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Le gouvernement a pris des mesures portant règlementation des activités de boulangerie afin d’assainir durablement le secteur.
Ce décret détermine, dans cette perspective, les conditions techniques de construction et d’aménagement d’une boulangerie ainsi que les conditions spécifiques d’ouverture et d’extension des activités de boulangerie.
Il précise, en outre, les différentes spécifications techniques relatives à la qualité du pain et définit les mesures d’hygiène que sont tenus de prendre les professionnels du secteur, notamment ceux intervenant dans la vente et la distribution des produits de boulangerie.
Aussi, il prévoit un organe chargé de la régulation du secteur, en vue d’éradiquer définitivement les boulangeries clandestines et insalubres ainsi que la manipulation et le transport du pain dans des conditions inappropriées.
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La Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a nommé M. Jacques Edjangue au poste de vice-président chargé de la Gestion des personnes et des talents, avec effet au 16 juin 2023.
Avant cette nomination, M. Edjangue était vice-président par intérim chargé de la Gestion des personnes et des talents. Auparavant, il avait servi comme directeur par intérim du Département des ressources humaines et directeur du Département des services linguistiques du Groupe de la Banque de juin 2020 à juin 2022.
De nationalité camerounaise, M. Edjangue est un cadre chevronné de haut niveau ayant à son actif plus de 28 ans d’expérience dans les institutions multilatérales, dont 21 ans au Groupe de la Banque africaine de développement.
Il a été nommé en juin 2022 à la tête de la nouvelle vice-présidence chargée de la Gestion des personnes et des talents. La banque a créé cette nouvelle structure pour accorder beaucoup plus d’attention et de visibilité à la gestion des personnes et des talents à la Banque et pour renforcer l’engagement du personnel et leur expérience globale.
M. Edjangue a rejoint la Banque africaine de développement en 2002. Il y est passé chef de division en 2011, et à partir de 2017, il a occupé la fonction de directeur des Services linguistiques de la Banque.
Il a contribué à instaurer, diriger et gérer plusieurs réformes des ressources humaines au sein de la Banque. Citons parmi ces réformes la dotation stratégique en personnel, la stratégie de gestion des personnes, le cadre de gestion de la performance, les contrats de performance des cadres exécutifs, le travail à distance, les conseils des talents, le cadre de rémunération globale et les académies de leadership.
La connaissance approfondie que M. Edjangue a du personnel et de la culture organisationnelle de la Banque a permis de développer une opinion très positive de l’institution en interne, avec un taux d’engagement du personnel de 87 %. Il a également contribué à améliorer de manière notable la gestion des performances, le taux d’évaluation des performances ayant atteint un niveau sans précédent de 99 % en 2022.
Sous le leadership de M. Edjangue, la Banque a obtenu, en janvier 2023, la certification EDGE. EDGE est la principale certification mondiale en matière d’évaluation de l’égalité des sexes et de diversité sur le lieu de travail. Grâce à cette certification, la Banque est reconnue comme une institution qui démontre, dans ses politiques et ses actions, son engagement en faveur de l’inclusivité dans la gestion des personnes et des talents.
M. Edjangue avait été nommé en 2000 en qualité de directeur adjoint et représentant permanent adjoint à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). À ce titre, il a représenté l’OIF auprès de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique et de l’Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie. Il y a dirigé plusieurs programmes et initiatives visant à renforcer la coopération et le partenariat, et à promouvoir le multilinguisme et la diversité culturelle au sein des organisations sœurs.
M. Edjangue est titulaire d’un master en administration des affaires de l’université d’État du Colorado (États-Unis), d’un master en interprétation et d’un master en traduction de l’université de Buea (Cameroun), entre autres diplômes universitaires.
