Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
Après la réouverture du Casino Barrière L’Eléphant d’Or d’Abidjan en 2017, la direction de ce groupe français spécialisé dans les loisirs et le divertissement haut de gamme s’est dite satisfaite de son bilan à l’occasion d’un point de presse, animé le 24 Avril 2018 dernier à l’occasion du premier anniversaire de sa collaboration avec la Société de Palaces de Cocody (SPDC), au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan.
Le Casino Barrière L’Eléphant d’Or Abidjan se réjoui de son bilan et de sa collaboration avec la Société des Palaces de Cocody(SPDC), un an après avoir procédé à la réouverture de ce Casino. C’est ce qui ressort du discours du directeur de développement du Casino, Gilles Maillet lors d’une rencontre avec la presse dans la salle de conférence du Casino au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan.’’Le bilan est positif, nous sommes globalement satisfaits après un an d’activité avec un chiffre d’affaires de plus de 2,8 milliards de Francs CFA ’’, a indiqué Gilles Maillet, le directeur développement du Casino, tout en mentionnant le standing de son établissement, ‘’Le Casino Barrière L’Eléphant d’or d’Abidjan est un lieu chaleureux et raffiné qui attire une clientèle diverse à la fois nationale et internationale, touristes, hommes et femmes d’affaires avec une salle de spectacles d’une capacité de 150 places’’.
Aux cotés des responsables du Casino ,la directrice de la Société des Palaces de Cocody(SPDC),Diarrassouba Maferima Ouattara à lors de son mot de bienvenu insisté sur la qualité de la collaboration entre la SPDC et le Casino Barrière L’Eléphant d’Or d’Abidjan.’’Les relations sont excellentes et je peux me réjouir d’autant plus que la concession entre nous est prévue pour d’étendre sur une durée de 10 ans’’, a affirmé le premier responsable du bailleur du Casino d’Abidjan. En Cote d’Ivoire, la salle des jeux de table (poker notamment) est interdite aux ivoiriens, conformément à la réglementation en vigueur depuis 1969 sous le président Houphouët-Boigny. En revanche, ils ont accès aux restaurants, bars....du Casino. Cette salle de jeux qui est la seule en Afrique de l’ouest à proposer 4 tables d Poker de contrepartie connectées à un jackpot contient, 66 machines à sous dont 10 machines de roulettes automatiques, 10 tables de jeux traditionnels. Il faut noter que Barrière, la maison mère du Casino L’Eléphant d’Or d’Abidjan est une marque sous laquelle sont commercialisés les hotels, casinos et restaurants et qui développe des offres sans équivalent dans le domaine des loisirs haut de gamme. Elle regroupe aujourd’hui 34 Casinos, 18 Hôtels et plus de 120 restaurants et bars dont le célèbre Fouquet’s de Paris.
Louis Tanin
Sediko Douka, commissaire Energies et Mines de la Cédéao, a déclaré que l’Afrique de l’ouest détient le tiers des réserves de pétrole et de gaz naturel du continent.
"L’Afrique de l’ouest représente 30% des réserves trouvées de pétrole et 30% des réserves trouvées de gaz naturel de l’Afrique", a-t-il détaillé, lors de la cérémonie de présentation de la deuxième édition du forum des mines et du pétrole de la Cédéao, prévue du 9 au 11 octobre prochain à Abidjan.
La région, qui compte 330 millions d’habitants, dispose également dans "son sous-sol de l’or, de l’uranium, de la bauxite, du diamant, du fer, du manganèse etc.. avec par endroits des gisements de classe mondial" a soutenu M. Douka,
Pour lui, tout ce potentiel naturel place cette région du continent « au cœur des enjeux géostratégiques".
De son côté, le ministre ivoirien des Mines, Souleymane Diarrassouba, appele à des "reformes vigoureuses" dans le secteur des mines et du pétrole.
«L’enjeu du développement minier de notre sous-région est de faire en sorte que le secteur minier et pétrolier contribuent de façon significative au développement économique et social du fait de ses effets d’entrainement", a dit M. Diarrassouba.
Daniel Coulibaly
Une révision de la liste électorale aura lieu pour le mois de juin 2018, selon Gervais Coulibaly, vice-président de la commission électorale indépendante au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le lundi 07 mai au siège de l’institution à Abidjan.
