Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L’engagement de la Côte d’Ivoire en faveur de la construction des infrastructures respectant les normes environnementales a été réaffirmé à Paris par le Premier Ministre Patrick Achi ce jeudi 22 juin 2023.

C’était à l’occasion d’un panel dédié aux infrastructures vertes organisé à l’occasion du Sommet sur le nouveau pacte financier mondial qui s’est ouvert dans la capitale française.
En présence de plusieurs chefs d’Etat, le Chef du gouvernement qui représente le Président Alassane Ouattara à cette importante rencontre internationale a mis en avant l’exemple du domaine des transports, où le chef de l’Etat a entrepris des chantiers avec le souci de la protection de l’environnement.

« Le Président de la République Alassane Ouattara a pris l’initiative de deux ambitieux projets d’infrastructures vertes : le BRT et le métro dans le cadre de villes durables », a déclaré Patrick Achi.

Toujours dans le domaine du transport, le Premier Ministre a rappelé à l’auditoire une autre décision forte du chef de l’Etat. Il s’agit de l’interdiction d’importation en Côte d’Ivoire de véhicules de plus de cinq ans prise en 2017. Patrick Achi a également évoqué les initiatives en faveur du développement du transport lagunaire.

Auparavant, le Premier Ministre a pris part à la cérémonie d’ouverture du Sommet au cours de laquelle, le président français, Emmanuel Macron a fait un plaidoyer en faveur du secteur privé des pays en développement.

« On a besoin de beaucoup plus. Nous devons mobiliser beaucoup plus d’investissements privés vers les pays en développement, les pays à revenu intermédiaire, les grands émergents », a déclaré le chef de l’Etat français.

Cette rencontre qui réunit une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement prend fin ce vendredi 23 juin 2023 et sera meublée d’une cinquantaine d’évènements parallèles.

Initiative de la Présidence de la République française, le Sommet sur le nouveau Pacte financier mondial a pour but de mettre en place un nouveau système financier international plus inclusif et solidaire. Ce système vise à renforcer la lutte contre les inégalités et améliorer le financement de la transition climatique notamment, dans les pays africains.

om

Comment

Tout boulanger désireux d’obtenir un financement au titre du Fonds de garantie dédié au secteur de la boulangerie est prié de renseigner en ligne une fiche dénommée « Questionnaire Entreprise », au plus tard le samedi 15 juillet 2023, délai de rigueur, a annoncé la Direction générale du Commerce intérieur.

« Dans le cadre de la création du Fonds de garantie dédié au secteur de la boulangerie pour le financement des équipements de production ou autres besoins d’investissement, le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, à travers la direction générale du Commerce intérieur, a initié une analyse diagnostic des entreprises de boulangerie, à travers un questionnaire entreprise », a rapporté un communiqué signé de la Coordination des Organisations Patronales de Boulangeries.

Les boulangers peuvent s’inscrire sur le lien suivant : Questionnaire entreprise du diagnostic préliminaire du secteur de la boulangerie (kobotoolbox.org).

Cette analyse préliminaire sera conduite par la société d’État Côte d’Ivoire PME (CI PME) et la Société de garantie des crédits aux PME (SGPME) auprès des opérateurs de l’industrie de la boulangerie du pays.

om

Comment

La directrice générale du Centre de Promotion des Investissements en Côte d'Ivoire ( CEPICI), Solange Amichia a présenté le 02 juin 2023 à Guangzhou en Chine, les opportunités d'affaires en Côte d'Ivoire à plusieurs entreprises chinoises à l'occasion de la foire internationale de la route de Soie maritime du XXIème siècle de Guangdong qui s'est tenue du 02 au 04 juin 2023 à Guangzhou ( Chine).

Ces entreprises chinoises sont entre autres, les sociétés Evergreen, Morligne, Lighting Ltd, Qingdao Eight, Horses Supply Chain.Co, Farmers Sanctuary Limited. 

