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C’est le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, qui l’annonce. Une convention avec de nouveaux partenaires devrait intervenir fin décembre 2016, en vue du bouclage du financement du Projet Métro d’Abidjan. En effet, les blocages, essentiellement d’ordre financier, qui empêchent cet important projet, commencent à connaitre un début de résolution.
900 milliards
Le Métro d’Abidjan s’inscrit dans le cadre de la recherche de solutions pérennes susceptibles de répondre aux difficultés relatives au transport urbain de voyageurs dans le district d’Abidjan. Il nécessite la mobilisation d’un peu plus de 900 milliards de Francs CFA. Sans compter les travaux préparatoires de 26 milliards de francs CFA, consenti sous forme de prêt direct par la Banque Atlantique de Côte d’Ivoire, qui vont permettre la libération et la préparation de l’emprise du projet pour le lancement effectif de la construction de l’ouvrage.
S’exprimant à son retour de Paris où il a pris part au sommet de l’Open gouvernement partnerschip qui s’est tenu du 7 au 8 décembre, le Premier ministre Duncan a annoncé la signature d’une convention de financement pour la finalisation du projet. Ce qui pourrait permettre le début des travaux le plus tôt possible, car le gouvernement ivoirien souhaite la livraison de la première ligne, Anyama-Koumassi à la mi-2020.
Le ministre de l’économie de France attendu
Selon Daniel Kablan Duncan, le ministre français de l’Economie et des Finances Michel Sapin est attendu sur les bords de la Lagune Ebrié pour assister à la signature de cette convention.
Rappelons que le gouvernement ivoirien a conclu, le 6 juillet 2015, une convention de concession entre l’Etat de Côte d’Ivoire et le Groupement constitué des entreprises Bouygues Construction, Dongsan Engineering, Hyundai Rotem et Keolis, pour la conception, le financement, la réalisation et l’exploitation du projet de Metro d’Abidjan.
Il s’agit pour la Côte d’Ivoire de favoriser un système de transports multimodal qui combine à la fois les secteurs routier, ferroviaire et fluvial.
Armand Tanoh
Au 1er décembre 2016, il y avait 259 journalistes en prison dans le monde, selon le recensement du Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) publié mardi.
Cette organisation qui a commencé à faire un recensement annuel en 1990 affirme que la Turquie comptait au moins 81 journalistes derrière les barreaux, soit le nombre le plus élevé dans un pays à la fois – et chacun d’entre eux fait face à des accusations antiétatiques. « Des dizaines d’autres journalistes sont emprisonnés en Turquie, mais le CPJ n’a pas pu confirmer un lien direct avec leur travail », précise le texte.
La Chine est passée au second rang avec 38 journalistes en prison. L’Égypte, l’Érythrée et l’Éthiopie sont respectivement 3ème, 4ème et 5ème « pires geôliers de journalistes », rapporte le CPJ. Ces cinq premiers pays qui font l’objet du recensement du CPJ ont été responsables de l’emprisonnement de plus de deux tiers de tous les journalistes emprisonnés dans le monde.
« Les journalistes qui travaillent pour collecter et partager les informations exercent un service public et leurs droits sont protégés par le droit international… », déclare Joël Simon, le directeur général du CPJ.
La région des Amériques, qui n’avait pas de journalistes emprisonnés en 2015, apparaît au recensement de cette année avec un total de quatre journalistes en prison.
Selon le recensement du CPJ, près des trois quarts des 259 journalistes emprisonnés font face à des accusations antiétatiques. Près de 20% de journalistes emprisonnés sont indépendants – un pourcentage qui a régulièrement diminué depuis 2011. La grande majorité des journalistes en prison ont travaillé en ligne et/ou dans le domaine de la presse écrite, tandis qu’environ 14% sont les journalistes de la radiotélévision.
Le recensement de la population carcérale tient compte uniquement des journalistes qui sont sous la garde du gouvernement et n’inclut pas ceux qui ont disparu ou qui sont détenus par les groupes non étatiques. Le CPJ estime qu’au moins 40 journalistes sont portés disparus ou ont été kidnappés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Les journalistes emprisonnés sont répertoriés par recensement à compter de minuit, le 1er décembre 2016 et indique le pays où ils sont détenus, accusés et moyen de travail pour chaque journaliste emprisonné. Ce recensement n’inclut pas de nombreux journalistes qui ont été emprisonnés pendant l’année, mais libérés avant le 1er décembre, précise le CPJ.
Le CPJ est une organisation indépendante, à but non lucratif basée à New York et dévouée à défendre la liberté de la presse dans le monde.
AIP
L’Association ivoirienne pour le progrès (AIP, Ong) veut susciter plus d’engagement de la part des acteurs clés à savoir des leaders communautaires, politiques, responsables d’administration et des hommes de médias dans la lutte communautaire contre le paludisme.
