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En tant que porte-parole du secteur africain de l'énergie, la Chambre africaine de l'énergie (www.EnergyChamber.org) condamne fermement l'attaque contre la démocratie au Niger suite à la prise du pouvoir par l'armée et l'arrestation du président et de plusieurs ministres.
La Chambre africaine de l'énergie (AEC) condamne fermement la prise de contrôle militaire et l'arrestation subséquente du président et de plusieurs ministres au Niger, reconnaissant cette action comme une attaque directe contre la démocratie africaine. Pour que les nations africaines grandissent, se développent et prospèrent, des processus démocratiques stables doivent être en place, et le récent coup d'État a non seulement limité les progrès, mais a directement enfreint les droits du peuple nigérien.
La semaine dernière, le président nigérien démocratiquement élu Mohamed Bazoum a été renversé par un groupe de militaire lors d'un coup d'État. La junte a suspendu la constitution et installé un général non élu à sa place. Cette semaine, le pays a vu l'arrestation de hauts responsables gouvernementaux, dont le ministre nigérien du Pétrole, Mahamane Sani Mahamadou. Dans le respect de la démocratie et du développement du Niger, l'AEC demande la libération immédiate du ministre Mahamadou ainsi que des autres responsables gouvernementaux.
Représentant la voix du secteur énergétique africain, l'AEC est un ardent défenseur de l'investissement et du développement des ressources énergétiques de l'Afrique - reconnaissant que ces ressources soutiennent le développement économique du continent. Pour le Niger, un marché riche en ressources à part entière, attirer les investissements a été une priorité absolue du gouvernement démocratiquement élu, avec des efforts pour établir un environnement favorable, renforcer l'électrification et l'industrialisation, voir le lancement de grands projets et le développement économique. Le pays s'est positionné comme une destination d'investissement de premier plan tout en consolidant son rôle sur les marchés mondiaux de l'uranium, du pétrole et des minéraux dans le monde.
Cependant, ces efforts ont été directement limités par la récente prise de pouvoir illégale des militaire. À la suite du coup d'État, des investissements à grande échelle ont été annulés, les nations et les financiers de la région ont imposé des sanctions et les chaînes d'approvisionnement ont été coupées, créant des défis importants pour le peuple nigérien. Le renversement illégal du gouvernement démocratiquement élu a non seulement perturbé l'État de droit, le respect de la démocratie et la volonté du peuple, mais a créé des défis injustifiés pour le peuple même que la junte prétend représenter. Voir le Niger reculé par un groupe militaire qui ne respecte pas la démocratie est une tragédie.
« « Nous demandons la libération immédiate de l'ancien ministre et de l'actuel ministre. Que la junte militaire les arrête est irrecevable et nous devons le condamner. Ils doivent être libérés immédiatement. déclare NJ Ayuk, président exécutif de l'AEC, ajoutant que «nous devons passer d'hommes forts à la construction d'institutions solides qui créeront un environnement propice à la croissance énergétique, lutteront contre la pauvreté énergétique et assureront une transition juste. Les dictatures ne sont pas la voie à suivre ».
L'AEC représente un ardent défenseur du développement du Niger et, par le biais de plateformes telles que la conférence de la Semaine africaine de l'énergie, a travaillé en collaboration avec le gouvernement nigérien pour inaugurer une nouvelle ère de prospérité économique pour le pays. Cependant, l'intervention militaire, en plus de menacer le processus démocratique, dit à ceux qui se battent pour le pays et son développement que leur travail et leur engagement ont été vains. Des individus tels que le ministre Sani Mahamadou ont été de fervents défenseurs du développement, et sa récente arrestation doit être condamnée et annulée immédiatement.
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Le Président de la République du Burundi Son Excellence Evariste Ndayishimiye s’est entretenu dans le cadre des relations bilaterales le 29 juillet 2023 à Chengdu avec son Homologue Son Excellence Xi Jinping, Président de la République Populaire de Chine.
Lors de cette rencontre bilaterale, les deux Presidents ont eu des échanges fructueuses revenant sur des excellentes relations basées sur une amitié sincère, un soutien mutuel, mais également un respect des intérêts vitaux de chaque pays.
