Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Niamkey Koffi, un cadre du parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), a fait un malaise " toux cardiaque", lors de l’émission « Débat » de la RTI1 sur le « rôle des partis politiques dans la gestion de l’État » animée par Lassiné Fofana, le mardi 4 décembre 2018. Aux dernières nouvelles, il serait en observation à l’institut de cardiologie d’Abidjan. Plus de peur que de mal.

Le pire a été évité de justesse

Niamkey Koffi a fait un malaise qui a failli l’emporter en direct sur le plateau de la télévision ivoirienne. L'émission se déroulait tranquillement, quand subitement M. Niamkey qui avait la parole a commencé à tousser. Lui-même et les autres qui étaient sur le plateau ont pensé à une toux passagère. Mais que non. La toux sèche a persisté. Et cela pendant au moins une bonne vingtaine de minutes.

M. Niamkey qui manifestement voulait continuer le débat était obligé de dire « Je suis malade… », avant qu’il ne disparaisse du plateau pour ne plus y revenir jusqu’à la fin du débat. Triste ! Heureusement, le pire a été évité de justesse. 

Mais juste à la fin de l’émission, dans sa conclusion, Lassiné Fofana, a rassuré qu’il allait très bien grâce au concours de médecins. Or en réalité, le représentant du PDCI sur le plateau avait été transporté illico aux urgences de la clinique de l’Institut de cardiologie d’Abidjan (Ica), selon des proches cités par koaci.com, ce mercredi.

Le pire aurait pu arriver. Dès l’instant ou M. Niamkey a commencé à tousser, on aurait dû dans l’immédiat lui apporter à boire. Un verre d’eau suffisait pour calmer la démangeaison de la gorge qui provoquait la toux. Mais rien. Le pauvre a toussé durant au moins une vingtaine de minutes sur le plateau pendant que les autres continuaient le débat. On aurait soit lui apporter à boire soit le retirer du plateau.

Il faut savoir que, dans les moments de parole de longue durée tels que les débats, causeries etc, il est conseillé de mettre de l’eau sur le plateau juste au cas ou un participant aurait un malaise de gorge comme ce fut le cas de M. Niamkey. Et cela se fait sur tous les plateaux de télé du monde entier.

Le constat est qu’à la RTI, cette prudence est occultée. Or, à force de parler longuement la gorge peut commencer à démanger. Il suffit juste d’un peu d’eau pour la nettoyer ou la « mouiller », parce que sèche.

C’est le même registre que chanter. Voilà pourquoi, la plupart des artistes pendant un concert ont une bouteille d’eau sur le podium qu’ils boivent de temps en temps pour permettre à la gorge de se reposer et éviter de tousser.

La preuve, aux dires du confrère Akody, le malaise du M.Niamkey était une « toux cardiaque » extrêmement sèche.

Le cas de M. Niamkey doit interpeller les chefs de plateaux des différents débats ou émissions sur la télévision nationale pour éviter un drame.

Le malaise de Niamkey Koffi doit interpeller aussi le PDCI

M. Niamkey Koffi est malade ou fatigué, c’est selon. Sûrement qu’il ne respirait pas la grande forme, avant de venir sur le plateau. Le Pr Niamkey Koffi, c’est vrai, est un doyen ou membre influent du parti septuagénaire jusqu’à son ADN. Mais pour un tel débat, il aurait fallu un moins vieux du parti. Un jeune compétent qui pouvait faire ce débat. Pourquoi, laisser M Niamkey qu’on sait malade venir sur un plateau de débat qui devrait durer au moins 2 heures de temps et qui mettrait à rudes épreuves sa gorge. Le malaise de Niamkey Koffi doit interpeller aussi le président de Henri Konan Bédié du PDCI. Le PDCI doit fait place à sa jeunesse. Les « vieux » doivent pouvoir accepter l’éclosion de la jeunesse. Henri Konan Bédié doit permettre à sa jeunesse de s’épanouir en la responsabilisant. Il en est de même pour tous les partis de Côte d’Ivoire.

M. Touré Mamadou qui était sur le plateau est membre du RDR et porte-parole adjoint du RHDP. Et le parti lui fait confiance en lui donnant cette responsabilité de parler dans toutes les émissions ou débats. Et pourtant au RDR, ce ne sont pas les plus âgés que lui qui manquent. Tout comme le Pr Dagbo Pierre (FPI) et M. Dely Mamadou (UDPCI) qui étaient sur le plateau.