Commentant sa nomination, M. Edjangue a déclaré : « Je tiens à remercier le président Adesina pour la confiance qu’il a bien voulu m’accorder. Je vois dans cette nomination une énorme responsabilité et une opportunité unique de poursuivre la mise en œuvre de la vision de la Banque en matière de gestion des personnes et des talents dans le cadre de l’exécution de son mandat de développement. Je me réjouis à la perspective de donner une nouvelle impulsion aux réformes en cours et d’accélérer le déploiement des stratégies et priorités institutionnelles en matière de gestion des personnes. »
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi Adesina, a déclaré : « Je suis très heureux de nommer M. Jacques Edjangue en qualité de vice-président chargé de la Gestion des personnes et des talents. Jacques est un leader qui a fait ses preuves et qui s’est particulièrement distingué dans ses fonctions antérieures de vice-président par intérim chargé de la Gestion des personnes et des talents, après avoir été directeur par intérim du Département des ressources humaines. »
« Jacques possède une vaste connaissance très approfondie de l’institution, a ajouté M. Adesina. Il a piloté et réalisé plusieurs réformes institutionnelles d’envergure dans le domaine des ressources humaines et travaille efficacement avec le personnel et la direction. Il sera d’une grande utilité au moment où la Banque continue d’innover dans l’amélioration de son environnement de travail afin d’attirer et de retenir les meilleurs talents, tout en renforçant la culture de la performance, de la productivité et de la responsabilité en matière de résultats. »
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Au terme du Conseil des ministres, le 07 juin 2023 à Abidjan, le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a annoncé que le gouvernement a débloqué 185,5 milliards de FCFA pour le financement du développement durable et inclusif des villes secondaires.
« Le Conseil des ministres a adopté un décret portant ratification de prêt d’un montant de 185,5 milliards de FCFA en vue du financement du projet de développement durable et inclusif des villes secondaires », a indiqué Amadou Coulibaly.
Ce projet, a-t-il ajouté, vise à renforcer le développement urbain des économies dans les villes secondaires en tenant compte des risques climatiques.
Selon le porte-parole du gouvernement, ce projet prévoit, notamment, le renforcement des infrastructures urbaines de drainage et de gestion des déchets solides. Mais également l’amélioration des installations existantes des services sociaux de base tels que la santé, les centres culturels et sportifs.
En outre, les investissements sont prévus pour le verdissement et la protection des espaces publics ainsi que pour la création des espaces verts.
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Le gouvernement ivoirien a décidé d’un ajustement du tarif de l’électricité, à partir du 1er juillet 2023. L’information a été communiquée par le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, monsieur Mamadou Sangafowa Coulibaly, au cours d’une Conférence de presse, le 08 juin 2023 à Abidjan.
« Depuis quelques années, on observe un déséquilibre financier de plus en plus prononcé du secteur de l’électricité aggravé par les effets de la pandémie à Covid-19 et ceux de la crise en Ukraine. Cette dernière crise a particulièrement affecté les secteurs de l’énergie dans tous les pays et le nôtre, bien que résilient, n’a pas fait exception. Aussi, sur proposition de l’Autorité Nationale de Régulation du secteur de l’Electricité (ANARE-CI) et, après analyse de la Commission consultative sur les tarifs d’électricité, le gouvernement a décidé d’un ajustement du prix de l’électricité », a déclaré le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly.
La mesure entrera en vigueur à partir du 1er juillet 2023, sur les consommations débutant à cette date. Dans le souci de protéger les couches vulnérables et de limiter l’impact de la mesure sur le coût de la vie, 89% des abonnés ne sont pas concernés par cet ajustement, sur décision du gouvernement », a-t-il expliqué.
Poursuivant, le ministre a présenté la répartition du taux de l’ajustement. Ainsi, « ce sera 0% pour les abonnés de 5A et 10A ; 10% pour les abonnés à 15A et plus ainsi que les professionnels ; 15% pour les abonnés moyenne et haute tension. » Cet ajustement permettra de réduire la perte d’exploitation du secteur à hauteur de 76 milliards de FCFA en année pleine. « Dans l’état actuel des choses, le prix moyen de vente de l’électricité est de 73 Frs/kWh pour un coût de revient moyen de 89 Frs/kWh », a-t-il souligné.
