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Le Président de la République de Madagascar, Son Excellence Andry Rajoelina, entamera une visite officielle de deux jours au Rwanda les 7 et 8 août. Cette visite symbolise le fort lien entre lui et le Président Paul Kagamé, une relation qui sert à intensifier la coopération et la collaboration entre Madagascar et le Rwanda.
Il sera accompagné par quatre membres du gouvernement, le Ministre des Mines et des Ressources stratégiques, le Ministre de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement, le Ministre du Développement numérique, de la Transformation Digitale, des Postes et des Télécommunications, le Secrétaire d’État en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat et de la Ministre de la Communication et de la Culture. Des représentants de l’Economic Development Board of Madagascar (EDBM), ainsi qu'une délégation importante du patronat et du secteur privé Malagasy, fait également partie de la délégation.
Le Plan Émergence Madagascar adopté par le Président Rajoelina à Madagascar s'aligne fortement avec les réformes et investissements entrepris par le Rwanda depuis le début du XXIe siècle. L'impact impressionnant de ces actions sur le peuple rwandais est un exemple pour Madagascar. Cette visite officielle dans le pays des Mille Collines vise donc à s'inspirer du développement tangible observé à Kigali.
Demain matin, une rencontre privée entre le Président Andry Rajoelina et le Président Paul Kagamé est prévue au Palais présidentiel de Kigali. Les deux Chefs d’États partagent une vision commune de patriotisme et de panafricanisme, tout en aspirant à l'émergence du continent africain. Dans le renforcement des relations diplomatiques et économiques, cette visite sera marquée par la signature d'une convention de collaboration entre les deux pays, ainsi que d'un accord de partenariat entre les secteurs privés des deux nations.
L'établissement d'un "Business Council Rwanda-Madagascar" est un autre moment clé de cette visite. Cette organisation vise à concrétiser rapidement les partenariats, à stimuler la collaboration entre entreprises, secteurs privés et investisseurs des deux pays.
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L’ONG Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE) Côte d’Ivoire a rencontré les communautés villageoises impactées par le Projet d’aménagement hydroélectrique de Singrobo-Ahouaty (PAHSA), situé dans le département de Tiassalé, les 30 et 31 juillet 2023.
L’objectif de cette visite était d’une part d’échanger et de recenser les problèmes liés à l’installation de ce barrage et d’autre part de partager les expériences, renforcer les compétences et favoriser la collaboration entre les membres des différentes communautés.
Ainsi, plusieurs activités ont meublé ces deux journées. Il s’agit notamment d’un dialogue ouvert et constructif entre les différentes communautés impactées par le projet de barrage thermique d’Antikou (Jacqueville) et le barrage hydroélectrique de Singrobo-Ahouaty, des partages d’expériences liés aux impacts du projet et des propositions de solutions aux autorités par les concernés. Sans manquer de dénoncer les impacts négatifs de certains investissements internationaux.
Le secrétaire général de la chefferie de Taboth, Ehui Jérôme, a présenté la situation qui prévaut au sein de sa communauté. « En 2019, nous avons été approchés par les autorités. Elles sont venues inspecter Jacqueville qui est composée de 44 villages avec la Compagnie Ivoirienne de Production d’Electricité (CIPREL). Le choix est tombé sur 3 sites du village de Taboth. Ne sachant pas les aboutissements dudit projet, nous avons accepté et ensuite Côte d'Ivoire Energies est arrivée. Nous avons été informés par courriers de la mise en place d'une centrale thermique internationale qui aura une puissance de 400 KW. Il fallait 30 hectares. On leur a proposé la location, ce qui a été refusé et l’achat des parcelles nous a été imposé à 2000 FCFA le m2. Nous avons engagé des discutions pour finalement obtenir le m2 à 3000 FCFA », a-t-il relaté, déplorant la dégradation de la route à cause des travaux de construction du barrage et la situation des populations d’Abreby, un autre village de la région de Jacqueville également impacté.
