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Désormais, l’entrée sur le territoire ivoirien est obligatoirement soumise à des documents d’identification biométrique. C’est une décision du conseil des ministres du mercredi 20 avril 2016 présidé par le président ivoirien Alassane Ouattara à Abidjan.
« Les documents d’identification biométrique pour tous ceux qui veulent entrer sur le territoire ivoirien. Celui qui n’a pas ces documents ne sera pas admis dans le pays. Nous n’accepterons plus les personnes qui ne veulent pas respecter nos lois », a laissé entendre Buron Koné, porte-parole du gouvernement lors de la traditionnelle conférence de presse après le conseil. Avec cette mesure « la Côte d’Ivoire ne se ferme pas. Il s’agit de la sécurité des Ivoiriens. Le pays ne peut pas se permettre d’être négligeant sur certains points. Toutes les dispositions seront prises pour assurer la sécurité de toux ceux qui vivent sur le territoire ivoirien », a-t-il précisé, ajoutant que ce sont au moins 80 milliards de Fcfa qui ont été dégagés pour la sécurité nationale. Cette somme servira également selon Bruno Koné, à renforcer la capacité de mobilité des forces de l’ordre qui seront déployés sur tout l’étendue du territoire national, équiper les services de sécurité aux différentes frontières, etc.
En outre, Bruno Koné a indiqué que la mesure portant sur le dédouanement des effets personnels à l’aéroport a été suspendue.
Sur le conflit intercommunautaire de Bouna, les auteurs des actes de violence seront rattrapés par la justice. " Les auteurs des actes de violence seront rattrapés par la justice. Les enquêtes permettront de situer les responsabilités. Car nous sommes dans un Etat de droits", a prévenu Bruno Koné.
Daniel Coulibaly
La sécheresse constitue un moment de regain d’activités pour les puisatiers, en provenance pour la plupart du Mali, car ils sont beaucoup sollicités par les populations, afin de faire face à la pénurie d’eau due à l’assèchement des puits, a constaté l’AIP à Ferkessédougou.
« Nous sommes venus du Mali pour creuser des puits et permettre à ceux qui sollicitent nos services d’avoir de l’eau en cette période de pénurie, » a fait savoir M. Minna Koulibaly, un puisatier.
Ils sont des agriculteurs dans leur pays d’origine. Ils viennent à Ferké, chaque année, en saison sèche où ils travaillent comme puisatiers et retournent au pays pendant la saison pluvieuse pour s’adonner à l’agriculture.
Il se trouve cependant que ces derniers n’arrivent pas toujours à satisfaire leurs clients malgré leur bonne volonté, car disent-ils, l’assèchement des puits est particulièrement drastique cette année. « Cela fait trois ans que je viens creuser les puits mais cette année, ce n’est pas facile d’avoir l’eau. Les puits qui résistaient avant sont tous éprouvés cette année. Pour des puits de dix mètres de profondeur, nous creusons encore jusqu’à deux mètres sans être satisfaits », a dit M. Koulibaly
« D’autres personnes nous sollicitent pour leur créer de nouveaux puits de 20 m de profondeur. Parfois, nous creusons sans rien trouver. Mécontents du service, certains abandonnent le projet sans nous rémunérer, d’autres, plus audacieux, nous font changer d’endroit, jusqu’à ce qu’on trouve enfin de l’eau mais la qualité reste à désirer » a fait savoir Ali Koulibaly, un autre puisatier.
Pour les puisatiers, il est temps de faire comme au Mali pour régler définitivement le manque d’eau en période de sécheresse. « Nous y avons de très grands puits d’une quarantaine de mètres de profondeur et de deux mètres de diamètre. L’eau est tirée par des ânes depuis le puits. Depuis que ces puits existent, nous n’avons plus de problème d’eau chez nous au pays », a relaté Ali Koulibaly.
Pour M. Minna Koulibaly qui connait bien les puits des quartiers de Ferké touchés par la pénurie d’eau, les propriétaires doivent entretenir leurs puits avant la saison sèche pour parer au manque d’eau dans cette période. « Nous avons remarqué que des habitants ne font pas l’entretien de leur puits. Ils doivent faire des revêtements intérieurs avec des briques et du ciment sans boucher le fond. Beaucoup d’entre eux ne le font pas, ce qui cause des éboulements de l’intérieur d’où leur assèchement en saison sèche », a-t-il expliqué.