En termes de perspectives, pour le ministre Sangafowa COULIBALY, le défi du secteur ivoirien de l’électricité, à l’horizon 2030, porte sur l’accroissement de la capacité de production installée pour atteindre 5 000 MW, avec un taux d’énergies renouvelables à 45% contre 34,5% actuellement.
Le ministre est revenu sur le bond qualitatif que le secteur a enregistré cette dernière décennie, se traduisant par l’électrification de 4168 localités, et faisant passer le taux de couverture de 33% en 2011 à 83% en 2022, tout en triplant, sur la même période, le nombre d’abonnés qui est passé de 1,1 million en 2011 à 3,6 millions en 2022.
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AFRICA CEO FORUM 2023, le plus grand rendez-vous annuel des chefs d'entreprise africains et des opportunités d'investissement sur le continent, a consacré, le mardi 6 juin, sa seconde journée, au Cameroun.
À cette occasion, le chef du gouvernement Camerounais a animé une session spéciale devant un parterre d'opérateurs économiques et d'acteurs du monde de la finance. C'est dans une salle Abidjan pleine à craquer que Joseph Dion Ngute a présenté les atouts et les opportunités d'investissement dans sa patrie.‹‹Notre pays a une économie diversifiée que le président de la République s'attèle à développer dans le but d'améliorer significativement les conditions de vie des populations››, a-t-il entamé.
Selon le patron de l'Immeuble Étoile, c'est pour mettre en œuvre cette vision du président Paul Biya que son gouvernement a adopté des mesures pour améliorer le cadre des investissements. ‹‹Dans l'optique de rendre les acteurs du secteur de l'économie, en occurrence, les infrastructures, l'agriculture et les services, plus attractifs aux investisseurs directs étrangers, le gouvernement du Cameroun a entrepris la réforme du cadre juridique visant à unifier sous réserve les lois sectorielles en vigueur, le cadre général de mise en œuvre des contrats de partenariat public-privé, en cours de validation au niveau du parlement camerounais››, a-t-il fait savoir avant de souligner qu'une évaluation préalable de la politique fiscale ainsi que la réforme de la loi sur les incitations à l'investissement privé adoptée en 2013 est envisagée afin de faire émerger un environnement commercial concurrentiel.
Poursuivant, M. Ngute a ajouté que son gouvernement a, également, adopté la stratégie nationale de développement 2020 - 2030 pour gagner ce pari. Ce plan d'un coût global de 88.000 milliards FCFA s'appuie sur une transformation structurelle portée par les industries et les services, le développement du capital humain et du bien-être, la promotion de l'emploi et de l'insertion économique et repose sur la gouvernance, la décentralisation ainsi que la gestion stratégique de l'État. Il va adresser 30 interventions couvrant les 9 branches prioritaires de l'économie camerounaise. Notamment, les mines et la sidérurgie, les textiles et les cuirs, le numérique, les hydrocarbures et la pétrochimie, les industries de l'énergie, le rattrapage du développement technologique, la chimie et la pharmacie, les infrastructures de transport...
"Le Cameroun regorge de nombreuses ressources naturelles qui figurent parmi les plus importantes et les plus diversifiées du continent. Le pays dispose, en outre, d'une main d'œuvre jeune, abondante et qualifiée. Il jouit, également, d'une condition géostratégique unique au sein du golfe de Guinée qui lui confère le privilège d'avoir accès à un large marché au sein de la CEMAC et de la CEDEAO", a conclu le Premier ministre Joseph Dion Ngute.