Le village d'Abreby bénéficie, tout de même, d’un centre de santé, d’une école maternelle et d’un foyer des jeunes. « Ce qui est encore insuffisant », a martelé la présidente des femmes de Abreby, Laurence Beugré.
Le responsable de la justice sociale et des programmes de l’ONG JVE Côte d’Ivoire, Nahounou Daleba, a expliqué la mission et les objectifs de son organisation, avant d’exhorter à l’union. « Si vous êtes bien structurés et organisés, vous obtiendrez gain de cause. Jeunes, femmes, vieux, mettez-vous ensemble et luttez. Nous sommes-là pour vous soutenir dans ce combat que vous avez décidé de mener, afin qu’on vous dédommage à un certain niveau dans le respect de la justice sociale », a-t-il soutenu.
L’ONG JVE Côte d’Ivoire travaille à la protection de l’environnement, à la promotion de l’agroécologie paysanne et à la lutte contre les changements par l’influence des politiques et des actions de terrains dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’action 2023-2025.
Une correspondance particulière de Marina Kouakou
L’Afrique centrale a enregistré une accélération de la croissance en 2022, avec un taux de croissance du PIB réel de 5,0% en 2022, contre 3,4% en 2021. Ce regain de l’activité économique a été porté par les cours favorables des matières premières, surtout dans une région qui compte des exportateurs nets de pétrole brut, de minéraux et autres produits de base. Le taux de croissance de la région est supérieur à celui de la moyenne africaine, estimé à 3,8% en 2022, contre 4,8% en 2021. Il devrait s’établir à 4,9% en 2023 et 4,6% en 2024.
Ces résultats ont été publiés par la Banque africaine de développement, le 31 juillet lors du lancement du rapport annuel sur les Perspectives économiques en Afrique centrale 2023, sous le thème général : « Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique ».
Avec un taux d’inflation de 6,7% en 2022 contre 3,9% en 2021, l’Afrique centrale a enregistré la meilleure performance par rapport aux autres régions d’Afrique : Afrique du Nord (8,2%), Afrique australe (12,6%), Afrique de l’Ouest (17%) et Afrique de l’Est (28,9%).
De même, la région Afrique centrale affiche la meilleure performance en matière budgétaire, avec notamment le plus faible déficit. La situation des finances publiques de la région s’est améliorée en 2022, même si elle reste déficitaire. Elle laisse apparaître un solde budgétaire global, dons compris, de -0,6% du PIB, en amélioration de 0,4 point de pourcentage par rapport au niveau atteint en 2021. Ce déficit observé malgré l’amélioration des cours des principaux produits exportés par les pays de la région s’explique par l’augmentation des dépenses primaires totales liées aux mesures budgétaires de soutien prises par les gouvernements face à la persistance des effets néfastes de l’invasion de l’Ukraine par la Russie sur les prix de l’énergie et des produits alimentaires.
« Globalement, les perspectives économiques de la région Afrique centrale sont favorables pour 2023 et 2024. Ces performances sont les résultantes des réformes structurelles mises en œuvre pour soutenir les secteurs non extractifs et de l’augmentation de la demande extérieure et des cours des principaux produits exportés par les différents pays de la région. » a souligné Hervé Lohoues, économiste régional en chef pour l’Afrique centrale et chef de Division par intérim des économistes pays pour l’Afrique australe, l’Afrique de l’Est et le Nigeria.
Au niveau intrarégional, la croissance a été portée par la République démocratique du Congo, qui a enregistré une croissance de 8,5%.
Au niveau régional, en 2022, c’est le secteur des services qui constitue la principale composante du PIB nominal avec un poids de 42,1%. Le secteur de l’industrie a représenté une part non négligeable, estimée à 41,4% du PIB nominal en 2022 ; la part de l’agriculture dans la région demeure faible, avec un poids de 16,5% dans le PIB nominal. Seul le secteur de l’industrie a vu sa part dans le PIB augmenter de 39,9% (en 2021) à 41,4% en 2022 ; la part des secteurs de l’agriculture et des services ayant baissé respectivement de 16,6% à 16,5% et 43,4% à 42,1% entre 2021 et 2022.