Le Chef de l’État Burundais a remercié vivement le Président de la République Populaire de Chine pour le soutien indéfectible que la Chine a manifesté durant la période 2015, période où le Burundi était sous sanctions économiques injustes prises unilatéralement contre le Burundi, ainsi que son soutien à travers les projets de développement au Burundi.
Le Président Chinois a félicité son Homologue Burundais pour son leadership éclairé, pour sa vision au Burundi 2040-2060 et n’a pas manqué l’occasion de féliciter l’élan du développement que le Burundi affiche. “Lorsque nous unissons nos forces nous pouvons arriver sur des objectifs palpables mieux que les pays puissants, a dît S.E Xi Jinping.
Durant leurs échanges, les deux Chefs d’État se sont engagés mutuellement à consolider davantage leurs relations qui sont déjà très bénéfiques mutuellement à travers des projets de partenariat notamment dans le domaine de la santé, l’agriculture, la sécurité et de la défense ainsi que dans le domaine de l’infrastructure.
A cette occasion, le Président Chinois lui a félicité vivement, et, au nom de Son Excellence la Première Dame de la République Populaire de Chine, S.E Xi Jinping a transmis les félicitations à Son Excellence la Première Dame du Burundi pour le prix des Nations-Unies pour la population qui lui a été octroyée.
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Le Président de la République, Monsieur Patrice TALON, a pris part ce dimanche 30 juillet 2023 à Abuja au Nigeria, au double sommet UEMOA - CEDEAO. Cette double Session extraordinaire des deux organisations, consacrée à la situation politique au Niger, vise un retour à l’ordre constitutionnel après le "kidnapping et la prise en otage" du Président Mohamed BAZOUM, perpétrés par des militaires le 26 juillet 2023.
En effet, pour les Chefs d’État, membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), c’est une situation inadmissible ce qu'il se passe au Niger car, Mohamed BAZOUM reste et demeure le seul Président démocratiquement élu, et donc légitime. Le ton est donc à la fermeté, le langage aussi, puisque les Chefs d’État de la CEDEAO parlent bien d’un acte de kidnapping et d’une prise d’otage du Président BAZOUM et de sa famille. Ils appellent donc à sa libération immédiate et sans condition.
Des sanctions à effets immédiats
Au terme de la rencontre d'Abuja, les Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO ont condamné toute tentative de prise de pouvoir par les armes. C’est la raison pour laquelle ils ont pris une batterie de mesures à effets immédiats à l’encontre des auteurs de ce kidnapping. Ces mesures sont, entre autres, la fermeture des frontières aériennes et terrestres entre le Niger et les pays de l'UEMOA, l'interdiction de survol de l'espace à tout aéronef en provenance ou a destination du Niger, la suspension de toutes les transactions commerciales et financières entre les pays de l'UEMOA et le Niger y compris celles portant sur les produits pétroliers, l'électricité, les biens et services, la suspension de toutes les transactions financières entre les pays de l'UEMOA et le Niger, le gel des avoirs financiers et monétaires de l'État du Niger à la BCEAO et dans les banques commerciales des pays de l'UEMOA, le gel des avoirs financiers et monétaires des entreprises publiques et parapubliques du Niger à la BCEAO et dans les banques commerciales des pays de l'UEMOA, la suspension des opérations financières entre les banques du Niger et les banques installées dans les autres pays de l'UEMOA, la suspension de toute assistance et transaction financière en faveur du Niger par les Institutions de financement de l'UEMOA particulièrement la BOAD, l'interdiction de voyage pour les auteurs de cette tentative de coup d'État, le gel de leurs avoirs financiers et la confiscation de leur patrimoine.
L'interdiction de voyage, le gel des avoirs ainsi que la confiscation des biens s'appliquent à toutes les personnes civiles ou militaires qui participeraient à des Institutions, organes de gouvernement que tenteraient de constituer les militaires dans ce coup de force. Elles s'appliqueraient également aux familles des personnes concernées qui seraient en outre interdites de séjour dans les pays de l'espace UEMOA.