Samedi, elle a réunit à cet effet une dizaine d’entre eux à la cathédrale St Jean-Baptiste de Korhogo pour leur parler de l’intérêt de son projet afin qu’ils s’en imprègnent et se l’approprient pour sa bonne marche.
Ong luttant contre les inégalités, la pauvreté et la maladie, l’AIP a été choisie pour la mise en œuvre du volet communautaire de la lutte contre le paludisme dans les régions sanitaires de Gbêkê, du Hambol, du Poro, de la Bagoué et du Tchologo, du Bounkani et du Gontougo.
Selon son coordonnateur pour le Poro, la Bagoué et le Tchologo, Coulibaly Kafana, les leaders communautaires, politiques, administratifs, et hommes de médias peuvent efficacement contribuer à la lutte contre le paludisme en provoquant les changements positifs de comportements des membres de leurs communautés grâce à leur influence.
Leurs actions consisteront à profiter des occasions qui leur seront offertes pour relayer les messages de sensibilisation et les méthodes de lutte contre le paludisme aux populations, notamment lors des visites à domicile, des causeries de groupes ou des discussions interpersonnelles.
Le paludisme reste la première cause de mortalité en Côte d’Ivoire, malgré de nombreuses dispositions prises par l’Etat pour l’éradiquer, a fait remarquer M. Coulibaly. Il est également cause de morbidité et justifie principalement l’absentéisme à l’école et au travail, a-t-il ajouté.
Dans le district sanitaire de Korhogo, le paludisme est la première cause de consultation, a révélé un médecin, représentant le directeur départemental de la santé à la rencontre.
AIP
Des experts africains et des comités nationaux de certification de l’éradication de la poliomyélite, en provenance de 16 pays de l’Afrique de l’Ouest plus l’Algérie, réfléchissent, depuis mardi, à Abidjan, sur les voies et moyens susceptibles de favoriser l’éradication « définitive » de cette pathologie.
Selon un expert ivoirien, Dr Koffi N’Zué, représentant le délégué résident de l’OMS en Côte d’Ivoire, cette rencontre vise la mise à niveau des acteurs sur le plan stratégique 2013-2018. Il s’agit de faciliter l’opérationnalisation de la phase finale du programme dont l’objectif est qu’ « aucun enfant ne soit plus jamais atteint de poliomyélite paralytique ».
Depuis 2014, un nouveau plan stratégique, courant jusqu’à 2020, est en œuvre. Quatre nouveaux cas de poliovirus sauvage dérivés de souche vaccinale ont été détectés au Nigéria et au Niger, et qui se sont, par la suite, propagés dans la sous-région faisant de l’Afrique l’une des deux régions de l’OMS, sur six, où la polio n’est pas éradiquée à 100%. Toutefois, « les espoirs sont permis et le moment est venu d’éradiquer définitivement cette terrible maladie de notre continent », a lancé Dr Koffi N’Zué.
A l’issue de leurs travaux, ces experts devront faire une mise à jour du Plan stratégique, l’épidémiologie actuelle du poliovirus, la performance de la surveillance des paralysies subséquentes et les défis à relever dans la région Afrique.
Prennent part à ce rendez-vous d’Abidjan, les experts d’Algérie, du Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, de la Côte d’Ivoire, Gambie, du Ghana, de la Guinée, Guinée Bissau, du Libéria, Mali, de la Mauritanie, du Niger, Nigéria, Sénégal, de la Sierra Leone et du Togo.
AIP
La croix rouge hollandaise a offert deux centres de santé au district sanitaire de Bloléquin dans le cadre d’une coopération entre elle et la croix rouge côte d’Ivoire.
Le comité local de la Croix-rouge de Bloléquin a obtenu le financement de la construction de ces deux centres de santé, également équipés, précisément à Dibobly, village situé à 17 km de Bloléquin, et à Tomopleu, situé à 52 km de Blolequin, ainsi que l’installation d’électricité à partir d’énergie renouvelables de la fondation internationale « Philippes ».
Ces infrastructures communautaires ont été officiellement remises, le mercredi 07 décembre, aux autorités locales puis au district sanitaire de Blolequin. Le comité local de la croix rouge de Blolequin a également vu ses locaux entièrement réhabilités par la croix rouge hollandaise, signale-t-on.
AIP
La Banque mondiale a accordé à la Côte d’Ivoire, 50 million de dollars EU soit près de 30 milliards de francs pour le financement du projet de renforcement de l’alimentation en eau potable en milieu urbain (PREMU).
Le projet eau en milieu urbain ciblera les localités de Korhogo, Ferkessédougou, Tiassalé, N‟Douci, N‟Zianouan, Agboville, Béoumi, et Bingerville.
