Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Nommé ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, M. Souleymane Diarrassouba, l’ex-directeur général d’Atlantic Business International (ABI) a passé la main, mercredi, à son successeur, M. Habib Koné.

La cérémonie de passation des charges s’est déroulée à Abidjan, au siège d’ABI en présence du directeur général adjoint (DGA) du groupe ABI, M. Mohamed Affane, de l’inspecteur général, M. Bouzidi et des membres du comité de direction.

Membres du comité de direction d'ABI

Membres du comité de direction d’ABI

Le Conseil d’Administration d’Atlantic Business International en sa séance du 12 janvier 2017 a entériné la nomination de M. Habib Koné, en qualité de Directeur Général d’ABI, sur proposition du Comité de Nomination et de Rémunération dudit groupe, en remplacement de M. Souleymane Diarrassouba, rappelle-t-on.

Habib Koné, 50 ans, était jusqu’à sa nomination, Directeur Général de la Banque Atlantique Côte d’Ivoire (BACI) ». Diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce d’Abidjan (ESCA), il a construit une solide carrière dans le monde de la finance, marquée par son passage réussi dans plusieurs institutions bancaires notamment la Société Générale, Ecobank, Citibank, avant de rejoindre le groupe Atlantic Business International (ABI) dans lequel il a toujours exercé d’importantes responsabilités.

AIP

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Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, a proposé la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et de transition pour mettre fin à la situation sociale et militaire que connait la Côte d’Ivoire.

« J’appelle solennellement à réunir, sans délai, toutes les forces vives de la nation en vue de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et de transition », a annoncé le président du FPI lors d’un point de presse mercredi au siège de son parti à Abidjan.

Pour Affi, la crise actuelle, avant d’être militaire et sociale, est « la réplique de la grave crise sociopolitique que traverse le pays depuis plus d’une dizaine d’années », parce que, a-t-il indiqué, ce gouvernement devra conclure une trêve avec toutes les organisations politiques, militaires, syndicales et sociales impliquées dans la crise et engager les négociations en vue de la résolution durable des problèmes auxquels les populations ivoiriennes sont confrontées, assainir l’environnement et normaliser la vie politique et sociale, à travers la libéralisation de tous les prisonniers politiques, civils et militaires.

Affi N’Guessan a ajouté que ce gouvernement devra aussi organiser le retour de tous les exilés et déplacés de guerre, le dégel total des comptes bancaires et des avoirs de toutes les personnes concernées par ces mesures, organiser les états généraux de la République pour fonder la réconciliation nationale, proposer des réparations sans discriminations pour toutes les victimes des graves évènements que le pays a connu ces quinze dernières années, ainsi que tous moyens pouvant contribuer à guérir des traumatismes subis (…).

Mardi et mercredi, un groupe de personnes en tenue ont tiré des coups de feu à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur pour réclamer leur prise en compte dans le paiement d’arriérés de primes aux mutins des 6,7 et 8 janvier, en plus des fonctionnaires et agents de l’Etat qui observent depuis le 9 janvier un arrêt de travail, pour demander au gouvernement, entre autres, le retrait de l’ordonnance de 2012 portant sur la réforme des pensions de retraite jugée « antisociale » et le paiement d’un stock d’arriérés de salaire, rappelle-t-on.

AIP

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Après les gendarmes, policiers, agents des eaux et forêts, les sapeurs-pompiers civils expriment leur vœu d’être pris en compte dans l’octroi des primes de 12 millions aux militaires qui se sont mutinés récemment. Et ils se sont fait entendre dans plusieurs villes du pays le jeudi 19 janvier 2017.

Séguéla

Au cours d’une rencontre avec le préfet par intérim Adolphe Zégbé-Kouamé dans l’enceinte de la préfecture, jeudi, les hommes de feu ont souhaité être intégrés dans les revendications des ex-combattants, « car nous aussi nous sommes des ex-combattants », ont-ils fait remarquer.

