par la Côte d’Ivoire en vue d’améliorer la compétitivité de l’économie et à stimuler la croissance. Il s’agit, entre autres, des centrales thermiques, barrages hydroélectriques, des énergies renouvelables, dans le secteur de l’énergie, des routes, autoroutes, ports et des aéroports, au niveau des transports, sans oublier le domaine des TIC, selon Daniel Kablan Duncan.

 

Le Premier ministre a aussi évoqué la dynamique au niveau de l’agro-industrie, des mines et du pétrole, soulignant que "l’agro-industrie, représentant à elle toute seule plus de 75% de la valeur ajoutée et des emplois du secteur manufacturier, constitue le pilier du processus d’industrialisation de l’économie ivoirienne".

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Le président de l’Assemblée nationale du Cameroun, Cavayé Yéguié Djibril, a lancé, mercredi, à la tribune du parlement ivoirien, un appel à l’union des Africains contre la secte Boko Haram.

"Le combat pour vaincre Boko Haram nous interpelle tous. C’est sous notre impulsion commune que nous pourrons mobiliser la communauté internationale pour y arriver", a déclaré M. Cavayé, invité spécial de l’ouverture de la 1ère session ordinaire 2015 du Parlement ivoirien.

A la tête d’une délégation de parlementaires et chefs traditionnels camerounais, M. Cavayé qui totalise 45 ans de vie parlementaire, a salué la consolidation des relations diplomatiques et interparlementaires entre les deux pays, notant qu’elle marque "une aube nouvelle" entre Abidjan et Yaoudé.

Elle est également l’image que doit revêtir la coopération sud-sud et entre Etats africains pour relever les défis du développement du continent et de la lutte contre le terrorisme.

Sur ces questions, "aucun pays ne peut faire cavalier seul", a-t-il insisté, saluant le soutien apporté par la Côte d’Ivoire à la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée et le terrorisme dans la sous-région.

Après une séance de travail avec les parlementaires ivoiriens, mardi et une audience avec le président ivoirien, ce jeudi, la visite officielle du président de l’Assemblée nationale du Cameroun qui a débuté, lundi, s’achèvera, samedi, après la lecture et l’adoption d’un communiqué final.

Armand Tanoh, avec AIP

 

 

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Est-ce le début d’un nouveau feuilleton judiciaire entre Thierry Tanoh, l'ancien dirigeant d'Ecobank et l’institution bancaire du même nom ? La Haute cour de Justice britannique a intimé M. Tanoh de ne pas demander le versement des 13,2 milliards de FCFA (environ 20 millions d'euros) auxquels la banque avait été condamnée à Lomé et Abidjan à lui verser.

C’est un nouveau rebondissement qui annonce, sûrement, le début d’un feuilleton judiciaire dans le litige qui oppose Thierry Tanoh à Ecobank. Le 17 avril 2015, selon jeuneafrique, le groupe panafricain a obtenu du juge Peregrine Simon, du Tribunal de commerce de Queen's Bench, dépendant de la haute Cour de Justice de Londres, une ordonnance intimant à Thierry Tanoh de renoncer à réclamer les versements de dommages et intérêts de 7,5(condamnation du Tribunal du commerce d’Abidjan) et 5,7 milliards de FCFA(condamnation du Tribunal de travail de Lomé), le tout estimé à 13,2 milliards de FCFA, soit 20 millions d'euros que doit lui verser la banque. Et ce, en vertu d’une clause figurant dans le contrat de travail signé par l’ex-dirigeant du groupe bancaire panafricain.

Dans le camp des conseils de M. Tanoh, on ne cède pas à la panique. Son avocat, Me Soualiho Lassomann Diomande, du cabinet Lexways, rappelle que les décisions prises à Lomé et Abidjan ne peuvent être remises en cause à Londres, les plaintes déposées ne s’appuyant pas sur le contrat de travail signé par son client. Conformément aux possibilités offertes par l’ordonnance, le secrétaire général adjoint de la Présidence de la République de Côte d'Ivoire prévoit désigner un représentant local pour contre-attaquer, à son tour, la décision de la Haute cour de Justice britannique.

En 2014, Thierry Tanoh a été licencié par Econbank à la suite d’une longue crise de gouvernance. En Côte d’Ivoire, il a déposé plainte pour diffamation suite à une lettre adressée le 1er mars 2014 par Daniel Matjila, administrateur d’ETI et PDG du sud-africain Public Investment Corporation (PIC) aux autres membres du conseil d’administration du groupe. Le courrier présentait alors M. Tanoh comme un “menteur”, "immature", "manquant d'éthique" et "inapte à exercer la profession bancaire". A Lomé, le nouveau secrétaire général adjoint de la présidence ivoirienne au rang de ministre a attaqué son ancien employeur pour licenciement abusif sur la base d’un certificat de travail rédigé localement et ne comportant pas de clause d’arbitrage.