"Cette révision durera que sept jours ", a précisé M. Coulibaly, soulignant que l’opération concerne deux catégories de personnes à savoir les femmes qui ont changé de nom suite au mariage civil et les nouveaux majeurs (les enfants en âge de voter).
Il a, par ailleurs, ajouté que les lieux de vote des élections précédentes serviront de points d’enrôlement lors de cette opération. Il s’agit en tout de 10500.
Selon lui, cette décision a été prise à la demande des partis politiques, de la société civile et autres partenaires. " cela nous permettra aussi d’être efficaces. Nous sommes prêts et nous travaillons en synergie avec l’office nationale d’identification", a-t-il dit.
Si la date indicative de la Cei se confirme, les 10500 lieux seront ouverts sept jours durant sur l’ensemble du territoire, pour enrôler les Ivoiriens.
Daniel Coulibaly
Le compte à rebours en marche. Le premier vol entre la Côte d’Ivoire et les Etats-Unis aura effectivement lieu le samedi 12 mai à 12H45, annonce l’AIP citant une source proche du ministère des Transports.
Ce vol qui est assuré par la compagnie africaine Ethiopian Airlines, va décoller de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan pour New York.
Cette initiative reflète le désir du gouvernement Ivoirien de faciliter le déplacement des populations ivoiriennes et de de la sous région vers les USA, explique cette source.
« Cet événement accueillera de hauts dirigeants et les personnalités du secteur de l’aviation, ainsi que les décisionnaires du pays. Ce sera l’occasion de célébrer la culture ivoirienne et la culture Ethiopienne puisque Ethiopian Airlines assurera les vols directs vers les Etats Unis », ajoute-t-elle.
Le protocole d’accord du début des vols entre la Côte d’Ivoire et les Etats Unis avait été signé, en janvier à Abidjan, entre le ministre des Transports, Amadou Koné, et le directeur général d’Ethiopian Airlines, Tewolde Gebremariam.
La Fondation AWI a lancé officiellement la 2ème édition du Forum femme et développement(FOFED) à l’occasion d’une table-ronde, le jeudi 26 avril 2018, à la Caistab-Plaeteau. Elle se tiendra en septembre prochain sous le thème : « l’Agro transformation pour l’autonomisation de la femme : Enjeux et perspectives ».
La table ronde a porté sur : « Inclusion financière, clé de la croissance durable pour les femmes transformatrices de Côte d’Ivoire ». Elle a permis de sensibiliser les femmes sur l’éducation financière, et présenter les programmes de financement publics et privés de l’entrepreneuriat féminin.
A cet effet, la CONAPECI, Comoé Capital, la Banque Atlantique, et le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, ont présenté les opportunités de crédits pour accompagner les femmes dans leurs activités.
Pour Mariam Fadiga Fofana, présidente d’AWI, « réfléchir et échanger sur l’inclusion financière des femmes » apparait opportun …, car la plupart des femmes manquent de financement pour leurs activités, surtout celles du secteur agricole.
De son côté, la représentante de la ministre de la Femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité, Binaté Fofana, a salué l’initiative accompagnant les femmes africaines dans leur lutte pour un mieux-être.
Charles Douais du cabinet du ministre de l’Economie et des Finances s’est félicité de cette rencontre dont les conclusions seront utiles pour atteindre les objectifs de l’autonomisation de la femme.
La fondation a également saisi cette occasion pour lancer la deuxième édition du Forum femme et développement(Fofed) dont le thème est « l’Agro transformation pour l’autonomisation de la femme : Enjeux et perspectives ». Selon Olga Yenou, la présidente du comité scientifique, l’objectif de ce forum est d’améliorer l’éducation financière des femmes transformatrices tout en les informant sur les programmes et mécanismes financières mis à leur disposition, aussi bien par l’Etat que le secteur privé. L’édition 2018 attend 2500 participants.
La Fondation AWI a aussi présenté au grand public son magazine SOOQ, qui est une tribune d’échanges pour aider à l’autonomisation des femmes, dont le deuxième numéro vient de paraître.