« Si on doit donner l’argent aux militaires, aux gendarmes, aux policiers, aux (agents) des eaux et forêts, on doit nous donner aussi », a déclaré le porte-voix des pompiers civils qui a dénoncé le fait que son corps de métier n’ait pas été cité lors du point de presse animé par les émissaires du gouvernement après le Conseil des ministres de mercredi.
Outre cette requête, le porte-parole a réclamé le changement du statut de sapeur-pompier civil en celui de paramilitaire, en plus de la concession de primes de logement et de transport, a-t-on noté.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, les soldats, pris en compte pour la prime dite « ECOMOG », sont issus des rangs des ex-Forces armées des forces nouvelles (FAFN) qui avaient été désignés pour participer à des opérations de sécurisation du processus de sortie de crise, de 2007 à 2011 et qui n’avaient perçu ni prime, ni salaire, contrairement aux autres soldats, rappelle-t-on.

Bouaflé

Les sapeurs-pompiers civils de Bouaflé (Centre-ouest, région de la Marahoué) ont marqué, jeudi, un arrêt de travail pour revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail.

Dans une liste de revendications, les hommes de feu réclament les avantages et primes liés au statut des ex-combattants. Pour eux, l’Etat doit définir clairement leur profil de carrière et changer leur statut civil à celui de paramilitaire. « Nous sommes les seuls ex-combattants à ne pas avoir de statut clair et nous sommes les laissés-pour-compte de l’Etat », ont-ils déploré.

Les sapeurs-pompiers exigent le paiement total des rappels de la prime de l’emploi scientifique de l’Office national de la protection civile (ONPC) et du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité. Ils veulent, en outre l’annulation, sans condition, des blâmes et absences au poste de certains de leurs collègues et le salaire rattaché à leurs galons de sergent.

Pour l’amélioration de leurs conditions de travail, les hommes de feu réclament le paiement des indemnités de transport et de logement, la souscription à une assurance-maladie et l’équipement du centre de secours d’urgences (CSU) en matériel de travail.

D’un effectif de 45 agents dont quatre filles, les sapeurs-pompiers de Bouaflé ont pour missions, entre autres, la sauvegarde des personnes et des biens, la prévention en matière de protection civile et la lutte contre les incendies, les feux de brousse et inondations.

San Pedro

Les sapeurs-pompiers civils du Centre de secours d’urgence (CSU) de San Pedro, ont débrayé jeudi et effectué dans le calme une marche qui les a conduits de leur base à la préfecture de région, où ils se sont rendus pour présenter au représentant du préfet de région leurs préoccupations, afin de voir améliorer leurs conditions de vie et de travail.

« Les sapeurs-pompiers doivent être pris en compte dans les revendications des ex-combattants intégrés, parce qu’au regard du communiqué lu par le porte-parole du gouvernement, nous n’avons pas entendu notre nom au nombre des forces militaires et paramilitaires qui doivent bénéficier des avantages (primes)», a déclaré le porte-parole des ‘’soldats du feu’’, Sergent Traoré Moussa, ex-combattant, connu sous le pseudonyme de Mackenzie.

« Nous sommes donc des ex-combattants, et nous sommes venus voir le premier responsable de la ville pour voir comment on pourrait bénéficier nous aussi des avantages qui sont donnés à l’ensemble », a-t-il expliqué.

Concernant le reste des revendications, les sapeurs-pompiers souhaitent, entre autres, « bénéficier des avantages du galon », que la prime OMPC ne représente plus 10% de leur salaire de base. Ils se plaignent également de ne pas avoir de réfectoire au sein de leur caserne, éloignée du centre-ville, de ne pas habiter les logements construits au sein de la caserne pour eux, et de manquer régulièrement de carburant pour les camions d’intervention.

Selon le porte-parole des ’’soldats du feu’’ de San Pedro, l’essentiel des revendications évoquées concernent les 1500 sapeurs-pompiers civils des 30 casernes de CSU sur l’ensemble du pays. Ils souhaitent que jusqu’à lundi, une réponse à leurs préoccupations soit donnée.

Armand Tanoh, Source : AIP

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En fin de mission, l’ambassadeur du Ghana en Côte d’Ivoire, Peter Augustine  Blay, est allé faire ses adieux, jeudi, au président de la République, Alassane Ouattara.

Le diplomate ghanéen, à sa sortie d’audience au palais de la présidence, a dit être venu informé le Président Ouattara de son départ prévu pour dimanche.

M. Peter Augustine  Blay s’est dit heureux des moments passés en Côte d’Ivoire.

AIP

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Les troupes sénégalaises déployées aux frontières avec la Gambie en vue d'une opération ouest-africaine pour contraindre Yahya Jammeh à céder le pouvoir au nouveau président Adama Barrow sont entrées sur le sol gambien dans l'après-midi, a annoncé le porte-parole de l'armée.

