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La Côte d’Ivoire ne disposera plus de villages d’au moins 5000 habitants sans électricité au 31 décembre 2017 dans le cadre de la mise en œuvre du programme national d’électrification rurale (PRONER), a révélé, mercredi, le ministre du Pétrole et de l’Energie, Adama Toungara, lors d’une rencontre avec les organisations de consommateurs et les journalistes.
Près de 1000 villages restent à électrifier dans le cadre de ce programme pour un coût global de 200 milliards de francs CFA, a expliqué le ministre qui s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie de restitution d’une mission d’information organisée par le ministère de l’Energie et du Pétrole en collaboration avec l’autorité nationale de régulation du secteur de l’électricité (Anaré).
L’Etat ivoirien veut porter sa production actuelle de 2000 mégawatts à 4000 mégawatts à l’horizon 2020 pour un investissement de 4000 milliards de francs CFA. Une capacité, si elle n’est pas atteinte, va conduire au délestage et l’économie ivoirienne ne pourra pas avoir son taux de croissance de 10%, a relevé le ministre.
AIP
Electronique, NTIC, Agro-économie. Les travaux de la future université technologique de Yopougon (Abidjan) sont bien avancés. Etablie sur le site du lycée professionnel de cette commune, entre le carrefour SIPOREX et l’autoroute du Nord, elle s’appellera Institut universitaire technologique Eudiste d’Afrique (UITEA). Il s’agit d’un établissement confessionnel catholique.
Bâti en hauteur sur une superficie de 300 m², cet institut comprendra des salles de classes, des salles polyvalentes, des bureaux administratifs, des laboratoires, des sanitaires, etc. Le délai des travaux financés par la Conférence épiscopale italienne est d’un an. Il dispensera des formations dans plusieurs domaines liés aux technologies.
Fruit de la coopération Ivoiro-Colombienne, ce projet est une initiative de la Congrégation universitaire Munito de Dios (Unimunito) de la Colombie, en collaboration avec la Congrégation de Jésus et Marie en Côte d’Ivoire (Eudiste).
Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, qui a récemment procédé à la pose de sa première pierre, a remercié les responsables de l’UITEA pour l’implantation en Côte d’Ivoire de cette première école, qui vient appuyer le gouvernement dans sa politique de formation de jeunes. Il a remercié le partenaire financier italien de ce projet et exprimé sa foi quant à une bonne santé de la coopération entre la Colombie et la Côte d’Ivoire à travers le succès qui accompagnera l’établissement.
Le responsable de Inimunito, Lopez Leonidas, se réjouit que cet ambitieux projet puissent bientôt de dispenser aux hommes et aux communautés « une éducation de qualité sur les technologies ».
Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, a proclamé, mardi, les résultats globaux provisoires des élections législatives tenues dimanche en Côte d’Ivoire, qui donnent le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir), grand vainqueur de cette consultation avec 167 sièges sur 255, soit 65,75 % des sièges.
Le RHDP est suivi des indépendants qui remportent 75 sièges (29,53 %), puis de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), 6 sièges (2,36% ). L’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) et le Front populaire ivoirien (FPI) suivent avec 3 sièges chacun (1,18 %). Ces résultats devront être soumis à la validation définitive du Conseil constitutionnel.
« Je voudrais saluer l’ensemble de nos compatriotes et les électeurs en particulier, pour le remarquable esprit de civisme et de discipline dont ils ont fait preuve tout au long de cette journée électorale », s’est félicité M. Bakayoko.
Toutefois, pour l’heure, 254 sièges ont été pourvus, dont 225 hommes et 29 femmes, deux candidats étant arrivés à égalité dans la circonscription électorale N°034 (Bédy-Goazon, Kaadé et Nizaho, communes Et sous-préfectures, Guiglo, Sous-préfectures) avec 1231 voix chacun. Il s’agit de Guéi Desséloué Léonard (Indépendant) et Sarr Bohé Marius Melaine Degbahoua (RHDP).
« Pour cette circonscription électorale, et conformément aux dispositions du code électoral, le scrutin sera repris dans 15 jours pour départager les deux candidats, afin de pourvoir le 255ème siège de notre nouvelle Assemblée nationale », a annoncé le président de la CEI.
