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L’opération de Recensement général des entreprises et établissements de Côte d’Ivoire (RGEECI) débutera effectivement le 5 mars 2024, à San Pédro. L’information a été donnée par la ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, le vendredi 23 février 2024, lors de la cérémonie officielle de lancement du RGEECI.
« San Pedro est notre ville de départ. L’opération va commencer le 5 mars par le recensement. Nous allons faire en même temps la cartographie. La ville va nous permettre de tirer les leçons pour pouvoir généraliser par la suite à l’ensemble du territoire ivoirien », a indiqué Nialé Kaba.
Selon la ministre, cette opération permettra au pays, d’une part, de disposer d’une banque de données économiques et financières actualisées et exhaustives sur les entreprises et établissements des secteurs formel et informel, et d’autre part, de mettre en place un Système d’information géographique (SIG) sur les entreprises.
Ce recensement sera couplé avec l’enrôlement des unités du secteur informel en vue de leur offrir des opportunités réelles d’inclusion financière.
A terme, les résultats du RGEE-CI permettront au pays de disposer d’une structure détaillée et complète du secteur privé et d’identifier les difficultés des entreprises en vue de mieux orienter les politiques de promotion et de création d’emplois.
Aussi, favoriseront-ils la planification des investissements au niveau des différents secteurs d’activités et des zones géographiques, ainsi que l’orientation de la réalisation d’infrastructures économiques (routes, ponts, électricité, eau, zones industrielles, etc.) pour développer les activités économiques au niveau local.
Nialé Kaba n’a pas manqué de lancer un appel aux responsables des structures techniques des ministères concernés et aux présidents des organisations professionnelles pour une implication effective en informant et sensibilisant tous les acteurs (secteurs secondaire et tertiaire) en vue de la réussite de l’opération.
Cette opération sera menée pendant neuf mois par 3 000 agents recenseurs de l’Institut National de la Statistique de Côte d’Ivoire (INS-CI).
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Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a pris part, ce samedi 24 février 2024, à Abuja (Nigeria), aux travaux du Sommet extraordinaire de la Communauté́ Économique Des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la situation sécuritaire et politique dans la sous-région.
Dans son intervention à la cérémonie d’ouverture, le Président de la République Fédérale du Nigeria, S.E.M. Ahmed Bola TINUBU, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, a exprimé sa préoccupation face aux multiples défis qui se posent à la sous-région en matière de paix, de démocratie, de stabilité et de sécurité.
Toutefois, face à ces enjeux, il a dit garder bon espoir que, par un dialogue constructif, un bon jugement, les efforts cumulés des uns et des autres ainsi qu’un sens élevé des responsabilités, les Chefs d’État et de Gouvernement parviendront à trouver des solutions qui garantiront une paix et stabilité durables pour la sous-région.
À cet égard, le Président Ahmed Bola TINUBU a exhorté ses Pairs et les participants au Sommet à prendre des décisions courageuses, en ayant à cœur les préoccupations des populations, tout en préconisant un réexamen des mesures prises à l’encontre de la Guinée, du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Les travaux ont été marqués par une Session à huis clos des Chefs d’État et de Gouvernement.
Dans le Communiqué final qui a sanctionné les travaux, les Chefs d’État et de Gouvernement ont appelé à la libération immédiate du Président Mohamed BAZOUM ainsi que de sa famille et des détenus politiques.
Le Sommet a, en outre, décidé de la levée, pour des raisons humanitaires, d’une partie des sanctions imposées au Niger, notamment la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Niger, la suspension de toutes les transactions commerciales et financières entre les États membres de la CEDEAO et ce pays, et le gel des avoirs du Niger auprès des banques centrales de la CEDEAO.
S’agissant du Sénégal, les Chefs d’État et de Gouvernement ont pris acte de la fin du mandat du Président Macky SALL le 2 avril 2024, et l’ont félicité pour les réalisations remarquables en matière d’infrastructures et de développement économique qu’il a effectuées en tant que Président de la République du Sénégal, ainsi que pour son leadership exemplaire en Afrique et dans le monde.