 '' Ces entreprises exerçant respectivement dans les secteurs de la pêche et la pisciculture, de la construction, de l’énergie nouvelle et la fabrication de véhicules électriques, de l’agro-industrie, ont été reçues par Mme Amichia afin de discuter des opportunités d’investissement qu’offre la Côte d’Ivoire dans leurs différents secteurs d’activités'', rapporte une note d'information . 

A en croire le document, à l'issue de cet entretien avec Mme Amichia, ces entreprises chinoises " ont manifesté leur grand intérêt d’investir en Côte d’Ivoire, et collaborer ainsi avec le CEPICI".

Par ailleurs, la note apprend qu'un mini-forum dénommé '' Business Forum Day " a été organisé par le consulat général de la Côte d'Ivoire en partenariat avec le CEPICI à Guangzhou. 

Au cours de ce mini-forum qui avait pour thème, '' Côte d'Ivoire, Land of opportunities '', a fait savoir, le document, la directrice générale du CEPICI a présenté aux investisseurs chinois, l'environnement des affaires, les avantages liés au code des investissements et les opportunités d'affaires en Côte d'Ivoire. 

Par ailleurs, Mme Amichia a mis l'accent sur les secteurs prioritaires et les grappes industrielles définis dans le Plan national de développement (PND 2021-2025) et les mesures incitatives prises par l’Etat de Côte d’Ivoire en vue de favoriser les investissements privés. La foire internationale de la route de Soie maritime du XXIème siècle fait la promotion de la coopération globale entre la Chine et les nations et régions se trouvant sur la Route de la Soie maritime. Elle accueille en moyenne 1600 invités venus de 77 pays dans le monde et environ 3500 exposants, acheteurs et professionnels chinois et étrangers, dépassant ainsi la barre des 500 000 visiteurs.

 km

Comment

Après 20 ans d’activités, Voltacars Rental Services (VRS), leader de la location de véhicules (LLD) et de la gestion de flotte en Afrique de l'Ouest, devient NOVAGO. Cette décision marque une étape stratégique pour le Groupe alors qu’il déploie de nouveaux services innovants. Parmi ceux-ci, la mise à disposition de véhicules électriques, que NOVAGO est la première structure d’Afrique de l’Ouest à proposer à la location longue durée.

Depuis sa création en 2003 par les entrepreneurs français Pierrick Morier et Thomas Crand, NOVAGO s'est développé pour devenir une référence incontournable dans le secteur de la location de véhicules à long terme (LLD) et de la gestion de flotte en Afrique de l'Ouest (Côte d’Ivoire, Sénégal et Ghana), avec un parc d’environ 1 000 véhicules en 2023. Grâce à des solutions sur mesure, l’entreprise a su répondre aux besoins spécifiques de ses clients, tout en favorisant une mobilité professionnelle durable et responsable.

Sa croissance de long terme entre 20 et 25% par an en moyenne reflète également la présence d'un actionnariat engagé. Depuis 2014, le Groupe est accompagné par Investisseurs & Partenaires (I&P), fonds d’investissement d’impact dédié au financement de PME africaines. I&P a d’abord acquis une part de 21 % au capital de la société avant de lui réitérer son soutien en 2023. Une étape majeure a été franchie en février dernier, avec l'entrée au capital d'Adiwale Partners, fonds de private equity dirigé par Jean-Marc Savi de Tové et Vissého Gnassounou, présent dans 20 pays africains. Adiwale Partners s'est associé à l’actionnaire historique de NOVAGO pour en acquérir une part majoritaire, par l’intermédiaire du véhicule d’investissement Adiwale Fund I (60 millions d’euros de dotation).

L'augmentation de capital subséquente a permis de soutenir l’accélération de son développement, notamment en augmentant les volumes d’investissements dédiés aux outils numériques afin de renforcer la qualité de services proposée. « « NOVAGO » signifie « nouvelle voie ». Ce nom incarne l’importance que nous accordons à la croissance et à l'adaptation. Nous restons attachés aux valeurs d'excellence et de flexibilité et continuerons de fournir des solutions de mobilité personnalisées à nos clients, grâce au soutien de nos partenaires » a déclaré M. Jérôme DE VILLARD, Directeur Général du Groupe NOVAGO (ex-Voltacars Rental Services).