Un ultimatum d’une semaine
La libération et la réinstallation du Président Mohamed BAZOUM dans la plénitude de ses pouvoirs doivent être obtenues à l’issue de sept jours. Ce délai donné par la CEDEAO est un impératif, a souligné le Ministre béninois des Affaires Etrangères, Monsieur Olushegun ADJADI BAKARI lors d'un point de presse pour faire la restitution des conclusions issues de cette rencontre des Chefs d’État. L’Organisation sous-régionale usera de tous les moyens, y compris le recours à la force pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, a-t-il précisé. Les Chefs d’État-Major de la CEDEAO doivent d’ailleurs tenir à cet effet, une réunion d’urgence pour étudier les différents cas de figure.
La main tendue de la CEDEAO
Le ton ferme de la CEDEAO est accompagné de la main tendue de l’Organisation. La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement a désigné de nouveaux émissaires pour dialoguer avec les militaires, afin de l’amener à rétablir le Président Mohamed BAZOUM dans ses fonctions de Chef d’État.
Par ailleurs les Chefs d'État et de Gouvernement de l'UEMOA ont réaffirmé que le seul et unique Chef d'État du Niger est le Président Mohamed BAZOUM. En conséquence, seuls les actes officiels émanant de lui et de ses représentants sont reconnus par l'UEMOA. En cas d'atteinte à son intégrité physique, les auteurs seront tenus pour responsables.
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« Cette activité qui au final bénéficiera à 74 personnes en Côte d’Ivoire, vise à former les acteurs médiatiques qui couvrent les questions de conflits sur la couverture éthique, responsable et équilibrée des conflits, afin d’assurer une meilleure prévention des conflits et la cohésion sociale » a affirmé Lassina Sermé, président du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), partenaire au projet.
Aussi il n’a pas manqué de rappeler les raisons de cet atelier, dans son discours d’ouverture de la session «L’objectif de cette formation est de renforcer nos compétences pour faire face à la multiplication des fake news et des messages haineux qui divisent la population et créent des tensions »
Pour le président cette formation vient à point nommé car la pertinente thématique, est d’actualité en ce sens que le pays connaîtra le 2 septembre 2023 des élections locales.
« Ces élections locales qui constitueront un véritable test pour les différents partis politiques avant l’élection présidentielle de 2025 ne manqueront certainement pas de déchaîner les passions teintées parfois de discours haineux et de fausses informations », a-t-il relevé.
Cette formation a été dispensée par des experts du fact-checking a savoir suy kahofi de l’AFP (Agence France Presse) à Abidjan et Mamady Kébé du site de vérification Ivoirecheck.com avec pour des sous-thèmes « Le Cadre juridique des nouveaux médias, Communication identitaire et non violente, les défis de la désinformation, outils et mécanismes de vérification des fake news et la Charte de bonne conduite des médias numériques ».
A la fin de cette formation les participants ont reçu un diplôme et se sont engagés à lutter contre les discours haineux et les fake news.
Le projet IMPACT, d’une durée de 24 mois est financé par la délégation de l’Union Européenne à hauteur de 700 millions FCFA, a pour but de consolider un climat de paix et de cohésion sociale en Guinée et en Côte d’Ivoire. Il est mis en œuvre par cinq organisations, dont Avocats Sans Frontières France (ASF France), Danaïdes, AfricTivistes, l’Association des Blogueurs de Guinée (ABLOGUI), et le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).
Khalil B.
Seize responsables de la protection civile venus de huit pays de l’Afrique francophone, notamment de l’Algérie, du Burundi, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal et de la Tunisie, ont reçu le vendredi 28 juillet 2023 à Grand-Bassam, leur diplôme de formation sur la gestion de crise, notamment des sinistres et catastrophes. Ce, au terme d’un atelier de formation organisé, du 17 au 28 juillet 2023, par l’Office national de la Protection civile (ONPC), en collaboration avec l’Organisation internationale de Protection civile (OIPC), sous le thème : « Gestion des crises et didactique méthodologique ».
Au nom des récipiendaires, la directrice de la Protection civile du Cameroun, Angèle Ntsama Ndzié, a salué la bonne organisation dudit atelier.
« Nous sommes partis de la formation d’une équipe à la détermination des objectifs, en passant par l’appréhension d’une situation, à travers des exercices de simulation pour atteindre le résultat escompté, à savoir la gestion d’une situation de crise. Nous promettons chacun, dès son retour, de partager l’expérience acquise ici pour une meilleure appréhension des crises dans nos différents pays car ce renforcement des capacités est pour nous un véritable outil de résilience », s’est-elle félicitée.
