Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Pour une meilleure insertion des jeunes grâce au digital la 2ème édition du Sommet Africain des Startups et de l'Économie Numérique a été lancée. C’était le mardi 30 mai 2023, au Plateau, au cours d'une conférence de presse couplée à un panel, autour du thème: " Quels préalables pour l'essor de l'économie numérique en faveur des jeunes?".

" Economie numérique , levier de création d'emploi pour la jeunesse Africaine". C'est le thème de la 2e ëdition du Sommet Africain des startups et de l'économie numérique ( Sasen) organisé par Ci20, qui se tiendra les 08 et 09 juin 2023, au Sofitel hôtel Ivoire d' Abidjan- Cocody. Co-parrainés par Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l'insertion professionnelle et du service civique et par Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et de l’Économie Numérique.

Selon Steven Bedi, prësident du Ci20, SASEN est le premier Business Forum, réunissant les décideurs de la Tech du monde entier pour des B2B axés sur des opportunités de transformation technologique en Afrique francophone. "Le SASEN ambitionne de mettre en accès B2B cette année plus de 100 Millions USD de projets IT avec l’appui institutionnel de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et des partenaires nationaux tels que l’Agence Emploi Jeunes (AEJ), l‘Agence Nationale du Service Universel des Télécommunications (ANSUT) ou encore l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d'Ivoire (ARTCI). Ce sommet est également l’occasion pour les acteurs mobilisés de recruter des partenaires techniques dans le cadre de leurs divers projets de développement", a fait savoir.

Mis en œuvre, dans le cadre de son programme d'excellence le "Ci20 Program", par « Côte d’Ivoire Innovation 20 » (#Ci20) il entend notamment contribuer à la création de 2000 emplois en 2 ans grâce à la Tech. C’est, ainsi, dans ce cadre que le Ci20 organise la 2e édition du SASEN, sous le patronage du Président du Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC) Dr Eugène AKA AOUELE et, avec l’appui institutionnel de la BOAD. "Le SASEN est un événement d'une importance capitale pour le développement de l'économie numérique en Afrique francophone. Nous sommes ravis de rassembler les startups et les investisseurs venus de toute l’Afrique francophone pour explorer les possibilités offertes par l'innovation et contribuer à la création d’emplois pour la jeunesse africaine", a-t-il indiqué.

Ce sont plus de 500 startups et décideurs, des institutionnels, des investisseurs (business Angels et VC), des partenaires au développement du secteur et des délégations issues de 8 pays dont le Bénin, le Sénégal et la France qui sont attendues à cet événement composé de panel, conférence, partage d’expérience.

Mam Ouattara

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Bonne nouvelle pour la natation ivoirienne. Longtemps fermé pour des travaux de réhabilitation, le bassin de Bingerville, Dominique Ouattara est désormais fonctionnel. La cérémonie de réouverture organisée, le mercredi 31 mai 2023, a permis de se rendre compte du travail abattu par l’Office national des sports (Ons) dirigé par Koné Mariame Yoda.

Après 20 mois d’intenses travaux portant sur le revêtement complet du bassin, de la plage, la révision des moteurs et des filtres du local technique, la rénovation des vestiaires, l’électricité, la plomberie et la pose de sièges dans la tribune d’une capacité de 136 sièges, la piscine Dominique Ouattara a été livrée pour le grand bonheur des populations au cours de la cérémonie de ce jour, mercredi 31 mai 2023, présidée par le Ministre des Sports.

Les travaux de réhabilitation ont permis d’améliorer les capacités d’accueil du bassin a été relookée avec ses 12,5 x 25m sur une profondeur de 3,25m pour le grand bassin et 0,70m pour le petit, cette infrastructure dédiée à la natation a une capacité 617,1m3 d’eau.

‘’Pour la première fois en Côte d’Ivoire, un recrutement de 5000 jeunes dans les métiers du sport a été autorisé par le gouvernement, dans le cadre de l’école de la deuxième chance comme il a été mentionné tout à l’heure.  L’opération sera lancée dans les prochains jours et je voudrais exhorter depuis Bingerville, toutes les jeunes filles et tous les jeunes gens de notre pays, à saisir cette grande opportunité’’, a déclaré le ministre des Sports, Daho Paulin.