Notons qu’en marge du Sommet de la CEDEAO, les Chefs d’État et de Gouvernement des pays membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) se sont retrouvés également pour un Sommet extraordinaire de l’Union. Les travaux ont porté sur l’analyse de la situation socio-économique dans l’union. À l’issue de la Session, les Chefs d’État et de Gouvernement de l’UEMOA ont endossé les décisions du Sommet de la CEDEAO levant les sanctions contre le Niger.
Au terme des travaux de ces deux Sommets, le Président Alassane OUATTARA a regagné Abidjan dans la soirée du samedi 24 février 2024.
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La compagnie Egypt Air annonce le rétablissement de ses liaisons aériennes vers l’aéroport d’Abidjan à partir du 10 juillet 2024. Cette décision, fruit d'une rencontre entre le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Adama Bictogo, et le vice-président d’Egypt Airlines, Amr Adawy, le mardi 20 février 2024 au Caire, marque une nouvelle ère dans les relations aériennes entre les deux nations.
Les vols reprendront avec une fréquence de trois fois par semaine, comprenant une escale prévue à Accra, dans le but de faciliter les échanges commerciaux entre l’Égypte et la Côte d’Ivoire. Cette réintroduction des vols fait suite à la suspension des services vers Abidjan par Egypt Air en mars 2020, en raison de la pandémie de Covid-19.
La délégation ivoirienne, conduite par Adama Bictogo, était composée des personnalités telles que Maurice Kacou Guikahué, vice-président de l’Assemblée nationale (PDCI-RDA), Hubert Oulaye, président du groupe parlementaire PPA-CI, et d’autres représentants politiques.
Cette nouvelle liaison aérienne s'annonce comme un catalyseur pour le renforcement des liens entre l’Égypte et la Côte d’Ivoire. Elle ouvre de nouvelles opportunités pour les échanges commerciaux et le développement économique des deux nations, contribuant ainsi à la croissance et à la prospérité mutuelle.
Le rétablissement des vols entre l’Égypte et la Côte d’Ivoire symbolise non seulement la reprise des activités aériennes post-pandémie, mais aussi la volonté des deux pays de renforcer leur coopération dans divers domaines. Cette initiative promet d'apporter des avantages tangibles tant sur le plan économique que sur le plan diplomatique, faisant ainsi progresser les intérêts communs des deux nations.
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L'augmentation de la demande alimentaire en Afrique suscite des défis considérables en matière de production agricole. Cependant, cette croissance s'accompagne d'une utilisation croissante de produits phytopharmaceutiques, posant des défis environnementaux et sanitaires majeurs.
L'Appel à l'Agroécologie
Le mardi 20 février, l'ONG ActionAID a organisé un webinaire avec pour thème principal : « l’agroécologie comme solution basée sur la nature pour une agriculture durable an Afrique de l’ouest : engagement des medias régionaux sur l’agroécologie et la justice climatique », réunissant plus de 150 acteurs du secteur agricole, des journalistes, des agriculteurs, des partenaires et des militants pour l'agroécologie. L'objectif était de sensibiliser sur les dangers des pesticides chimiques et de promouvoir des pratiques agricoles durables en Afrique.
L'agriculture en Afrique de l'Ouest repose largement sur de petits exploitants, dont plus de 70 % sont des femmes. Ces agricultrices jouent un rôle important dans la production alimentaire de la région. Cependant, l'utilisation excessive de pesticides compromet la sécurité alimentaire et la santé des populations.
Montée en flèche de l'usage des pesticides
Au cours des cinq dernières années, les importations de pesticides en Afrique de l'Ouest ont presque doublé, atteignant des niveaux alarmants. Ces importations massives exacerbent les défis environnementaux et sanitaires déjà préoccupants dans la région.
Les pesticides chimiques posent des risques graves pour la santé humaine et l'environnement. Les agriculteurs et les populations locales sont les plus exposés, subissant des effets dévastateurs sur la santé et l'écosystème.
L'agroécologie émerge comme une solution prometteuse pour une agriculture durable en Afrique. En privilégiant des méthodes respectueuses de l'environnement telles que le compostage et la diversification des cultures, elle offre une alternative aux pesticides chimiques et favorise la santé des sols et des communautés.
L'Appel à l'action
Il est urgent d'adopter des politiques agricoles et environnementales qui soutiennent l'agroécologie et limitent l'utilisation des pesticides toxiques. Les médias ont un rôle crucial à jouer en sensibilisant le public et en promouvant des pratiques agricoles durables.