En termes d’option de politique économique, il est indispensable de juguler très rapidement les pressions inflationnistes et surtout la hausse des prix des denrées alimentaires, mais aussi et surtout des rendre les économies plus résilientes. Pour ce faire, une stratégie de transformation structurelle des économies de la région devrait être mise en œuvre à travers notamment le développement de l’agro-industrie, secteur où l’Afrique centrale a un avantage comparatif.
Serge Nguessan, directeur général de la région Afrique centrale de la Banque, a souligné que l’objectif du rapport est de « fournir aux décideurs et populations des informations et des données utiles pour informer les options et décisions politiques dans la région. Le rapport pourra aussi servir à une meilleure préparation de la COP28 prévue à Dubaï en novembre-décembre 2023 ».
L’Afrique centrale a besoin d’environ 128 milliards de dollars entre 2020 et 2030 pour mettre en œuvre des mesures d’adaptation et d’atténuation et faire face aux effets du changement climatique, soit au moins 11,6 milliards de dollars par an entre 2020 et 2030. Ce montant permettrait de répondre aux besoins en matière de croissance verte et de développement durable. Etant donné le déficit de financement climatique auquel sont confrontés les pays d’Afrique centrale, une augmentation rapide des flux financiers est nécessaire pour répondre aux besoins d’actions climatiques.
L’Afrique centrale dispose d’importantes ressources naturelles, notamment le Bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial après l’Amazonie, pouvant soutenir les besoins en financement vert et climatique. La valeur des ressources du capital naturel de la région est estimée à plus de 700 milliards de dollars. A ce propos, une réévaluation des PIB des pays d’Afrique centrale, en relation avec le capital naturel, pourrait être envisagée. Les pays ont entamé la transition avec la mise en place d’un Programme d’appui au développement de l’économie verte en Afrique centrale, et l’adoption de mesures d’atténuation et d’adaptation définies dans leur Contribution déterminée au niveau national.
Comme recommandations, pour attirer le financement du secteur privé, les pays de l’Afrique centrale devront s’engager à mettre en œuvre des instruments de financement innovants. Les gouvernements de la région devront orienter le financement privé du climat vers les secteurs à risques faibles et ayant les rendements les plus élevés pour attirer les investisseurs. Il faut aussi garantir l’accès aux capitaux, aux PME, notamment celles détenues par des femmes et les jeunes.
Le lancement du rapport a enregistré la participation de hauts responsables et d’officiels des pays et des principales institutions régionales.
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Dans le contexte de violences contre l’ambassade de France et de la fermeture de l’espace aérien nigérien, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et le ministère des Armées ont, à la demande du Président de la République, lancé une opération d’évacuation des ressortissants français et étrangers qui souhaitaient quitter le pays.
Les mardi 1er et mercredi 2 août, notre ambassade à Niamey, le centre de crise du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, et le centre de planification et de conduite des opérations du Ministère des armées, ont évacué un total de 1079 personnes, dont 577 ressortissants français. Cette opération d’évacuation a été menée par des avions militaires français.
Des ressortissants de 50 autres nationalités ont également été évacués par la France, notamment européennes (Allemagne, Autriche, Belgique, Italie, Portugal, Suède, Pays-Bas, Espagne, Finlande, Roumanie, Danemark, Luxembourg, Pologne, Slovaquie, Suisse, Géorgie, Royaume-Uni), africaines (Bénin, Sénégal, Ghana, Guinée, Madagascar, Mali, Nigéria, Tchad, Congo, Ethiopie, Botswana, Cameroun, Cap-Vert, Gabon, Côte d’Ivoire, Maroc, Mauritanie, Togo, Tunisie), d’Amérique (États-Unis, Canada, Brésil, Colombie, Bahamas), d’Asie (Inde, Japon, Vietnam, Corée du Sud), d’Océanie (Australie) et du Moyen-Orient (Liban, Turquie).