Pourquoi, Maurice Kacou Djikahué ou Jean Louis Billon n’a pas été choisi? Et c’est, Niamkey Koffi qu’on a préféré ?

 

Daniel Coulibaly

 

 

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A l’unanimité, le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) a retiré l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun, lors d’une réunion le vendredi 30 novembre à Accra (Ghana).

Le comité exécutif de la CAF avance comme raison le retard dans l’exécution des travaux de construction des infrastructures sportives. Et bien d’autres éléments afférents à l’organisation d’une CAN sereine telle que la sécurité dans le pays. Il base sa décision sur « une vidéo d’inspection « très explicite » d’un rapport des différentes missions d’inspection effectuées ces derniers mois au Cameroun. 

Tout naturellement, cette décision de la CAF divise les sportifs africains qui pensent que le Cameroun pouvait être prêt à temps pour certains et pour d’autres les Camerounais ne pouvaient pas respecter le calendrier.

«Nous n'étions vraiment pas prêts », a lancé Richard T, haut cadre de l'administration. « Nous devrions, au lieu de nous attarder à contre-attaquer, comme j'entends là, nous mettre au travail », a-t-il ajouté, rapporté par jeune afrique.

De leur côté, les autorités camerounaises ont réagi : « Le Cameroun le prouvera à la face du monde en poursuivant avec la même détermination la construction de ces belles infrastructures qui appartiennent au peuple camerounais et en les achevant à bonne date, ainsi que s'y est engagé le chef de l'État », a indiqué Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.

La Côte d’Ivoire pour la CAN 2023

Cette décision de la CAF de retirer l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun a bien des conséquences sur les autres à venir. Plus précisément celle de 2021 initialement attribuée à la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens qui ont déjà débuté les travaux de construction des infrastructures sportives devant accueillir la deuxième CAN de l’histoire du pays, ne sont plus sûrs de l’organiser, car la CAF a ajourné cette organisation pour 2023.

Déjà dans une lettre officielle adressée au président camerounais Paul Biya, le président Ahmad Ahmad lui propose l’organisation de la CAN 2021.

“Je voudrais, Monsieur le président, vous assurer que compte tenu des efforts que vous avez déjà accomplis et au vu de l’importance de votre implication personnelle, que la CAF et son comité exécutif seraient honorés que le Cameroun puisse accepter d’abriter l’édition 2021 de la coupe d’Afrique des Nations”, a-t-il écrit.

Selon lui, ce nouveau calendrier  permettra au Cameroun d’achever dans le confort et la sécurité, la totalité des projets prévus pour cette manifestation, promettant l'appui de la CAF au pays.

Lors d’un entretien avec Afrique Media, il a coupé tout coup. « Même la Côte d’Ivoire ne sera pas prête pour 2021 », a-t-il dit.

Un jour avant cette décision, le ministre ivoirien des Sports,Danho Paulin, avait donné l’assurance sur l’organisation de la CAN 2021 par la Côte d’Ivoire. « Nous avons été retenus pour 2021. Nous devons nous organiser pour être prêt en 2021. Après, si nous sommes dans une situation où il faut négocier, pour des glissements ou des choses comme ça, ça interviendra au cours d’une conférence, des rencontres pour réaliser cela. Mais, objectivement, nous avons été désignés en 2014 pour faire la coupe d’Afrique des nations de football en 2021. Nous avons un chronogramme, nous avons mobilisé les ressources. Nous y travaillons en toute sérénité pour éviter d’être dans la situation que nous connaissons aujourd’hui. C’est d’abord une question de principe. Nous avons pris des engagements financiers, nous sommes en train de préparer une équipe de football. Donc, il y a beaucoup de contraintes », a confié le ministre des Sports à RFI, relayé par notre confrère l’infodrome.

La CAN 2019 pourrait se tenir au Maroc.

 

Daniel Coulibaly

 

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Abidjan, 04 déc (AIP)- Nouakchott, la capitale mauritanienne, accueille jeudi une Conférence de coordination des partenaires et bailleurs de fonds du G5 Sahel, en vue de mobiliser des ressources pour accompagner le développement de cette région fragilisée par le terrorisme.

Cette réunion internationale, la première fois en terre sahélienne, intervient neuf mois après la conférence internationale de haut niveau sur le Sahel, tenue le 23 février à Bruxelles. Une rencontre qui avait permis à la force conjointe du G5 Sahel de bénéficier d’un montant total de 414 millions d’euros de promesses de financement, rappelle un communiqué de l’organisation transmis mardi à l’AIP.