Dans son élan, le premier responsable des Sports en Côte d’Ivoire, a rappelé l’ambition du gouvernement à faire du sport un levier important et une source de création d’emplois. ‘’Le sport aussi s’ouvre totalement à vous comme rampe de lancement par les investissements importants qui sont réalisés. Soyez donc attentifs et engagez-vous. je vous invite, populations de Bingerville, à fréquenter votre superbe piscine qui porte le prestigieux nom de la Première Dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara. Faites bon usage de cet espace de vie et faites-en sorte qu’il contribue fortement à la consolidation de la cohésion sociale, du vivre ensemble et de la paix, gage de tout développement harmonieux’’, a-t-il fait savoir.

Pour sa part, le ministre de la Promotion de la jeunesse et du service civique, Mamadou Touré a salué les efforts du ministère des sports qui sont d’une grande aide dans la mise en œuvre des programmes dédiés à la jeunesse. ‘’l’événement qui nous réunit ce jour s’inscrit parfaitement dans la vision du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, qui a dédié cette année 2023 ‘’l’année de la jeunesse’’.Cette année ce sont 316 millards de Fcfa qui sont déboursés pour impacter 700.000 jeunes. Je me réjouis de la réouverture de la piscine Dominique Ouattara qui reflète l’image de la Première damé’’, a-t-il indiqué.

 

En marge de la réouverture de ce joyau architectural une compétition de natation a eu lieu qui a vu trois vainqueurs, que sont : Kouassi Yao Nathan qui a raflé la 1er place (33s32c), Brema Elie classé 2ème (35s82c) et se place en 3ème position Brema Prince (37s07c).

Créée en 1974, la piscine municipale de Bingerville, c’est en 2012 qu’il a été baptisée au nom de Piscine Dominique Ouattara de Bingerville.

Mam Ouattara

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L'Agence togolaise d'identification, ANID-TOGO, s'est associée à Atos et IDEMIA pour construire un système national d'identité électronique biométrique basé sur la plateforme MOSIP (Modular Open Source Identity Platform). Atos et IDEMIA concevront, construiront, testeront et mettront en œuvre une solution biométrique nationale d'identification électronique pour le Togo, basée sur la technologie de reconnaissance de l'iris, du visage et des empreintes digitales.

Ce projet fait partie du programme d'identification unique en Afrique de l'Ouest pour l'intégration et l'inclusion régionale (WURI), doté d'un budget global de 500 millions de dollars financé par la Banque mondiale.

La solution d'Atos et d'IDEMIA comprendra un portail citoyen, une application mobile, des solutions en cybersécurité, un système biométrique central, des kits d'enrôlement et un système de personnalisation pour les nouvelles cartes d'identité électroniques. La solution clé en main intégrée de bout en bout sera construite sur une infrastructure robuste et évolutive qui peut répondre aux besoins actuels et futurs du gouvernement togolais. Le projet mettra l'accent sur un engagement local et le transfert de compétences avec l’ouverture d’une filiale d’Atos au Togo pour assurer le transfert de connaissances et de compétences au personnel local en vue d'une durabilité à long terme.

Alpha Barry, Directeur général d'Atos Afrique, a commenté : "Nous sommes honorés de travailler avec le gouvernement togolais et ses partenaires sur ce projet essentiel. La solution biométrique d'identification électronique jouera un rôle crucial dans la transformation numérique et le développement national du Togo. Atos s'engage à fournir une solution fiable et sécurisée qui répond aux besoins du gouvernement et des citoyens. Nous sommes fiers de mettre à profit notre expertise en biométrie, cybersécurité et transformation numérique pour soutenir les ambitions du Togo et contribuer à un monde plus inclusif et connecté."

Mazen Hamadallah, SVP d'IDEMIA pour le Moyen Orient et l'Afrique, a ajouté : "Nous sommes ravis de nous associer à Atos pour fournir une solution d'identification électronique biométrique au Togo. L'expertise de longue date d'IDEMIA contribue à la mise en œuvre des changements substantiels actuellement en cours dans le domaine de l'identification numérique. Ayant mis en œuvre avec succès plus de 200 systèmes en ligne et hors ligne à travers le monde, nous nous engageons à tirer parti de notre technologie biométrique et de notre expertise pour aider les gouvernements et les institutions à atteindre leurs objectifs. Avec ce projet, nous sommes impatients de soutenir la transformation numérique du Togo et d'améliorer la vie de ses citoyens".