Daniel Coulibaly
Réunis en Côte d’Ivoire les 26 et 27 avril dernier pour le 4e congrès de la Société ivoirienne de recherche appliquée en médecine (SIRAM) et le 1er Congrès du Groupe de recherche africain de maladies orphelines (GRAMO), des experts en médecine interne ont prescrit aux dirigeants africains de renforcer la promotion de la gériatrie pour préparer les défis à venir.
La gériatrie est une spécialité médicale consacrée au traitement des affections physiques, mentales, fonctionnelles et sociales des séniors ou malades âgés, en particulier lors de soins aigus, chroniques, de réhabilitation, de prévention et en fin de vie.
Ces spécialistes s’appuient sur une évaluation du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) selon laquelle le nombre de personnes de 60 ans et plus en Afrique devrait presque quadrupler pour atteindre 215 millions d’ici à 2050, soit 11 % de la population totale du continent, contre 5 % en 2010.
“La gériatrie est un sujet d’actualité et doit susciter beaucoup d’intérêt dans tous les pays africains, vu la vitesse avec laquelle les populations de personnes âgées augmentent sur le continent”
Sonia Ouali Hammami, présidente de la Société tunisienne de gériatrie
"Je pense que la gériatrie est un sujet d’actualité et doit susciter beaucoup d’intérêt dans tous les pays africains, surtout dans le Nord du continent, vu la vitesse avec laquelle les populations de personnes âgées augmentent en Afrique. D’où l’intérêt de s’occuper des pathologies propres aux sujets âgés", déduit Sonia Ouali Hammami, gériatre et présidente de la Société tunisienne de gériatrie.
L’intéressée indique qu’en Tunisie, on constate une diminution de l’indice de fécondité ces dernières années, si bien qu’en une seule génération, on est passé de 7 à moins de 2 enfants par femme.
Dès lors, pour Sonia Ouali Hammami, par ailleurs professeur de médecine interne, tout comme la pédiatrie, la gériatrie mérite tout l’intérêt des décideurs.
"Parce que la population gériatrique pose beaucoup de problèmes qui diffèrent des problèmes de l’adulte : hypertension, santé mentale, démence du type Alzheimer, etc. On a alors besoin de spécialistes et de services en gériatrie", justifie-t-elle.
Or, la gériatrie n’est pas encore reconnue comme spécialité à part entière dans la plupart des pays africains, bien qu’enseignée dans quelques facultés de médecine, comme celle d’Abidjan en Côte d’Ivoire.
Ce pays ne compte à ce jour qu’un seul gériatre, en l’occurrence Yves Binan, médecin-interniste à la base et formé en spécialisation en France. Ce dernier s’emploie avec d’autres confrères internistes à vulgariser la gériatrie dans le secteur médical en trois volets : l’enseignement, la recherche et la formation.
"Nous sommes en plein début, mais ça va prendre de l’ampleur puisque l’espérance de vie en Côte d’Ivoire est passée de 45 à 55 ans", note Yves Binan, par ailleurs chef du service gérontologie-gériatrie du centre hospitalier universitaire (CHU) d’Angré à Abidjan.
Pour Mourtalla Ka de l’université de Thiès au Sénégal, les gériatres de demain doivent avoir une formation de base en médecine interne.
"Une telle formation permettra assurément de prendre mieux en charge les patients d’un certain âge, présentant des pathologies impliquant des problèmes cardiaques, métaboliques, notamment de diabète, de prostate, etc.", explique-t-il.
"C’est une histoire de polypathologie, et l’approche interniste est probablement la meilleure", complète Mourtalla Ka.
Surprise? En tout cas, ça en a l'air! L’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI, mouvance présidentielle). Le parti vient d'opter pour ne pas entrer dans le parti unifié projeté par le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir). Ce, malgré le fait que le principe de création de ce parti unifié a été signé récemment par tous les partis membres y compris l’UPCI.