"Ils sont entrés cet après-midi", a déclaré le porte-parole de l'armée sénégalaise, le colonel Abdoul Ndiaye, interrogé sur le fait de savoir si les militaires sénégalais avaient déjà franchi la frontière.

Plus tôt dans la journée de jeudi, le Conseil de sécurité des Nations Unies a soutenu jeudi à l'unanimité les initiatives menées par la Cédéao pour pousser le président sortant Yahya Jammeh à quitter le pouvoir en Gambie, où des troupes sénégalaises sont entrées peu après ce vote.

Une résolution préparée par le Sénégal a obtenu le soutien des quinze membres du Conseil, y compris celui de la Russie, qui a néanmoins souligné que ce texte n'autorisait pas formellement une intervention militaire en Gambie.

La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a entrepris plusieurs démarches auprès de M. Jammeh pour qu'il respecte le résultat des urnes de l'élection du 1er décembre, remportée par Adama Barrow. Mais le président sortant s'accroche au pouvoir, qu'il détient depuis 22 ans.

La résolution appelle le Conseil à apporter "son soutien total à la Cédéao concernant son engagement à assurer, par des moyens politiques avant tout, le respect de la volonté de la population".

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Yamoussoukro, la capitale politique de Côte d’Ivoire, le mardi 17 janvier 2017. Un autre, selon plusieurs sources a succombé de ses blessures au CHR de la ville. Des mutins ont confié à La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) avoir perdu quatre frères d’arme ce premier jour de ce mouvement d’humeur émaillé de tirs en l’air, qui concerne également plusieurs autres villes du pays dont Dimbokro, Daloa, Bouaké.

Cette autre mutinerie implique des gendarmes, policiers et éléments d’autres corps, qui réclament notamment leur prise en compte dans les primes de 12 millions obtenues par les soldats mutins des 6 et 7 janvier.

Comme une trainée de poudre, plusieurs régions sont contaminées par cet élan de colère militaire : des véhicules sont arrachés à leurs propriétaires, des populations apeurées et paniquées, des balles qui volent dans tous les sens… des morts.

Une situation qui, mêlée à une atmosphère de grève des fonctionnaires jalonnée de troubles sociaux orchestrés par des élèves en colère, risque de plonger le pays dans le chaos.

Dans la plupart des villes ivoiriennes, le spectacle est le même depuis deux semaines : routes barricadées (par des militaires ou des élèves), commerces attaqués, etc.

Ce qui inquiète le plus, c’est le désordre militaire qui est en train de prendre forme en Côte d’Ivoire. Attention donc ! Car le désordre militaire peut conduire au désordre civil, surtout en pareille circonstance. L'anarchie étant source de toutes sotres d'avantures.  

Le pouvoir gagnerait à agir au plus vite pour rétablir l’ordre… avant qu’il ne soit trop tard. 

 

A T

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Un Salon immobilier dénommé « Salon immobilier ivoire-diaspora USA », devrait se tenir aux Etats Unis d’Amérique, en juin 2017, en vue de permettre aux Ivoiriens vivant dans ce pays de se procurer des logements en Côte d’Ivoire, a appris l’AIP lundi auprès de l’’association IvoirEspoir, initiatrice de l’événement.

« Cette démarche vise à permettre à la diaspora ivoirienne de réaliser le rêve d’acquérir en toute sécurité un logement à Abidjan ou dans toute autre localité de la Cote d’Ivoire », indique une note d’information transmise mardi à l’AIP, précisant que cette activité est organisée en partenariat avec la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI).

En attendant, une « rencontre de consultation est prévue le dimanche 22 janvier 2017 au 127 West 127th street, New York 10029, de 14h00 à 18h00 (locales), pour expliquer aux Ivoiriens des USA les enjeux et les contours de cette initiative », annonce le document.

Une opération similaire ciblant les Ivoiriens vivant en France, organisée en 2013, a permis à plusieurs d’entre eux de se procurer des logements à la cité « Valée de la diaspora » de Bingerville dans la banlieue d’Abidjan.