Le ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer, à travers l’action des médecins de la sécurité civile qui ont médicalisé un vol ainsi que le ministère de la Santé, impliqué pour la prise en charge à l’arrivée des cas médicaux, ont également contribué à cette opération.
Dans un esprit de solidarité européenne et dans le but de proposer aux pays européens de faire bénéficier leurs ressortissants qui le souhaitaient des vols qu’elle a mis en place, la France a pris l’initiative d’activer le mécanisme de protection civile de l’Union (MPCU). Elle a inclus d’emblée à la planification des opérations d’évacuation le cas des ressortissants européens.
Afin de coordonner cette opération, le centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, qui a mis en place une cellule de crise depuis le dimanche 30 juillet, a été en contact permanent avec nos ressortissants sur place et avec tous nos partenaires. Les moyens militaires de nos armées mobilisés pour assurer la sécurité des ressortissants ont également contribué à la réussite de ces évacuations.
SOURCE
France Diplomatie - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères
La Société nationale d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (PETROCI) envisage un développement accéléré de ces gisements afin de fournir au secteur électrique, à partir de 2026, un volume journalier supplémentaire de 60 millions de pieds cubes de gaz naturel sur une période de 16 années au minimum.
Cette information a été donnée par la directrice générale de PETROCI, Fatou Sanogo, au cours de la signature des Contrats de Partage de Production (CPP) des blocs CI-523 et CI-525 avec PETROCI Holding, le mercredi 1er août 2023 à Abidjan.
Le développement de ces gisements est donc un objectif stratégique et d’intérêt national, a fait savoir Fatou Sanogo.
A cette occasion, le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a relevé que gouvernement ivoirien attend avec beaucoup d’intérêt que les gisements gaziers marginaux soient mis en exploitation dans les meilleurs délais pour soutenir la fourniture de gaz naturel au secteur de l’électricité de la Côte d’Ivoire.
« Ces gisements, en attente de développement depuis plusieurs décennies, nécessitent un développement intégré qui viendra booster notre capacité de production en gaz naturel », a indiqué le ministre.
Pour les termes contractuels, notamment les obligations de travaux des périodes d’exploration, il a invité PETROCI à procéder à la certification des réserves en place dans les délais contractuels en vue de soumettre à l’administration pétrolière un plan de développement desdits gisements qui sera approuvé par le gouvernement.
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Le Sommet Mondial du Football, la plus grande plateforme dédiée à l'industrie du football, et APO Group, le leader panafricain du conseil en communication et de la distribution de communiqués de presse, sont fiers d'annoncer que Fatma Samoura, Secrétaire Générale de la FIFA, a été choisie pour recevoir le tout premier Prix d’excellence du Sommet Mondial du Football pour l'ensemble de sa carrière.
Ce prix sera remis à Mme Samoura lors du prochain Sommet Mondial du Football, qui se tiendra à Séville, en Espagne, les 20 et 21 septembre. Il lui est décerné en l'honneur de ses remarquables réalisations et de son influence sur l'avenir du football.
Avant d'entrer dans l'histoire en devenant la première femme africaine Secrétaire Générale de la FIFA, Fatma Samoura, née au Sénégal, a travaillé durant 21 ans au sein des Nations Unies. Elle terminera son mandat en décembre 2023.
C'est la toute première fois qu'une personne reçoit le Prix d’excellence du Sommet Mondial du Football pour l'ensemble de sa carrière, et la cérémonie de remise du prix promet d'être un événement mémorable, célébrant la contribution exceptionnelle de Fatma Samoura au monde du football. Son travail a enrichi à la fois le sport et la société dans son ensemble, mettant en lumière le pouvoir du football en tant que catalyseur de changements positifs.