« Vous avez décidé, à l’issue du référendum interne que nous venons d’organiser démocratiquement de refuser, à une majorité écrasante, d’entrer dans le processus d’unification des partis membres actuels du groupement politique du RHDP ; Si certains peuvent être surpris par votre décision alors qu’il y a quelques jours, précisément le 16 avril 2018, un accord politique comportant la signature de votre Président a été rendu public, à y regarder de près, il n’y a rien de surprenant car, au contraire, vous venez de faire la preuve d’une vraie maturité politique, en refusant de ratifier un accord politique signé par votre Président qui n’avait reçu aucun mandat pour le faire", a déclaré, à l’adresse de ses militants, le président de l’UPCI, Maître Brahima Soro, au terme du deuxième Congrès extraordinaire de son parti, le samedi 28 avril 2018 au palais de la culture de treichville à Abidjan.
Le processus d’unification actuellement engagé entre les partis membres du RHDP est « en réalité un projet de réunification de partis politiques qui, hier, ne faisaient qu’un seul », or « l’UPCI n’est pas née de la scission d’un autre parti mais de la volonté de jeunes ivoiriens, venant de tous horizons et de tous secteurs d’activités de se mettre ensemble pour construire une alternative politique en Côte d’Ivoire », a ajouté M. Soro.
Toutefois, l’UPCI reste « ouverte et disponible » à ses alliés du RHDP, a-t-il relevé, cité par l'AIP.
A l’ouverture de ce Congrès qui avait pour thème « UPCI à l’heure du parti unifié RHDP, enjeux et perspectives », Brahima Soro avait prévenu que le parti se plierait à la « dictature de la majorité ».
Cette décision de l’UPCI intervient dans un contexte où la question de l’unification des partis membres du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix fait débat au sein du groupement, mais surtout entre les deux poids lourds de l’alliance, à savoir le Rassemblement des républicains (RDR) du chef de l’Etat Alassane Ouattara, et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), présidé par de l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié.
Un accord de principe de création du parti unifié a été signé mi-avril entre les six partis membres, mais Henri Konan Bédié a plus tard clarifié que ce document « ne signifie pas la disparition du PDCI » qui « présentera, en RHDP, un candidat l’élection présidentielle de 2020 », et qui sera soutenu par les autres partis alliés.
Le RDR, de son côté, largement favorable à la fusion des partis de la majorité en RHDP, prépare activement un Congrès extraordinaire prévue le 5 mai pour se prononcer sur la création du parti unifié.
Le RHDP comprend également l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), le Mouvement des forces d’avenir (MFA) et le Parti ivoirien des travailleurs (PIT).
La 2ème édition du Salon africain des assurances (Sada), plateforme de valorisation des assurances, de facilitation d’accès aux assurances et de création d’espace de rencontre entre assureurs et populations, organisée par l’Association des usagers de banque et établissements financiers de Côte d’Ivoire (Aubef-CI), se tiendra du 27 au 29 septembre 2018, à Abidjan. Thème : « Qu’est-ce que l’assurance ».
L’information a été donnée au cours d’une conférence-bilan de la 1ère édition et du lancement officiel de la 2ème édition, le jeudi 26 avril 2018, à l’espace Latrille Event aux 2 Plateaux(Cocody).
«Un bilan positif » du fait de l’engouement au niveau des acteurs en assurance et des populations, selon la commissaire générale du Sada, Valérie Kouamé, dressant le bilan de l’édition 2017 qui a suscité le renouvellement de l’expérience avec la tenue de cette édition 2018. Poursuivant, Mme Kouamé a annoncé deux actions majeures du Sada 2018, notamment la création du site internet du salon (www.info-assur.ci) et la mise en onde d’une émission en assurance.
De son côté, Jean-Baptiste Koffi, président de l’Aubef-CI, a présenté le Sada comme un cadre idéal d’échange entre le pouvoir public, opérateurs économiques et usagers des assurances.
C’est pourquoi, dira-t-il, les usagers de banques veulent plus de proximité avec les compagnies d’assurance, afin d'exprimer leurs attentes en matière d’assurance et contribuer ainsi à la création de produits et services orientés vers les vrais besoins de la clientèle.
Par ailleurs, le président de l’Aubef-CI souhaite que soit traité la question des contentieux, car à l’en croire, le copule usager- assureur doit prendre conscience de son indissociabilité et doit pouvoir se nourrir de vérité…
Ce deuxième rendez-vous du Sada parrainé par M. Konan Jacques Assohoré, directeur général du Trésor et la Comptabilité publique, enregistrera la participation de plusieurs compagnies d’assurance et établissements financiers. Il sera meublé par des journées portes ouvertes, mini- conférences thématiques, rencontres B2B, des stands d’exposition, etc. A cela s’ajoutent une action sociale, à travers une tombola, un diner gala pour une levée de fonds, afin de contribuer à la lutte contre le diabète et une remise de prix aux meilleures sociétés d’assurance.