AIP

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Moments difficiles pour la Côte d’Ivoire. Après la mutinerie d’un groupe de militaire il y a quelques jours, et alors que le pays est secoué depuis plus d’une semaine par une grève des fonctionnaires émaillée de troubles sociaux causés par des manifestations d’élèves, ce sont les gendarmes et policiers qui sont entré dans la danse ce mardi 17 janvier 2017. Emettant des tirs en l’air, ces derniers ont plongé depuis lors plusieurs villes du pays, notamment Dimbokro (Centre-est), Yamoussokro (Centre), Bouaké et Daloa (Centre-ouest), Man et Danané (Ouest), dans la panique généralisée.

« Effort de guerre ou de paix »

« Nous aussi nous voulons nos primes pour effort de guerre et de paix », affirme un gendarme en poste à Dimbokro, joint au téléphone depuis Abidjan par La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net).

Pour ce dernier qui garde l’anonymat, les gendarmes ont également participé à la pacification du pays au sortir de la crise postélectorale de 2012. « Si l’Etat paie les militaires pour ça, nous pensons que nous aussi nous avons droit à cette prime de effort de guerre ou de paix », clame-t-il.

Les 6 et 7 janvier 2017, une mutinerie qui avait éclaté dans plusieurs régions militaires ivoiriennes, s’est soldée vendredi par un accord entre gouvernement et soldats mutins. Le gouvernement s’était engagé à payer la somme de 15 millions de FCFA à chacun des mutins, soit 5 millions le lundi 16 janvier 2017  et 1 millions chaque mois durant 7 mois.

A T

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Une mutinerie impliquant des gendarmes et policiers a éclaté, lundi, dans plusieurs villes ivoiriennes, notamment à Dimbokro (Centre-est), Yamoussokro (Centre), Bouaké et Daloa (Centre-ouest), où des tirs sont entendus, seulement quelques jours après un mouvement similaire mené par des militaires.

Les tirs ont commencé à la mi-journée à Dimbokro, les gendarmes en question circulant dans la localité en voiture et à moto, tirant en l’air et laissant entendre de fortes détonations. Les rues se sont vidées de leur monde.

Pour l’heure, ces mutins ne se sont pas communiqué sur leurs revendications.

A Yamoussoukro, les tirs sont partis des environs du camp de Zambakro, et se font désormais entendre dans le centre-ville.

A Bouaké et Daloa également, des tirs sont entendus.

Les 6 et 7 janvier, une mutinerie qui avait éclaté dans plusieurs régions militaires ivoiriennes, s’est soldée vendredi par un accord entre gouvernement et soldats mutins. 

A T

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Une partie des soldats ivoiriens qui se sont mutinés début janvier à Bouaké (centre) ont reçu une partie de leur argent lundi après-midi, a-t-on appris de sources concordantes.

"Ils ont été virés (ont reçu des virements, NDLR) dans certaines banques" a affirmé, au téléphone à l'AFP, un officier supérieur de l'armée ivoirienne.

Ce premier virement est de 5 millions de francs CFA (7.500 euros) sur un total de 12 millions de francs CFA (18.000 euros) à verser en plusieurs versement d'ici à la fin de l'année.

Quelque 8.500 anciens rebelles intégrés dans l'armée sont concernés par la
mesure, a confirmé la même source.

A Bouaké, une centaine de soldats mutins se sont regroupés devant les banques pour retirer leurs primes, mais celles-ci avaient déjà fermé leurs portes.

"Oui, le virement a été fait et je suis passé avant les autres pour vérifier", a confié à l'AFP un soldat.

Selon plusieurs autres soldats mutins, interrogés par l'AFP, alors qu'ils se trouvaient toujours devant la Banque de l'habitat de Côte d'Ivoire (BHCI), "chaque soldat a reçu une somme de 5 millions (de francs CFA) sur son compte".

Gouvernement et mutins ont trouvé un accord dans la nuit de vendredi à samedi après une crise qui a commencé début janvier à Bouaké, des militaires tirant en l'air à travers tout le pays pour mettre la pression sur les autorités. Les mutins ont obtenu une promesse de paiement d'une prime de 12 millions de francs CFA (18.000 euros), une somme élevée qui mécontente beaucoup de leurs compatriotes.

L'armée ivoirienne, forte de 22.000 hommes, compte beaucoup de gradés, pour la plupart d'anciens rebelles.

 

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