Ce financement accordé, vendredi, selon une note de la Banque mondiale, va permettre d’offrir un paquet de services essentiels, autour de la réhabilitation et de la réalisation d’infrastructures hydrauliques urbaines tel que le réseau d’eau potable contribuant au développement économique local.
Le PREMU fait partie de la nouvelle génération des projets préparés dans le cadre du nouveau cadre de Partenariat pays (CPF) dont le deuxième pilier concerne l’amélioration de l’accès aux services de base.
Les activités proposées au financement de ce projet, comprennent des actions prioritaires qui contribueront à réduire le déficit de desserte d’eau potable dans les agglomérations de l’intérieur du pays, à travers le renforcement des installations de mobilisation de la ressource en eau et de production d’eau potable, ainsi que la densification du réseau de distribution.
Le Gouvernement ivoirien, à travers son programme de relance et de développement du sous-secteur de l’ ‟hydraulique urbaine, souhaite focaliser le projet sur deux axes prioritaires. Il s’agit du renforcement des systèmes de production d’eau potable de centres urbains de l’intérieur et la densification des réseaux de distribution d’eau pour accroître le taux de desserte en eau qui se situe en moyenne à 65% pour une population totale estimée à 500.000 personnes. Ensuite, la facilitation du fonctionnement du cadre institutionnel et contractuel du sous-secteur de l “hydraulique urbaine en cours, par la mise en place d’outils de gestion patrimoniale et de régulation.
AIP
Oragroup annonce le succès du projet de refonte et d’harmonisation de son système d’information, en partenariat avec Sopra Banking Software.
L’un des principaux challenges d’Oragroup, pour atteindre les objectifs de son plan de développement ambitieux, résidait dans la mise en place d’un système d’information (SI) harmonisé et performant pour l’ensemble des filiales du groupe, présent dans 12 pays. Oragroup a fait appel à la société Sopra Banking Software pour la mise en place de la solution « Core Banking » Sopra Banking Amplitude, dans l’ensemble des banques du groupe.
« Bénéficier d’un système d’information unifié est l’une des clés pour la réussite de la transformation du groupe Orabank. Cela lui permet entre autres d’optimiser ses performances et de mettre en place un reporting unifié groupe. La synergie de notre large réseau bancaire n’a de sens que si l’harmonisation de nos systèmes d’information est effective, explique Binta TOURE NDOYE, Directrice Générale du Groupe Orabank. Avoir mis en place une nouvelle solution unifiée dans l’ensemble des banques nous permet par exemple d’accélérer le lancement de nouveaux produits et l’automatisation de l’ensemble de nos activités. »
Les 12 projets de migration vers Amplitude se sont déroulés dans un délai rapide de trois ans. Les systèmes existants étaient hétérogènes et les banques situées dans des pays et zones monétaires différents. Un défi supplémentaire est également venu s’ajouter, celui de la fusion de la Banque Togolaise de Développement et d’Orabank Togo. L’expérience de Sopra Banking Software a permis de sécuriser ce projet d’envergure dans les délais fixés au préalable, tout en permettant au groupe de mener à bien son ambitieux plan de développement.
Sopra Banking Software accompagne les groupes bancaires dans leur développement et leur transformation digitale en Afrique, et y équipe plus de 180 établissements financiers dans une trentaine de pays.
Le président gambien sortant Yahya Jammeh a annoncé vendredi soir 9 décembre qu'il ne reconnaissait pas les résultats de l'élection du 1er décembre, une semaine après avoir reconnu sa défaite face à l'opposant Adama Barrow, dans une déclaration télévisée
L’allocution de Yahya Jammeh a été diffusée à la télévision et la radio nationale vendredi soir 9 décembre. Il déclare que l’élection a été truquée, notamment par la commission électorale. Voilà ce que dit celui qui a dirigé le pays durant 22 ans : « Autant j’ai accepté les résultats car j’ai cru que la commission était indépendante et honnête, désormais je rejette les résultats en totalité. Laissez-moi répéter : je n’accepterai pas les résultats ».
Pour justifier son revirement, Yahya Jammeh s’appuie sur un communiqué de la commission électorale, communiqué diffusé mardi matin dans lequel il est indiqué qu’il y a eu des erreurs dans la compilation des résultats mais que ces erreurs ne changent rien aux résultats définitifs. L’écart entre Adama Barrow et Yahya Jammeh qui était de 60 000 voix est revu à la baisse et passe à 20 000 voix.
Yahya Jammeh vise directement le président de la commission Alieu Momar Njie, il l’accuse d’avoir truqué la compilation des résultats. L’ex-président ne souhaite visiblement pas un nouveau recomptage des voix (les candidats ont jusqu’au 12 décembre pour déposer leurs recours) puisqu’il a appelé à de nouvelles élections présidées « par des gens craignant dieu ».