"Fatma Samoura a déployé d'énormes efforts pour façonner l'avenir de l'industrie du football. Nous l'avons constaté nous-même lors du Sommet Mondial du Football, dont elle a été une précieuse conseillère. Nous ne pouvions imaginer une meilleure personne pour recevoir notre premier Prix d’excellence pour l'ensemble de sa carrière, et nous espérons que cela inspirera d'autres leaders à marcher dans les pas de Fatma", a déclaré Jan Alessie, cofondateur et directeur du Sommet Mondial du Football.
"Le Prix d’excellence du Sommet Mondial du Football pour l'ensemble de sa carrière célébrera non seulement la contribution exceptionnelle de Fatma à l'industrie du football, mais aussi son rôle en tant que symbole d'espoir et d'autonomisation pour les femmes et les filles africaines. Son parcours illustre le potentiel des dirigeants africains à susciter des changements positifs sur la scène internationale. Fatma est un modèle pour les filles et les femmes d'Afrique et un leader mondial dont on peut s’inspirer", a déclaré Nicolas Pompigne-Mognard , fondateur et président d’APO Group.
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Le Président de la République, Alassane Ouattara, a salué, le 02 août 2023 à Abidjan, la mémoire d’un grand homme d’Etat qui avait un profond amour pour son pays, parlant de l’ancien Président de la République, Henri Konan Bédié décédé le mardi 1er août 2023.
« Je rends hommage à mon ainé, le Président Henri Konan Bédié, grand serviteur de l’Etat, personnalité politique de premier rang et fidèle compagnon du Président Félix Houphouët-Boigny qui a apporté une grande contribution au développement de notre pays », rapporte le communiqué de la Présidence de la République lu par le ministre secrétaire général de la présidence, Abdourahmane Cissé.
Alassane Ouattara a rappelé que le Président Bédié a servi la Côte d’Ivoire avec dévouement à tous les postes qu’il a occupés.
Le Chef de l’Etat a, au nom du gouvernement, de la Première dame et en son nom personnel, présenté ses condoléances les plus émues à l’épouse du défunt, à la grande famille Bédié, aux familles alliées, à sa grande famille politique (PDCI), ainsi qu’à l’ensemble des Ivoiriens.
Pour rappel, le Président Henri Konan Bédié a rendu l’âme ce mardi 1er août en début de soirée, à Abidjan. Agé de 89 ans, il a été ambassadeur aux États-Unis dans les années 1960, il a été ensuite ministre de l’Économie et des Finances avant de devenir président de l’Assemblée nationale, puis Chef de l’État de 1993 à 1999.
Le Président Ouattara a décrété un deuil national de 10 jours, a annoncé la télévision publique nationale.
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Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire est en chantier. La construction des infrastructures routières et sociales en fait une métropole moderne et attrayante. Fort heureusement, ce dynamisme touche également l’intérieur du pays. En effet, de grands travaux sont réalisés pour la transformation des villes secondaires.
Un parc des expositions, des stades, des ponts et des échangeurs, des complexes hôteliers… Abidjan, la perle des lagunes, fait la fierté des Ivoiriens. Le gouvernement qui a promis de bâtir « Une Côte d’Ivoire solidaire », a aussi engagé de nombreux chantiers à l’intérieur du pays. Ces travaux s’inscrivent dans la vision de transformation des villes secondaires, telles que Bouaké, Korhogo, San Pedro et Yamoussoukro, pour en faire de grands pôles de développement.
Bouaké situé à environ 350 Km d’Abidjan connaît d’importants changements. La deuxième ville du pays sera bientôt reliée à Abidjan par l’autoroute du Nord dont le tronçon Yamoussoukro -Tiébissou a été inauguré le vendredi 16 décembre 2022. La partie Tiébissou - Bouaké sera achevée dans le courant du deuxième semestre 2023.
Choisie pour accueillir les compétitions de la prochaine Coupe d’Afrique des nations, cette ville a commencé sa toilette des grands rendez-vous. Dispositifs hôteliers, voirie …les lignes bougent. Et sur les grandes artères qui font peau neuve, les bus de la Sotra facilitent, depuis septembre 2021, les déplacements des populations.