Daniel Coulibaly

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Le gouverneur de l’île d’Anjouan, Anissi Chamsidine, a été reçu mardi, en audience par le ministre du plan et de développement, Albert Mabri Toakeusse,  au sortir de laquelle il a affirmé être venu solliciter le soutien de la Côte d’Ivoire pour la relance économique de cette île.

 

"L’île autonome d’Anjouan est entrain de mettre en place son administration. Je suis venu rendre visite et surtout venu voir comment la Côte d’Ivoire peut nous accompagner dans la relance de l’économie de l’île d’Anjouan", a déclaré M. Anisssi, expliquant que sa circonscription a besoin de l’expertise de la Côte d’Ivoire qui, en quatre ans, a pu reprendre son développement étant donné qu’il s’est engagé à fond dans l’élaboration de stratégies sectorielles pour permettre le décollage de l’île.

"Nous avons besoin d’un bon développement local, de savoir comment élaborer un budget, de trouver des marchés pilotés par la Côte d’Ivoire. Notre territoire est encore vierge et c’est pourquoi, nous avons fait appel à ce pays très riche pour voir comment on peut bâtir un projet commun", a-t-il conclu.

 

En retour, le ministre d’Etat Mabri Toikeusse a insisté sur l’importance d’impliquer l’ensemble des acteurs socioéconomiques et de la société civile dans cette coopération qu’il appelle de tous ses vœux, et a promis d’accompagner les dirigeants de l’île dans ce renforcement de lien de coopération.

 

Le gouverneur de l’île d’Anjouan est Côte d’Ivoire depuis samedi. Dès jeudi, il entame une visite dans l’Ouest du pays pour un accord de partenariat avec le conseil régional du Tonkpi, rappelle-t-on.

AIP

 

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Le président Ouattara a échangé mercredi en fin de matinée ,au palais présidentiel, à Abidjan, avec une trentaine d'hommes d'affaires britanniques en mission de prospection en Côte d'Ivoire, qu'il a encouragés à s'orienter dans la transformation des matières premières ivoiriennes.

Selon le chef de l'État, l'ambition de la Côte d'Ivoire qui aujourd'hui offre d'énormes potentialités, c'est d'arriver à transformer ses matières premières en plus de son extraction, estimant que, "la transformation de nos ressources naturelles est un secteur important pour la Côte d'Ivoire".
"Nous voulons mettre l'accent non seulement sur l'extraction des ressources naturelles, le pétrole, le gaz, les mines, mais nous voulons maintenant passer à la phase de transformation de nos matières premières, c'est quelque chose qui me tient particulièrement à cœur, je vous encourage à venir dans ce secteur, a indiqué MOuattara à ses hôtes.
Pour le chef de l'État, la transformation des ressources locales demeurent insuffisantes comparativement à la forte production enregistrée par la Cote d'Ivoire, notamment dans le domaine du cacao. "Nous sommes premier mondial de production de cacao et nous transformons à peine 35% sur une production de 1 million 500 mille tonnes ce qui est pratiquement insuffisant", a-t-il déploré.
À l'endroit de la délégation britannique conduite par le directeur général de Developpement markets associatesAtham SandhuMOuattara a fait montre de sa détermination à faire des concessions allant dans le sens de leur faciliter l'accès au marché ivoirien.
"Le code d'investissement permettra la prise en compte de ceux qui voudront faire des investissements ici dans ce secteur et je suis même prêt à prendre des mesures exceptionnelles en matière de défiscalisation pour encourager les investissements dans la transformation de nos matières premières", a insisté le chef de l'État.

 

Armand Tanoh, avec AIP

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Des habitants de la tribu "Oulopo" comprenant les villages de PodouéOuéssétoDjiklagbahiroWoté et Tiboto dans la sous-préfecture de Grabo, ont confié, mardi, à l'AIP qu'ils vivent dans la peur depuis que des hommes armés y ont enlevé deux chefs de villages et un président de jeunes pour des destinations inconnues.


"Dans la nuit du 13 au 14 avril dernier, aux environs de 21h, le chef du village de OuéssétoDougboyou Bisséhié Moise, a été enlevé. A sa suite, Goly Michel, adjoint au chef du village de Podoué, et Domo albert, président des jeunes de Gbahiro, ont été enlevés dans la nuit du 20 au 21 avril aux environs de 22h", ont-ils expliqué.

 

"Actuellement, c'est une atmosphère de panique et de confusion totale qui règne dans la tribu Oulopo car, les populations ne comprennent rien à ces enlèvements mystérieux au sein d'une tribu paisible dont l'objectif majeur est le développement. Notre souhait est que la sécurité soit renforcée dans notre tribu et dans toute cette zone frontalière du Libéria", ont-ils souhaité. La tribu "Oulopo" est située au bord du fleuve Cavally, frontière naturelle entre la Côte d'Ivoire et le Libéria.

