Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Une équipe de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI) avec à sa tête, la Directrice Pr. Mireille DOSSO a échangé ce jeudi 17 août 2023 sur le site d’Adiopoudoumé avec une équipe du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies ( en anglais : Centers for Disease Control and Prevention ou CDC) conduite par le Directeur mondial de la Division de la Protection de la Santé Globale (DGHP) du CDC Dr Simon AGOLORY, accompagné du Directeur Régional de l’Afrique de l’Ouest, le Dr VAROUGH Deye et la directrice du programme GHSA de CDC en Côte d’Ivoire, le Dr SAUBER-SCHATZ..

Au cœur des échanges l’apport du CDC en matière d’assistance technique à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire. Cette rencontre a été marquée par une visite guidée des plateformes de biologie moléculaire et de génétique moléculaire, du département des virus épidémiques, du centre de ressources biologiques et du Centre d’Etudes des Pathogènes à Risques Infectieux Sévères (CEPRIS) en construction.

Le Prof. Mireille DOSSO a tenu à remercier le programme de sécurité sanitaire mondiale (GHSA) qui a permis à l’Institut d’avancer dans le domaine de la recherche. Elle a expliqué à ses hôtes tout ce qui se fait en termes de recherche et l’organisation mise en place pour aboutir à des résultats efficaces.

Au terme de la visite guidée, le Directeur mondial de la DGHP du CDC Dr Simon AGOLORY a affirmé : « Je suis heureux d’être en Côte d’Ivoire. Avant ma venue, j’ai entendu de bonnes choses sur l’Institut, ce que j’ai vu et ce qui s’y fait est impressionnant en termes de recherche. Je suis émerveillé par les équipements dont il dispose » . Il a également souhaité partager avec ses supérieurs les besoins de l’IPCI, tout en promettant faire de son mieux pour un lobbing dans la lutte contre les menaces sanitaires mondiales.

« La Côte d’Ivoire doit être fière du travail abattu dans son Institut de recherche. Nous avons constaté que les laboratoires sont bien équipés, il y a aussi beaucoup d’équipements techniques, les départements sont bien structurés », a souligné, pour sa part, le Dr SAUBER-SCHATZ .

Pour rappel, le programme de sécurité sanitaire mondiale (GHSA) est un groupe de 69 pays, organisations internationales et organisations non gouvernementales, et entreprises du secteur privé qui se sont réunis pour réaliser la vision d'un monde à l'abri des menaces sanitaires mondiales posées par les maladies infectieuses.

 

Source: ServCom.

Comment

Suite à l'invitation de la République populaire de Chine, une délégation de haut niveau des États membres et du Secrétariat général de l'Organisation de coopération islamique (OCI) a effectué une visite en République populaire de Chine, au cours de laquelle Son Excellence M. Deng Li, Vice-ministre des Affaires étrangères de la République populaire de Chine a reçu ce jeudi 17 août 2023, la délégation des États membres conduite par l'Ambassadeur Zia Eddine Bamakhrama, Ambassadeur et Représentant permanent de la République de Djibouti auprès de l'OCI.

La délégation comprenait des délégués permanents et représentants de 25 États membres de l'OCI, y compris, la présidence du Sommet islamique (Arabie saoudite) et la présidence du Conseil des Ministres des Affaires étrangères (Mauritanie).

La délégation comprenait également des fonctionnaires du Secrétariat général, conduits par l'Ambassadeur Youssef bin Muhammad Al-Dubaie, Secrétaire général adjoint aux Affaires politiques.
La réunion a porté sur les relations bilatérales entre l'OCI et ses États membres et la République populaire de Chine. Les deux parties ont échangé des vues sur toutes les questions d'intérêt commun, y compris le statut de la communauté musulmane en Chine.

Dans le même contexte, la délégation a rencontré Son Excellence le Vice-ministre du Département du Front uni du Comité central du Parti communiste chinois, le partenariat stratégique entre l'OCI, ses États membres et la République populaire de Chine dans divers domaines, en particulier, la santé et l'éducation,  a été abordé par la réunion.

La délégation se rendra également au Xinjiang pour s’enquérir des conditions de la communauté musulmane dans cette région.