En plus de l’Université Alassane Ouattara, Bouaké regorge de nombreux établissements de référence en matière d’éducation, d’enseignement technique et de formation professionnelle.
Le Centre de Bureautique, de Communication et de Gestion (CBCG) relocalisé dans les ex-locaux de l’Ecole française a été complètement rénové. Inauguré le 15 janvier 2022, c’est désormais un pôle d’excellence avec des commodités et des équipements pédagogiques de pointe.
La création d’une nouvelle zone industrielle va favoriser l’installation des opérateurs économiques qui veulent investir dans la cité et contribuer à son développement. Bouaké renaît.
La ville de San Pedro, dans le Sud-ouest, considérée comme l’un des poumons économiques du pays, a pâti de la dégradation de la Côtière. Mais les travaux de réhabilitation de cette route stratégique, lancés le 18 septembre 2022 ouvrent de belles perspectives.
Le port autonome de San Pedro est la principale porte de sortie des produits agricoles destinés à l’exportation. Fort de ses nombreux atouts, ce port a engagé de grands travaux pour attirer les opérateurs économiques. Et la réalisation de la nouvelle zone industrielle de Kablaké qui s’étend sur environ 510 hectares à proximité du port, vise à soutenir le développement industriel de cette ville portuaire, objet de demandes croissantes de terrains industriels.
L’Université de San Pedro a ouvert ses portes le 19 octobre 2021. Elle offre des formations innovantes avec des filières d’enseignement en adéquation avec les aspirations de la ville.
Depuis le 06 avril 2022, la ville a un nouveau Centre hospitalier régional (CHR). Il est équipé de matériels et d’un plateau technique de pointe.
Le vendredi 24 février 2023, une juridiction de première instance a été inaugurée. Et dans le cadre de la CAN 2023, un nouveau stade aux normes internationales y a été construit.
Dans le Nord, Korhogo, la capitale de la région du Poro est désormais une ville coquette avec de beaux atours. Elle a son université. Le dispositif sanitaire a été renforcé. En plus d’un CHR, Korhogo dispose d’un centre d’hémodialyse. La ville abrite la deuxième école de police du pays ouverte depuis le 24 juillet 2020.
Et comme toutes les villes retenues pour la prochaine CAN, Korhogo se prépare à offrir le meilleur à ses visiteurs.
Prenant en compte, les potentialités de chacune de ces villes, le gouvernement consent les investissements nécessaires pour en faire de véritables pôles de développement.
Le Président de la République a assuré que la politique de transformation touchera bientôt les villes de Man, Daloa, Bondoukou, Abengourou et Odienné.
Dans la même dynamique, sur proposition du gouvernement ivoirien, la Banque mondiale a approuvé récemment une nouvelle opération visant à financer la construction d’infrastructures urbaines durables dans huit villes secondaires en Côte d’Ivoire (Bouna, Boundiali, Ferkessédougou, Korhogo, Odienné, Ouangolodougou, Tengréla et Man). Doté d’une enveloppe globale de 300 millions de dollars, le Projet de Développement Durable et Inclusif des Villes Secondaires (PDVS), ambitionne de créer et d’améliorer l’accès aux services de base et à des infrastructures urbaines résilientes au changement climatique.
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En Côte d'Ivoire, le District autonome des Lacs a organisé la première édition du N'zrama festival (N'zrama signifie 'étoile' en Baoulé), du vendredi 28 au dimanche 30 juillet au stade municipal de Toumodi, une ville située dans la région du Bélier, autour du thème "De la production à la transformation des produits agro-pastoraux."
Un événement artistique, social et engagé, qui avait pour but de promouvoir le potentiel culturel, touristique, économique et agro-alimentaire du District autonome des Lacs avec un coup de projecteurs sur l'apiculture, l'élevage, l'aquaculture, l'agriculture qui font vivre des dizaines de milliers de personnes dans ce district de la Côte d'Ivoire. Le peuple bron était l'invité d’honneur de cette édition du N’zrama festival avec la présence remarquée de leur roi, Nanan Adingra.