Représentant le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, à la cérémonie de clôture, le directeur de cabinet adjoint chargé de la Décentralisation, Jean Fructueux Bako, a félicité les cadres de la protection civile des huit pays.
Il a indiqué qu’au-delà du renforcement des capacités des services en charge de la réponse opérationnelle dans la gestion des crises et de la résilience des populations, la formation à la coordination des actions et à la structuration de la prise de décisions dans une cellule de crise doit être une priorité.
Le directeur général de l’ONPC de Côte d’Ivoire, Amankou Kassi Gabin, a rappelé que « ce stage entre dans le cadre des actions de renforcement des capacités organisées, chaque année par l’Organisation Internationale de la Protection Civile (OIPC) pour une meilleure qualité de services de protection civile en Afrique ».
Cette formation a vu la participation de quatre cadres supérieurs ivoiriens.
Les enquêteurs gendarmes de la Haute Autorité pour la bonne Gouvernance (HABG), en accord avec le Procureur de la République près le Pôle Pénal économique et financier (PPEF) et sous sa supervision, ont réalisé une enquête de flagrance au niveau du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle, ayant conduit à l’interpellation de neuf agents publics entre le 24 et le 27 juillet 2023.
L’information a été rendue publique par le secrétaire général de la Haute Autorité pour la bonne Gouvernance (HABG), Henri Augustin Aka, à l’occasion d’un point de presse, le vendredi 28 juillet 2023 dans les locaux de l’institution à Abidjan-Cocody.
’’En effet, sur la base d’une dénonciation anonyme reçue sur notre plateforme SIGNALIS faisant état de pratiques de corruption dans certains services du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle, en ce que certains agents de ladite structure ont introduit dans le circuit de la vaccination, des vaccins parallèles d’origine douteuse qu’ils commercialisent, à travers la mise en place d’une double comptabilité dont l’une officielle et l’autre officieuse, et cela, en violation de la législation en vigueur, les investigations menées ont permis de constater que les faits dénoncés étaient avérés’’, a indiqué Henri Augustin Aka.
Et de poursuivre : ’’À l’issue de cette constatation, les enquêteurs de la HABG ont procédé à l’interpellation immédiate de six agents publics dont quatre infirmiers, une infirmière et un chauffeur, tous pris en situation de flagrant délit le lundi 24 juillet 2023. Ces agents étaient en possession d’une somme d’argent totale de 654 000 FCFA, de documents confirmant l’existence d’une double comptabilité des recettes issues de la vaccination et de faux rapports d’activités journalières’’.
Les enquêteurs ont également procédé à une perquisition au domicile de l’une des infirmières le 24 juillet 2023 chez qui il a été retrouvé, entre autres éléments, 21 407 seringues, 701 produits de vaccination et une centaine de flacons vides de vaccins dans des conditions de conservation inadéquates. Le secrétaire général de la HABG a étayé son propos par la présentation des images de la perquisition.
Trois autres agents publics de la santé ont été interpellés à l’issue de leurs auditions dont un infirmier et une infirmière, le mercredi 26 juillet 2023 et un médecin, le jeudi 27 juillet 2023.
À l’issue de la procédure d’enquête, a annoncé le secrétaire général de la HABG, les mis en cause seront déférés devant le Procureur de la République près le Pôle Pénal économique et financier suivant procès-verbal de la Direction de l’Investigation et des Poursuites de la HABG pour des suites judiciaires.
L’enquête, selon M. Aka, a permis de mettre en lumière l’existence d’un réseau de vaccins parallèles organisé par certains agents du ministère de la Santé, en violation de la législation en vigueur, pour des avantages personnels indus tout en mettant en danger la vie et la santé de nos concitoyens, d’’une double comptabilité des recettes issues des vaccinations qui ont lieu sur les sites enquêtés, dont une officielle et l’autre officieuse, mise en place par certains agents publics de la santé, en violation de la législation en vigueur.
L’enquête a aussi révélé l’existence d’une clé de répartition des recettes issues des vaccins parallèles entre plusieurs agents publics impliqués ou ayant connaissance de l’existence de ce réseau parallèle.