Le G5 Sahel qui comprend cinq pays sahéliens d’Afrique de l’Ouest et du Centre, à savoir le Mali, le Niger, le Tchad, le Burkina Faso et la Mauritanie, entend ainsi trouver des moyens pour le financement de son Programme d’investissements prioritaires (PIP).

Comprenant 40 projets évalués à deux milliards d’euros, soit 1300 milliards de francs CFA, cet important programme vise d’améliorer les conditions de vie des populations vivant (ou réfugiées) dans les régions frontalières des fuseaux Ouest (Mali - Mauritanie), Centre (Burkina Faso- Mali- Niger) et Est (Niger-Tchad) de l’espace G5 Sahel.

Cette initiative dont la première phase s’échelonne de 2019 à 2021, vise quatre axes stratégiques, à savoir la gouvernance (81 millions d’euros), la résilience (200 millions d’euros), la sécurité (396 millions d’euros) et les infrastructures (1 milliard d’euros).

Dans une tribune transmise lundi à l’AIP, en prélude à Sommet, le président en exercice du G5 Sahel, le Nigérien Mahamadou Issoufou, s’est inquiété du retard dans la matérialisation des promesses.

Pourtant, « cet investissement trouve sa place dans un contexte socio-économique difficile – dont nous sommes parfaitement conscients. Nous mesurons les ravages causés par le sous-emploi, la conjoncture climatique et savons que dynamisme démographique et mobilité sont à la fois des défis et des opportunités », a dépeint M. Issoufou.

« Nous organisons donc une rencontre internationale pour financer le développement de notre région », clarifie-t-il.
Autre enjeu de cette rencontre, c’est la contribution des Etats membres au financement de la force conjointe du G5. En effet, A partir de 2019, chaque Etat allouera désormais la somme de 13 milliards de FCFA/an à l’effort de sécurité régionale.

En 2017, les dépenses militaires des Etats-membres du G5 Sahel s’élevaient à 1,2 milliard de dollars (SIPRI). A partir de 2019, chaque Etat allouera la somme de 13 milliards de FCFA par an à l’effort de sécurité régionale.
Le G5 Sahel a créé un fonds fiduciaire hébergé par la Banque Centrale de Mauritanie qui a reçu (successivement) les contributions du Rwanda, de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et des Emirats Arabes Unis.

Fondé 2014, le G5 Sahel est une institution régionale agissant dans les domaines de sécurité et du développement, avec la triple mission de « répondre aux aspirations des populations, traduire en actes la résolution des gouvernements et faciliter la coopération avec les partenaires internationaux ».
Source : AIP

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La capitale mauritanienne Nouakchott s'apprête à accueillir la première conférence de coordination des partenaires et bailleurs de fonds du G5 Sahel. En attendant cet improatnt rendez-vous, le président en exercice de cette organisation, le Nigérien Issoufou Mahamadou, livre en exclusivité sur La Diplomatique d'Abidjan, un message d'espoir pour cette région à travers une tribune. Ci-après ce message.  

 

En 2014, Le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad ont décidé d’œuvrer ensemble en faveur de la sécurité et du développement du Sahel. 

Le G5Sahel est un groupe de cinq pays portés par une forte volonté politique qui trouve son ancrage dans un socle culturel commun et dans les aspirations des populations.

Cette jeune institution est mue par de grandes ambitions : répondre aux aspirations des populations, traduire en actes la résolution des gouvernements, faciliter la coopération avec les partenaires internationaux.

L’année qui s’achève marque un tournant dans la récente histoire de notre organisation.

En 2017, nous avons obtenu la reconnaissance de la Force Conjointe du G5Sahel - par l’Union Africaine (13 avril) puis les Nations Unies (Conseil de sécurité du 21 juin). Cette année, les dépenses militaires de nos Etats s’élevaient à 1,2 milliard de dollars (SIPRI).

Début 2018, nous avons lancé un vaste effort de mobilisation de ressources domestiques et internationales. Lors de la Conférence internationale de haut niveau sur le Sahel (23 février 2018, Bruxelles), les promesses de financement des bailleurs s’élevaient à 414 millions d’euros.

Afin de renforcer la coordination au sein du G5S, nous avons créé un fonds fiduciaire hébergé par la Banque Centrale de Mauritanie. Il a successivement reçu les contributions du Rwanda, de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et des Emirats Arabes Unis.