"La mise en place d’un système d’identification unique, robuste et fiable est un impératif conformément à la feuille de route gouvernementale 2020-2025 sur laquelle est inscrit le projet eID - en première position des 42 projets et réformes prioritaires », selon l’ANID- TOGO.

Le Togo s'est fixé des objectifs élevés en matière de croissance économique et de développement, en mettant l'accent sur le renforcement de l'inclusion sociale et de l'harmonie pour la consolidation de la paix. La numérisation de l'économie est essentielle pour atteindre ces objectifs. En dotant chaque citoyen et résident d'une identité biométrique, le Togo se positionnera comme une référence régionale en matière de technologie numérique, affirmant ainsi sa place en tant que centre de logistique et de services.

hn

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La deuxième journée du Forum international des jeunes parlementaires socialistes et socialistes-démocrates, qui s’est tenu le 30 mai 2023 a été marquée par la tenue d'une série d'ateliers tous axés autour de la thématique des droits de l'homme dont les parlementaires présents ont salué le Royaume du Maroc pour son engagement en faveur des Droits de l’homme.

Ces ateliers étaient animés par des experts, des spécialistes et des politiciens de renom, présents a ce forum. Ils  ont abordé différents sujets tels que la migration internationale, la promotion des droits de l'homme et la lutte contre toutes les formes de haines et d'extrémismes.

Ces parlementaires se sont penchés sur les mécanismes et les instruments internationaux visant à protéger et à promouvoir les droits de l'homme. A  cet effet, des parlementaires latino-américains ont salué l'engagement du Maroc en faveur des droits de l'homme et les efforts considérables accomplis par le Royaume dans ce domaine.

Dans son intervention, Carla Ayala, députée mexicaine a exprimé le souhait de son pays de pouvoir s'inspirer davantage de l'expérience marocaine en matière de promotion des droits de l'homme, tout en mettant en avant les expériences politiques, économiques et sociales remarquables du Maroc ainsi que sa forte présence sur la scène internationale.

Pour sa part, Carlos Manzia, président des Jeunes du Parti révolutionnaire institutionnel mexicain, a déclaré que son pays, le Mexique ne cesse de reconnaitre les efforts du Maroc en matière de promotion des droits de l'homme.

Par ailleurs, Il a souligné que le Mexique était confronté à des défis similaires en matière de droits de l'homme et que les échanges d'expériences et de bonnes pratiques avec le Maroc seraient bénéfiques pour les deux pays.

Enfin, Carlos Manzia a exprimé son admiration face aux grandes réalisations politiques, économiques et sociales accomplies par le Maroc. Manzia est ainsi revenu sur la stabilité politique du Royaume et sur le rôle de leader régional que le Maroc était désormais capable de jouer en Afrique du Nord.

Mohamed Compaoré, envoyé Spécial

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Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), Souleymane Diarrassouba, a annoncé plusieurs projets créateurs de richesses et d’emplois dans le cadre du Plan national de développement (PND 2021-2025), jeudi 25 mai 2023, à la tribune de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) dénommée ‘’Focus PND’’.

Invité de la tribune, M. Diarrassouba a annoncé qu’un appel d’offres a été lancé pour le recrutement d’une entreprise en vue d’opérationnaliser un régime de suivi et de traçabilité des produits du tabac, qui permettra, non seulement, d’identifier les différents intervenants dans la chaîne de production.

A l’en croire, ce dispositif devrait permettre de suivre le circuit parcouru par les produits du tabac fabriqués ou importés en Côte d’Ivoire, de façon à réduire significativement la visibilité et l’attrait des produits du tabac, ainsi que leurs effets nocifs sur les populations.

Il a également annoncé la construction de 11 marchés de gros pour lutter contre la cherté de la vie et le faible approvisionnement des marchés en denrées alimentaires ainsi que l’insuffisance de l’offre et la saisonnalité des produits vivriers qui exercent une pression sur les prix à certaines périodes de l’année.