Face aux défis croissants de la sécurité alimentaire et de la santé publique en Afrique, l'agroécologie émerge comme un pilier essentiel de la durabilité agricole. Il est temps de repenser nos pratiques agricoles et de privilégier des approches respectueuses de l'environnement et de la santé humaine.
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Dans une récente entrevue diffusée en direct sur les chaînes nationales sénégalaises ce jeudi 22 février, le président sortant Macky Sall a annoncé officiellement qu'il quittera ses fonctions présidentielles au plus tard le 2 avril. L'annonce, qui intervient après des spéculations et une incertitude croissante, clarifie la situation politique du pays mais laisse en suspens la date exacte des élections présidentielles.
Le chef de l'État n'a pas fixé de nouvelle date pour les élections qui étaient initialement prévues pour le dimanche 25 février. Cependant, Macky Sall a souligné qu'il respectera la date butoir de son mandat et quittera ses fonctions sans prolongation.
Pour déterminer la nouvelle date des élections, Macky Sall a annoncé une série de consultations nationales rapides prévues pour lundi et mardi prochains. Il exprime son espoir d'aboutir à un consensus national, mais il laisse également entendre que le Conseil constitutionnel pourrait intervenir en cas de désaccord.
Cette annonce fait suite à une période de confusion et de tension en raison du report soudain des élections, annoncé par le président sortant le 3 février dernier. Ce report avait entraîné des protestations et des interrogations quant à la stabilité institutionnelle du pays.
Bien qu’il ait clarifié sa position quant à la fin de son mandat, le flou persiste quant à la date précise des élections présidentielles, laissant le Sénégal dans une période d'incertitude politique.
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La Banque africaine de développement et le Groupe OCP ont signé, à Rabat, trois accords de prêt d’un montant total de 188 millions de dollars dans le cadre du financement du Programme d’investissement vert du Groupe OCP.
Le premier prêt, d’un montant de 150 millions de dollars provenant des ressources de la Banque africaine de développement, et le deuxième prêt d’un montant de 18 millions de dollars provenant des ressources du Fonds climatique Canada – Banque africaine de développement, serviront au financement de la construction de trois usines modulaires de dessalement d’eau de mer. Ces usines du Groupe OCP, leader mondial en solutions de fertilité des sols et nutrition des plantes, auront une capacité annuelle totale de 110 millions de m3. Outre une autonomie des sites industriels et miniers du Groupe OCP en eau non conventionnelle, le projet permettra de fournir jusqu’à 75 millions de m3 d’eau potable aux villes de Safi, El Jadida et les zones voisinant les usines de Safi et Jorf du Groupe OCP. Plus de 1,5 million de personnes bénéficieront de cette eau potable.
Le troisième prêt, d’un montant de 20 millions de dollars provenant des ressources du Fonds pour les technologies propres, servira au financement de systèmes de stockage d’énergie générée par des sources renouvelables. Ces systèmes alimenteront en énergie des usines de dessalement et d’autres unités productives du Groupe OCP.
Ce financement est un exemple du soutien que la Banque africaine de développement, le Fonds climatique Canada-Banque africaine de développement (CACF) et le Fonds pour les technologies propres (CTF) entendent apporter à la lutte contre le changement climatique, tant en termes d'adaptation que d'atténuation de ses effets. Il vise également à soutenir les populations les plus vulnérables, entre autres, par l’approvisionnement en eau potable et par la création d'emplois, y compris pour les jeunes et les femmes, ainsi qu'en milieu rural.
Les projets sont des composantes essentielles du Programme d’Investissement Vert du Groupe OCP et font partie du Plan d’urgence pour l’approvisionnement en eau potable initié par le gouvernement marocain.
Les accords de financement ont été signés par MM. Ousmane Fall, directeur du département de l’Industrialisation et du développement du commerce de la Banque africaine de développement, et Karim Lotfi Senhadji, directeur financier du Groupe OCP. Des représentants du gouvernement du Canada ont également assisté à la signature du contrat, actant la contribution du CACF et renforçant les engagements communs contre le changement climatique et pour l’autonomisation des femmes. En outre, la clôture de cette opération de financement représente le premier financement non souverain signé dans le cadre du CACF. Ils renforcent le partenariat de long terme entre la Banque africaine de développement et le Royaume du Maroc dans ses efforts pour faire face aux défis du changement climatique.