Les promesses tardent à se matérialiser et nous devons accroître notre financement : à partir de 2019, chaque Etat allouera désormais la somme de 13 milliards de FCFA/an à l’effort de sécurité régionale. 

Cet investissement trouve sa place dans un contexte socio-économique difficile – dont nous sommes parfaitement conscients.

Nous mesurons les ravages causés par le sous-emploi, la conjoncture climatique et savons que dynamisme démographique et mobilité sont à la fois des défis et des opportunités.

Nous organisons donc une rencontre internationale pour financer le développement de notre région. Composée de 40 projets d’un montant de près de 2 milliards d’euros, la première phase du Programme d’Investissements Prioritaires (PIP) s’échelonne de 2019 à 2021. 

Les Etats membres ont sécurisé 13% de l’objectif de la levée de fonds dont les axes stratégiques sont gouvernance (81m €), résilience (200m €), sécurité (396m €) et infrastructures (1 milliard €). Les populations ciblées vivent (ou sont réfugiées) dans les régions frontalières des fuseaux Ouest (Mali - Mauritanie), Centre (Burkina Faso- Mali- Niger) et Est (Niger-Tchad) du G5S.

Les interventions du PIP veulent améliorer de façon tangible les conditions de vie de nos « compatriotes » sahéliens. Partout où c’est possible, il faut accroître au plus vite l’accès aux services de l’Etat lorsqu’ils sont insuffisants. Un accent particulier est mis sur l’accès à l’eau.

Le temps est précieux, inexorable et si long, pour qui attend la conversion de promesses en actes. Fort de ce constat, en juillet dernier, le G5S a décidé le lancement rapide d’une action à fort impact. Devenu « Programme de développement d’urgence », financé par l’Alliance Sahel, cet effort cible trois domaines d’intervention : l’hydraulique, la gestion des conflits intercommunautaires et la sécurité intérieure.

Les zones concernées sont notamment le nord du Burkina Faso, la région du Centre (Mali), la région des Hodh (Mauritanie), la région Nord Tillabéry/ouest Tahoua (Niger) et la région du Kanem et du Lac Tchad (Tchad). 

Nous veillerons à ce que la mise en œuvre de cette initiative soit couronnée de succès. Cela impliquera notamment un recours aux compétences et au savoir-faire des acteurs sahéliens. Plus que l’effet économique attendu, il convient de préparer la pérennité de la dynamique initiée. 

Alors que l’année touche à son terme, une nouvelle dynamique prend forme. Eprouvée par l’attaque de son quartier général de Sévaré (29 juin), la Force Conjointe a gagné Bamako où elle poursuit méthodiquement sa montée en gamme sous la responsabilité conjointe du Général Hanane Ould Sidi (Mauritanie) et de son adjoint, le général Oumar Bikimo (Tchad). 

Le soutien politique n’a jamais été aussi fort – tant au niveau de l’Union africaine que du Conseil de sécurité – qui lui a consacré une session d’information le 12 novembre dernier. La Force Conjointe a agi en dépit de sérieux défis : insuffisances en matière d’équipements, défaillances au niveau de la logistique, manque de financement.

En effet, les fuseaux ouest, centre et est du G5S ont connu neuf opérations dont Haw Bi, Pagnali, Ir go ka, Gourma, Odossou et El Emel. Elles visaient à rassurer les citoyens vivant dans des zones sujettes aux activités criminelles de groupes armés. Toutefois, il reste d’importants progrès à faire pour protéger les civils et instaurer un climat de confiance entre forces de sécurité et de défense d’une part et populations d’autre part.

Nous en sommes conscients et redoublerons d’efforts. La prospérité et la concorde sont les meilleures auxiliaires de la stabilité – quand elles n’en sont pas à l’origine. Une partie des ressources que nous cherchons sont en nous : il s’agit de notre socle culturel partagé.

Tirons parti de notre ingénierie sociale pour approfondir l’intégration régionale des peuples sur laquelle se fonde notre union. Donnons-lui plus de force et de pertinence ! C’est notre conviction et c’est ce que nous faisons, cette semaine, en progressant vers l’application d’une résolution de notre dernier Conseil des ministres (30 octobre - Niamey). Objectif : la suppression des frais d’itinérance dans l’espace G5S d’ici un an !