La première phase de ce projet a obtenu un financement de 84,5 milliards de CFA de la Banque mondiale à travers le Projet de développement des chaînes de valeurs vivrières (PDC2V). Cette première phase consistera en la construction de trois marchés de gros à Abidjan (140 ha), Abengourou (81 ha) et à Daloa (100 ha).

Le ministre a précisé que les appels d’offres pour le recrutement des entreprises pour la réalisation de ces infrastructures seront bientôt lancés. La deuxième phase concerne la construction des huit autres marchés de gros (Korhogo, Man, Soubré, Bongouanou, Divo, Odienné, Bondoukou et Yamoussoukro) pour lesquels il est à la recherche de financement.

Dans la même veine, il est prévu un projet de construction de 17 centres de groupage et de collecte pour un financement de de 21,43 milliards de francs CFA que l’Etat de Côte d’Ivoire recherche. Un projet de reconstruction de 18 marchés de détails incendiés est évalué à 129 milliards de francs CFA.

Au niveau de l’industrie, le gouvernement ivoirien prévoit la mise en place de sept clusters prioritaires et l’aménagement de la zone industrielle de San-Pedro (Sud-ouest, zones industrielles existantes et réserves industrielles). Le coût du projet est estimé à 100 milliards de francs CFA. De même que le projet de réhabilitation des zones industrielles de Koumassi et de Vridi pour un investissement de 23,35 milliards de francs CFA.

Le financement du PND 2021-2025 s’élève à 59 000 milliards de francs CFA, avec une contribution attendue du secteur privé de 74%, soit 43 660 milliards de francs CFA et du secteur public à concurrence de 26%, soit 15 340 milliards de francs CFA.

Focus PND est une initiative de la CGECI qui offre la possibilité aux membres du Gouvernement de présenter les opportunités d’investissement du PND de leurs départements respectifs au secteur privé.

 

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Prenant part au 1er Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates qui se tient du 29 au 31 mai 2023 à Marrakech (Maroc), le député malien Nouhoum Sarr dans son intervention au cour d’un panel qui avait pour thème: « paix et sécurité dans le monde : nouveaux défis géopolitiques » a appelé pour plus de solidarité autour de son pays qui traverse une crise politico- sécuritaire.

Dans sa prise de parole, le parlementaire malien, par ailleurs, président du parti du Front Africain pour le Développement, a relevé le fait que le monde est « en ébullition, au niveau tant sécuritaire que sanitaire » et que le Mali n’y échappe pas avec la dégradation de la situation au Sahel ». Et de souligner que  c’est « un devoir de travailler avec ardeur dans la construction de la paix ».

En sus, le deputé malien interpelle les organisations internationales qui devraient changer de paradigmes pour assumer pleinement leurs responsabilités historiques afin de mettre en place une paix durable et inclusive.

Il fait savoir que la paix et la sécurité « ne sont possibles que si l’on met tout en œuvre pour remplacer les armes par le papier, le crayon et le dialogue ». a-t-il lancé.

Par conséquent, M. Sarr appelle à l’implication des institutions internationales en générale et particulièrement l’Afrique à trouver une solution pérenne à la crise politico-sécuritaire que traverse le Mali, seul gage pour paix durable et de stabilité dans la région. A-t-il conclut.

Mohamed Compaoré, envoyé Spécial 

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Cinq gouverneurs de la Banque africaine de développement ont signé un accord par lequel ils s’engagent à contribuer à hauteur d’au moins 1 million de dollars à la reconstitution des ressources du Fonds africain de développement (FAD), le guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque.

Dans le cadre de l’accord auto-initié, la circonscription des cinq membres à savoir: Gambie, Ghana, Libéria, Sierra Leone et Soudan  contribuera aux ressources du FAD dès le prochain cycle de reconstitution, en 2025.

Avec près de la moitié de ses pays bénéficiaires classés parmi les États fragiles, le Fonds africain de développement contribue à la réduction de la pauvreté et au développement économique et social des pays africains les moins avancés, en leur fournissant des financements concessionnels pour des projets et programmes.

La cérémonie de signature s’est tenue en marge des Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque africaine de développement, dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh.