« Nous sommes fiers d’être associés à cet ambitieux projet qui apporte une réponse stratégique au stress hydrique qui s’amplifie au Maroc. Le projet permettra également d’optimiser la gestion de la ressource hydrique dans les activités industrielles de l’OCP en utilisant de l’eau de mer dessalée », a apprécié le responsable du bureau-pays de la Banque africaine de développement au Maroc, Achraf Tarsim.
« Nous apprécions grandement ces prêts, qui représentent des contributions significatives à notre programme d'investissement de 13 milliards de dollars de 2023 à 2027. Nos objectifs de durabilité visent à atteindre 100 % d’eau non conventionnelle d’ici 2024, 100 % d'énergie renouvelable d’ici 2027, l’autosuffisance en ammoniac vert d'ici 2032 et la neutralité carbone totale d’ici 2040 », a déclaré Karim Lotfi Senhadji, directeur financier du Groupe OCP.
« Nous sommes heureux de constater que ce fonds se déploie efficacement au Maroc pour contribuer à répondre aux enjeux climatiques. Nous sommes ravis d’y être associés aux côtés de nos partenaires : la Banque africaine de développement et le Groupe OCP », a souligné Jean Touchette, conseiller et chef de la coopération à l’Ambassade du Canada au Maroc.
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Depuis 1978, plus de 180 opérations dans différents secteurs ont été déployées par la Banque africaine de développement au Maroc, pour un total de 12 milliards d’euros.
Le président de l'Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Adama Bictogo, a participé à une série de rencontres de haut niveau lors de sa visite au Caire, en Égypte, du dimanche 18 février au mardi 20 février 2024. Cette visite visait à renforcer les liens diplomatiques, politiques, économiques et culturels entre les deux nations.
Le mardi 20 février 2024, il s'est entretenu avec le Premier ministre égyptien, Moustafa Kemal Madbouli, dans le cadre des efforts visant à consolider les relations bilatérales entre la Côte d'Ivoire et l'Égypte. Cette réunion faisait suite à ses rencontres avec le président de la Chambre des Représentants, Dr. Hanafy Ali Gebaly, et le président du Sénat, Abdel-Wahab Abdel-Razek, la veille.
Les discussions entre lui et le Premier ministre égyptien ont porté sur divers aspects de la coopération entre les deux pays, notamment dans les domaines politiques, économiques, énergétiques et environnementaux. Le président de l'Assemblée nationale a souligné l'importance d'un partenariat solide face aux enjeux mondiaux actuels.
En marge de ses entretiens politiques, le président de l’Assemblée Nationale a rencontré des représentants du secteur industriel égyptien. Il a échangé avec Roger Maher, représentant Afrique du groupe Manufacturing Commercial Vehicles (MCV), qui envisage d'établir une unité de fabrication locale d'autobus en Côte d’Ivoire. Cette initiative vise à renforcer le secteur automobile dans le pays.
Une autre audience importante a eu lieu avec Amr Adawy, vice-président de la compagnie aérienne Egypt Airlines. Ils ont discuté du rétablissement des vols entre Le Caire et Abidjan, suspendus en raison de la pandémie de COVID-19. La reprise des vols est prévue à partir du 10 juillet 2024, ce qui facilitera les échanges commerciaux entre les deux pays.
La visite d'Adama Bictogo s'est terminée par une découverte de la Nouvelle Capitale administrative égyptienne, située à l'est du Caire. La délégation ivoirienne comprenait plusieurs députés et personnalités politiques, illustrant ainsi l'importance accordée aux relations entre la Côte d'Ivoire et l'Égypte.
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Sous le haut patronage de Son Excellence Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana et Leader désigné pour les institutions financières de l'Union africaine, les institutions financières multilatérales africaines ont procédé au lancement de l'Alliance des Institutions Financières Multilatérales Africaines (AAMFI). La cérémonie de lancement, qui s'est déroulée en marge de la 37e Session ordinaire de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine, a marqué un tournant dans le paysage financier de l'Afrique.