HN

Comment

À l’occasion de la journée internationale du souvenir en hommage aux victimes de terrorisme, ce 21 août, la France salue la mémoire de ceux qui ont vu leur vie volée par des actes de barbarie. La France apporte son soutien aux victimes et à leurs familles.

Notre pays a été, par le passé, confronté à plusieurs vagues d’actions terroristes. Il a ainsi intégré très tôt les enjeux de sécurité induits par la menace terroriste et la radicalisation violente.

L’objectif de la France est de neutraliser les activités terroristes, directement sur notre territoire, mais aussi au-delà de nos frontières, afin de protéger nos concitoyens où qu’ils se trouvent, en étroite coopération avec nos alliés confrontés aux mêmes enjeux.

Comme l’a réitéré la Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Mme Catherine Colonna, lors de la réunion ministérielle de la Coalition internationale contre Daech le 8 juin dernier, la détermination de la France à poursuivre la lutte contre le terrorisme est totale, que ce soit au Levant, en Afrique, en Afghanistan ou en Asie centrale. Elle a rappelé que la France est engagée en matière de stabilisation et d’aide humanitaire en Irak et en Syrie de manière continue depuis 2017.

Nous rappelons que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales. Les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le moment et les auteurs.

hn

Comment

L'Amicale des femmes du contrôle financier (AMFCOF) a marqué de manière significative les activités annuelles de 2023 en faisant un don généreux de matériel médical à la maternité du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Bouaké. Ce geste altruiste vise à renforcer les ressources de ce service spécialisé en maternité et néonatalité, qui a enregistré plus de 4 000 accouchements au cours de l'année écoulée.

L'AMFCOF, une association comptant 445 membres et active depuis trois décennies, s'est engagée à soutenir les domaines de la santé maternelle et néonatale. Le don remis le 18 août, composé de matériel médical essentiel, démontre l'engagement solidaire de cette organisation.

Le lot de matériel médical offert par l'AMFCOF comprend une gamme variée d'articles, tels que deux berceaux mobiles, dix boîtes d'accouchement, un aspirateur, un sonicaïd, un thermomètre électronique, des fils de suture, des gants propres et stériles, ainsi que des fournitures telles que des paquets de cotons et des trousses d'accouchement. Cette initiative s'est concrétisée grâce à la vision de la présidente de l'association, Dosso Nammawa, qui a souligné l'importance d'un tel soutien pour un service de maternité aux activités soutenues. Rien qu'au cours de la dernière année, la maternité du CHU de Bouaké a accueilli pas moins de 4 654 accouchements, dont 1 583 étaient des césariennes.

Dossi Loba Ken, sous-directeur du budget et des finances du CHU de Bouaké, a exprimé sa gratitude au nom du directeur général de l'hôpital, le Professeur Diané Bamourou, pour cette contribution inestimable. Il a assuré que le matériel médical serait utilisé judicieusement pour soutenir les patientes et leurs nouveau-nés.

Le Professeur Doumbia Yacouba, chef du service de gynécologie du CHU de Bouaké, a également salué cette initiative et a souligné son importance pour répondre aux nombreuses demandes et défis auxquels son service fait face au quotidien.

Au-delà de son rôle philanthropique, l'AMFCOF se consacre à renforcer les liens d'amitié et de solidarité entre ses membres. L'association organise régulièrement des sorties de détente et des activités sportives, contribuant ainsi au bien-être physique et moral de ses adhérentes.

Ce geste de générosité de l'AMFCOF envers la maternité du CHU de Bouaké témoigne de la puissance du soutien communautaire et de l'impact positif que les associations locales peuvent avoir sur les services de santé essentiels. Une preuve concrète que l'engagement collectif peut changer la vie de nombreuses mères et de leurs enfants, en offrant les ressources nécessaires pour un début de vie en toute sécurité et dans les meilleures conditions possibles.

Comment

Dans un geste empreint de conviction et d'ambition, Nicaise Ohouna N'takpé a officiellement lancé sa candidature aux élections municipales d'Agboville lors d'une conférence de presse marquante. Au cœur de son projet politique réside une passion pour la jeunesse, représentant 70% de la population nationale, et la responsabilité qu'elle détient en cette année électorale. Avec un plan ambitieux en trois volets, Ohouna N'takpé aspire à transformer Agboville en un modèle d'excellence, d'autonomisation et de propreté. À travers cette interview, découvrez son engagement envers la jeunesse, ses visions de développement et sa quête pour un avenir florissant et inclusif pour la commune.