L’accord a été signé par les gouverneurs – ou gouverneurs provisoires – de la Banque africaine de développement pour les cinq pays, en l’occurrence : Seedy Keita, ministre des Finances de la Gambie ; Mohammed Amin Adam, ministre d’État au ministère des Finances (signant au nom du ministre des Finances Ken Ofori-Atta) ; Augustus Flomo, vice-ministre de la Gestion économique du Libéria (au nom du ministre des Finances Samuel Tweah) ; Bockarie Kalokoh, vice-ministre des Finances de la Sierra Leone (au nom du ministre des Finances Sheku Bangura) ; et Muhammad Bashar Muhammad, sous-secrétaire à la Planification économique du Soudan (au nom du ministre des Finances Gibril Ibrahim).

L’accord érige la mobilisation des recettes intérieures au rang de priorité. Il fait obligation aux pays membres de consacrer au moins 3 millions de dollars par an au renforcement des flux de recettes intérieures, ce qui permettra de débloquer davantage de fonds pour accélérer le développement. Autre domaine prioritaire : l’expansion de la croissance économique menée par le secteur privé local, grâce au soutien aux petites entreprises.

Ils se sont également engagés à investir 1 million de dollars pour augmenter leurs participations au sein du Groupe de la Banque.

Au total, chacun des membres de la circonscription investira au moins 8 millions de dollars par an sur son budget national, pour mettre en œuvre l’accord, qui couvre aussi l’atténuation des effets des changements climatiques.

Rufus Darkortey, administrateur de la circonscription qui assistait à la cérémonie de signature, a indiqué que l’accord permettrait aux cinq pays de déployer des politiques qui renforceront leur résilience économique.

« C’est un moyen d’accélérer le rythme du développement et de la croissance dans nos pays respectifs, pour compléter le soutien que nous avons de nos partenaires au développement », a déclaré M. Darkortey.

« L’accord arrive à point nommé et va stimuler la mobilisation des recettes intérieures, qui est devenue plus critique dans les efforts de développement des pays dans le contexte actuel des vents contraires de l’économie mondiale », a indiqué le gouverneur Keita.

M. Kalokoh a également salué l’accord : « Il est essentiel de veiller à ce que le secteur privé soit fort et, avec cet accord, nous montrons notre engagement à consacrer une partie du budget national à la mise en œuvre et à l’intensification de ces initiatives ».

M. Flomo a indiqué que le Libéria demeure attaché à l’accord et qu’il prévoit d’augmenter son allocation budgétaire aux secteurs sélectionnés au fil du temps.

« Nous sommes convaincus que travailler à bâtir la résilience et traiter des enjeux comme les changements climatiques et la contribution aux ressources du FAD aidera à renforcer la Banque et nous aidera nous-mêmes », a-t-il ajouté.

M. Bashar, du Soudan, a déclaré : « En dépit de la triste situation dans laquelle se trouve mon pays, nous nous engageons à respecter l’accord, parce que c’est un pas dans la bonne direction et qu’il correspond à nos plans de développement ».

M. Adam, du Ghana, a indiqué que l’accord est aligné sur le projet du Ghana de faire passer ses recettes intérieures de 15 % en 2022 à 18,7 % d’ici à 2026.

« L’Afrique ne peut pas constamment être en position de recevoir et c’est pourquoi cet accord entre en jeu — nous devons prendre des initiatives locales pour soutenir nos efforts de développement tout en tirant parti des ressources extérieures », a-t-il déclaré. 

hn

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Des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates réunit à Marrakech ont appelé, lundi 29 mai 2023 à mettre l’accent sur la promotion de la paix et de la sécurité dans le monde.

Intervenant lors de la 1ère session des travaux du Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates, sous le thème « paix et sécurité dans le monde : nouveaux défis géopolitiques », des parlementaires ont abordé les moyens de maintien et de promotion de la paix et de la sécurité dans un monde qui fait fasse a la recrudescence des conflits et des discours de haine.

A cette occasion, le député Andres Calle, du parti libéral de Colombie, a souligné la nécessité de consolider la paix et la sécurité dans le monde sur la base de la lutte pour les droits humains et rappeler que l’on « ne peut parler de paix et de sécurité sans comprendre la lutte pour la liberté et les droits humains ».

Dans cette quête permanente de liberté et de paix, le député malien Nouhoum Sarr, président du parti du Front africain pour le développement, a relevé le fait que le monde est « en ébullition, au niveau tant sécuritaire que sanitaire » et que le Mali n’y échappe pas avec la dégradation de la situation au Sahel ». Et de souligner que   c’est « un devoir de travailler avec ardeur et dans la construction de la paix ».