Cette rencontre historique a mis en évidence un engagement commun à promouvoir la collaboration, la coopération et la coordination entre les illustres institutions membres afin de stimuler le développement économique durable et l'autonomie financière du continent.
Constituée d'institutions financières multilatérales créées par voie de traité par des États africains, détenues et contrôlées par des Africains, l'AAMFI traduit la détermination collective de l'Afrique à façonner son avenir financier. Les membres fondateurs, dont la Société financière africaine (AFC), la Banque Africaine d'Import-Export (Afreximbank), le Groupe de la Banque de commerce et de développement (TDB Group), la Société africaine de réassurance (Africa Re), l'Assurance pour le développement du commerce et de l'investissement en Afrique (ATIDI), la Banque de développement (SHAFDB) et ZEP-RE (PTA Reinsurance Co.), se sont regroupés sous la bannière de l'AAMFI afin d'unir leurs efforts pour promouvoir une croissance et une intégration économiques durables, conformément à l'Agenda 2063 de l'Union africaine et aux Objectifs de développement durable des Nations Unies.
Dans le cadre du mandat de l'AAMFI, les membres de l'Alliance s'engagent à collaborer pour répondre aux besoins de l'Afrique en matière de financement du développement, à promouvoir les intérêts des États membres, à défendre les intérêts de l'Afrique sur les questions financières mondiales, à développer des outils financiers innovants et à soutenir les stratégies de financement durable. La création de l'AAMFI souligne l'engagement de l'Afrique en faveur de l’autonomie et du développement économique durable, en tirant parti des solutions et des ressources locales pour faire progresser le continent.
Le lancement historique de l'Alliance a été marqué par la signature par les sept membres fondateurs d'une déclaration annonçant leur attachement aux principes et aux objectifs qui sous-tendent la création de l'Alliance.
Dans son discours, Son Excellence Nana Akufo-Addo a souligné l'importance de l'Alliance dans la transformation économique de l'Afrique. Il a déclaré : « La création de l'Alliance des institutions financières multilatérales africaines témoigne de notre engagement collectif à relever les défis financiers et à propulser l'Afrique sur la voie du développement durable. Ensemble, nous tirerons parti de nos forces et de nos ressources pour libérer le potentiel illimité du continent ».
Le mandat de l'AAMFI va au-delà de la coopération financière classique. Il cherche à répondre aux besoins spécifiques des souverains africains et à faciliter leur accès aux mécanismes de financement essentiels. L'AAMFI sera également une voix forte et un défenseur des intérêts et des préoccupations financières de l'Afrique sur la scène mondiale. En s'appuyant sur l'expertise et les ressources de ses institutions membres, l'AAMFI est en mesure de catalyser la croissance dans divers secteurs, notamment les infrastructures, le commerce et l'investissement.
S'exprimant au nom de Son Excellence Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l'Union africaine, S.E. Dr. Monique Nsanzabaganwa, Vice-présidente (DCP) de la Commission de l'Union africaine, a fait remarquer : « Alors que nous nous trouvons au seuil d'une nouvelle ère, faisant face à des défis et à des opportunités, il est impératif que nous prenions des mesures audacieuses et décisives pour remodeler le paysage financier d'une manière qui reflète les aspirations et les intérêts de toutes les nations, en particulier celles du continent africain. La création de l'AAMFI contribuera à aider les États membres de l'Union africaine à relever les défis du financement et à renforcer le soutien à la transformation et à l'intégration du continent », a-t-elle ajouté.
Au nom de ses membres, le Professeur Benedict O. Oramah, premier Président du Conseil d'administration de l'Alliance des institutions financières multilatérales africaines (AAMFI), a déclaré : « Nous tenons à remercier Son Excellence, le Président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, pour son soutien indéfectible aux institutions financières multilatérales africaines, qui se reflète dans l'événement historique d'aujourd'hui. Les pays africains se sont montrés déterminés à prendre en main notre destin financier collectif et l'AAMFI défendra fermement les intérêts de l'Afrique dans les forums financiers mondiaux, en se faisant le chantre d'un traitement équitable et d'une représentation juste pour le continent ».