Henri Augustin Aka a, au nom du président de cette institution, N’Golo Coulibaly, exhorté tous les agents publics nationaux au respect de la législation et de la déontologie de leurs différentes professions et réaffirmé son entière adhésion à la vision politique du Président de la République Alassane Ouattara d’intensifier la lutte contre la corruption et les infractions assimilées pour faire de la Cote d’Ivoire un pays libre de toutes formes de corruption.
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Ecobank Côte d'Ivoire a été primé lors de la deuxième édition du « Women Empowerment Leadership Agora », WELA, pour son engagement en faveur de l'autonomisation des femmes dans la catégorie « Innovation entreprenariat féminin ». L'événement qui s'est tenu ce vendredi 28 juillet à l’hôtel a réuni des acteurs de la promotion du leadership féminin.
Le WELA célèbre et valorise la Femme modèle, entreprenante, leader, mais également les entreprises qui, au quotidien, font de l’épanouissement de la femme et la réalisation de l’objectif global d’égalité du genre un axe stratégique. Ainsi, chaque année, huit organisations non gouvernementales, entreprises ou individus sont récompensés pour leur engagement pour la promotion du genre en Afrique.
Une mission qui reste indispensable tant les inégalités de genre persistent. Dans son rapport de 2019, l’Agence CI PME révélait que la proportion d’entreprises formelles détenues en majorité par une femme était estimée à 20% environ. Et que sur les 430 grandes entreprises recensées en Côte d’Ivoire, moins de 5% étaient dirigées par des femmes et seulement 26,3% comptaient au moins une femme comme actionnaire. Une réalité d’autant plus préjudiciable que dans son étude, Diversity wins, menée en 2020, le cabinet McKinsey a montré que les organisations ayant une diversité de genre dans leurs équipes de direction étaient 25 % plus susceptibles d'avoir une rentabilité supérieure à la moyenne.
La 2ème édition du WELA était placée sous la thématique : « Innovations technologies et digitales : levier d’inclusion sociale et économique de la femme et de jeune fille en Afrique », l’occasion d’échanger avec des acteurs engagés dans la promotion du genre et l’autonomisation de la femme autours des meilleures initiatives et de se projeter vers un avenir plus inclusif.
Ecobank Côte d’Ivoire s’est vu décerner le Prix WELA dans la catégorie « l'Innovation entrepreneuriat féminin ». Une reconnaissance pour le rôle actif que joue la banque dans la promotion et le soutien des femmes entrepreneures en Côte d'Ivoire. En effet, Ecobank Côte d’Ivoire s'est distingué au travers des nombreuses initiatives novatrices visant à renforcer l'accès au financement, à fournir des ressources de formation et de mentorat, ainsi qu'à créer un écosystème favorable à l’attention des entreprises dirigées par des femmes.
La banque est en effet engagée à œuvrer pour un développement économique inclusif et durable en Côte d'Ivoire en offrant l’opportunité aux femmes d’y prendre pleinement leur place. Grâce à des programmes spécifiques et des partenariats stratégiques, la banque a contribué à apporter sa contribution à la réduction des disparités de genre et à promouvoir l'égalité des chances dans le domaine de l'entrepreneuriat.
« Dans un continent où les femmes représentent en moyenne 50% de la population et où une femme sur quatre entreprend ou dirige une entreprise, l’Afrique est la région du monde la plus dynamique en termes d’entreprenariat féminin. En tant que banque panafricaine, nous sommes engagés à favoriser l’égalité femmes-hommes. Nous encourageons les femmes en leur apportant un soutien concret et en les accompagnant en vue de leur autonomisation. Recevoir cette distinction est un honneur pour notre institution car il est le résultat de notre engagement quotidien en faveur de l’innovation afin qu’elle soit au service de l’entreprenariat féminin. » explique Paul Harry Aithnard Directeur général de Ecobank Côte d’Ivoire et directeur exécutif pour la région UEMOA.
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Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a dénoncé le transvasement illégal de gaz butane et l’utilisation par des personnes, ainsi que des transporteurs, du gaz butane comme carburant.
C’était à l’occasion de l’inauguration et de la mise en service de la sphère A41 de 4 000 tonnes de la Société de gestion des stocks pétroliers de Côte d’Ivoire (GESTOCI), le vendredi 28 juillet 2023 à Abidjan.