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Ethiopian Airlines, l’un des plus grands groupes aéronautiques en Afrique et certifié compagnie aérienne mondiale quatre étoiles par Skytrax vient de décrocher, pour la septième année consécutive, le trophée de la meilleure compagnie aérienne du continent de l’année 2018.

Ethiopian Airlinesn a reçu ce prix de la part de l'Association des compagnies aériennes africaines (African Airlines Association - AFRAA), en reconnaissance de ses performances financières exceptionnelles, lors de sa 50e assemblée générale annuelle qui s'est tenue le 27 novembre 2018 à Rabat, au Maroc.

 

Daniel Coulibaly

 

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CFAO Retail et Carrefour se lancent dans le e-commerce en Afrique à travers un partenariat avec la plateforme de vente en ligne Jumia, selon un communiqué de presse relayé par AIP et que la Diplomatique d’Abidjan a pu consulter.

Il s’agit de la distribution des produits Carrefour sur la plateforme de vente en ligne à partir de l’année 2019. Cette approche multicanal s’inscrit dans la stratégie de CFAO Retail et de Carrefour en donnant accès à l’ensemble des consommateurs à des produits de qualité́ à des prix accessibles, explique le communiqué qui précise que l’accord concerne les pays dans lesquels CFAO Retail se déploie : Côte d’Ivoire, Cameroun et Sénégal.

« Les produits de marque Carrefour sont très appréciés par les consommateurs dans nos différents points de ventes Carrefour ou Carrefour Market à Abidjan et à Douala. Aujourd’hui, nous sommes heureux de proposer un nouveau canal de distribution à nos clients et de profiter de l’essor du e-commerce en Afrique. Il est très important de diversifier les circuits pour répondre à leurs attentes. », soutient Jean-Christophe Brindeau, directeur général de CFAO Retail.

Cet accord intervient alors que le groupe Majid Al Futtaim, partenaire historique du groupe Carrefour au Moyen Orient et en Afrique de l’Est, annonce lui aussi la signature d’un partenariat avec Jumia au Kenya.

 

Daniel Coulibaly

 

 

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Le Pr Jean-Marie Kouakou de l’université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan a indiqué que les intellectuels ivoiriens peuvent être assimilés à des politiciens, car ils ont démissionné en laissant le politique s’installer dans leur univers. Il s’exprimait à l’occasion d’une conférence publique sous le thème « Les intellectuels et les mutations socio-politiques en Côte d’Ivoire : des origines à nos jours », le vendredi 23 novembre à Abidjan.

Plus précisément, il décortiquait le sous-thème : « Intellectuels ou politiques ? ».

«L'intellectuel ivoirien a renoncé à son devoir. Ce renoncement est un refus de la liberté", a fait remarquer l’universitaire.

Pour lui, l’intellectuel ivoirien est atteint d'aphasie (la perte partielle ou totale de la faculté de s'exprimer) voire d'aphonie (perte de la voix), car il a renoncé à sa liberté en donnant le champ libre à l’homme politique qui lui dicte sa volonté.

C’est pourquoi, s’interroge-t-il : « Sommes-nous(les intellectuels) capables de nous départir de la tutelle du politicien ? »

A cette question le politique a apporté une réponse. « L’intellectuel et le politique doivent travailler ensemble, car le premier a le pouvoir du savoir et le second le pouvoir budgétaire », a déclaré le député Likoumane Camara, qui se prononçait sur le sous thème : « Pourquoi un Ivoirien nouveau pour l’émergence de la Côte d’Ivoire ?».

Poursuivant sur le concept Ivoirien nouveau, Likoumane Camara soutient qu’il faut commencer la reforme par la tête pour avoir un Ivoirien nouveau.

«En lieu et place d’un ministère de la réforme administrative, j’aurais voulu un ministère de l’Ivoirien nouveau », a laissé entendre le député de Bouna et ancien DG de la Sicogi.

Cette conférence publique initiée par l’ONG panafricaine initiative pour le développement en Afrique(INIDAF) dont le président est le Pr Lassina Yéo, a été organisée en collaboration avec le laboratoire de recherches et d’études interdisciplinaires sur le développement(LABOREID) et la revue scientifique cahiers ivoiriens d’études comparées(CIEC). La Fondation Friedrich Naumann, représentée par son chargé de programmes/communication, Magloire N’Déhi, a apporté son appui technique et financier.