Les missions principales de NOVAGO demeurent la location longue durée (LLD) et la gestion de flotte optimisée, avec des contrats allant de 24 à 60 mois. Pour rappel, la location longue durée (LLD) et la gestion de flotte constituent deux solutions clés en main permettant une optimisation de coûts, une réduction des contraintes administratives, et l’assurance d’être en conformité avec la réglementation en vigueur en plus d’accéder à des véhicules modernes et sûrs.

En optant pour la LLD, les organisations bénéficient de véhicules neufs, entretenus selon les normes du constructeur et assurés tous risques. La gestion de flotte, offre, quant à elle, un suivi complet du parc automobile d’une organisation, avec un suivi détaillé de l’utilisation, de l’entretien et de la performance de ses véhicules. En Afrique subsaharienne, le marché est en plein essor, notamment du fait de la demande des entreprises. Ces dernières représentent 75% des achats neufs et sont les premières concernées par l’évolution du paysage réglementaire.

En Côte d’Ivoire par exemple, l’importation de véhicules d’occasion de plus de 5 ans a été interdite en 2017, conduisant de nombreuses entreprises à renouveler leur flotte. Or, si les besoins n’ont cessé de croître, l’offre ne semble pas encore y répondre pleinement. Au Sénégal et au Ghana, le marché des véhicules neufs représente environ 8 000 unités (25 000 pour la Côte d’Ivoire), tandis que la demande est évaluée à environ 20 000 unités (50 000 en Côte d’Ivoire).

La demande représente donc plus du double de l’offre disponible. Ceci explique qu’une part croissante d’entreprises considère la location longue durée comme une alternative pratique, en plus de la gestion de flotte, qui leur offre la tranquillité d'esprit et la flexibilité nécessaires pour se concentrer sur leur cœur de métier.

Face à cette demande croissante, NOVAGO prévoit de s’étendre au Bénin ainsi qu’au Togo et de renforcer ses effectifs. Le Groupe se positionne ainsi comme un acteur majeur, contribuant à apporter une solution concrète aux besoins du marché.

km

Comment

En prélude à l’ouverture des sessions de formation en ligne 2023-2024 sur la théorie des changements dans la planification des projets, le Centre International de Formation Humanitaire (CIFH) a dressé le point trimestriel de ses activités (Janvier- Juin) ce jeudi 22 juin 2023 à son siège sis à Cocody, 7e Tranche.

Cette activité du jour qui concernait exclusivement le personnel du cabinet, était présenté à travers une vidéo conférence par le Directeur Général, Kouamé Boitinin.

A en croire le Directeur General, il s’est dit satisfait a mi-parcours du travail abattu par sa structure avec la forte implication de son personnel. D’où, un bilan positif pour l’ensemble des activités menées, notamment dans la formation.

Il a profité de l’occasion pour parler de la session de formation sur la théorie des changements dans la planification des projets qui se tiendra du 23 juin au 24 juillet 2023, Monsieur Kouamé a fait savoir que c’est un module qui sera dispensé par un Expert en gestion de projet, par ailleurs Ingénieur en communication et relations internationales.

Un mois durant, l’expert entretiendra les auditeurs et auditrices composés de Chefs, Coordonnateurs,  Responsables suivi- évaluation, Superviseurs de projets ou programmes sur la distinction entre la théorie du changement et le cadre logique d'un projet. Sans oublier les éléments à prendre en compte pour l’élaboration d’une théorie de changement  ainsi que les raisons fondamentales d'une théorie de changement dans un projet.

Le Centre International de Formation Humanitaire qui se veut un centre d’excellence,  permettra aux participants au terme de cette formation, d’être à mesure d'élaborer ou articuler la théorie du changement sur laquelle repose un programme humanitaire et d'expliquer également le processus de développement d'une théorie de changement.