Le moins qu'on puisse dire est que les mots du chef du gouvernement camerounais ont atteint leur cible. Le ballet de chefs d'entreprise et d'investisseurs lui sollicitant des audiences, entamé la veille, s'est amplifié après sa brillante intervention. Huawei, Yango, Sea Invest, AGL, MLC et plusieurs autres entreprises sont dans les starting-blocks pour s'installer ou accroître leurs activités au Cameroun.
Stéphane Beti
La filière café-cacao s’est résolument engagée pour un cacao durable au cours d’un atelier tenu du 24 au 25 mai 2023 à Abidjan-Plateau, sur la validation du guide d’opérationnalité de la norme africaine pour le cacao durable et des documents associés.
« Dans le cadre de la mise en œuvre d’une stratégie commune pour la commercialisation de cacao, la Côte d’ivoire et le Ghana ont signé à travers le Conseil du Café-Cacao (CCC) et le Ghana Cocoa Board, en mars 2019, une déclaration commune à travers laquelle les deux pays s’engagent à s’approprier la norme ISO 34101-4 sur le cacao durable et traçable », rapporte une note d’information du conseil du café-cacao.
L’objectif étant de mettre en place un dispositif national permettant d’assurer la production du cacao durable et traçable pour garantir la compétitivité sur les marchés internationaux et satisfaire aux exigences des consommateurs.
Suite à cette déclaration, les deux organes chargés de réguler la filière café-cacao dans leurs pays respectifs, ont à l’initiative des deux présidents de la République de Côte d’Ivoire et du Ghana élaboré et publié le 15 juin 2021, sous les auspices de l’ARSO/THC, les normes africaines de la série ARS 1000 pour le cacao durable.
Sur cette base, la Côte d’Ivoire en ce qui la concerne a adopté en juin 2022 un décret réglementant la mise en œuvre de la norme Africaine ARS 1000-Cacao Durable, conformément aux recommandations de la session du Comité Technique d’harmonisation de l’ARSO qui s’est déroulée à Nairobi, au Kenya, sur l’adoption de la Norme, à travers laquelle, il revenait à chaque pays membre de l’Organisation Régionale Africaine de Normalisation d’élaborer un guide d’opérationnalité, , spécifique à chaque pays, à l’effet de mettre en œuvre les normes de la série ARS 1000.
Dans cette optique, le comité Miroir National Cacao s’est donc réuni à Abidjan, pour valider après examen des propositions, la dernière version du guide d’opérationnalité de la norme ARS 1000-Cacao Durable et documents associés.
Clôturant l’atelier, le Président dudit Comité, Dr Koffi N’goran a remercié les différents partenaires au nom du directeur général du Conseil du café-cacao, Koné Brahima Yves, pour leurs engagements et précieuses contributions au cours des travaux préparatoires avant de souligner l’importance de leurs implications dans cette mission.
L’amélioration continue des conditions de vie des producteurs de café-cacao demeure la préoccupation majeure des deux leaders mondiaux du cacao.
OM
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, et son collègue des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, ont signé, le lundi 05 juin 2023 à Abidjan-Plateau, un accord cadre de partenariat visant à renforcer la collaboration dans le domaine de la protection des écosystèmes aquatiques, de l’aquaculture et de la gestion durable des ressources halieutiques.
Le ministre Adama Diawara s’est félicité de la signature de cet accord qui va « permettre de faire la valorisation économique des résultats de la recherche ».
« Cet accord nous permet en tant que ministère de la Recherche scientifique de jouer le rôle qui nous est assigné. Car une chose est de faire de la recherche et avoir des résultats, une autre est de valoriser ces résultats », a affirmé Adama Diawara.
De son côté, Sidi Tiémoko Touré a déclaré que l’accompagnement du MESRS pourrait aider le MIRAH dans l’atteinte de la sécurité alimentaire en produits halieutiques dont le secteur tient une place de choix dans le domaine économique, social et nutritionnel de notre pays.
« Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) dispose de réseaux de structures de recherches qui ont une expertise avérée dans la recherche et développement en matière de pêche et d’aquaculture. Le Ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH) veut bénéficier de l’expertise des structures sous-tutelle du MESRS, notamment les résultats de recherche des différentes universités et instituts supérieurs et les Centres de recherche comme le centre de Recherche océanologique (CRO) », a-t-il indiqué.
Le ministre a annoncé que la Stratégie nationale de Gestion des Pêches (SNGP) et la Stratégie nationale de Développement de l’Aquaculture (SNDA) devraient permettre à notre pays de produire respectivement 130 000 tonnes pour la pêche et 150 000 tonnes pour l’aquaculture. Ce qui permettra de porter la contribution de la production nationale de 18% actuellement à environ 65% des besoins à l’horizon 2026.
Le poisson est la première source de protéine animale et sa consommation est supérieure à 20kg/par habitant par an depuis 2016, en dépit de la faiblesse de la production nationale qui est généralement comprise entre 70 000 et 100 000 tonnes par an pour un besoin annuel de 650 000 tonnes/an.
OM
Conçu pour répondre aux enjeux spécifiques permettant d’assurer la continuité des actions entreprises au profit des jeunes, le Programme jeunesse du gouvernement (PJGOUV 2023-2025) s’articule autour de 3 axes. Son axe 2 prévoit le renforcement de l’engagement citoyen et de l’éthique sociale de la jeunesse, dont la mise en œuvre nécessite un investissement total de 51,2 milliards de FCFA pour la construction et la mise en service de 14 centres de service civique sur la période 2023-2025.
Ce projet permettra de traiter annuellement 14 000 jeunes et d’accélérer le déploiement des centres de service civique, de développer l’engagement citoyen des jeunes, d’accroître les initiatives d’engagement volontaire et bénévole des jeunes, etc.
Ainsi, au titre des initiatives sur la période 2023- 2025, le gouvernement a ouvert en 2023 le nouveau centre de service civique de Bouaké et prévoit rendre fonctionnel les centres de service civique de Daloa et de d’adzopé courant la même année.
Il est également prévu pour la même année 2023, le démarrage de la construction et la mise en service du centre de service civique de Korhogo.
En somme, le PJGouv inclut la construction de 14 Centres de Service Civique.
Par ailleurs, Les autorités ivoiriennes envisagent également de mettre en place un programme de formation au civisme, une formation sanctionnée par la délivrance d’un certificat à l’engagement citoyen et de créer des plateformes d’échanges entre l’administration locale et les leaders communautaires sur les droits des citoyens et le civisme électoral. Dans cette perspective, 6 000 adolescents et jeunes seront formés sur les Compétences de Vie Courante (CVC).
Dans le cadre de l’engagement civique et de la cohésion sociale, le PJGouv favorisera la formation de 3 050 jeunes leaders communautaires et de partis politiques en leadership et 25 000 jeunes aux valeurs civiques et citoyennes dans le cadre du Service national des jeunes (SNJ).
En vue d’accroître les initiatives d’engagement volontaire et bénévole des jeunes, les pouvoirs publics entendent former et mettre en mission 30 000 jeunes volontaires et bénévoles. En outre, 10 000 volontaires et bénévoles seront recrutés et formés en collaboration avec le Comité d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) dans le cadre des préparatifs de la Coupe d’Afrique des Nations 2023.
Concernant le volet accompagnement du développement personnel des jeunes, le gouvernement encourage l’évolution des mentalités et promeut les valeurs citoyennes chez les jeunes.
Au titre des initiatives sur la période 2023- 2025, le gouvernement prévoit de renforcer les capacités techniques et opérationnelles chaque année de 3 353 jeunes et 415 organisations de jeunesse, de mettre à la disposition du Conseil national des jeunes de Côte d’Ivoire (CNJCI), chaque année, un budget de fonctionnement de 100 000 000 FCFA.