« Nous retournons au Mali, dès la fin de la saison sèche pour y cultiver le mil, le sorgho et le riz », a indiqué Ali.
Près de 10.000 participants sont attendus à la première édition du Forum International pour le Logement social, économique et standing (FILOSES), a annoncé le directeur général d’OPES Holding et président de la chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d’Ivoire, Siriki Sangaré, initiateur du dit forum prévu du 5 au 7 mai.
« Ce Forum est ouvert à tous les opérateurs économiques ivoiriens, ceux de la sous-région, ceux de l’occident et partout ailleurs », a fait savoir M. Sangaré, indiquant que des institutions telles que la BAD, la coordination de l’Union Européenne en Côte d’ivoire, le Réseau Habitat et Francophonie et bien d’autres y prendront une part active.
Ce forum est une plate-forme d’échanges d’expérience, de savoir-faire, d’expériences dans le domaine du BTP, du logement sous ses différents angles. « C’est un grand rassemblement d’opérateurs économiques dans le domaine de l’immobilier, du BTP qui se retrouveront à travers des expositions de leurs activités de promoteurs immobiliers, banquiers, assureurs, de fabricants de matériaux de construction etc, tant d’ici que d’ailleurs », a-t-il expliqué dans un entretien accordé à un journal de la place.
Selon le président de la chambre, la Tunisie sera à l’honneur pour cette première édition. D’autres pays qui seront présents, tels que la France, le Maroc, l’Allemagne, la Guinée, l’Espagne, l’Italie, etc., feront part de leur savoir-faire au cours de ce Forum international, à travers des panels, des rencontres B&B, des communications et conférences sur des thèmes tels que le financement, la fiscalité, la politique du logement.
AIP
Et de 6 pour le Salon international du tourisme d’Abidjan (Sita) ! Cette année, le Salon remet encore le couvert du 20 au 24 Avril 2016. Après sa participation aux plate-formes internationales du tourisme telles que le Top Resa en France, l’ITB à Berlin et biens d’autres, c’est au tour de la Côte d’Ivoire de convier tous les amateurs du secteur sur son sol avec le Sita 2016. En perspective, d’énormes innovations.
L’un des objectifs principaux de cette 6ème édition est la promotion de la destination Côte d’Ivoire et la mise en valeur de la diversité et des richesses culturelles de toutes les régions du pays. D’où le thème principal « Tourisme en régions, source de richesses » autour duquel se tiendra le Sita 2016.
Un programme alléchant
Plus de 300 exposants parleront de leur savoir-faire et des valeurs touristiques dont dispose l’Afrique. Plusieurs pays sont attendus. Notamment le Mali, le Maroc, l’Afrique du Sud, le Sénégal, l’Egypte, dont les valeurs culturelles et artistiques seront mises en relief lors de ce rassemblement qui permet d’établir une synergie entre les acteurs du tourisme.
Les participants auront entre autres droit à des balades lagunaires, ateliers thématiques, spectacles de femmes percussionnistes, défilés de mode, concerts, animations maquis etc.
Le Sita 2016, c’est aussi le « Grand Bassam city tour ». En hommage à la ville balnéaire qui a essuyé récemment les larmes d’une attaque terroriste. L’objectif de cette initiative de visite consiste aussi en la revalorisation des atouts touristiques de cette cité balnéaire.
Outre les activités classiques, cette année, la grande innovation réside en l’occasion donnée aux enfants de démontrer leur savoir-faire gastronomique à travers un atelier culinaire et une activité de bricolage qui mettra en exergue leur esprit de créativité.
Quelques données sur l’apport du tourisme dans l’économie ivoirienne
L’industrie touristique ivoirienne retrouve de plus en plus ses lettres de noblesse. Selon la Banque mondiale, la contribution du tourisme au Pib (Produit intérieur brut) de la Côte d’Ivoire est passée de 2,4% en 2012 à 4,8% en 2014, avec plus de 470.000 touristes enregistrés cette même année contre 289 000 touristes en 2012.