Au terme de sa communication, le Directeur a fait des recommandations pour rendre plus performant le cabinet. Il s’agit d’améliorer la qualité des prestations ou services auprès des clients et partenaires, donner de l’espoir aux générations en quête d’emploi dans tous les secteurs d’activités d’une part et le bien-être du personnel.

mc

Comment

Le Président de la République SEM. Mohamed BAZOUM est attendu à Paris où il prendra part à l’invitation du Président Emmanuel Macron au Sommet pour un Nouveau Pacte Financier Mondial qui se tiendra au Palais Brongniart les 22 et 23 juin 2023.

L’objectif annoncé de cette rencontre est de jeter les bases d’un nouveau système pour relever les défis mondiaux communs, en particulier la lutte contre les inégalités, le changement climatique et la protection de la biodiversité, de définir les principes des réformes à venir et de fixer une trajectoire vers un partenariat financier plus équilibré entre le Sud et le Nord.

Ce Sommet de Paris déclinée - in fine - à travers six tables rondes de haut niveau et de 40 événements parallèles sera l’occasion d’examiner les interactions entre réforme des banques multilatérales de développement, mobilisation des capitaux privés, financement pour le climat, infrastructures vertes et réponse aux enjeux de la dette. Plus 27 000 milliards de dollars devront être mobilisés pour « lutter contre la pauvreté, les inégalités et faire face aux changements climatiques dans les pays en développement » d’ici à 2030, soit environ 3 900 milliards par an.

La participation du Président Mohamed BAZOUM à cet important Sommet dénote de l’intérêt particulier qu’il a toujours porté à toutes ces préoccupations transversales qui intéressent autant le Niger que l’Afrique. Un cadre de concertation et de réflexion qui va permettre de jeter les nouvelles bases pour un nouvel ordre mondial en matière de développement.

Le monde est actuellement confronté aux conditions les plus difficiles depuis des décennies. Les défis liés à l’explosion de la dette publique, l’inflation et le resserrement de la politique monétaire occasionnant la volatilité financière a plombé le climat des affaires et de la croissance. En outre, l’effort de réduction de la pauvreté observée depuis plusieurs décennies s’est interrompu, voire inversée, entraînant des écarts économiques grandissants à l’échelle mondiale.

Le Niger qui est sur une pente ascendante en matière de structuration et de durabilité d’une croissance établie cette année à 7% et 12% attendues en 2024, peut doublement tirer parti de ce raout en raison des efforts du gouvernement pour le développement intégral et la lutte contre la péjoration climatique à travers la mobilisation des ressources financières. En effet, ce Sommet du Palais Brongniart (siège de la Bourse de Paris) qui se veut inclusif et multi-acteurs verra la présence des chefs d’État de pays du Nord et du Sud, des dirigeants des banques multilatérales de développement, des organisations internationales, du secteur privé, de la société civile et des ONG internationales.

Plus d’une centaine de chefs d’Etats et gouvernement dont Bola Ahmed TINUBU, Président du Nigéria Cyril RAMAPHOSA d’Afrique du Sud, le colombien Gustavo Petro URREGO, ou Abdel FATTAH AL-SISSI de la République arabe d’Egypte seront en compagnie du Président Mohamed BAZOUM les hôtes de ce Sommet placé sous l’égide d’Emmanuel Macron, de la présidence indienne du G20 et de la Première ministre de la Barbade Mia Mottley.

Le Président de la République est accompagné dans ce déplacement d’une délégation composée de :

• M. Hassoumi MASSAOUDOU, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération;

• M. Ahmat JIDOUD, Ministre des Finances ;

• M. Rabiou ABDOU, Ministre du Plan ;

• M. Ibrahim SANI ABANI, Directeur de Cabinet du Président de la République ;

• Mme. Aichatou BOULAMA KANE, Ambassadeur du Niger en France ;

• M. Amadou ALHAOURY, Ministre Coordonnateur du Pôle Agro-Industriel.

ng

Comment

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé l’octroi d’un prêt de 23,04 millions de dollars à Prime Meridian Docks AssetCo Ltd (PMD), une entité ad hoc destinée à cofinancer la construction d’une installation moderne de réparation de navires à quai flottant dans le port de Takoradi, à l’ouest du Ghana.