Daniel Coulibaly/ Source: Steeve Azo
En marge de la 8eme édition de l’IT Telecom Forum, M. Soro Nogoulogou directeur général de la SNDI, qui avait à ses cotés les différents ministres en charge des télécommunications et de l’ Economie numérique du Sénégal , du Congo et du Gabon , a animé un panel autour de la thématique << Accélérer la digitalisation , un impératif pour une administration réinventée >> .
Le directeur général de la SNDI a dans son intervention indiqué que sa structure contribue à ce que tous les services de l’administration soient interconnectés dans le but de moderniser les secteurs clé de l’administration pour une meilleure gouvernance.
C’est dans cette optique que les différents systèmes intégrés ont été créés et exportés dans certains pays. << Nous avons numérisé toutes les chaines des finances publiques en Côte d’ Ivoire , 14 ambassades de l’ étranger sont gérés par la SNDI. Ils sont interconnectés avec l’administration locale, ce qui renforce la bonne gouvernance », a-t-il ajouté. Et de souligner que toutes les chaines du secteur forestier et judiciaire ont été numérisées, nous souhaitons couvrir toutes les juridictions du pays d’ici 2020, a-t-il souligné.
En ce qui concerne la lutte contre la cybercriminalité, M. Soro soutient que la sécurité informatique occupe aussi une place importante dans les applications développées par son entreprise.
Pour Léon Juste Ibombo, ministre congolais de l’Economie numérique, lutter contre la cybercriminalité est une nécessité.
Le ministre sénégalais de l’Economie numérique Dr Cherif Diallo a, quant à lui, souhaité une véritable stratégie nationale de lutte contre la cybercriminalité à travers la création d’une école régionale de cyber sécurité.
Notons que depuis l’ouverture du centre de formation de la SNDI en 2012 se sont plus de 10000 agents des ministères et autres démembrements de l’administration qui ont bénéficié de formation pour le renforcement de leur capacité à l’usage des outils des TIC.
Correspondance particulière de Henri Kouassi
Par Dr Ibrahim Mayaki*
En tant que relativement jeune ministre, au milieu des années 1990, parmi mes collègues de l’Organisation de l’Union africaine (OUA), je me suis demandé si l’Afrique allait se ressaisir et aller de l’avant.
À cette époque, le Rwanda sortait de son génocide et la plus grande partie de l’Afrique de l’Ouest connaissait encore des coups d’Etat militaires. L’Afrique centrale était plutôt calme mais certains pays y connaissaient des tensions politiques subtiles, avec ce que l’on appelle la « première guerre du Congo » qui se déroulait alors dans l’ex-Zaïre, aujourd’hui République démocratique du Congo (RDC). Tandis que la guerre civile en Somalie s’intensifiait, l’Éthiopie, en Afrique de l’Est, commença l’expérience d’un État développementaliste sous le Premier ministre Meles Zanawi et l’Érythrée obtint son indépendance.
L’Afrique du Nord était à peu près intacte, avec des dirigeants « forts » aux manettes de l’État, et dont certains ont joué un rôle important dans le processus de paix israélo-palestinien qui a abouti à la création de l’Autorité nationale palestinienne. La fin de l’apartheid et l’avènement d’une Afrique du Sud démocratique a été le point le plus positif de cette période pour l’OUA, qui a démontré que celle-ci, en tant que mouvement panafricain, avait atteint son but ultime de libérer politiquement l’Afrique.
À l’échelle mondiale, le milieu des années 1990 a également vu la montée des médias alternatifs et nouveaux, le multiculturalisme et le renforcement des principes démocratiques. Grâce à l’Internet et la télévision par satellite, le monde était en effet en train de changer, mais l’Afrique était toujours considérée comme le continent sans espoir.
Avançons dans le temps. Ce mois-ci à Kigali, lors de la 10e session extraordinaire de l’Assemblée de l’UA, les dirigeants africains se sont réunis pour signer leur signature sur l’établissement d’un accord de zone de libre-échange continentale africaine (ALE).