Dans un rapport produit par Jovago, acteur du tourisme ivoirien, en collaboration avec Côte d’Ivoire Tourisme, il ressort que le tourisme a permis au pays d’enregistrer une recette de plus 500 milliards de francs Cfa en 2014 contre 111 milliards de francs Cfa, en 2010.
Avec Jovago
Le Premier ministre ivoirien , Daniel Kablan Duncan a procédé, mardi, à l’ouverture officielle de la 58 éme réunion internationale sur les modes de production et de consommation durables dans le secteur du tourisme, en présence du secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), Taleb Rifai.
L’événement s’inscrit dans le cadre des initiatives de la Commission pour l’Afrique et 10 YFP (year for peace). Les participants, des ministres du tourisme, de hauts représentants du secteur public et privé des pays et de la société civile, plancheront sur les modes de consommation et de production durables en adéquation avec la croissance du secteur du tourisme mondial, indique-t-on.
Selon le ministre du tourisme, Roger Kacou, il s’agira, notamment, « d’œuvrer à la gestion rationnelle des ressources naturelles en créant des richesses pour soutenir la durabilité de la croissance économique, de lutter contre la pauvreté et d’œuvrer à l’épanouissement des populations actuelles et des générations à venir », à l’horizon 2030, selon les Objectifs de développement durable (ODD) .
Ces axes définis dans le cadre des ODD, à travers les 10 YFP offre une opportunité majeure d’atteindre un développement durable au niveau global dans le secteur du tourisme sur les dix prochaines années, par la prise en compte de trois objectifs, à savoir la promotion d’une croissance économique soutenue, la mise en place des modes de consommation et de production durables et la conservation de manière durable des océanes , des mers et des ressources marines, note-t-on .
L’atteinte de ces objectifs de développement durables, dans le secteur du tourisme en Côte d’Ivoire, de façon spécifique, ne pourra se réaliser, a déclaré le ministre du tourisme, que « dans un cadre d’actions concerté et permanent, avec des investissements conséquents visant des projets phares, des projets catalytiques concernant les modes de consommation de production durables ».
Le chef de gouvernement a souhaité que ces assises internationales puissent être un facteur d’accroissement de richesses, de créations d’emplois et de protection durable des productions et réalisations en Côte d’ivoire et dans le monde.
Cette 58 éme réunion de la Commission pour l’Afrique et 10 YFP Conférence et symposium du tourisme sur les modes de production et de consommation durables prendra fin, jeudi. Les travaux de réflexion porteront sur « le tourisme au sein des objectifs de développement durable », « l’amélioration des investissements et le financement dans le tourisme durable » et « la collaboration entre les différentes parties prenantes du tourisme pour améliorer les résultats du secteur ».
AIP
Un projet pilote pour l’informatisation du secteur judiciaire ivoirien sera lancé, jeudi, à Abidjan, à l’initiative du programme ProJustice qui bénéficie de l’appui financier de l’USAID, l’agence américaine pour le développement international, selon une note d’information transmise à l’AIP.
Il s’agit, à travers ce projet, de « concevoir, tester et valider le système d’information pour la gestion des procédures dans deux tribunaux pilotes », celui de Yopougon et de Dabou. Il est réalisé par un consortium entièrement ivoirien composé de la société nationale pour le développement Informatique (SNDI), Socitech, et Inova, après appel d’offres international, et s’inscrit dans le cadre de la stratégie globale de rénovation et de modernisation du système judiciaire ivoirien.
« L’introduction de l’informatique comme outil de gestion des dossiers judiciaires et d’administration des tribunaux est essentielle », souligne la note, précisant que « le développement d’un logiciel de gestion des procédures permettra l’informatisation de l’ensemble des chaînes civile et pénale, ainsi que de la production des actes administratifs ».
Le programme ‘‘Projustice’’ vise le renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire. Il est financé par l’USAID. Il a été lancé, le mardi 22 octobre 2013 à l’Hôtel du Golf à la Riviera pour une durée de cinq ans.