Ce prêt doit aider l’entreprise à concevoir, construire, exploiter et entretenir une installation de réparation et de maintenance de navires de classe mondiale dans le golfe de Guinée, dans le cadre d’une concession de 25 ans accordée à l’entreprise par la Ghana Ports and Harbours Authority.

Le projet, au coût estimé à 137 millions de dollars, comprend la construction d’une jetée de 200 mètres, le dragage de 300 000 mètres cubes de roches dans le bassin portuaire, ainsi que l’achat et l’installation d’un quai flottant d’une capacité de levage de 13 500 tonnes. Sont également prévus des bureaux, un entrepôt, des ateliers mécaniques pour la fabrication d’acier et de tuyaux, les travaux électriques, le sablage et la peinture, ainsi que la maintenance du matériel.

Le Conseil d’administration a également autorisé la syndication, sur une base de « meilleurs efforts », d’un financement supplémentaire d’un montant maximum de 11 millions de dollars.

« La réparation et l’entretien des navires représentent un marché mal desservi sur le continent, a expliqué Mike Salawou, directeur des Infrastructures, des Villes et du Développement urbain à la Banque africaine de développement. Investir dans ce secteur va permettre d’adopter une approche plus globale pour soutenir le transport maritime et sa durabilité, ce qui va accélérer l’intégration régionale et attirer le commerce international et l’activité économique. »

PMD est une société ghanéenne dirigée par son fondateur, Stanley Raja Korshie Ahorlu, promoteur du projet. L’approbation et la facilité de la Banque africaine de développement représentent « l’aboutissement de nombreuses années de dévouement et d’engagement, ainsi qu’une reconnaissance de la volonté de PMD de transformer le secteur maritime africain », a déclaré M. Ahorlu.

Le financement à long terme en devises fortes de la Banque africaine de développement va permettre au projet de créer plus de 400 emplois permanents, dont 15 % devraient être occupés par des femmes – un chiffre nettement supérieur à la moyenne mondiale de 2 % dans le secteur maritime.

La construction du quai flottant renforcera la résilience de l’économie océanique au Ghana et atténuera l’empreinte carbone liée à l’augmentation escomptée du flux de navires, en encourageant le recours aux énergies renouvelables, à l’efficacité énergétique et à la navigation à vitesse réduite. Ce qui est conforme aux meilleures pratiques de l’Organisation maritime internationale et aux Contributions déterminées au niveau national du Ghana, inscrivant ainsi le projet dans le droit fil des objectifs de l’Accord de Paris.

Le projet s’aligne sur le Document de stratégie pays pour le Ghana (2019-2023) de la Banque africaine de développement, qui vise à accroître les investissements du secteur privé dans le secteur réel. Il contribue à créer des emplois, à réduire les inégalités et à soutenir la stabilité macroéconomique globale du Ghana, tout en intégrant diverses questions transversales dans les interventions de la Banque.

Le projet répond, en outre, à l’ambition nationale du Ghana de se muer en plaque tournante des opérations maritimes et pétrolières en Afrique de l’Ouest. En améliorant l’offre de services de maintenance et de réparation maritimes, le projet contribuera à réduire les coûts ainsi que les délais de transport et de logistique ; ce qui se traduira par une mobilité et une connectivité accrues et stimulera la compétitivité du Ghana.

Le transfert de compétences constitue un volet important du projet, en matière de développement. L’opérateur de gestion opérationnelle/technique et commerciale du projet formera du personnel dans son institut de formation d’Aberdeen, et un partenariat avec l’université maritime régionale de Tema, au Ghana, sera instauré tout au long de la durée du projet.

ng

Comment

Qu'est-il arrivé au Titan, ce submersible habité de l'entreprise Ocean Gate, spécialiste des expéditions touristiques aux abords de l'épave du Titanic et dans les grands fonds océaniques ? Panne d'électricité, perte d'énergie et de puissance, court-circuit électrique provoquant un incendie à bord ? Quelles sont les caractéristiques techniques qui autorisent un tel périple sous-marin ?

Une vaste opération de recherche et de sauvetage est en cours pour retrouver un submersible commercial qui a disparu lors d'une plongée vers l'épave du Titanic.