Selon la Ministre, Gouverneure du District autonome des Lacs, Raymonde Goudou Coffie, initiatrice du festival: «Le N’zrama Festival a mis en évidence les trois étoiles du centre de la Côte d’Ivoire. Il s’agit des régions du Bélier, de l’Iffou, et du N’zi. Nous voulons faire de ce district un pôle d'excellence dans le secteur agro-pastoral. Nous avons le devoir d’accompagner le gouvernement dans la lutte contre le chômage, d’encourager les femmes dans leur autonomisation et de maintenir la cohésion et la paix, des valeurs chères au Président de la République SEM Alassane Ouattara. C’est ainsi que N’zrama est né pour montrer à la population ivoirienne qu’il est possible de faire autrement et même plus».
De nombreuses personnalités ont effectué le déplacement pour prendre part à l'événement dont Mr Souleymane Diarrassouba, Ministre en charge du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Mr Koffi N'Guessan, le Ministre en charge de l’Enseignement technique, Mr Kouadio Konan Bertin, le Ministre en charge de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, représentant Mr Kobenan Kouassi Adjoumani, le Ministre d’Etat, Ministre en charge de l’Agriculture et du Développement rural, Arlette Badou Kouamé, l’ex-Ministre de la Culture et Maire de la commune d'Arrah.
« Dans la droite ligne du thème général du N’Zrama Festival, des réflexions très approfondies autour d’une table ronde et de trois panels ont permis de dégager des pistes claires, afin de rendre cette vision de faire du District autonome des Lacs, un pôle agro-pastoral, une réalité », estime Mme Jocelyne Nébout, commissaire générale du festival N’Zrama.
Une table-ronde a porté sur le thème « de la production à la transformation des produits agro-pastoraux » .
Panel 1: La route des Rois et des Reines: Sources et Ressources des alliances interethniques
Panel 2: L'art oratoire et les civilités en pays baoulé
Panel 3: Le pagne baoulé : langue et langage
Sur le plan artistique, les artistes en vogue Roseline Layo, DJ Mix Premier, ainsi que l’homme à la voix d’or Bailly Spinto, ont fait danser le public du N’zrama festival. Au terme du festival, la Ministre, Gouverneure Raymonde Goudou Coffie a été élevée au rang de Reine Akwa Amah par les chefs traditionnels.
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La célébration de la 24ème Fête du Trône, organisée par l’ambassade du Maroc en Côte d’Ivoire au Sofitel Hôtel Ivoire le 29 juillet 2023 a été l’occasion pour l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, de saluer les bonnes relations entre les deux pays.
Celebrée en présence d'illutres personnalités et membres du gouvernement ivoirien, l'ambassadeur M. Kettani a relevé l'importance de la relation bilatérale entre les deux pays, soulignant qu"elle est " fondéesur le respect, la confiance et la volonté commune de construire un meilleur avenir pour les deux peuples". Et d'ajouter que " la coopération diplomatique, économique et culturelle entre les deux pays s'est développée de manière significative, créant ainsi un partenariat gagnant-gagnant", a fait savoir le diplomate chérifien.
Pour sa part, Kacou Léon Adom, représentant le ministre d'Etat, ministres des Affaires étrangères, de l'integration africaine et de la Diaspora, SE Kandia Kamissoko Camara est revenu sur " l'excellence des relations historiques entre la Côte d'Ivoire et le Maroc et la contribution du Maroc au développement de la Côte d'Ivoire, notamment à travers la réalisation de nombreux projets dans divers domaines", a-t-il souligné.
Lors de cette fête, un timbre commémoratif célébrant les 60 ans de relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et le Maroc, a été dévoilé.
Ce timbre représente une chaleureuse poignée de main entre le roi du Maroc, Mohammed VI, et le président ivoirien, Alassane Ouattara, symbolisant les 60 ans d’amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Maroc.
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