L’institution de « La Semaine de la Jeunesse » comme cadre de référence pour favoriser le dialogue structuré entre les générations. La promotion des jeunes ivoiriens qui impactent positivement leurs communautés à travers le concept « Nos Héros », ainsi que l’organisation, chaque année de 25 rencontres dans le cadre des « Rendez-vous avec les Jeunes » au profit de 12 500 jeunes, sont entre autres projets contenus dans le PJGouv 2023-2025.
Le caractère novateur et ambitieux de ce nouveau projet (PJGouv) tient à la vision du Président de la République de favoriser une amélioration constante de la qualité de vie des populations jeunes.
L’institutionnalisation du Service civique se veut le levier du renforcement de la cohésion sociale. Le gouvernement qui a saisi le bien-fondé de l’accélération du déploiement des centres de service civique veut accorder une chance aux jeunes de bénéficier de savoir-être et savoir-faire pour soutenir les politiques publiques de développement.
km
Le directeur coordinateur du Programme national de Lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie et les autres addictions (PNLTA), Dr Ernest Zotoua, a, au nom du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la CMU, Pierre Dimba, exhorté, ce mardi 6 juin 2023, les populations ivoiriennes à arrêter de consommer le tabac. Il s’exprimait sur "La lutte anti-tabac en Côte d’Ivoire", à l’occasion de la conférence de presse hebdomadaire du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG) dénommée "Tout savoir sur (TSS)".
"Ne touchez pas à tout ce qui est tabac, comme la cigarette, le cigare, les cigarillos, les pipes, la chicha ou narguilé, etc. Ce n’est pas bon ! C’est dangereux pour la santé", a préconisé Dr Ernest Zotoua.
L’invité du CICG a fait savoir que le tabagisme, intoxication aiguë ou chronique par le tabac, est la cause de 90% des cancers du poumon. Le tabagisme est également associé à hauteur de 30 % à la survenue des autres cancers du corps, tels que les cancers de la bouche, de la gorge, de l’œsophage, etc. "Les fumeurs ont 2 à 3 fois plus de risque de faire un AVC", a-t-il précisé.
Le directeur coordonnateur du PNLTA a aussi dit que le tabagisme entraîne des avortements spontanés précoces ou tardifs, un retard de croissance in utero, des malformations congénitales, une prématurité. "Il peut y avoir d’autres anomalies et atteintes comme les troubles de la fertilité chez la femme et les troubles érectiles chez l’homme, voire l’impuissance sexuelle. Le tabagisme affecte tout le corps de l’homme", a-t-il ajouté.
Il a relevé deux types de tabagisme : le tabagisme actif qui est l’intoxication volontaire par le tabac et le tabagisme passif qui est une exposition involontaire à la fumée de tabac. À l’en croire, cette seconde forme est plus dangereuse parce que la fumée qui s’échappe du bout de la cigarette du fumeur est 10 fois plus riche en monoxyde de carbone, que celle que le fumeur inhale par la bouche. "Sur près de 8 millions de personnes tuées chaque année dans le monde, le tabac tue environ 1,2 million de non-fumeurs involontairement exposés à la fumée de tabac", a-t-il indiqué.
Pour riposter à l’épidémie du tabagisme, la Côte d’Ivoire, a-t-il dit, met en œuvre la Convention-cadre de l’Oms pour la lutte antitabac (CCLAT), un traité international de santé publique. Ainsi, "des campagnes de sensibilisation sont organisées chaque année au pays, un décret portant interdiction de fumer dans les lieux publics et les transports en commun a été pris pour protéger les non-fumeurs, les taxes sont régulièrement augmentées sur les produits du tabac", a fait savoir le directeur coordonnateur du PNLTA.