La Diplomatique d'Abidjan (LDA) : Monsieur Ohouna N'takpé, merci d'avoir accepté notre invitation pour cette entrevue. Pour commencer, pourriez-vous nous parler un peu plus en détail de vos motivations pour vous présenter aux élections municipales d'Agboville en 2023 ?

Nicaise Ohouna N'takpé : Tout d'abord, permettez-moi de vous remercier pour cette opportunité. Ma décision de me présenter aux élections municipales d'Agboville est motivée par ma passion pour le développement de notre communauté. J'ai constaté que la jeunesse représente une part significative de la population et je crois fermement en son potentiel pour contribuer au progrès de notre commune. J'aspire à créer un environnement où la jeunesse se sent non seulement écoutée, mais également encouragée à participer activement à la sphère politique.

LDA : Votre programme met en avant trois axes majeurs : l'assainissement de la ville, l'autonomisation des femmes et des jeunes, ainsi que la valorisation de l'excellence. Pourriez-vous nous expliquer comment vous comptez réaliser ces objectifs ambitieux ?

Nicaise Ohouna N'takpé : Absolument. En ce qui concerne l'assainissement de la ville, je m'engage à travailler en étroite collaboration avec les autorités locales et la population pour mettre en place des initiatives concrètes de nettoyage et d'embellissement. Je souhaite faire d'Agboville un modèle de propreté et de modernité, ce qui nécessitera des efforts communs pour sensibiliser et mobiliser les habitants.

Quant à l'autonomisation des femmes et des jeunes, je crois que c'est la clé d'un développement véritablement durable. Je prévois de mettre en place des programmes de formation, d'entreprenariat et d'accès à l'éducation, visant à créer des opportunités pour ces groupes. Mon objectif est de permettre à chaque individu, peu importe son origine, de contribuer positivement à la croissance de notre commune.

En ce qui concerne la valorisation de l'excellence, je veux encourager un environnement qui célèbre les réussites et encourage la recherche de l'excellence dans tous les domaines, que ce soit l'éducation, la culture, le sport, ou l'innovation. Nous avons des talents exceptionnels à Agboville, et il est temps de leur donner la visibilité et le soutien qu'ils méritent.

LDA : Lors de votre annonce de candidature, vous avez adressé un appel passionné à la jeunesse pour qu'elle s'implique activement dans la sphère socio-politique. Pourquoi pensez-vous que la participation des jeunes est si cruciale pour l'avenir de la commune ?

Nicaise Ohouna N'takpé : Les jeunes sont l'avenir de notre commune, et leur voix doit être entendue. Je crois fermement que la jeunesse a la créativité, l'énergie et la vision nécessaires pour façonner un avenir meilleur. Si les jeunes s'impliquent activement dans la politique, nous pouvons garantir une relève politique dynamique et un leadership adapté aux défis contemporains. En prenant part aux élections, les jeunes peuvent exprimer leurs aspirations et leurs besoins, plutôt que de subir passivement les décisions prises en leur nom. Nous allons encourager les installations des structures bancaires capables d’accompagner les projets des jeunes et des femmes, la disponibilité d’un fonds de garantie logé dans ces structures avec un taux de remboursement des plus faibles

LDA : En terminant, pourriez-vous nous partager votre message pour les habitants d'Agboville en vue des élections municipales ?

Nicaise Ohouna N'takpé : Mes chers concitoyens d'Agboville, je vous appelle à unir nos forces pour un avenir prometteur. Ensemble, nous pouvons réaliser des changements positifs et durables dans notre commune. Je m'engage à travailler avec dévouement, intégrité et une vision claire. Je vous encourage à voter en connaissance de cause, en choisissant le candidat qui vous représentera le mieux. J'aspire à être ce candidat, celui qui favorisera le développement inclusif, l'autonomisation de chacun et la célébration de nos succès. En nous unissant, nous pouvons créer un Agboville prospère et rayonnant pour tous.

LDA : Monsieur Ohouna N'takpé, merci encore d'avoir pris le temps de discuter avec nous. Nous vous souhaitons bonne chance pour votre campagne électorale.