En sus, le parlementaire malien interpelle les organisations internationales qui  devraient changer de paradigmes pour assumer pleinement leurs responsabilités historiques afin de mettre en place une paix durable et inclusive.  Il fait savoir que la paix et la sécurité « ne sont possibles que si l’on met tout en œuvre pour remplacer les armes par le papier, le crayon et le dialogue ». a-t-il conclut.

Yunus Baris Erturk, responsable des relations extérieures de la jeunesse du Parti républicain du peuple (CHP) turc, quant à lui soutien que la mise en place de la protection sociale et de la couverture médicale ont fait reculer les idéologies extrêmes. Et d’ajouter que la paix et la sécurité doivent être protégées par les peuples et non par les organisations.

 Il est bien de préserver la paix et de la sécurité afin d’éviter les conflits armés, a souligné, de son côté, la députée Malika Zekhnini. Maintenir la paix et de la sécurité internationales est la seule condition valable pour bâtir un monde plus sûr où règne la démocratie, a-t-elle soutenu.

Lutter contre les disparités sociales et territoriales, rompre avec l’exclusion et faire triompher les valeurs humaines et démocratiques, il est nécessaire de redéfinir l’équilibre des pouvoirs. A-t-elle souhaité.

Le secrétaire général de l’Union internationale de la jeunesse socialiste (IUSY), Bruno Gonçalves, a, quant à lui, mis l’accent sur la nécessité, de construire un monde juste et équitable.

Selon lui, la sécurité et la démocratie ne devraient pas nécessairement aller de pair”, a-t-il distingué, expliquant que la sécurité s’apparente aux alliances qui s’emploient à la prévention des guerres, tandis que plusieurs partis politiques de bords différents partagent les même valeurs qui ont trait à la démocratie, d’où l’intérêt de procéder autrement dans la résolution des conflits.

A noter que le Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates, se tient jusqu’au 31 mai 2023.

Mohamed Compaoré, envoyé Spécial

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GoGlobal, l'un des principaux employeurs de référence (EOR), étend son empreinte mondiale avec l'ouverture de filiales opérationnelles dans 18 pays d'Afrique. Cette démarche stratégique permet à GoGlobal d'offrir une couverture locale exhaustive sur un tiers du continent africain, positionnant l'entreprise comme un acteur clé dans le soutien aux entreprises multinationales (EMN) qui se développent en Afrique.

Nick Broughton, partenaire chez GoGlobal, déclare : « L'Afrique a connu une transformation impressionnante, passant d'une perspective d'avenir à une région regorgeant d’opportunités immédiates. Dotée d'une main-d'œuvre jeune, pleine de talents et hautement qualifiée, l'Afrique est devenue un pôle dynamique à fort potentiel commercial. »

Pour les entreprises cherchant à se développer  à l'échelle mondiale dans des secteurs  tels que la technologie, l'agroalimentaire, les ONG, les services financiers, la construction et l'ingénierie, l'Afrique apparaît comme une terre aux possibilités illimitées. Avec une population croissante, un vivier de professionnels talentueux, une économie prometteuse, un développement robuste des infrastructures et des politiques favorables aux investisseurs, l'Afrique devient rapidement une priorité pour les multinationales du monde entier.

En tant que plaque tournante du commerce international, l'Afrique offre une multitude d'avantages, en particulier pour les entreprises de Chine, d'Asie-Pacifique, d'Europe, du Moyen-Orient et d'Amérique du Nord. Dans le cadre de son expansion, GoGlobal propose également des solutions de recrutement de bout en bout, offrant aux multinationales la possibilité de constituer des équipes performantes en Afrique et de dénicher les talents dont elles ont besoin. En puisant dans la vaste réserve de talents africains, les multinationales bénéficient d'une main-d'œuvre dynamique, d'un accès au savoir-faire local ainsi que d'opérations rentables.