La mise en œuvre de ces mesures a permis d’obtenir des résultats encourageants. « De 2013, soit un an après la prise du décret d’interdiction de fumer dans les espaces publics, à ce jour, le taux d’espaces publics interdisant de fumer est passé de 34% à 80 %. La prévalence du tabagisme chez les jeunes a été réduite de moitié », s’est-il satisfait.
km
La Côte d’Ivoire accueille ce 5 juin la Journée mondiale de l’environnement 2023 avec pour thème « Solutions à la pollution plastique ». En abritant cette journée, dont le cinquantenaire est célébré cette année, le gouvernement ivoirien réaffirme son engagement à être « un modèle en matière de développement durable ».
Aujourd’hui, à partir d’Abidjan, le monde va déclarer la guerre à l’invasion plastique.
« Le fléau de la pollution plastique est une menace visible qui a des effets négatifs importants sur chaque communauté dans le monde », déclare le ministre ivoirien de l’Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi.
A Abidjan donc, les gouvernements, les entreprises et la société civile, vont confronter leurs solutions. Les experts des questions environnementales, le rappellent sans cesse, il y a urgence à parvenir à des solutions plus innovantes et plus efficaces.
« Les microplastiques, de minuscules particules de plastique mesurant jusqu’à 5 mm de diamètre, se retrouvent dans la nourriture, l’eau et l’air. On estime que chaque personne sur la planète consomme plus de 50 000 particules de plastique par an, et bien plus encore si l’on tient compte de l’inhalation des particules qui se trouvent dans l’air. Le plastique à usage unique jeté ou brûlé nuit à la santé humaine et à la biodiversité et pollue tous les écosystèmes, du sommet des montagnes au fond des océans. », s’inquiète le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
En attendant l’élaboration d’un instrument juridiquement contraignant (les négociations en cours sur ce point devraient s’achever d’ici à la fin 2024), plus de 400 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année, la moitié est conçue pour être utilisée une seule fois et moins de 10% du total sont recyclés. On estime que 19 à 23 millions de tonnes de plastique finissent dans les lacs, les fleuves et les océans.
« Si nous maintenons le rythme effréné de production et de rejet des déchets plastiques que nous produisons, il y aura plus de plastique que de poissons à l’horizon 2050 et environ 99% des oiseaux marins auront ingéré du plastique », avait mis en garde le gouvernement ivoirien à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale sans sacs plastiques, le 03 juillet 2022.
Le gouvernement est déterminé à promouvoir un cadre de vie propre et sain et à protéger les matrices environnementales contre la pollution plastique. Il s’agit d’offrir au pays, « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
La Côte d’Ivoire a décidé depuis 2014 d’interdire la production, l’importation, la commercialisation, la détention et l’utilisation des sachets plastiques sur l’ensemble du territoire national par le décret 2013-327 du 22 mai 2013, entré en vigueur depuis le 08 novembre 2014.
Cette mesure visait à abandonner l’usage abusif des sachets plastiques et à promouvoir les sacs et contenants réutilisables. Des industriels, grandes surfaces de distribution, commerçants et citoyens ont bien adhéré à ce changement écologique en utilisant les solutions alternatives aux sachets plastiques dans leurs activités et leurs habitudes de consommation.
En plus de l’interdiction, le gouvernement à travers la sensibilisation facilite la mise en place de nombreuses initiatives pour l’avènement des villes durables, attractives et productives.
Ainsi, la Côte d’Ivoire avec le soutien de l’Unicef transforme les déchets plastiques collectés en briques pour construire des salles de classe. À fin 2021, 210 salles de classe écologiques avaient déjà été livrées par l’Unicef. Dans le cadre de ce projet, une usine a été construite pour recycler 9 600 tonnes de déchets plastiques par an.
À côté des grands projets d’envergure, de nombreuses « start-up » se sont spécialisées dans la collecte et le recyclage de déchets plastiques.
Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, le coût des dommages sur les écosystèmes, le tourisme et la pêche, causés par les déchets plastiques jetés en milieu marin, est évalué chaque année, à environ 7 616 milliards FCFA.
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