Ce revirement de Yahya Jammeh, cette allocution, a été diffusé quelques heures après la première déclaration d’Adama Barrow à la nation, le président élu a appelé la réconciliation et au respect des droits de l’homme.
Source : RFI
Le Président, son Excellence Roch Marc Christian Kaboré, et le gouvernement du Burkina Faso, sont parvenus à mobiliser environ 28 milliards d'euros (soit 18 500 milliards de francs CFA) dans le cadre de la conférence des partenaires pour le financement du PNDES.
Plus de 350 personnes ont assisté à la première journée de la conférence pour le financement du programme national de développement économique et social (PNDES 2016-2020) qui a réuni ce mercredi 7 décembre à Paris l'ensemble de ses partenaires techniques et financiers. Lors de cet événement organisé par le gouvernement burkinabè avec l'appui de la Banque mondiale, les partenaires ont réaffirmé leur confiance dans le pays et se sont pleinement engagés à soutenir le gouvernement dans la mise en oeuvre du PNDES dont ils ont souligné la pertinence. Les partenaires du secteur public ont annoncé un montant de 12,2 milliards d'euros (soit 8 000 milliards de francs CFA).
Plus de 800 investisseurs venus du monde entier participent à la seconde journée consacrée au secteur privé, ce jeudi 8 décembre. 80 projets structurants ont été présentés aux opérateurs économiques. Des intentions de financement d'un montant d'environ 16 milliards d'euros (soit 10 500 milliards de francs CFA) ont été annoncées dans les secteurs de l'énergie, des infrastructures, des TICs, etc.
L'Etat finance à hauteur de 15 milliards d'euros la mise en oeuvre du PNDES dont le coût global est évalué à près de 23,5 milliards d'euros (soit 15 395 milliards de francs CFA). Un financement complémentaire de 8,5 milliards d'euros, soit 5 570 milliards de francs CFA, était requis.
Élaboré à l'issue d'un processus participatif et inclusif, le PNDES est le cadre d'orientation du développement économique et social du Burkina Faso pour la période 2016-2020, fondé sur le programme présidentiel, la vision Burkina 2025 et les agendas internationaux de développement durable.
Le Président Roch Marc Christian Kaboré a déclaré lors de la cérémonie d'ouverture "votre mobilisation témoigne de l'engagement de la communauté des partenaires du Burkina Faso à soutenir continûment les efforts que déploie le Gouvernement pour assurer un mieux-être aux populations burkinabè. Merci pour votre participation effective, signe de votre intérêt pour le développement de mon pays".
Le Premier Ministre Paul Kaba Thiéba a déclaré "J'ai souhaité que cette conférence soit un cadre de partenariat, un cadre d'engagements réciproques et un partenariat nouveau pour mettre notre pays sur un sentier de croissance durable et fort. Je souhaite que ce qui a été fait aujourd'hui soit le début d'un partenariat plus solide."
Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique a déclaré : "Le Groupe de la Banque mondiale, premier partenaire du Burkina, a mobilisé un financement de 3,8 milliards de dollars pour accompagner la mise en œuvre du plan national de développement. Ce montant exceptionnel est à la hauteur de l'ambition affichée par les autorités d'engager des réformes en profondeur qui permettront de poursuivre la diversification de l'économie et de créer des emplois en faveur des jeunes et des femmes."
Le directeur général de Canal+ Côte d’Ivoire, Stéphane Baumier, a annoncé, jeudi à Abidjan, que son groupe a acquis auprès de la Confédération africaine de football (CAF), des droits de diffusion de la Coupe et du Championnat d’Afrique des nations sur une période de sept ans.
Selon M. Baumier, cette exclusivité qui court de 2017 à 2023, prendra en compte quatre coupes d’Afriques des nations (CAN), trois Championnats d’Afrique des nations (CHAN), sept ligues de champions et sept coupes de la confédération.
« Cette acquisition permet au groupe Canal+ de confirmer son positionnement de diffuseur sportif de premier plan en Afrique francophone. A ce titre, nous sommes honorés de participer à la mise en valeur de rendez-vous incontournables du football sur nos chaines de sports », a indiqué le DG de Canal+ Côte d’Ivoire.
En ce qui concerne la Coupe d’Afrique des nations (14 janvier au 5 février 2017), le programme démarre le 19 décembre avec des émissions évoquant les différentes préparations des équipes, des coulisses des stades, un web magazine, a livré M. Baumier.
Canal + est présent sur le continent africain depuis 20 ans, et couvre plus de 25 pays à travers 10 filiales.
AIP