Selon les garde-côtes américains, le contact avec le submersible a été perdu environ une heure et 45 minutes après le début de la plongée, avec cinq personnes à bord. Le navire n'a plus envoyé de signal à partir de 21 h 13, heure locale, dimanche.

L'expédition était organisée par la société américaine OceanGate dans le cadre d'un voyage de huit jours. Les clients avaient payé 250 000 dollars par personne pour visiter le site de l’épave. Dès lundi en fin de matinée, le contre-amiral John Mauger, garde-côte américain, a déclaré que le bateau disposait probablement de 70 à 96 heures d'oxygène pour les passagers.

L'épave du Titanic repose à quelque 3 800 mètres de profondeur dans l'Atlantique, à environ 700 km au sud de l'île de Terre-Neuve. Trouver un véhicule  de la taille d'un petit bus dans cette vaste étendue d'océan n'est pas une mince affaire.

Voici ce à quoi les équipes de recherche et de sauvetage sont confrontées.

Les caractéristiques du submersible Titan d’OceanGate

Les submersibles sont des embarcations habitées qui se déplacent de la même manière que les sous-marins, mais dans un rayon d'action beaucoup plus limité. Ils sont souvent utilisés à des fins de recherche et d'exploration, notamment pour rechercher des épaves et documenter les environnements sous-marins. Contrairement aux sous-marins, ils disposent généralement d'un hublot permettant aux passagers de regarder à l'extérieur, ainsi que de caméras extérieures offrant une vue plus large autour du submersible.

Le submersible manquant en question a été crée par OceanGate. Baptisé Titan, il peut emmener cinq personnes à des profondeurs allant jusqu'à 4 000 mètres. Le  mesure environ 7 mètres de long et sa  est d'environ 3 , soit 5,5 km par heure. Bien que les submersibles soient souvent reliés à un navire de surface par un filin, la vidéo et les photos suggèrent que le Titan fonctionnait probablement indépendamment du navire de surface. Selon le site web d'OceanGate, il est utilisé « pour l'étude et l'inspection de sites, la recherche et la collecte de données, la production de films ou de contenus pour les médias, et les tests de matériel et de logiciels en haute mer ».

 

Il est également équipé d'un « système de surveillance en temps réel de l'état de la coque (RTM) ». Ce système devrait comprendre des jauges de contrainte pour surveiller l'état de la coque en  du Titan. Une jauge de contrainte est un type de  qui peut mesurer la force appliquée et les petites déformations du  résultant de changements de pression, de tension et de poids.

La coque en fibre de carbone du Titan relie deux dômes en  composite, un matériau capable de résister aux  des grands fonds. À 3 800 mètres sous le niveau de la mer (la profondeur du Titanic), on peut s'attendre à des pressions environ 380 fois supérieures à la  à laquelle nous sommes habitués à la surface de la Terre.

Communication et sauvetage

Le Titan aurait eu une liaison acoustique avec son navire de surface, établie grâce à un transpondeur (un dispositif permettant de recevoir un signal ) à son extrémité, et un émetteur-récepteur (un dispositif qui peut à la fois transmettre et recevoir des communications) sur le navire de surface.

Cette liaison permet le positionnement acoustique sous-marin, ainsi que l'envoi de courts messages textuels vers le navire de surface, mais la quantité de données pouvant être échangées est limitée et comprend généralement des informations de  de base et des informations sur l'état de l'appareil.

Le Titan est un bateau alimenté par batterie. Étant donné qu'il a perdu tout contact avec son navire de surface, il est possible qu'il ait subi une panne d'électricité. Idéalement, il devrait y avoir une source d' de secours (telle qu'une batterie indépendante) pour maintenir l'équipement d'urgence et de survie, mais il n'est pas certain que le navire disparu disposait d'une telle source d'énergie de secours.

Selon les rapports, au moins deux avions, un sous-marin et des bouées sonar ont été utilisés pour rechercher le navire. Les bouées sonar sont à l'écoute des bruits sous-marins, y compris des éventuelles balises de détresse qui se seraient déclenchées.