Une fois mis en œuvre, l’accord fera du continent la plus grande zone commerciale du monde où les biens et services pourront être librement échangés entre les États membres de l’Union africaine. Sur les 55 Etats membres de l’Union africaine, 44 ont signé leur accord sur l’AfCFTA, 43 pays ont signé la Déclaration de Kigali, et 27 ont signé le Protocole sur la libre circulation des personnes, le droit de résidence et le droit d’établissement.
Suite à la ratification de l’AfCFTA par les pays, sa mise en œuvre augmentera le commerce intra-africain de 52% d’ici 2022. En outre, l’accord contribuera à la suppression des droits de douane sur 90% des biens et libéralisera les services et fera disparaître les autres barrières qui entravent le commerce entre les pays africains, tels que les longs délais aux postes frontaliers.
Je dois dire que c’était un moment de fierté pour l’Afrique et pour moi en particulier dans la salle plénière du Palais des Congrès de Kigali, que d’observer ce moment émouvant mais joyeux et enthousiaste, où chaque leader africain ou son ministre à tour de rôle venaient apposer leur signature aux Accord, Protocole et Déclaration, le tout sous la direction éclairée du Président du Niger, SE Mahamadou Issoufou en tant que Chef de l’ALEFF, flanqué du Président Paul Kagame du Rwanda et actuel Président de l’UA, et SE Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union Africaine.
L’Afrique, une terre caractérisée par des cultures et des ethnies riches et diverses, avec une multitude de civilisations, s’efforce depuis 60 à 50 ans de devenir intégrée et pertinente. Dans leur livre intitulé Le pouvoir de Babel, Ali et Alamin Mazrui ont noté que « l’hétérogénéité ethnique de l’Afrique se reflète dans la langue. Par habitant, il existe un plus large éventail de langues en Afrique que dans n’importe quel autre continent du monde. Par une étrange tournure de la destinée, il y a aussi plus de pays francophones, anglophones et lusophones en Afrique que partout ailleurs dans le monde ».
De manière intéressante, l’une des langues les plus dynamiques au monde se trouve également en Afrique - le kiswahili, une langue bantoue, s’est répandue à travers l’Afrique de l’Est au Congo et vers le sud en Afrique australe. Par conséquent, un continent aussi complexe a vu depuis son époque post-coloniale le besoin de s’intégrer pour qu’il puisse devenir globalement et économiquement efficace, et pour influencer la géopolitique mondiale.
La fin progressive du colonialisme dans les années 1960 et 1970 s’avère maintenant avoir apporté des bénédictions mitigées à l’Afrique. Nous avons maintenant 55 pays ; 47 d’entre eux sont sur le continent africain et les autres sont des nations insulaires. Ainsi, la fin du colonialisme a donné naissance à de nouveaux États multiples qui transcendent l’ethnicité, les cultures, les normes traditionnelles et les systèmes de valeurs des gens.
En 1963, les nouveaux pays africains « indépendants » se sont réunis pour former une organisation (OUA) qui favoriserait l’unité et la solidarité des nouveaux pays africains et agirait comme une voix collective pour le continent africain.
Malgré ce désir ambitieux, ces mêmes pays ont également souligné l’importance de la souveraineté territoriale de leurs pays respectifs et, par conséquent, l’OUA est restée neutre en ce qui concerne les affaires internes propres à chaque pays. Vers le milieu des années 1970, des blocs économiques régionaux (maintenant appelés Communautés économiques régionales) ont commencé à émerger.
Bien que les deux voies d’intégration identifiées par l’Afrique aient été de nature formelle et volontaire, elles ont toutes deux été influencées par la situation géographique et la proximité des États-nations influencés par des points communs culturels et linguistiques.
Il y avait aussi d’autres tentatives d’intégration historiques, involontaires dans leur nature : un bon exemple était le système de la commune française en Afrique de l’Ouest pendant le colonialisme. La Fédération du Mali, l’Union Ghana-Guinée-Mali, la Fédération de la Rhodésie et du Nyassaland et la Confédération de la Sénégambie ont également été témoins d’une autre forme d’intégration « circonstancielle » à petite échelle, malheureusement toutes ces fédérations et confédérations se sont effondrées avec le temps.