Au moment où l'Afrique s'engage sur la voie de la prospérité, l'Alliance des institutions financières multilatérales africaines représente une lueur d'espoir et de solidarité. Grâce à des efforts de collaboration et à un engagement sans faille, l'Alliance s'efforcera d'élaborer des solutions uniques et des outils et instruments de financement conjoints adaptés aux besoins spécifiques de développement de l'Afrique et de mettre en commun les ressources pour les déployer efficacement. En outre, l'AAMFI s'engage à protéger et à promouvoir les intérêts des États membres et des actionnaires, en veillant à ce que leurs voix soient amplifiées sur la scène mondiale.
Plusieurs chefs d'État et de gouvernement africains ont assisté à la cérémonie de lancement et à la signature de la déclaration. Parmi ceux-ci, on peut citer S.E. William S. Ruto, Président de la République du Kenya, S.E. Mohamed Al-Menfi, Président du Conseil présidentiel de l'État de Libye, S. E. Hakainde Hichicham, Président de la République de Zambie ; S.E. Ntsokoane Samuel Matekane, Premier Ministre du Royaume du Lesotho et S.E. M. Mbella Mbella Lejeune, Ministre des Affaires Etrangères, représentant S.E. Paul Biya, Président de la République du Cameroun.
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Du 29 février au 2 mars 2024, Abidjan vibrera au rythme des Rencontres de Coproduction d'Africadoc, inscrites dans le cadre du projet IMPALA. L'annonce officielle de cet événement a été faite le mardi 20 février 2024 par Laurent Bitty, Président d'Africadoc Côte d'Ivoire, lors d'une conférence de presse à la Commission Nationale de l'UNESCO à Abidjan - Cocody.
Ces rencontres, fruit de la collaboration entre Africadoc Côte d'Ivoire, les Ateliers Varan et Docmonde va rassembler des producteurs, de bailleurs, de diffuseurs et de distributeurs venus des quatre coins du globe pour des projets documentaires innovants et porteurs de promesses.
Pour Laurent Bitty, cet événement représente un véritable tremplin pour les professionnels du cinéma, offrant une immersion dans le fonctionnement des fonds disponibles (8 au total) ainsi que dans les mécanismes de financement et les périodes de lancement.
Le projet IMPALA, élaboré sur une période de trois années, a marqué plusieurs pas essentiels, notamment la formation de jeunes cinéastes africains, dans les domaines de la réalisation, du montage, de l'écriture et de la production cinématographique.
Au total, quatorze projets documentaires soigneusement sélectionnés seront présentés lors de ces rencontres à des producteurs venus tant du Nord que du Sud, avec pour ambition de susciter les financements indispensables à leur aboutissement.
Sous le parrainage éclairé de Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie, un programme riche attend les participants, ponctué de présentations de fonds, de rencontres avec des diffuseurs et des distributeurs, ainsi que d'un panel de discussion sur la gestion des archives vidéos à travers la numérisation avec des experts de renom.
Ces Rencontres de Coproduction constituent la phase finale du projet IMPALA lancé en 2022. Durant trois ans, IMPALA a vu naitre une nouvelle génération de réalisateurs et producteurs d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique Centrale.
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La question du Sahara marocain n’est plus à l’ordre du jour à l’Union africaine, le 37eme Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement, organe suprême de l’institution panafricaine, n’ayant fait aucune référence ou citations sur la question nationale, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita. Depuis le retour du Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI à l’Union africaine et après la décision 693 sur la question du Sahara marocain, adoptée à l’unanimité lors du Sommet de Nouakchott, en 2018, la question du Sahara marocain n’est plus soumise à l’Union africaine càd n’est plus à l’ordre du jour, a réaffirmé le ministre dans une déclarations à la presse à l’occasion du 37eme Sommet de l’Union qui a clos ses travaux lundi matin.
Pour rappel, la décision 693 sur la question du Sahara marocain, adoptée à l’unanimité lors du Sommet de Nouakchott, en 2018, souligne la compétence exclusive des Nations unies sur la question nationale. Tous les rapports de cette 37eme session du Sommet de l’UA n’ont fait l’objet d’aucune citation ou référence sur la question du Sahara marocain, a ajouté le ministre qui a représenté SM le Roi Mohammed VI à de ce Sommet.