Nicaise Ohouna N'takpé : Merci à vous pour cette conversation enrichissante. Je suis déterminé à servir Agboville avec passion et dévouement, et je m'engage à respecter les valeurs que nous avons discutées ici. En avant, vers un avenir meilleur pour Agboville !
Interview réalisé par Armand Tanoh

Comment

Depuis le coup d'État orchestré fin septembre 2022par le jeune capitaine Ibrahim Traoré, plus connu sous le nom d'IB, le Burkina Faso traverse des moments sombres. Enlèvements, séquestrations, musèlement des organisations de la société civile et des médias, ainsi que la surveillance et l'interdiction des activités politiques sont désormais monnaie courante. Les aspirations démocratiques qui ont longtemps défini la nation sont aujourd'hui étouffées sous l'étreinte d'une nouvelle ère dictatoriale.

Répression rénéralisée

Le régime d'IB a instauré un climat de peur et de répression à travers le pays. Des rapports font état d'enlèvements et de séquestrations de citoyens critiques envers le régime. Ces méthodes brutales rappellent les heures les plus sombres de l'histoire du pays et signalent le retour d'une ère où les droits humains sont bafoués au nom du pouvoir absolu.

Censure et étouffement de la liberté d'expression

La liberté d'expression, un pilier fondamental de toute démocratie, est sérieusement menacée sous ce nouveau régime. La fermeture de la radio Oméga par le gouvernement en est un exemple frappant. Cette décision, en contradiction avec la loi sur les médias qui accorde cette prérogative au Conseil supérieur de la communication, pourrait réduire la diversité des voix médiatiques, et privaer les citoyens d'informations équilibrées et objectives.

Société civile réprimée

Les organisations de la société civile (OSC), qui jouent une partition charnière dans la consolidation de la démocratie en représentant les intérêts des citoyens, se disent muselées et intimidées. Dans une vidéo postée sur facebook le 14 août 2022, la présidente du Cadre de concertation national des OSC, Safiatou F. Lopez Zongo, exprime son indignation face à cette situation. Elle dénonce le président IB pour sa tendance à emprisonner des hommes politiques et à fermer des médias à sa guise ; ce qui, selon elle, sape les fondements d'une société démocratique.

Le Pouvoir absolu

La nouvelle ère d'IB, à en croire des leaders de la société civile, se caractérise surtout par son proéminent pouvoir discrétionnaire. Les activités des partis politiques sont surveillées et parfois interdites. Toute chose qui restreint les possibilités pour les Burkinabé d'exprimer leur voix par le biais du processus politique. De plus, la présidente Lopez Zongo souligne que le pouvoir justicière est constamment bafoué par la junte. La libération récente d’une guérisseuse traditionnelle en situation de mandat de dépôt, par des hommes encagoulés liés au président, en est une illustration parlante. Une mise en lumière des abus de pouvoir et la manipulation de la justice.

Révolutionnaire en plein 21ème siècle, IB qui se donne comme référent politique Thomas Sankara, est résolument en train de marcher dans les pas de ce dernier. En effet, de l’avis de certains observateurs avertis de la vie politique du Faso, nous assistons en filigrane à une ressuscitation insoupçonnée des fameux Comités de défense de la révolution (CDR ), ces groupes de jeunes qui semaient la terreur dans les sous-quartier de Ouagadougou et les principales localités du pays durant le règne du capitaine Sankara de 1983 à 1987.

Car si Thomas Sankara était un leader charismatique et emblématique apprécié pour ses politiques révolutionnaires et de transformation sociale, force est de reconnaitre aussi qu’il a été dépassé par les dérives de ces CDR qui agissaient en son nom et qu’il n’a pas su maitriser.  Conséquence, l’on assistait régulièrement à des conflits internes sur fond de règlement de comptes, abus de tous genres sur des populations désillusionnées et sans défense.

C’est d’ailleurs pour cette raison que bien d’observateurs expriment leurs inquiétudes quant aux opérations de charmes que multiplie le capitaine IB à l’intention du monde estudiantin, terreau fertile pour le recrutement de jeunes idéologues.  

Le pays des Hommes intègres est désormais à la croisée des chemins, sous la menace d’une dictature grandissante. Les enlèvements, la censure des médias, la répression des organisations de la société civile et la surveillance des activités politiques sapent les bases de la démocratie et des droits humains. Sous l’œil médusé de la communauté internationale, qui ne sais sur quel pied danser pour d’aider cette grande nation à restaurer un véritable système démocratique où les voix de tous les citoyens sont entendues et respectées.

