Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Plus de 6 millions d’électeurs sont appelés, ce dimanche, dans les urnes pour choisir les députés devant constituer le premier parlement de la IIIème République de Côte d’Ivoire

Au total  1337 candidats sont en lice pour  255 sièges que compte le parlement. Une vingtaine de membres du gouvernement, dont le Premier ministre Daniel Kablan Duncan et plusieurs ministres d’Etat prennent part à ces élections.

Le vote a démarré dans le calme dès 8 heures sur l’ensemble du territoire nationale, a constaté l’AIP sur des lieux de vote dans plusieurs circonscriptions.

A Ferkessédougou (Nord), où le matériel électoral a été convoyé depuis 5 h du matin dans les bureau de vote, les premiers électeurs étaient déjà présents à 7 H devant leurs lieux de vote.

Les opérations de vote ont démarré timidement à Guiglo (Ouest) à 7 h30 dans la plupart des bureaux de la commune. Dans la dizaine de bureaux visités, jusqu’à 8 h30 l’affluence était relativement faible selon les quartiers, notamment à l’EPP Guiglo 2, au lycée de la ville et à l’EPP Nazareth et Sea-yoro.

A Katiola (Centre-Nord), où les bureaux de vote ont également ouvert à 8H, les votant arrivaient au compte-gouttes dans des lieux de vote comme l’EPP  Château, Mission garçon, Centre  culturel, Groupe scolaire Dioulabougou. Selon un agent électoral, la majorité  des votants est allée à l’église. « Dès leur retour de l’église la situation pourrait s’améliorer », affirme-t-il.

Trente-huit groupements politiques ainsi que 740 candidats d’indépendants sont en course dans 205 circonscriptions électorales  pour ce scrutin. Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) présente le plus grand nombre de candidats (248) suivi par le Front populaire ivoirien (FPI) qui prend part cette année, après avoir boudé le scrutin de 2012, à la compétition avec 187 candidats.

L’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) présente 25 personnes, l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) 23. Liberté et démocratie pour la République (LIDER), avec 14 candidats et  l’Alliance des forces démocratiques (AFD) 7 candidats, sont quelques autres partis ou groupements politiques qui prennent part à la course à l’hémicycle.

Au total 19.822 bureaux de vote répartis dans 10.460 lieux de vote sont ouverts pour ce scrutin.

AIP

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 Le Fermier du Denguélé avec le soutien du ministre des Transports et du maire de la commune d’Odienné ont procédé, vendredi à la pause de la première pierre d’une usine de fabrication d’aliment du bétail pour ravitailler la région en aliment industriel.

Composée d’un moulin de production d’aliments de bétail pour alimenter les fermes de la région, l’usine comportera également un couvoir pour fournier aux éleveurs de la région d’un poussin d’un jour.

Pour le ministre Gaoussou Touré, cette initiative est d’une importance capitale pour le développement de la région et répond à la politique du Président Alassane Ouattara. Il a invité les populations au travail pour une Côte d’Ivoire nouvelle.

Le maire de la commune d’Odienné, Mme Touré Nassénéba, a pour sa part félicité les responsables du Fermier du Denguélé et a exprimé la disponibilité du conseil municipal à les accompagner sur le chemin de l’industrialisation de la filière élevage.

Cette unité, la première du genre dans la région dont le coût n’a pas été dévoilé, permettra aux éleveurs de volaille et de bétail de se procurer de l’aliment industriel sur place et des poussins à Odienné.

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L’entreprise Starenergie 2073, chargée de la construction de la centrale thermique de Songon et du réseau d’évacuation a signé, vendredi,  le premier volet du contrat de réalisation des infrastructures associées à l’ouvrage avec le Consortium Vinci Energies-CI/Cegelec Maroc.

La réalisation de ce projet estimé pour la première tranche à plus de 28 milliards de francs CFA, selon le directeur général de Starenergie 2073, Venance Guessend se fera en deux volets. La construction de la centrale thermique à cycle combinée de 372 MW, sera alimentée soit en combustible principal par du gaz naturel livré soit par un bloc ivoirien en exploitation. Le second volet va intégrer le réseau d’évacuation, incluant les postes d’élévation et source ainsi que les lignes de 225 KV allant de Songon à Akoupé-Zédjn, Dabou et autres villes.