Sur 6.268.113 électeurs inscrits, 2.173.364 (Hommes : 1.124.939 ; Femmes : 1.038.496) ont voté à ces élections, pour 2.027.088 suffrages exprimés et un taux de participation de 34,10%.
Avec la tenue de ce scrutin, la Côte d’Ivoire vient de se doter du premier parlement de sa 3èmeRépublique.
Un atelier de validation de l’avant-projet de loi d’asile en Côte d’Ivoire se tient, jeudi et vendredi, à Grand- Bassam, à l’initiative du Service d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides ( SAARA) et du Haut-Commissariat des refugiés (HCR), afin de doter la Côte d’Ivoire de lois codifiées définissant l’asile à l’instar d’autres pays dans le monde.
Cet atelier vise à étudier et analyser l’avant-projet de la loi d’asile conformément aux fondements juridiques internationaux, afin d’élaborer un cadre juridique interne régissant la protection des réfugiés et demandeurs d’asile en Côte d’Ivoire, précise les termes de référence de l’atelier.
Les experts, les représentants de structures et organisations du SAARA et du HCR, devront lors des séances plénières et des travaux en commissions plancher sur le dispositif juridique relatif à la protection des réfugiés, le renforcement des mécanismes de protection du droit d’asile conformément aux normes internationales de base entre autres.
L’asile est défini comme la protection qu’accorde un Etat d’accueil à un étranger qui ne peut, contre la persécution, bénéficier de celle des autorités de son pays d’origine. L’asile comprend la protection, l’assistance, et le statut accordés par les autorités d’un pays à des personnes ayant la qualité de réfugiés ou de demandeurs d’asile, souligne-t-on.
Déphasage. Le trésor public à travers la paierie générale de la dette publique a initié des réflexions en vue de « recadrer » les paiements, en préconisant des pistes de solutions pour un traitement beaucoup plus efficace et efficient des paiements directs par les bailleurs de fonds.
Il s’est agi pour la direction générale du trésor par le biais de la première édition de la journée thématique dédiée aux paiements directs, d’examiner les préoccupations soulevées par ce mécanisme de décaissement.
« Des bailleurs de fonds payent directement au profit des opérateurs économiques, cela n’est pas retracé dans la comptabilité de l’Etat ou retracé tardivement (…), alors que nous évoluons vers des normes internationales. Il convient de revoir cette pratique afin de le recadrer et de faire retracer toutes les opérations à travers notre balance générale de l’Etat », a expliqué le payeur général de la dette publique, Aka Aka Denis.
Cette journée de réflexion devrait permettre d’assurer une maitrise de l’exhaustivité des « reste à payer » des comptables publics, a souligné le représentant du directeur général du trésor, ouvrant cette journée de réflexion.
« Malheureusement, force est de constater combien il est difficile de mesurer l’exhaustivité des ressources engrangées en raison de l’impossibilité pour le comptable public de capter certaines ressources du fait des paiements directs par les bailleurs sans retour diligent de l’information au comptable public », a relevé représentant du directeur général du trésor, Gueye Alioun.
Cette rencontre vise entre autres à permettre aux acteurs de la gestion des projets cofinancés de maîtriser la procédure des paiements directs, d’instaurer un cadre de communication sur les opérations de paiements directs et surtout sensibiliser les acteurs sur la nécessité de faire circuler en temps réel l’information relative à une opération y afférant.
Une nouvelle technologie de combustible dans les ménages permettant l’usage de ‘’briquettes de riz’’ fabriquées à partir d’un mélange des balles de riz et de l’amidon, expérimentée dans cinq régions du pays, sera vulgarisée à travers le pays, ont annoncé vendredi à Bouaké, les initiateurs.
Lors d’un atelier de capitalisation des acquis de la phase expérimentale organisé par les initiateurs, à savoir le Ministère de la Promotion de la femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant et le Fonds interprofessionnel de recherches et de conseils agricoles (FIRCA), les résultats de l’utilisation des briquettes de riz ont été analysés et des recommandations énoncées pour la vulgarisation.
Au titre des avantages, l’on note que ce projet contribuera à la préservation de la forêt, la valorisation des déchets de balles de riz, la protection de l’environnement et l’autonomisation de la femme grâce à la production et la commercialisation des briquettes par elles-mêmes.