Armand Tanoh

Comment

L'Organisation de coopération numérique (DCO) (www.DCO.org) a annoncé aujourd'hui le lancement des très attendus Digital Prosperity Awards (prix de la prospérité numérique) afin de récompenser et de célébrer les remarquables contributions numériques qui permettent la prospérité pour tous, en particulier en faisant progresser l'économie numérique, qui joue un rôle essentiel dans la stimulation du développement et de la croissance des nations.

Les prix de la prospérité numérique s'articulent autour de trois piliers fondamentaux et chaque pilier est récompensé dans des catégories individuelles, représentant chacune un aspect crucial du progrès numérique :

Innovation numérique :

  • Récompense les initiatives exceptionnelles qui ont tiré parti de solutions technologiques de rupture pour susciter des changements positifs et des progrès importants.


Transformation numérique :

  • Récompense les efforts exemplaires dans l'utilisation des technologies numériques pour améliorer les processus de prise de décision, favorisant ainsi le progrès et la prospérité.
  • Met en valeur les efforts de coopération exceptionnels qui s'appuient sur des solutions numériques pour favoriser le progrès et la prospérité.


Responsabilisation de la société :

  • Récompense les initiatives exemplaires qui démontrent des pratiques et des principes éthiques dans l'utilisation des technologies numériques pour le progrès et la prospérité de la société.
  • Ce prix récompense les contributions exceptionnelles à l'exploitation des innovations numériques pour relever les défis environnementaux et promouvoir la durabilité en vue d'un avenir prospère.


« La création de ces prix est une étape importante dans la reconnaissance des contributions numériques exceptionnelles des entreprises qui favorisent la prospérité de tous », a déclaré Mme Deemah AlYahya, secrétaire générale de l'Organisation de coopération numérique (DCO). « Nous sommes impatients d'identifier les meilleurs innovateurs numériques des États membres de la DCO et du monde entier qui profitent à l'humanité.

Ces prix visent à récompenser les initiatives exceptionnelles en matière d'adoption des meilleures pratiques, politiques et stratégies afin d'accélérer la transformation numérique dans leurs pays respectifs. L'objectif est d'accélérer les progrès de l'économie numérique et de jeter les bases d'une coopération constructive, en cultivant une vision et des aspirations communes parmi toutes les parties prenantes. Ces prix renforcent le rôle de la DCO en tant que fournisseur d'informations, défenseur, facilitateur et conseiller, accélérant la croissance durable de l'économie numérique et la transformation numérique des États membres, renforçant davantage le bien-être, la stabilité sociale et la coopération pour atteindre la prospérité numérique pour tous. »

Un comité technique important et varié et un jury composé de leaders mondiaux impartiaux, d'innovateurs et de spécialistes techniques évalueront minutieusement les meilleurs participants et candidats sur la base de leurs initiatives visant à relever les défis locaux, régionaux ou mondiaux dans tous les secteurs économiques, favorisant ainsi un monde plus inclusif et numériquement avancé grâce à la coopération et à l'innovation.

hn

Comment

Permettre à chaque Ivoirien et chaque Ivoirienne d’accéder à des conditions de vie décente, quel que soit l’endroit où il se trouve sur le territoire national, est une exigence dans une Côte d’Ivoire solidaire. La restructuration des quartiers précaires s’inscrit dans cette vision. Ce projet de haute portée sociale va changer la vie de milliers de familles.

C’est un programme social très attendu. Fort de l’engagement du Président de la République, Alassane Ouattara, d’offrir à chaque Ivoirien un cadre de vie décent, le ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme a lancé le Projet d’aménagement des quartiers restructurés d’Abidjan (PAQRA). Ce projet vise à améliorer la qualité de vie des populations les plus vulnérables. Yopougon (Gesco « Restructuration »), Abobo (Agoueto PK18) et Koumassi (Grand Campement, Akromiabla et Divo 1 et 2) sont les quartiers retenus pour démarrer ce projet. Créés en dehors de toute règle d’urbanisme, ces quartiers, au fil des ans, se développent avec une population de plus en plus importante.