Pour le président du conseil d’administration de Starenergie 2073, Amon Richard, le choix du Consortium Vinci Energies-CI/Cegelec Maroc se justifie par la conformité de son  offre technique et financière. « Aucun pays ne peut émerger sans énergie », a-t-il déclaré invitant le gouvernement, les bailleurs de fonds à s’y investir.

Ces travaux de réalisation des infrastructures associées, qui démarre en février prochain dureront 18 mois y compris la partie Haute tension qui alimentera à Songon, 150 000 habitants à l’horizon 2025, a-t-on appris.

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Sous la direction du Maire Lanciné Diaby, Samatiguila et ses villages alentours réaffirme leur ferme 100% des suffrages. C’est ce qu’ont promis la ville de Samatiguila et son maire Lanciné Diaby au candidat Adama Koné, ministre de l’Economie et des Finances, dans cette circonscription aux élections législatives du 18 décembre.

 

Liesse populaire. Acclamations, klaxons de véhicules et de motos, la délégation du candidat du RHDP a eu droit à un accueil triomphal dans cette sous-préfecture, où il s’est rendu jeudi dans le cadre de sa campagne. Dans son adresse de bienvenue, le maire de Samatiguila, Diaby Lanciné, a tenu à exprimer sa reconnaissance et celle de ses administrés au ministre Adama Koné, pour sa générosité et ses actions et ses appuis multiformes constants, aux cadres d’Odienné, aux populations de la région de son cœur.

Pour M. Diaby, qui parlait au nom des populations locales, « ne pas voter Koné Adama serait une manifestation d’ingratitude car aujourd’hui, c’est toute la population qui espère et attend beaucoup de lui ».

Le ministre-candidat a exhorté les habitants de Samatiguila à l’union et à la cohésion, se disant prêt à porter leur voix pour que leurs doléances soient entendues et traitées avec diligences. Le candidat du RHDP a spécialement remercié le maire d’Odienné, Touré Nassénéba, pour son soutien à sa candidature et a félicité les cadres d’Odienné et de Samatiguila qui ont préparés minutieusement la campagne avec lui.

 

Le département de Samatiguila compte 2937 électeurs qui sont attendus aux urnes dimanche, pour prendre part au scrutin.

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Ouvrage de près de 1400m, le 4ème pont d’Abidjan enjambera un bras de la lagune Ebrié pour permettre de connecter les communes du Plateau et d’Adjamé à celle de Youpougon. Avec une population estimée à près de deux millions d’habitants, Youpougon est la commune la plus peuplée de l’agglomération Abidjanaise, et également un centre industriel important. Les communes d’Adjamé est du Plateau sont quant à elles les principaux pôles d’affaires et d’administration du pays.

70.000 véhicules par jour

« Le pont et les voies d’accès qui lui sont associé facilitera les déplacements quotidiens de centaines de milliers d’abidjanais et participeront à désengorger les voies existantes. On estime qu’il sera emprunté quotidiennement par plus de 70 000 véhicules » a annoncé Jean Noël Ilboudo, ingénieur des Transport en charge de la coordination du projet au sein de la BAD. Le chantier devrait débuter en 2017 et prendre fin en 2020.

Ville portuaire, 6e métropole du continent et poumon économique pour l’Afrique de l’Ouest,  Abidjan connait ces dernières années une forte croissance démographique et économique qui met à l’épreuve son réseau de transport. On estime le coût annuel des dysfonctionnements du système de transport à Abidjan (accidents, congestion, pollution atmosphérique, effets de serre, bruit) à 8 % du PIB national.

« Réduire la congestion urbaine participera notamment à renforcer la compétitivité économique de la ville. Le 4ème pont facilitera notamment la circulation des marchandises entre le Sud de la ville où sont implanté la zone portuaire et la zone industrielle de Vridi et les zones ouest et nord, où de nouvelles zones industrielles se développent rapidement » a expliqué Jean Noël Ilboudo.