Diverses recommandations ont été faites au titre de la stratégie de vulgarisation du projet notamment, l’octroi de machines pour la fabrication des briquettes aux associations et groupements féminins, la formation aux techniques de fabrication, la mobilisation communautaire sur tout le territoire, la formation des leaders communautaires sur le projet, une communication autour dans les radios de proximité et l’amélioration de la qualité des briquettes.
La chargée de l’animation communautaire à la Direction de la formation et de l’autonomisation de la femme dudit Ministère, Mme Kouamé Philomène, affirme que les briquettes vont ‘’simplifier la vie femmes’’ en ce qu’elles leurs épargneront ‘’la corvée de bois’’ de chauffe.
Le préfet de la région de Gbêkê, préfet du département de Bouaké, Aka Konin, a salué ce projet déjà expérimenté dans cinq régions de la Côte d’Ivoire à savoir, Bongouanou, Man, Bouaké, Korhogo et Gagnoa avec la distribution de briquettes à 1500 femmes dont 300 bénéficiaires par région. Il a exhorté à une appropriation du projet sur tout le territoire.
AIP
Les directeurs généraux de la Banque atlantique Côte d’Ivoire (BACI), Habib Koné et de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), Amadou Ousmane Guitteye, ont procédé, mardi, à Dakar, au siège de l’ASECNA à la signature d’une convention de crédit d’un montant de 26 milliards CFA, en présence de M. Souleymane Diarrassouba, Directeur général du Groupe Atlantic Business International (ABI-Banque Atlantique) et président du Conseil d’administration de la BACI.
Les dispositions de la convention de crédit stipulent que la BACI octroie à l’ASECNA, un prêt d’un montant de 26 milliards FCFA sur 5 ans, dédié au financement partiel des projets prioritaires du Plan des Services et d’Equipements de l’Agence d’un montant total de 234 milliards de FCFA. Ce financement se fera au sein du réseau Banque Atlantique, présent dans les 8 pays de l’espace UEMOA, indique un communiqué transmis à l’AIP.
Le plan des services et équipements est un plan pluriannuel permettant de prendre en charge l’ensemble des besoins opérationnels en vue de renforcer les niveaux de sécurité de la navigation aérienne dans les espaces gérés par l’Agence.
« Dans le cadre de sa stratégie d’accompagnement de projets structurants, la Banque Atlantique apporte son soutien à ce plan d’investissement qui permettra de renforcer le potentiel de développement de l’ASECNA, améliorer la fourniture et la sécurité de la navigation aérienne et satisfaire au mieux les besoins des usagers. Ainsi, ABI à travers sa filiale la BACI, chef de file de l’opération, réaffirme son engagement aux côtés des entreprises dont l’ancrage et le rayonnement s’étendent au-delà des frontières de la zone UEMOA, affermissant la confiance du groupe relativement à la capacité de croissance de l’économie régionale », a déclaré M. Souleymane Diarrassouba, Directeur général d’Atlantic Business International.
Pour sa part, M. Ousmane Amadou Guitteye a précisé que c’est « la toute première fois que l’Agence, plus précisément en ce qui concerne ses Activités Communautaires, contracte avec une banque commerciale de la sous-région, un financement à hauteur de ce montant avec, en prime, une mobilisation en une seule et unique tranche du montant total du prêt ».
Pour le Directeur général de l’ASECNA, « cette convention constitue ainsi le point de départ de la nouvelle politique de l’Agence en matière de diversification et d’africanisation des sources de financement de ses projets d’investissement »
« Nous nous félicitons de la confiance manifestée par une institution internationale telle que l’ASECNA à l’égard du système bancaire régional et surtout de la Banque Atlantique, une banque de référence de l’espace UEMOA. Ainsi la BACI met à profit des synergies avec les filiales spécialisées du groupe notamment Atlantique Finance, arrangeur de cette opération, dans le cadre de la structuration de grands projets de développement au bénéfice de l’intégration régionale », a affirmé M. Habib Koné.
La Banque Atlantique Côte d’Ivoire (BACI) est filiale du groupe Atlantic Business International (ABI), membre du groupe Banque Centrale Populaire du Maroc, groupe mutualiste leader du secteur bancaire marocain installé en Afrique, Europe, Amérique du Nord.