De même, les discours de la Présidence de l’Union africaine et de la Commission de l’Union n’ont fait aucune référence à cette question qui relève du ressort exclusif de l’ONU. Les discours de la Présidence de l’Union africaine et de la Commission de l’Union insistent sur les problèmes réels du Continent et non pas les conflits artificiels et montés de toutes pièces qui visent à créer les divisions et le retour du continent en arrière, a précisé M. Bourita.
Le 37eme Sommet de l’Union africaine intervient dans un contexte marqué par plusieurs initiatives stratégiques importantes lancées ces derniers mois par SM le Roi Mohammed VI apportant des réponses à plusieurs défis auxquels le continent africain fait face, a souligné le ministre. Le ministre a cité notamment l’initiative royale sur la façade atlantique africaine visant à faire de cet espace une opportunité de développement, de paix et de stabilité dans le Continent africain.
Cette initiative royale concerne 23 pays ayant une façade atlantique et vise à faire de cette régions un espace de coopération, de coordination et de développement, a ajouté M. Bourita. L’autre initiative royale est celle visant à donner l'accès des pays du Sahel à l'Océan Atlantique apportant ainsi une réponse aux défis sécuritaire et économique que connaît la région du Sahel, a-t-il relevé.
A travers cette initiative, SM le Roi Mohammed VI apporte une réponse dans le cadre de la solidarité, d’une vision optimiste aux problèmes du Continent et dans le cadre du retour de la région du Sahel à sa situation naturelle en tant que pont entre le nord et le sud du continent africain et entre l’est et l’ouest de l’Afrique. Ces initiatives revêtent aujourd’hui une grande importance en vue de créer un espace inédit dans le continent en sortant de la logique des problèmes et du pessimisme à la logique de construction dans un cadre réaliste et rationnel qui reconnaît qu’il y a des défis dont les réponses ne peuvent pas toujours être militaires, sécuritaires et d’exclusion, mais des réponses positives à travers des initiatives inclusives pour apporter des solutions à ces défis, a souligné le ministre.
Ce 37eme Sommet de l’Union africaine a été l’occasion de présenter ces initiatives royales et réaffirmer les autres initiatives présentées par SM le Roi Mohammed VI, a ajouté M. Bourita, notant dans ce sens que le rapport de la Commission de l’Union africaine a cité le rapport de Sa Majesté le Roi en tant que Leader de l'Union africaine sur la question Migratoire. La migration est un grand défi auquel fait face le continent africain, a réaffirmé le ministre. L’initiative du Maroc en matière de la sécurité sanitaire et alimentaire à travers l’initiative AAA présentée en marge de la Coop 22 de Marrakech outre les trois Commissions climat créées à l’initiative du Souverain pour faire aux changements climatiques au Sahel, au bassin du Congo et dans les Etats africains insulaires, ont été également soulignées lors de cette Session, a indiqué le ministre.
Ce Sommet a été marqué par la présidence du Maroc du Conseil de Paix et de Sécurité pour le mois de février et la présentation par le Royaume au nom des pays membres du Conseil le rapport sur l’état de la Paix et la Sécurité en Afrique (janvier-décembre 2023). Sur instruction de Sa Majesté le Roi, cette session a été marquée par une participation intense de la délégation marocaine et aussi par l’inauguration de la Fontaine offerte par le Royaume du Maroc à l'union africaine qui illustre le patrimoine marocain authentique en tant que composante essentielle du patrimoine africain d’une manière générale, a souligné le ministre.
Lors de ce 37eme Sommet de l’UA, le ministre a réitéré que l’engagement du Maroc pour la réalisation des objectifs de développement en Afrique procède de la Vision stratégique de SM le Roi Mohammed VI.
M. Bourita a, d’autre part, affirmé que la paix, la sécurité et le développement vont de pair, d’où l’importance d’une approche holistique, intégrée et multidimensionnelle, reposant sur une imbrication étroite entre ces trois dimensions.
Au cours de cette Session, le ministre a aussi réaffirmé que le Royaume du Maroc, qui place la question palestinienne et Al-Qods Al-Sharif à la tête de ses préoccupations, réaffirme sa position ferme et claire sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, Président du Comité Al-Qods, dans le soutien et la défense de la question palestinienne, et son attachement à un règlement pacifique basé sur la solution à deux États convenue au niveau international afin d'établir une paix juste et durable au Moyen-Orient.
mc avec la MAP