L'un des principaux défis de l'opération de sauvetage sera de faire face aux conditions météorologiques, qui réduiront encore davantage une  de recherche déjà étroite.

Que s’est-il passé ?

Dans le meilleur des cas, le Titan peut avoir perdu de l'énergie et disposer d'un système de sécurité intégré qui l'aidera à remonter à la surface. Par exemple, il peut être équipé de poids supplémentaires qui peuvent être largués pour augmenter instantanément sa  et le ramener à la surface.

Il se peut aussi que le navire ait perdu sa puissance et se soit retrouvé au fond de l'océan. Il s'agit là d'une issue plus problématique.

Le pire scénario est celui d'une défaillance catastrophique de son logement sous pression. Bien que la coque composite du Titan soit conçue pour résister aux pressions intenses des grands fonds, tout défaut de forme ou de  pourrait compromettre son intégrité, ce qui entraînerait un risque d'implosion.

Une autre possibilité est qu'il y ait eu un incendie à bord, par exemple à cause d'un  électrique. Cela pourrait compromettre les systèmes électroniques du véhicule qui sont utilisés pour la navigation et le contrôle du navire. Les incendies sont un événement désastreux dans les environnements sous-marins fermés et peuvent potentiellement mettre l'équipage et les passagers en danger de mort.

Le temps est un facteur essentiel. Les équipes de recherche et de sauvetage devront trouver le navire avant que ses réserves limitées d'oxygène et d'eau ne s'épuisent.

Les milieux scientifiques débattent en permanence de l'intérêt potentiel des submersibles habités, car chaque déploiement comporte un risque pour la sécurité.

À l'heure actuelle, la plupart des recherches sous-marines et des travaux industriels en mer sont menés à l'aide de véhicules robotisés et sans pilote. La perte d'un de ces véhicules peut compromettre les travaux en cours, mais au moins les vies ne sont pas en jeu. À la  de ces événements, les risques liés à l'utilisation de ces systèmes pour le tourisme en haute mer feront probablement l'objet de discussions intenses.

 

STEFAN B. WILLIAMS

PROFESSEUR, CENTRE AUSTRALIEN DE ROBOTIQUE DE TERRAIN, UNIVERSITÉ DE SYDNEY — THE CONVERSATION

Comment

Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies en Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Leonardo Santos Simão, a achevé hier une visite d’un jour en Côte d’Ivoire.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de sa tournée de prise de contact avec les autorités des pays de la sous-région, à la suite de sa prise de fonction en qualité de Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.

Au cours de sa visite, le Représentant spécial Simão a été reçu en audience par son Excellence Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, avec lequel il a échangé sur divers sujets concernant la sécurité, la stabilité et le développement en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. Le Représentant spécial a également rencontré le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Étrangères, Mr. Daouda Diabaté.

Le Représentant spécial a renouvelé le soutien des Nations Unies au Gouvernement et au peuple Ivoiriens pour préserver la stabilité, et consolider la paix et la démocratie en Côte d’Ivoire tout en saluant le rôle important que joue de la Côte d’Ivoire pour sauvegarder la paix et la sécurité dans la région.

Le Représentant spécial Simão a aussi eu des rencontres l’équipe pays des Nations Unies et le Corps diplomatique.

hn

Comment

Les financeurs mondiaux du développement participant au forum du Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui se tient cette année à Vienne, en Autriche, ont pris l’engagement ferme de remodeler leurs investissements pour soutenir des projets verts à grande échelle.

Les délégués, qui représentent des banques multilatérales de développement et des institutions intergouvernementales, ont déclaré que les chefs d’entreprise et les responsables politiques devaient faire davantage pour stimuler le déploiement de capitaux du secteur privé.

Muhammad Al Jasser, président du Groupe de la Banque islamique de développement, a cité l’initiative phare en matière d’énergie renouvelable « Desert-to-Power » menée par la Banque africaine de développement comme « un grand projet pionnier ».

M. Al Jasser a déclaré que la Banque islamique de développement est pleinement engagée dans le financement de projets verts tout en assurant un équilibre avec le soutien à la réduction de la pauvreté. 