« Une association avec un employeur de référence (EOR) permet aux entreprises  d'accélérer leur stratégie de croissance en Afrique », explique Ashwin Tirvassen , directeur régional pour l’Afrique chez GoGlobal. « Les entreprises stratégiques choisissent de s’associer avec GoGlobal pour la gestion des ressources humaines transfrontalières, qui peut s'avérer complexe. »

GoGlobal dispose d'experts locaux au Cameroun, en Côte d'Ivoire, en Égypte, au Ghana, au Kenya, au Mali, au Malawi, à Maurice, au Maroc, au Nigeria, au Rwanda, au Sénégal, en Afrique du Sud, en Tanzanie, en Tunisie, en Zambie et au Zimbabwe.

M. Broughton poursuit : « Notre profonde connaissance des usages culturels, de la langue et du cadre réglementaire de chaque pays nous permet de proposer des solutions sur mesure aux multinationales, leur offrant les moyens de se développer rapidement, de manière rentable et dans le respect des règles. »

GoGlobal est une société de services RH internationale plaçant la personne au premier plan et un employeur de référence (EOR) , disposant d'une main-d'œuvre à distance répartie dans le monde entier et naturellement diversifiée.

km

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 La capitale égyptienne, Le Caire a été annoncée comme étant le nouvel hôte de la troisième Foire commerciale intra-africaine (IATF2023) qui aura désormais lieu du 9 au 15 novembre 2023.

Le Conseil consultatif de l'IATF2023 a déclaré au Caire que la décision de changer le lieu et les dates de l'événement continental, initialement prévu à Abidjan, en Côte d'Ivoire, du 21 au 27 novembre 2023, faisait suite à des indications reçues du gouvernement ivoirien selon lesquelles il n'était plus en mesure d'accueillir la foire commerciale en raison des difficultés rencontrées pour importer des structures semi-permanentes et pour se conformer à certaines exigences en matière d'accueil.

Le Président Olusegun Obasanjo, Président du Conseil consultatif de l'IATF2023, qui est l'organe de gouvernance de la foire commerciale, a salué l'engagement du gouvernement égyptien qui a accepté d'être le nouvel hôte.

« Nous devons remercier le gouvernement de la République arabe d'Égypte pour sa réactivité, sa flexibilité et sa volonté d'accueillir une nouvelle fois la foire commerciale intra-africaine », a déclaré M. Obasanjo. Il a poursuivi en ces termes : « Cela démontre sans aucun doute son engagement à promouvoir et à développer le commerce entre les pays africains. Avec l'Égypte, l'édition biennale de l'IATF a été lancée en 2018 avec brio. Nous rassurons donc toutes les parties prenantes de l'IATF2023, y compris les exposants, les délégués aux conférences, les acheteurs et les visiteurs professionnels, que nous ne doutons pas que l'expérience acquise avec l'Égypte en 2018 et avec l'Afrique du Sud lors de la deuxième édition à Durban en 2021, fera de cette troisième édition de la première plateforme africaine de commerce et d'investissement un succès au-delà de nos attentes ».

Pays hôte de l'édition inaugurale de l'IATF en 2018, qui a été couronnée de succès, l'Égypte dispose d'infrastructures et d'installations de premier ordre. Les organisateurs de l'IATF2023, en étroite collaboration avec le Ministère égyptien du Commerce et de l'Industrie, sont sur la bonne voie pour finaliser rapidement les dispositions nécessaires et veiller à ce que l'IATF2023 se déroule comme prévu dans d'excellentes conditions.

« La coordination est en cours avec la Banque africaine d'Import-Export (Afreximbank) pour accueillir la troisième édition de la Foire commerciale intra-africaine, prévue du 9 au 15 novembre 2023 », a déclaré l'ingénieur Ahmed Samir, Ministre égyptien du Commerce et de l'Industrie. Il a ajouté : « Nous tenons à apporter tout notre soutien à l'organisation de la foire sous une forme adaptée à la position de l'Égypte en Afrique. L'IATF2023 offrira aux entreprises une plateforme unique et précieuse pour accéder à un marché africain intégré de plus de 1,3 milliard de personnes avec un PIB de plus de 3500 dollars US, créé dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine ».

L'IATF2023 fait écho à la décision de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine de 2023 qui a adopté « l'accélération de la mise en œuvre de la ZLECAf » comme thème de l'Union africaine pour l'année 2023. Cela souligne la grande importance de l'IATF en tant qu'initiative continentale et en tant que marché pour la ZLECAf.

km

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