 

Dans une perspective régionale, le 4ème pont constituera une voie de transit privilégiée entre le port d’Abidjan et les corridors routiers internationaux, notamment vers le Burkina Faso, au nord, et vers le Libéria, à l’ouest.  L’accessibilité au port soutiendra l’intégration dans la sous-région en stimulant les échanges avec les pays de l’hinterland. 

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Infrastructures à Abidjan. 87,9 kilomètres de voies urbaines rapides aménagées. Un quatrième pont. Création d'emplois pour 60 jeunes ingénieurs ivoiriens. Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) a approuvé, le vendredi 16 décembre 2016, un prêt de 769,78 millions d’euros (env. 504 milliards FCFA), à la Côte d’Ivoire, visant à améliorer de manière significative le transport urbain dans la ville d'Abidjan.

87,9 kilomètres de voies urbaines, et 4ème  pont et 6 échangeurs à Abidjan

Ce financement de la BAD, vise à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations vivant à Abidjan, à travers l’aménagement et la réhabilitation des infrastructures routières. Plus spécifiquement, le projet porte sur l’aménagement de 87,9 km de voies urbaines rapides, d’un pont de 1400 mètres reliant les commune de Yopougon et Adjamé [Tout savoir sur ce pont], de six échangeurs, la réhabilitation des feux tricolores de 89 carrefours, l’évaluation de la qualité de l’air, la gestion des déchets urbains ainsi que le renforcement des capacités existantes en matière de régulation de la circulation, de planification urbaine, d’amélioration des recettes locales, de sécurité routière et de protection des écosystèmes naturels.

«Le projet sera réalisé de mars 2017 à décembre 2021 et permettra d’améliorer la fluidité du trafic, de réduire les accidents de la route, de renforcer la gestion urbaine, d’améliorer la qualité de l’air, d’augmenter les revenus des ménages, de valoriser les déchets, de réduire les gaz à effet de serre et d’améliorer la qualité de vie des populations», a souligné le Directeur des transports et des TIC à la BAD, Amadou Oumarou.

Abidjan, est le poumon économique de la Côte d’Ivoire et ville portuaire, qui abrite une population estimée à 4,71 millions d’habitants (21% de la population totale du pays en 2014) avec une projection de 8,5 millions en 2030. Cette ville est le principal fournisseur des produits et services qui font de la Côte d’Ivoire l’un des principaux pays exportateurs en Afrique, après l’Egypte et l’Afrique du Sud, le 3e pays exportateur vers les pays africains.

Avec l’effet combiné de l’accroissement démographique, de la forte croissance du parc automobile et du déclin des systèmes de transport public, le réseau de voirie et le système de contrôle du trafic se sont révélés inadaptés pour assurer l’écoulement d’un trafic de plus en plus important. Du fait de la crise socio politique des quinze dernières années et de la forte pression démographique, l’accessibilité des zones urbaines, les systèmes de transport, de contrôle du trafic, la gestion des déchets et la planification urbaine se sont dégradés, ce qui constitue une contrainte majeure à la libération du potentiel économique de la ville.

La quasi-totalité des carrefours enregistrent une congestion sévère et le mauvais état des routes freine la circulation entraînant ainsi des accidents de la route, la pollution de l’air, un ralentissement des activités économiques dans la ville d’Abidjan, aussi considérée comme le centre des affaires de la Côte d’Ivoire mais également de la sous-région Ouest-africaine.

Enjeux stratégiques

Ville portuaire, elle est un pôle économique dynamique, non seulement pour le pays, mais aussi pour l'Afrique de l'Ouest en général, avec un taux de croissance du PIB estimé à 8% à court terme et à 7,7 à long terme. C’est le secteur des services, qui, à travers le transport et la forte urbanisation du pays (la population urbaine totale du pays est passé de 28% à 51% entre 1970 et 2010) qui soutient ces performances économiques.