AIP
La phase éliminatoire régionale du festival national des arts et cultures en milieu scolaire pour la région du Lôh-Djiboua qui s’est déroulée, lundi, à Lakota, s’est soldée par la razzia des établissements de la ville de Divo.
Sur six disciplines en compétition, les écoles de la capitale régionale ont raflé cinq prix dont trois au Secondaire avec le Collège Ehoulé James en Chant chorale et Poésie, le Cours secondaire Elites en Peinture et deux au Primaire avec l’EPV Adventiste qui s’est imposée dans le dessin et la poésie.
Le seul établissement de Lakota à se qualifier est le Lycée moderne Boga Doudou qui a remporté le prix en théâtre au niveau du secondaire. Les écoles qualifiées représenteront la région du Lôh-Djiboua à la phase éliminatoire, à Gagnoa, avant les finales nationales.
La compétition s’est déroulée en présence de la secrétaire générale de la préfecture de Lakota, Okoman Adjo, souligne-t-on.
AIP
Le Vice-Premier ministre mauricien, Xavier-Luc Duval est arrivé, mardi, à Abidjan, pour une visite de 48 heures qui sera marquée par la signature de plusieurs accords économiques.
S’exprimant à son arrivée à Abidjan, Xavier-Luc Duval s’est félicité de l’invitation faite à son pays tout en rappelant la volonté de son pays de resserrer les liens avec les pays africains dont les accords qu’il compte signer avec la Côte d’Ivoire au niveau de la protection des investissements et sur le non double imposition fiscale.
« Les deux accords permettraient aux hommes d’affaires des deux pays d’investir dans nos pays », a souligné le Vice-Premier accueilli par le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.
« Nous espérons développer une meilleure coopération dans le domaine touristique », a-t-il indiqué, relevant la nécessité de développer les liens entre l’Afrique et l’ïle Maurice.
Le Vice-Premier mauricien est à Abidjan, à l’invitation de la confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) pour prendre part à la 5e édition de la CGECI Academy, les 21 et 22 avril, en tant que pays à l’honneur. Il est également prévu lors de cette visite, une participation au salon ivoirien du tourisme, une visite au VITIB et un hommage aux victimes de l’attentat de Grand-Bassam.
AIP
Le village Marchoux, à cinq kilomètres de Bingerville, abrite des malades de la lèpre. Une visite en ce lieu, lundi 18 avril 2016, à laquelle ont pris part le Rotary Marseille Notre-Dame, le Rotary club Abidjan et des journalistes permet de percevoir le quotidien de quelque onze malades de la lèpre et leur famille y vivant, confrontés à des difficultés et ne comptant que sur l’aide de bienfaiteurs, surtout depuis le déclin de leurs activités génératrices de revenus, notamment la pêche et l’artisanat.
Le village Marchoux ou Gnankansassi( Dieu merci en Ebrié, langue locale)
Crée en 1927, le village Marchoux était situé, selon l’infirmier Assoumou Nicolas, sur l’ile Désiré, site actuel du quartier Abata. Les malades ont intégré le village sur son site actuel en 1940. Ce lieu tire sa dénomination d’Émile Marchoux, un scientifique, biologiste et médecin français, pionnier de l’approche moderne du traitement de la lèpre. La léproserie porte le nom »Gnankannassi » depuis 1980 et compte environ 500 habitants. Les malades aidés de leurs conjoints, parents et enfants avaient jusque dans les années 90 comme moyen de subsistance les produits de la pêche et de l’artisanat (la vannerie). Mais aujourd’hui les rendements de la pêche sont bien maigres et cette activité est délaissée. D’ailleurs une dame venue acheter du poisson s’exclame et interroge le pêcheur : « où sont les poissons ? » vu la taille des alevins qui constituent le butin des Awlan ( pêcheur traditionnel d’origine ghanéenne).