D’un autre côté, les pays qui ont été intégrés juste après l’indépendance ont tenté de se désintégrer ou même de devenir des États-nations distincts.
Ainsi, malgré les formes d’intégration que l’Afrique ou certaines parties de l’Afrique ont expérimentées, le Traité d’Abuja a créé en 1991 la Communauté économique africaine (CEA). Le Traité d’Abuja a proposé que les communautés économiques régionales (CER) soient les piliers de l’intégration africaine.
Dix ans plus tard, en 2001, au Sommet de l’OUA, le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) a été adopté par les chefs d’État et de gouvernement africains comme programme socioéconomique devant accélérer la coopération économique et l’intégration entre pays africains.
Le même Sommet de l’OUA a reconnu la nécessité d’une implication étroite dans la formulation et la mise en œuvre de tous les programmes des CER au sein de l’Union africaine. En outre, le Sommet de l’OUA / AEC à Lomé, au Togo, a adopté l’Acte constitutif de l’Union africaine, qui a officiellement remplacé l’OUA en 2002.
Après ces jalons importants pour la discussion et de l’agenda de l’intégration africaine, est venu le processus de réforme pour une architecture africaine dynamique, qui a réintroduit le programme d’intégration. La discussion a généralement conclu qu’en raison des économies d’échelle et des modestes économies de la plupart des pays africains, une dimension et une approche régionales de la transformation de l’Afrique étaient la meilleure voie à suivre.
La poursuite de l’intégration de l’Afrique, comme je l’ai souligné entre autres, impose une nécessité forte de repenser les priorités de l’Afrique. Une stratégie cohérente et consolidée a donc été lancée à l’occasion du 50e anniversaire de l’unité africaine.
En 2013, les chefs d’État et de gouvernement africains ont adopté l’Agenda 2063 en tant qu’expression des intentions politiques et des aspirations du continent, guidés par une nouvelle vision d’un continent intégré et prospère. L’Agenda énonce la détermination et l’engagement renouvelés de l’Afrique à poursuivre une croissance et un développement socio-économiques soutenus.
Le premier plan décennal de mise en œuvre, qui s’étend de 2013 à 2023, s’inspire largement des expériences de mise en œuvre du programme du NEPAD. Bien que le Plan énonce les grandes priorités et les programmes de développement, il est nécessaire de traduire davantage la vision de développement de l’Afrique en actions concrètes.
Afin de répondre au plan de mise en œuvre décennal de l’Agenda 2063, l’Agence du NEPAD redéfinit sa structure afin de renforcer son efficacité par l’établissement de normes, une gouvernance améliorée et une prestation efficace avec une supervision diligente et une gestion saine d’une série de projets.
Cela permet à l’Agence d’anticiper et de fournir une valeur ajoutée stratégique à la fois sur le continent et au niveau mondial. Notre objectif principal serait de servir de groupe de réflexion fournissant non seulement un apport stratégique sur les questions de développement au niveau continental, mais aussi axé sur la mise en œuvre à travers des approches régionales.
Notre rôle clé serait également de servir dans une structure de gestion de fonds créant les conditions d’une mise en œuvre efficace des initiatives et des programmes continentaux. L’Agence du NEPAD a été réorientée pour exécuter son travail à travers 4 grands programmes à savoir: (i) Industrialisation, science, technologie et innovation (ii) Intégration régionale, infrastructure et commerce (iii) Gouvernance des ressources naturelles; et (iv) Compétences et emploi pour les jeunes.
À l’échelle mondiale, la plupart des économies développées commencent à se tourner vers leur marché intérieur et à renforcer leurs systèmes financiers respectifs afin de se préparer à la quatrième révolution industrielle, l’âge de la sagesse.
L’Europe atteint un point de saturation en termes de dépenses de consommation, et continue de se tourner vers son marché intérieur, qui est aux prises avec des défis politiques ayant abouti à un tournant politique idéologique à droite, renforcé par la crise croissante de l’immigration et de l’émigration. Le terrorisme s’est fortement intensifié ces dernières années dans les zones de conflit et représente un risque croissant pour les principales économies du monde.