Selon les urbanistes, la plupart des quartiers précaires ont poussé durant la forte croissance économique des années 1960 à 1980 qui a vu la création de zones industrielles. La main-d’œuvre employée par les usines s’est installée autour de ces zones d’activité. Ces quartiers, telles des excroissances de la ville planifiée, ne disposent pas d’infrastructures.

C’est donc par le relèvement du niveau des services urbains de base (voirie, assainissement, électricité, adduction en eau potable, services socio-éducatifs…) que le gouvernement entend améliorer qualitativement et durablement les conditions de vie des populations les plus vulnérables. « C’est à peu près 300.000 habitants dont les conditions de vie vont connaître une amélioration », a indiqué le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Koné.

Le PAQRA est financé par l’Agence française de développement (AFD). Ce financement entre dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D). Pour ces quartiers, c’est un programme de plus de 32 milliards de FCFA qui a été mis en place.

Les études de faisabilité ont été réalisées pour définir un cadre d’intervention cohérent, concerté et efficace. Et les travaux sont en cours dans les différentes communes. Il s’agit pour le gouvernement de parvenir à « un habitat plus moderne et en cohérence avec l’évolution du temps et des exigences d’urbanisme », a relevé le ministre.

Gesco par exemple bénéficiera de 9 km de voies bitumées. Il est prévu la réhabilitation de 18 salles de classe et la construction d’une école de six classes. Entre autres infrastructures, ce quartier aura deux terrains de sport, des ouvrages de drainage et un centre de transfert des ordures ménagères.

En améliorant l’environnement et en offrant un accès aux services urbains de base, le projet va contribuer à changer le quotidien de ces populations.

132 quartiers précaires ont été répertoriés dans le District d’Abidjan. En mars 2019, le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme estimait que 1,2 million de personnes vivaient dans ces quartiers précaires.

A en croire le ministre, dans certains de ces quartiers, l’on pourrait procéder « en accord avec le gouvernement » à des actes pour favoriser l’accès à la propriété foncière, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Toutefois, il a insisté sur le fait que les quartiers construits sur des sites dangereux et inondables ne sont pas pris en compte par ce projet. Ils seront déguerpis pour protéger la vie des habitants.

En Côte d’Ivoire, la crise du logement est de plus en plus aiguë. Le pays est confronté à un déficit important de logements, estimé entre 500.000 à 600.000 unités, avec un accroissement de 10% chaque année. A Abidjan, la capitale économique qui compte plus de 6 millions d’habitants, la crise du logement est de plus en plus aiguë. Selon les chiffres donnés par le ministère, 80% des Abidjanais sont des locataires contre seulement 20% qui sont propriétaires.

km

Comment

Le Directeur régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, Dr Robert Gouantoueu Guéi, a exhorté les jeunes de Côte d’Ivoire à saisir les nombreuses opportunités d’emploi et d’auto-emploi qu’offre le secteur agricole, à l’occasion de la première édition du Forum économique des jeunes du Tonpki, le samedi 12 août 2023 à Man, chef-lieu de région du Tonpki. Ledit forum était placé sous le thème : « Quelle opportunité pour la jeunesse du Tonpki? ».

Pour Dr Guéi, qui animait une conférence sur les opportunités d’emploi et d’auto-emploi pour les jeunes dans le secteur agricole, on peut vivre décemment de l’agriculture à condition de se former, d’avoir la bonne information et de saisir toutes les opportunités.

« Je vous invite donc à explorer les pistes dans le secteur de la semence qui part de la production, à la distribution en passant par le conditionnement. Les produits concernés sont le riz, le maïs, les cultures maraîchères, les pépinières de cacao et de café…», a relevé Dr Guei Gouantoueu, face à ces nombreux jeunes réunis à Man.

Robert Gouantoueu a également évoqué d’autres secteurs, notamment « la distribution d’engrais et de produits phytosanitaires, la production et la transformation du café, du riz Danané (maintenant labellisés) ».

Au titre de l’année 2023 décrétée Année de la jeunesse par le Président de la République, le conférencier a également invité les jeunes à la pratique de la pisciculture, particulièrement du poisson tilapia, qui est prisé en Côte d’Ivoire et dont la production nationale ne parvient pas encore à couvrir la demande . « C’est une énorme opportunité à saisir par les jeunes », a-t-il insisté.