La valeur ajoutée de la Banque, dans le financement du projet se situe à un triple niveau. Elle a participé à l’élaboration et la validation du schéma directeur des transports urbains du Grand Abidjan (SDTUGA), qui est l’outil de référence pour tous les bailleurs de fonds. Ensuite, les objectifs du projet sont en ligne avec la stratégie décennale 2012-2022 de la Banque et les 5 priorités opérationnelles (TOP 5) et visent essentiellement à mettre en place des infrastructures pour soutenir l’industrialisation, stimuler la production agricole, améliorer les conditions de vie des populations urbaines et atténuer les effets du changement climatique.  Enfin, en supportant ce projet, qui est la première opération du SDTUGA, la Banque affirme son leadership dans le secteur du développement urbain en Côte d’Ivoire.

S’adressant au Conseil, le Président de la BAD Akinwumi Adesina a souligné l’importance de ce financement, dont les réalisations bénéficieront à toute la population et plus particulièrement aux institutions étatiques et locales, aux associations de femmes, aux industriels, aux transporteurs et aux producteurs agricoles. 

On rappelle qu’à  la demande du Gouvernement ivoirien, le Groupe de la Banque africaine de développement a aussi réuni de nombreux partenaires pour boucler le financement du pont HKB (du nom de l’ancien président Henri Konan Bédié) et a ainsi contribué, en tant que bailleur principal, à une résolution significative des problèmes de transports et d’urbanisme dans la ville d’Abidjan.

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Le ministère de la Justice de Côte d’Ivoire a procédé, vendredi, au lancement d’une bibliothèque numérique de documentation juridique, consultable en ligne et gérée par le Centre national de documentation juridique (CNDJ), sis à Cocody 2 Plateaux.

Cette bibliothèque virtuelle dont le lancement a eu lieu dans les locaux du CNDJ, a été mise en place en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), pour un coût de 55 millions F CFA. Elle est accessible sur le site www.cndj.ci par abonnement payant, dont les coûts seront communiqués ultérieurement.

Il s’agit de la concrétisation de la volonté du gouvernement et des partenaires techniques et financiers de doter les acteurs de la justice d’outils de travail performants, accessibles et modernes, mais aussi de construire une justice moderne et crédible, gage d’un Etat de droit durable », a expliqué le directeur de cabinet adjoint du ministre de la Justice, Bernard Kouassi, qui a officiellement lancé cette infrastructure.

Pour le représentant pays du PNUD, Luc Grégoire, la virtuelle permettra d’améliorer l’accès du public à l’information judiciaire, et met à leur disposition une base de données d’informations juridiques importantes.

Le bureau accueillant le personnel en charge de la gestion de cet outil a été, à cette occasion, équipé de matériel informatique, imprimante, scanner, et ouvrages juridiques.

La lancement de cette bibliothèque intervient quelques jours après celui du Centre d’appel pour les informations juridiques (5 décembre), toujours dans le cadre de l’amélioration du système judiciaire ivoirien.

AIP

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Le Prophète  Beugré Félix Ezekiel du camp de prière  « Le trésor caché  » de Ndouci a été condamné mercredi à six mois  de prison ferme par le tribunal correctionnel de Tiassalé pour « attentat à la pudeur consommé avec violence sur mineur de 15 ans, menaces de mort et voies de faits ».

Délivrance

Les faits remontent à l’année 2015,  où une dame, fidèle du camp lui confie sa fille pour des séances de délivrance.  Malgré les multiples séances de prières et les intimidations à l’aide d’une machette  pour l’amener à avouer qu’elle seraitnmembre d’une confrérie de sorcières, rien n’y fit.

Le Prophète décide  alors de la garder à son domicile pour continuer la « délivrance. « Elle se retrouve  avec une autre fille du même âge  dont les parents ont refusé la comparution, dans l’une des chambres de la résidence du Prophète.  Peu après minuit, celui -ci s’introduit dans la chambre des filles et leur affirme qu’il vient de recevoir une « révélation divine » selon laquelle, il doit avoir des rapports sexuels avec elles avant toute séance d’exorcisme. Après qu’il a abusé des deux filles l’une après l’autre, il leur aurait demandé de ne point divulguer ce qui vient de se passer au risque de mourir dans un accident de la circulation ou de devenir folles.