L’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) est un établissement public à caractère multinational, qui a pour mission essentielle de fournir des services de circulation aérienne sur un espace de 16,5 millions de km2 comprenant six (6) régions d’Information de Vol (F.I.R) définies par l’OACI, l’organisation de l’aviation civile internationale.
(AIP)
Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, est attendu jeudi, à Anyama, pour le lancement des travaux du nouveau stade Olympique du village d’Ebimpé. Ce stade fait partie intégrante des projets phares du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, dans sa politique de l’émergence de notre pays à l’horizon 2020. Don du gouvernement chinois à hauteur de 67,5 milliards de francs CFA, les travaux qui démarreront début 2017, dureront 34 mois.
L’ensemble de ce Village Olympique couvrira à terme une superficie de 287 hectares, lorsque le stade en forme d’un nid d’oiseau avec une capacité de 60 000 places, sera quant à lui construit sur 20 hectares.
Sa livraison est prévue en 2019 dans le but de permettre à la Fédération internationale de football association (FIFA) et la Confédération africaine de football (CAF) de vérifier qu’il est aux normes internationales avant le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de 2021 qu’organisera la Côte d’Ivoire.
AIP
La liste conduite par Yaslina Ouégnin a remporté les deux sièges de députés de la commune de Cocody. Au bout d'une journée de lundi 19 decembre 2016 plein de suspense, la Commission électorale indépendante a fini par donner les résultats la cette circonscriptions sur les antennes de RTI1.
La liste conduite par la députée sortante a été créditée de 56% des voix contre 35% piur la liste RHDP menée par la ministre de la Comunication Affoussiata Bamba-Lamine. Félicitations a Yasmina et son colistier.
Des ministres en fonction, au moins trois, seraient tombés. Un vice-président de l’Assemblée nationale aussi. Les législatives du dimanche 18 décembre 2018, au vu de plusieurs résultats provisoires proclamés par des Commissions électorales régionales à travers le pays, consultés par La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net), sonnent résolument une nouvelle configuration de la scène politique ivoirienne. A défaut de pouvoir citer nommément des candidats ou circonscriptions (par respect des dispositions de la loi électorale concernant les médias), ceci est juste un aperçu des premiers résultats provisoires de ce scrutin.
Grosses têtes…
Les premiers chiffres (non encore officiels) révèlent une bonne moisson pour le RHDP, la coalition au pouvoir, qui prend une avance importante sur les autres partis en compétition, avec la majorité des sièges déjà en poche. Mais cette performance devra s’accommoder de la chute de grosses têtes, dont des ministres en fonction, ou hautes autorités du pays. Tous battus par des indépendants, essentiellement issus du RHDP, qui n’ont pas accepté de renoncer à la course à l’hémicycle. De tels résultats sont notamment observés dans l’Est, au Centre, au Nord.
UDPCI, pari gagnant mais…
L’UDPCI de l’ex-ministre Albert Mabri Toikeuse, a préféré sortir du gouvernement pour jouer librement sa propre carte à ces élections législatives en dehors du RHPD. Ceci, pour se donner les moyens de s’étendre au-delà de l’Ouest montagneux, sa zone de prédilection et atteindre d’autres régions du pays. Pari gagné peut-on dire, puisqu’au regard de ces résultats partiels, le parti aurait effectué des percées dans d’autres régions, notamment au centre, dans le district d’Abidjan et au Centre-ouest. Toutefois, l'UDPCI semble en difficulté dans ses propres bases du Tonpki, où jusque-là, il n’aurait remporté qu’un siège. Mais tout cela devra être confirmé par la commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), qui annonce les premières proclamations pour l'après-midi du lundi 19 décembre 2016.
FPI, retour mais faible cueillette
Absent de l’hémicycle depuis plus de six ans, le Front populaire ivoirien (FPI) fait enfin son retour, sous la férule de son président Pascal Affi N’guessan. Le parti pourrait s’en sortir avec, pour l’instant, une demi-douzaine de sièges remportés, selon les résultats provisoires proclamés dans certaines circonscriptions, entre autres, dans le Centre-est, le Sud et l’Est. Alors qu'il faut au moins 9 députés pour former un groupe parlementaire. Un retour effectif qui se résume tout de même à une faible cueillette.
Armand Tanoh