Pour ce qui du secteur de l’élevage, le conférencier a encouragé les jeunes à l’élevage de volailles, de lapins, de porcs, d’escargots, de grenouilles... Il a fait savoir qu’il existe également un potentiel important de création d’emplois dans les activités économiques rurales non agricoles, autour des chaînes de valeur alimentaires liées à l’agriculture durable, au développement agroalimentaire et aux services de soutien connexes.

Saluant cette initiative des jeunes du Tonpki, le Représentant résident de la FAO en Côte d’Ivoire, Attaher Maiga, a encouragé à mettre l’accent sur la formation : « La formation des jeunes dans les divers secteurs d’activités, notamment liées aux à l’agriculture, sera un atout précieux pour relever un des plus grands défis du développement socio-économique et durable de cette région.

À l’issue du forum, Soumahoro Droh Joel installé à Logoualé et qui suit une formation en maçonnerie, a promis de relancer sa plantation de manioc qu’il avait abandonnée.

La présidente de l’ONG Refar, Sara Gbagba, productrice de maraîchers, a dit sa motivation désormais de contacter l’Agence nationale d’Appui au Développement rural (ANADER) pour un éventuel investissement dans le business des semences agricoles.

Pour rappel, le Forum économique des Jeunes du Tonkpi est un business forum régional qui réunit les acteurs de l’écosystème œuvrant pour la formation, le financement et l’employabilité des jeunes dans un contexte de développement durable.  

km

Comment

Le 5ème Pont ou Pont de Cocody d'une longueur de 630 m dont 200 m à haubans enjambant le chenal de la Baie de Cocody, a été officiellement ouvert à la circulation, le samedi 12 août 2023, par le Président de la République, Alassane Ouattara.
 
Heureux que ce pont de 2X2 voies soit baptisé Pont Alassane Ouattara, le Chef de l'État a annoncé qu'il permettra aux usagers de "relier les communes du Plateau et de Cocody en 4 minutes".
 
Le Président Alassane Ouattara a salué la contribution de la Banque islamique de Développement (BID) qui a permis la réalisation "de cet ouvrage de qualité, de confort, cette belle architecture qui relie désormais la commune du Plateau et celle de Cocody". 
 
Alassane Ouattara qui a assuré que "le développement des infrastructures va se renforcer", a annoncé que le tronçon autoroutier Tiébissou-Bouaké sera inauguré à la fin de ce mois d'août.
 
Parlant de la jeunesse à laquelle il a dédié l'année 2023, le Président de la République a déclaré qu'elle est une priorité pour le gouvernement qui continuera de renforcer son attention à l'endroit de la jeunesse.
 
Selon le ministre de l'Équipement et de l'Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, "les travaux de cette infrastructure majeure d'un coût global de 113 milliards de FCFA pour un linéaire total de 1,6 km, ont généré 3 000 emplois directs".
 
Amédé Koffi Kouakou est revenu sur les nombreux efforts déployés par le gouvernement sous l'égide du Président de la République, depuis 2011, pour remettre en état les infrastructures routières. 
 
"En une dizaine d'années, ce sont 1 500 km de routes construites, et 1 000 km de routes réhabilitées et une trentaine de ponts construits", a-t-il rappelé.
 
Par ailleurs, au cours de cette cérémonie, une quinzaine de personnalités, notamment 
un commandeur, 11 officiers et quatre chevaliers ont été élevées dans l'ordre du mérite ivoirien pour leur engagement dans la réalisation de cette infrastructure d'envergure.
 
C'est le 22 mars 2019 que le lancement officiel des travaux du Pont Alassane Ouattara a été effectué.
 
Le 5ème Pont est composé également d'un pylône de 108 m de hauteur, d'un viaduc de 258 m de long et de 19 câbles dont 11 soutiennent le tablier côté Plateau et huit qui servent de contrepoids situés du côté de Cocody. Ce pont unique par son envergure, est l'ouvrage principal du vaste projet de sauvegarde et de valorisation de la Baie de Cocody et de la lagune Ébrié. Sa construction va permettre de fluidifier le trafic dans le secteur du carrefour de l'Indénié et apporter une amélioration en termes de temps de parcours et de sécurité, y compris dans la métropole abidjanaise.
km
 

Comment