Le village au bout de 5 kilomètres, qui semble plus…
Juste cinq kilomètres séparent le village de la commune. Mais ce petit trajet, non bitumé, bien tortueux en saison sèche laisse entrevoir le calvaire des villageois en saison pluvieuse. Un habitant du village affirme que cette voie est presque impraticable quand il pleut. Heureusement quelques minicars s’aventurent sur cette route jonchée de nouvelles bâtisses, de résidences en construction, de fermes, de petites plantations de manioc et des carrières d’exploitation de kaolin.
Une organisation sociale avec un chef du village
Messi Bruno, 93 ans, admis au village juste au début de la maladie, quand il était en classe de CE 1 (Cours élémentaire 1er année), en 1951, a été choisi comme chef en 1970. Il incarne l’ancien de cette communauté et un travailleur infatigable.
« A cause de la maladie je n’ai pas pris une femme, c’est maintenant que j’ai une femme, on s’est marié en 2004, je n’ai pas eu d’enfants, et maintenant c’est trop tard », dit, le chef Messi, souriant, le visage marqué par la maladie.
Le chef du village ne se déplace pratiquement plus ou plutôt difficilement avec un treneau, il a les jambes bandées, rongées par la lèpre. Il lance un appelle aux bonnes volontés, remerciant les bienfaiteurs, notamment des fidèles chrétiens et musulmans, des Organisations non gouvernementales (ONG), l’institut Raoul Folloraux qui leur apporte du riz, des boîtes de tomates, de l’huile, des pattes alimentaires, des vêtements, du sucre, du savon pour leur différents dons.
Nanan Assoumou 1er Kouamé Nicolas, l’infirmier du village
Il a été affecté depuis 1999 dans village avec à son arrivée 33 malades. Selon lui, sur le plan bactériologique il n’y a plus de malades au village Marchoux, mais le village compte » des séquellaires’’ ceux qui ont perdu soit une jambe, un doigt ou le nez effondré, que nous prenons en charge » , a-t-il expliqué, ajoutant que le village accueille de nouveaux malades qui reçoivent un traitement durant 6 à 12 mois avant de retourner dans leur familles respectives, n’étant pas pris en compte par l’Etat comme les anciens pensionnaires.
Des besoins au quotidien
« l’Etat ne donne rien, il dit qu’il n’y a pas d’argent, c’est les gens d’églises catholiques et des musulmans qui nous donnent un peu, quand ils viennent nous visiter,(…) mais chaque malade doit payer sa viande ou son poisson», explique le chef Messi, soulignant que les enfants et petits-enfants des malades sont en majorité sans emplois ou exercent des petits métiers. Les habitants ont un besoin constant de médicaments (antibiotique, de pansement, anti antalgique), de vivres et non vivres. Les habitants de Gnankannassi souhaitent entre autres, des travaux de réhabilitation des bâtiments du centre composés d’un bureau et de l’infirmerie et de quatre pavillons.
(AIP)
Le Gouvernement ivoirien, à travers le ministère de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement (MSUA), et la Fondation Bill Gates conjuguent leurs efforts pour l’assainissement autonome en Côte d’Ivoire, et ce, par le biais d’une convention dont la signature aura lieu, jeudi, à l’hôtel du district d’Abidjan, entre la ministre Anne Ouloto et le représentant du cabinet sénégalais Environnement-déchets-eau (EDE), mandaté par la Fondation Gates, indique un communiqué de presse.
La signature de cette convention intervient dans le cadre de la mise en œuvre de la politique d’assainissement autonome de Côte d’Ivoire conçue à travers le Programme de structuration du marché des boues de vidange (PSMBV) dont le MSUA en est l’initiateur pour développer des orientations institutionnelles et stratégiques novatrices intégrant de nouvelles technologies dans le traitement des vidanges en associant le secteur privé pour en faire un secteur marchand profitable.
Le choix du cabinet EDE relève de son expertise avérée au Sénégal, ces quatre dernières années. Des techniciens ivoiriens de l’Office national de l’assainissement et du drainage (ONAD) ont déjà bénéficié d’une formation dans ce secteur,au cours d’un voyage d’études au Sénégal.
Le Programme de structuration du marché des boues de vidange est financé par la Fondation Bill et Melinda Gates. Une délégation de cette Fondation, en provenance des États-Unis, prendra part à la cérémonie de signature de cette convention.
AIP