« Nous avons instruit la direction Générale des Hydrocarbures, afin qu’elle mène une lutte sans merci contre les fraudeurs, les contrebandiers, tous ceux qui font du transvasement illicite. Nous avons demandé de démanteler tous les centres disséminés à travers le pays, particulièrement dans la région d’Abidjan et qui ne sont pas autorisés. L’Etat subventionne justement le butane pour le rendre accessible aux ménages à faibles revenus. Cependant, une partie du butane est dévoyée et sert désormais de transport pour des véhicules. Cela doit prendre fin », a menacé Sangafowa-Coulibaly.
Tout en saluant le leadership du Président Alassane Ouattara qui a fait du renforcement du système d’approvisionnement et de distribution de produits pétroliers de la Côte d’Ivoire, une priorité.
Sangafowa-Coulibaly a expliqué que le butane bénéficie d’une politique permettant aux ménages, même les plus modestes, d’accéder à ce produit.
Avec cette nouvelle sphère, la capacité de stockage de l’entreprise passe à 10 000 tonnes. La demande en gaz butane avoisine 930 000 à 1 million de tonnes à l’horizon 2030 contre une consommation de 560 000 tonnes en 2022.
Pour rapprocher davantage le gaz butane des populations et des pays de l’hinterland, des investissements sont prévus. Notamment, les constructions de sphères de 2 000 tonnes chacune sur les sites de Bouaké, Yamoussoukro, San-Pedro et Ferkessédougou.
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Le Secrétaire général de l’Organisation de Coopération Islamique, S.E. M. Hissein Brahim Taha, qui suit avec une profonde inquiétude les développements de la situation en République du Niger, a condamné fermement toute tentative visant à prendre le pouvoir par la force.
Il appelle à la libération immédiate du Président Mohamed Bazoum, Président de la République démocratiquement élu, à garantir la protection de son intégrité physique et à la restauration de l’ordre constitutionnel au Niger.
Le Secrétaire général souligne l’importance qu’attache l’OCI à la préservation de la paix, de la sécurité et de la stabilité au Niger et dans toute la région du Sahel et exprime son soutien aux efforts régionaux déployés à cette fin.
Le Secrétaire général de l’OCI réaffirme son entière solidarité avec le peuple nigérien.
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Réunis du 26 au 28 juillet, à l’Île Maurice pour accélérer le rôle du tourisme pour le développement durable dans la région, au cours de leur réunion annuelle, les ministres en charge du Tourisme en Afrique, ont renouvelé leurs instances dirigeantes, dès l’entame de la session, ce mercredi 26 juillet 2023.
Ainsi, le Premier ministre adjoint de la République mauricienne, en charge du Tourisme, Louis Steven Obeegadoo, a-t-il été élu par ses pairs à la présidence de la Commission onusienne spécialisée. Il succède au ministre ivoirien du Tourisme, Siandou Fofana.
À ses côtés, il aura pour 1er Vice-Président, le ministre nigérian de l’Information et de la Culture, en charge du Tourisme, Lai Mohammed, et comme 2e Vice-Président, Najib Balala, ministre kényan du Tourisme, de la Faune et des Antiquités.
Siandou Fofana, en sa qualité de Président sortant et de 1er Vice-Président du Conseil exécutif de l’OMT, a indiqué dans son allocution inaugurale l’enjeu desdites assises.
Il a soutenu : « Cette session revêt une importance toute particulière, car elle marquera un tournant dans le développement et la promotion du tourisme africain à l’échelle mondiale. Nous sommes ici pour élire un nouveau bureau mais aussi pour discuter, collaborer et trouver des solutions pour faire du tourisme un catalyseur du développement économique, social et environnemental, tout en préservant notre patrimoine culturel et naturel ».
Mieux, pour Siandou Fofana, priorisant l’éducation, la durabilité et les investissements, le tourisme devient un allié pour stimuler les économies. Et d’indiquer que « c’est un honneur pour mon pays la Côte d’Ivoire, de diriger les délibérations de cette 66ème session de la CAF, session élective et décisive en vue de la préparation de la 25ème Assemblée Générale prévue à Samarcande en Ouzbékistan ».
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