Source: AIP

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Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé jusqu’au 30 avril 2016, l'embargo sur les armes létales et les autres sanctions imposées à la Côte d'Ivoire ainsi que le gel des avoirs financiers et l'interdiction de voyager dont certaines personnes dans le pays sont frappées depuis 2004.

Procédant à l’ouverture de la Conférence des ambassadeurs ivoiriens, jeudi, au palais présidentiel, le Président Alassane Ouattara a plaidé en faveur de la levée de l’embargo sur les armes en Côte d’Ivoire et la réduction des effectifs des troupes onusiennes dans son pays, rappelle-t-on.

Dans une résolution prise mardi à New York, le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé de maintenir l'embargo sur les armes à la Côte d'Ivoire, précisant cet embargo "ne s'applique pas à la fourniture aux forces de sécurité d'armes exclusivement destinées à appuyer le processus de réforme de l'appareil de sécurité, à l'exception de neuf catégories d'armes dont les missiles surface-air et des aéronefs armés".

Dans la résolution 2219 (2015) adoptée à l’unanimité de ses 15 membres, le Conseil de sécurité, qui a mis fin en 2014 aux mesures interdisant l'importation par tout État de tous diamants bruts provenant de la Côte d'Ivoire, se dit préoccupé par la poursuite de la contrebande de diamants bruts ivoiriens.

Il exhorte, à cet effet, les autorités du pays à continuer de mettre en œuvre rapidement et intégralement "une chaîne d'approvisionnement légitime en vue de l'exportation de diamants bruts" etengage le gouvernement à autoriser le Groupe d'experts et l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à avoir accès aux équipements faisant l'objet de dérogations au moment de leur importation et avant qu'ils ne soient livrés aux utilisateurs finals.

A cette fin, il proroge jusqu'au 30 mai 2016 le mandat du Groupe d'experts qui est chargé de recueillir et d'analyser toutes informations pertinentes sur les sources de financement consacrées à l'acquisition d'armes.

Par ailleurs, l’ONU décide de reconduire jusqu'au 30 avril 2016 les mesures concernant les opérations financières et les voyages qui ont été imposées et souligne son intention d'examiner l'utilité de maintenir sur la liste des personnes soumises à ces mesures, le nom de celles qui s'emploient concrètement à promouvoir l'objectif de réconciliation nationale.

Source AIP

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Le gouvernement réuni ce mercredi en Conseil des ministres a validé un décret portant règlementation des produits cosmétiques et des produits d'hygiène corporelle en Côte d'Ivoire qui interdit désormais l'importation, la fabrication et la vente, dans le pays, des produits décapants.

La décision selon la porte-parole adjointe du gouvernement, Me Affoussiata Bamba-Lamine, intègre les initiatives du gouvernement visant à protéger la santé des populations ivoiriennes, a-t-elle expliqué livrant l'information au cours du traditionnel point de presse d'après Conseil.

Aussi s'agit-il dans le cas présent de "rationaliser la fabrication et l'usage, l'utilisation des produits cosmétiques et d'hygiène corporelle" afin de sortir des étals des marchés les produits qui foisonnent actuellement et qui contiennent des substances ayant des actions négatives sur la santé de l'utilisateur.

Sont notamment interdits la fabrication des produits cosmétiques éclaircissant et les produits d'hygiène contenants de d'hydroquinone au-delà du seuil internationalement admis (2%), a relevé la ministre de la Communication.

Les produits cosmétiques contenant également du mercure et tous les dérivés de même que des corticoïdes sont également interdits, a-t-elle ajouté annonçant également la mise en place d'un "comité national d'évaluation et d'autorisation de commercialisation" qui va apprécier le suivi de la mesure.

Le comité va notamment organiser toutes les activités liées à l'importation à la fabrication, à la distribution des produits cosmétiques, a indiqué Me Afoussaita Bamba Lamine.

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Le Front populaire ivoirien (FPI) reprend le jeu politique et participera à "toutes les élections", a annoncé depuis Bangolo son 5è Vice-Président Marcel Gossio.

 


"Préparez-vous à participer aux élections présidentielles, régionales, législatives et municipales", a-t-il lancé aux militants de la région du Guémon qu'il a conviés, samedi, à Bangolo.

Selon M. Gossio par ailleurs directeur de campagne de Pascal Affi N'Guessan il s'agit notamment d'assurer la survie du parti.

"Si nous n'allons pas aux élections, le FPI est mort. Gbagbo reviendra trouver le parti mort, et on ne peut pas accepter cela", a-t-il expliqué.

Source : AIP

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