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a appelé à de nouvelles méthodes de préparation et de dérisquage des projets afin de mobiliser les investissements du secteur privé à grande échelle pour le développement durable.

« Nous savons où se trouve le secteur privé. Il y a 145 000 milliards de dollars américains d’actifs sous gestion (et) d’ici 2026, il sera là… mais la question ici est que nous avons besoin de nouvelles méthodes d’agrégation pour préparer, dérisquer les projets et réduire le coût de transaction pour ceux qui déploient des capitaux », a indiqué M. Adesina.

Il a cité l’Africa Investment Forum (https://www.AfricaInvestmentForum.com/), initié par la Banque et sept partenaires, comme étant une plateforme continentale de premier plan qui regroupe des projets bancables afin de réduire la fragmentation et faciliter l’attraction d’investissements institutionnels.

« Il [l’Africa Investment Forum] est aujourd’hui la première plateforme pour tout ce qui concerne l’investissement en Afrique, et au cours des quatre dernières années, nous avons été en mesure de susciter environ 142 milliards de dollars d’intérêt d’investissement dans l’énergie, l’eau et l’assainissement, les infrastructures et les corridors de transport », a déclaré M. Adesina.

Il a ajouté que la Banque africaine de développement et ses partenaires créent également des opportunités pour le secteur privé afin qu’il investisse dans l’agriculture à travers des Zones spéciales de transformation agro-industrielle, qui sont en cours d’établissement à travers le continent.

« Nous apportons des capitaux privés dans l’agriculture, ce qui créera des opportunités pour le secteur privé d’aller dans les zones rurales proches du lieu de production des agriculteurs — ils peuvent acheter des denrées alimentaires, les transformer, les emballer, les exporter et avoir une plus grande compétitivité dans les différentes chaînes de valeur », a-t-il souligné.

Le directeur général de l’Agence française de développement, Rémy Rioux, a appelé à un consensus pour redéfinir le financement du développement.

« Nous avons besoin d’un nouveau discours. Nous devons élaborer un cadre pour financer ce que personne ne finance, à savoir les communautés les plus vulnérables, a déclaré M. Rioux. C’est là notre mandat principal, et nous devons être autorisés à allouer une partie des précieuses ressources concessionnelles à la mobilisation, à la réduction des émissions, au recours à la voie privée ».

M. Rioux a déclaré qu’il se réjouissait du sommet prévu à Paris cette semaine pour un Nouveau pacte mondial de financement qui devrait permettre d’établir une feuille de route pour alléger le fardeau de la dette des pays à faible revenu, tout en libérant davantage de fonds pour le financement de la lutte contre les changements climatiques.

Les discussions de Paris porteront notamment sur la réallocation des droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international, a déclaré M. Rioux, faisant cas du plaidoyer de M. Adesina pour que la Banque africaine de développement serve d’intermédiaire pour le redéploiement des DTS en Afrique.

Frannie Léautier, présidente experte de l’Examen indépendant des cadres d’adéquation des fonds propres des banques multilatérales de développement, a souligné les domaines que son comité a identifiés pour maximiser l’impact de leurs fonds propres. 

Elle a cité la reconnaissance du capital exigible comme instrument puissant de l’engagement des actionnaires, l’adoption d’un plus grand nombre d’innovations financières dans le déploiement du capital, le renforcement du dialogue avec les agences de crédit et la mise en œuvre de réformes pour accroître la transparence.

Le Premier ministre du Bhoutan, Lotay Tshering, a rendu hommage aux banques multilatérales de développement pour leur soutien, en particulier en faveur des pays vulnérables et à faible revenu. « Vous êtes un groupe de personnes qui travaillent au-delà de la recherche du profit. Vous apportez un soutien à des pays autres que les vôtres », a-t-il déclaré.

Le directeur général du Fonds OPEP pour le développement international, Abdulhamid Alkhalifa, a souligné la nécessité pour les financeurs du développement de remodeler leurs opérations afin d’attirer d’autres ressources pour combler l’énorme déficit de financement.

HN

Comment