 

Daniel Coulibaly

 

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Dans une note rendue publique le mardi dernier, le directeur général adjoint, Nouho Abdel Serge, de la société nouvelle de presse et d'édition de Côte d'Ivoire (SNPECI), éditrice du quotidien Fraternité Matin, a annoncé le licenciement de 123 agents dont 11 journalistes. Ce jeudi 22 novembre, une liste qui pourrait être celle des 11 journalistes concernés circule sur les réseaux sociaux.

Voici la liste:

1- Alakagni Hala
2- Marcelline Gnéproust (Super Ebony en 2012)
3- Frank Zagbayou
4-Remi Coulibaly
5- Cissé Mamadou
6- Alex Kipré
7- Théodore Sinzé
8- Brou Presthone
9- Adam Khalil
10- Sylvain Namoya
11- Issouf Kamagaté

 

Daniel Coulibaly

 

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A trois mois de la célébration des 50 ans du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou(FESPACO), le Festival international du film des lacs et lagunes d’Abidjan (Festilag) a rendu un vibrant hommage à Soma Ardiouma, délégué général du Fespaco, le mardi 13 novembre à Abidjan.

«Cette année, Festilag va rendre un vibrant hommage au patron du Fespaco qui a consacré toute sa vie à la promotion du cinéma africain. Nous voulons saluer le parcours exceptionnel et exemplaire de Soma Ardiouma pour l’émergence d’un cinéma professionnel en Afrique», a indiqué sa promotrice Naky Sy Savané, à l’ouverture de la 7ème édition de ce festival.

Diabaté Mariam, 6e adjoint au maire de la Commune de Treichville, a, au nom du ministre de la Ville, M. Amichia François, salué le courage de Naky Sy Savané.

«C’est avec une grande joie que la commune n’zassa a le plaisir de recevoir de nouveau ce grand festival dédié au cinéma. Treichville avec son grand passé dans le milieu artistique souhaite la bienvenue à tous les invités du Festilag. Nous disons surtout merci à Naky Sy Savané» a-t-elle dit.

Le directrice du Festival du Louxor pour le film African (Laff), l’égyptienne Azza Elhosseiny, par ailleurs membre du jury de cette 7eédition, a annoncé un partenariat entre son Festival et le Festilag.

Cette ouverture du Festilag a été marquée par le show des actrices de la structure Make Up Artist Academy, le spectacle de l’artiste Lydie Rose et une présentation des films en compétition.

 

Izoudine Youssef

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Le secrétariat d’Etat chargé des droits de l’homme a initié un atelier de recadrage des attributions des membres de son cabinet et des directions centrales, le lundi 19 novembre 2018 à Cocody.

L’objectif principal de cet atelier est de faire en sorte que tous les animateurs du secrétariat d’Etat chargé des droits de l’homme s’accordent et s’approprient les attributions actualisées de l’institution.

Ainsi, Blandine Konan Chaudron, directrice de cabinet, représentant Aimée Zébéyoux, secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’homme, cet atelier de recadrage vient préciser les attributions des membres du cabinet et des directions centrales, impliquant l’étude de la matrice d’action réactualisée. Il va s’agir également, a-t-elle poursuivi, de la formation au niveau du secrétariat d’Etat, la sensibilisation des populations, des formations spécifiques dont celle des magistrats, policiers, militaires et d’autres corps de métier en matière de droit de l’homme.

En outre, Blandine Chaudron Konan a fait remarquer qu’au sortir de la crise postélectorale, la Côte d'Ivoire avait pris un grand retard en matière des droits de l’homme.

« Elle ne faisait pas partie des pays qu’on citait en exemple. Aujourd’hui, je peux vous dire qu’en matière des droits de l’homme, notre pays a rattrapé ce retard. Au niveau de l’armée, beaucoup de formations ont été faites. Le président de la République a signé des traités internationaux que nous nous évertuons à respecter. Il y a beaucoup encore à faire. Je pense qu’on a dépassé la barre de la moitié. On avance et on s’améliore toujours », a fait savoir la directrice de cabinet du secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’homme.

«Nous verrons comment insérer les droits de l’homme dans le système éducatif ivoirien. Au niveau de la santé, il y a les droits aux soins, le Vih/Sida et d’autres maladies. Nous allons lutter contre les discriminations, et l’insertion sociale des handicapés, travailler au respect des traités internationaux signés par la Côte d’Ivoire.», a-t-elle conclu.

 

Izoudine Youssef

 

 

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