Menaces et intimidations

Les filles ont donc gardé le secret.  Cependant ne voyant pas les effets des prières de délivrance dans le comportement de leur fille, les parents de la victime la confient  courant novembre 2016 à un autre pasteur que le Prophète Beugré Félix a fait venir au  camp.  Celui-ci fait jurer à la fillette sur la Bible lui intimant l’ordre de dire toute la vérité sur sa vie. Face au mutisme de la fille,  les parents deviennent inquiets et menaçants. C’est le moment choisi par Beugré Félix pour l’amener dans l’arrière cour du camp la menaçant de la tuer si elle avoue son forfait.

Au même moment, passait par là une voisine de quartier et ancienne du camp,  victime de harcèlements du Prophète.  Le soir venu,  elle rend compte aux parents de la fille de ce qu’elle a entendu.  ceux-ci décident, dès lors, de comprendre ce qui se passe avec leur fille. ils saisissent alors la gendarmerie de Tiassalé.

Sentance

L’enquête préliminaire de la brigade montre que de nombreuses autres filles dont certaines ont fait des interruptions volontaires de grossesses ont été aussi victimes du Prophète.

À la barre, il reconnaît avoir eu des « rapports saints » avec sa victime sur recommandation de l’esprit saint à l’effet de l‘exorciser. Il dit ne rien regretter car il a agi selon la volonté de son Seigneur.

AIP

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L’entreprise de travaux publics, Nicolas Sroudji Establishment (NSE), chargée de réhabiliter et d’agrandir la voie Aboisso-Noé, a suspendu les travaux de réhabilitation du boulevard d’entrée dans la ville d’Aboisso (Sud-Comoé), en raison de la récurrence des décès dans les rangs ses agents engagagés sur le chantier, dans des conditions jugées mystérieuses.

En deux ans d’activité dans la zone, six personnes dont un ingénieur, sont décédées des suites d’une courte maladie, provoquant ainsi une psychose au sein de l’aquipe. Des chefs d’équipes approchés par l’AIP n’ont pas voulu se prononcer sur la question.

Selon des ouvriers, qui ont requis l’anonymat, la Banque mondiale, princuipal bailleur du projet, après des inspections du chantier ne serait pas satisfaite des prestations de l’entreprise NSE. Il lui serait reproché sa lenteur, le non-respect des clauses du contrat. Une situation due, selon eux, au fait que plusieurs ouvriers ont abandonné le chantier à la fin de leurs contrats à durée limitée ou à cause de la psychose.

Cet arrêt des travaux occasionne des embouteillages et des difficultés de stationnement, pendant que les piétons se disputent la chaussée avec les véhicules faute de trottoir.

D’un autre côté, des traditionalistes estiment que l’entreprise aurait dû demander à la chefferie traditionnelle d’Aboisso de supplier les esprits de la Bia (fleuve) et obtenir leur contentement, avant de démarrer les travaux.

Lancés en février 2014 par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan et le ministre des Infrastructures économiques Patrick Achi, ces travaux devaient s’achever en mars ou avril 2016.

AIP

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L’ex-présidente de la transition centrafricaine, Catherine  Samba-Panza, est arrivée, jeudi, à Abidjan, dans le cadre d’une mission d’observation de l’Union Africaine (UA) pour les élections législatives en Côte d’Ivoire, indique une note du ministère de la Solidarité et de la Cohésion sociale dont l’AIP a reçu copie, jeudi.

Arrivée à 00h 36 à l’aéroport Felix Houphouët,  Elle a été accueillie par la Ministre de la solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes, le Professeur Mariatou KONE, fait savoir la note.

Mme Samba-Panza  n’a pas manqué d’exprimer sa joie d’être « chez elle » en Côte d’Ivoire,  jugeant que la mission d’observation de l’union Africaine qui lui a été confiée par la présidente de l’UA, Dr. Nkosazana  Clarice Dlamini ZUMA est  « une marque de solidarité dans le cadre du soutien au processus démocratique dans les Etats membres de l’union Africaine.»

Catherine SAMABA-PANZA a dirigé la  transition en  République Centrafricaine du 23 janvier 2014 au 30 Mars 2016 rappelle-t-on.

AIP

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