L’OCDE prévoit une croissance du PIB mondial d’un modeste 3 et demi pour cent en 2018 d’un peu moins de 3% en 2016. Malgré la croissance moyenne prévue en 2018, l’impact que l’Afrique aura sur l’économie mondiale restera très marginal en raison du fait que le continent n’ajoute pas de valeur au processus de production, et ce, uniquement à cause du manque d’industrialisation et de compétitivité de l’Afrique sur le plan international.
La comparaison entre la démographie de la Chine (1,3 milliard de personnes) et de l’Afrique (1,1 milliard de personnes) est saisissante : la Chine contribue à environ 15% à l’économie mondiale, et ceci est le résultat de l’investissement récent de la Chine dans la production industrielle de masse dans le cadre d’une politique industrielle articulée et exécutée depuis les années 1970.
Permettez-moi d’insister rapidement sur le fait que ces chiffres ne doivent pas être compris comme de simples chiffres, mais ils reflètent d’une part le triste état de la réalité africaine et d’autre part amplifient les opportunités que l’Afrique peut exploiter en surpassant rapidement la technologie, pour industrialiser et élever notre peuple de la pauvreté à la prospérité.
Bien que nous tenions dûment compte des succès de mise en œuvre enregistrés dans les grands projets d’infrastructure sur le continent africain, la question de l’Afrique en tant que destination à risque continue d’entraver le développement et la mise en œuvre des projets.
Malgré des mécanismes d’atténuation des risques, ainsi que des stratégies de réforme des politiques et de la réglementation mis en place pour répondre à certains des défis rencontrés dans le financement des projets d’infrastructure en Afrique, cette question du risque continue de poser des défis à la communauté des investisseurs institutionnels dans sa détermination à participer plus activement au financement de l’infrastructure africaine.
L’Agence du NEPAD, sous la direction de l’Union africaine, est particulièrement bien placée pour piloter son initiative MoveAfrica en reliant le Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA) et le guichet unique, avec des initiatives de facilitation des échanges comme le programme de l’Union africaine. Pour stimuler le commerce intra-africain (BAIT) et le cadre pour l’accélération du développement industriel de l’Afrique (AIDA).
Le continent africain ne peut espérer l’industrialisation sans infrastructures de transport fonctionnelles. L’industrialisation nécessitera une amélioration quantitative de l’infrastructure et une simplification radicale et une harmonisation des conditions et des procédures réglementaires, pour permettre aux entreprises et aux entreprises d’effectuer des échanges significatifs au-delà des frontières.
Le Réseau d’entreprises continental (NEA) de l’UA-NEPAD poursuit son programme de réduction des risques liés aux projets d’infrastructure en tant qu’élément clé pour attirer des financements. Les fonds de pension et les fonds souverains ont émergé comme le catalyseur clé pour combler ce déficit de financement. En septembre 2017, le NEPAD, sous la direction de la CBN, a lancé une campagne révolutionnaire dirigée par l’Afrique et dirigée par l’Afrique, visant à augmenter les allocations des propriétaires d’actifs africains aux infrastructures africaines à partir de sa base actuelle d’environ 1,5% actifs sous gestion (ASG) à 5% d’ASG percutants.
La CBN a appelé à un engagement plus stratégique avec les investisseurs institutionnels nationaux à l’appui de cette campagne. L’objectif de la campagne Agenda 5% est de travailler avec les fonds de pension et les fonds souverains, y compris les ministres des Finances, pour augmenter progressivement les investissements dans l’infrastructure, utiliser les ressources financières disponibles sur le continent et renforcer les partenariats public-privé.
En conclusion, l’AfCTA est une étape monumentale pour l’Afrique ; une autre étape importante dans le processus d’intégration en Afrique. Je dois cependant souligner que l’AfCFTA a été signé à Kigali, la capitale qui a connu une véritable tourmente il y a 24 ans, mais qui est maintenant prête à devenir le futuriste « Wakanda ».
*Dr Ibrahim Assane Mayaki est le Secrétaire Exécutif de l’Agence de planification et de coordination du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD). Précédemment, il a occupé plusieurs postes ministériels au sein du gouvernement du Niger et des fonctions dans plusieurs organismes internationaux.