Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Un forum des affaires Union européenne-Côte d’Ivoire s’est  tenu le  jeudi 26 avril au palais des congrès du Sofitel hôtel Ivoire. Ce forum, organisé par  l’Union européenne, en collaboration avec Eurocham et en partenariat avec le patronat ivoirien, s’est tenu sur le thème : « l’Union européenne accompagne le secteur privé ». Il visait à soutenir le secteur privé ivoirien pour une croissance durable et créatrice d’emplois.

Cadre de rencontres et de partage d’expériences entre des acteurs institutionnels et privés européens et ivoiriens, ce forum a permis de découvrir les outils de financement et levier de promotion de l’investissement de l’Union européenne en faveur des PME et PMI.

Ce forum des affaires Union européenne – Côte d'Ivoire d'Ivoire s’inscrivait dans l’alliance Afrique-Europe pour un investissement  direct et concret. Il a enregistré la  présence de l'ambassadeur de l'Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Jobst von Kirchmann, du Secrétaire d'Etat ivoirien chargé de la Promotion de l'investissement privé, Essis Esmel, et des partenaires de mise en œuvre, notamment Jean-Luc Ruelle, président d'Eurocham.

Jobst von Kirchmann a soutenu que la Côte d’Ivoire est le numéro 1 en Afrique en termes de potentiel d’investissement. " Créer et développer son entreprise, investir et s'investir dans ce projet entrepreneurial, c'est aussi contribuer au développement économique et social de son pays. C'est pourquoi l'Union européenne et ses Etats membres soutiennent et accompagnent le secteur privé en Côte d’Ivoire, en collaboration avec le gouvernement ivoirien".

Jean-Marie Ackah, président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Jean Louis Menudier, président de L'Union des grandes entreprises industrielles de Côte d'Ivoire (UGECI) et Jane Fehan, représente régionale de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), y ont également pris part.

Prenant la parole a suite, le ministre de l’économie et des finances, Adama Koné a affirmé que la Côte d’Ivoire est un pays où l’on doit investir. Car, sous la houlette du président de la République Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire a connu un taux de croissance de 7% en 2018 et un taux d’inflation de -0,4%. Il a donc  rassuré les investisseurs européens sur le climat des affaires. Et  les a appelés à investir en Côte d’Ivoire, une terre d'opportunités.   

L’UE veut accompagner le secteur privé ivoirien à travers le projet "S'investir ensemble!" avec un montant de 1,5 million Euros qui vise à contribuer au développement économique durable et inclusif et à l’amélioration de l’employabilité des jeunes.

Selon Jane Feehan, Représentante régionale de la Banque européenne d'investissement (Bei) a indiqué que : «en En Côte d'Ivoire, notre portefeuille actuel est plus de 175 millions d'Euros, soit 113,750 milliards de FCFA ». Elle a également précisé que leurs activités en Afrique visent à créer une croissance inclusive pour éradiquer la pauvreté et lutter contre les changements climatiques.

Ce forum qui était meublé de panels, a pris fin avec la signature du projet "S'investir ensemble".

Mohamed Compaoré

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Le produit servira aux besoins généraux d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI) et au refinancement des obligations existantes de la holding

Ecobank Transnational Incorporated (ETI), maison mère du Groupe Ecobank basée à Lomé, annonce la levée de 450 millions de dollars dans le cadre de sa première euro-obligation, qui a été sursouscrite.Cette émission mondiale porte sur un billet non garanti à 5 ans (144A/RegS) coté sur le marché principal de la Bourse de Londres. L’obligation arrivera à échéance en avril 2024 et a été émise avec un coupon de 9,5%, les intérêts étant versés semestriellement à terme échu. Le produit servira aux besoins généraux d’ETI et au refinancement des obligations existantes de la holding.L’émission a suscité l’intérêt des investisseurs du monde entier, notamment du Royaume-Uni, des États-Unis, de l’Europe, du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique.

À l’occasion de cette première émission d’euro-obligation, M. Ade Ayeyemi, Directeur Général du Groupe, ETI, a déclaré : « Il s’agit à nouveau d’une première pour Ecobank et je suis très optimiste quant aux perspectives du Groupe à un moment où nous poursuivons la deuxième phase de notre stratégie quinquennale baptisée « Feuille de route pour le leadership ». Nos efforts d’amélioration de l’efficacité opérationnelle et financière portent leurs fruits, et cette émission témoigne des mesures que nous prenons pour renforcer notre établissement et créer de la valeur pour toutes nos parties prenantes. »

M. Greg Davis, Directeur Financier du Groupe, a également commenté l’opération : « Le succès de cette euro-obligation reflète l’appétit des investisseurs institutionnels de premier ordre sur ressources propres à l’échelle mondiale et la confiance dont bénéficient toujours notre établissement et les marchés auxquels nous avons choisi de prendre part. »

 

Créée à Lomé, au Togo, en 1985, Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’) est la maison mère du Groupe Ecobank, le principal groupe bancaire indépendant panafricain. Le Groupe est présent dans 36 pays africains, à savoir : Afrique du Sud, Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Congo (Brazzaville), Congo (République démocratique), Côte d’Ivoire, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Kenya, Libéria, Malawi, Mali, Mozambique, Niger, Nigeria, Ouganda, République Centrafricaine, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Togo, Zambie et Zimbabwe. Il emploie plus de 16 000 personnes dans 40 pays différents, dans plus de 850 agences et bureaux.

Ecobank est une banque universelle offrant des produits et services de la banque de grande clientèle, banque de détail, banque d’investissement et des services monétiques aux gouvernements, aux institutions financières, aux sociétés multinationales, aux organisations internationales, aux petites, moyennes et micro entreprises ainsi qu’aux particuliers

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Le gouvernement de la République du Liberia et Niron Metals Plc ont le plaisir d’annoncer conjointement la signature d’un protocole d’accord (le «PdA») concernant le passage par le Liberia du minerai de fer extrait du gisement de fer de Zogota situé en République de Guinée («Zogota» ou le «Projet»). Le PdA concerne l’utilisation d’infrastructures ferroviaires et portuaires existantes au Liberia.

La signature du PdA concrétise la vision commune de coopération économique, exprimée par les dirigeants des Républiques de Guinée et du Liberia, MM. les Présidents Alpha Condé et George Weah, lors d’une réunion tenue à Dakar le 2 avril 2019.Le gouvernement guinéen a déjà autorisé Niron à exporter du minerai de Zogota conformément au Code minier de la République de Guinée de 2013.

Le Président de la Commission nationale libérienne des investissements, M. Molewuleh Gray a déclaré:«Cet accord ouvre un nouveau chapitre dans nos relations et soutient le développement d’un projet minier et logistique d’envergure mondiale au profit des populations de l’Union du fleuve Mano.»

Le gouvernement va maintenant entamer des discussions avec le concessionnaire des chemins de fer et du port au sujet des droits d’accès des tiers. Ensuite, les discussions tripartites commenceront dans les plus brefs délais.»Sir Mick Davis, Président de Niron, a déclaré:«Ce PdA représente une étape importante dans nos plans de développement du projet Zogota. Nous allons achever notre étude faisabilité dans les six mois et nous continuerons à travailler avec les parties prenantes intéressées afin que l’exploitation de Zogota puisse démarrer dans l’intérêt de tous.»

Les signataires du PdA pour la République du Liberia sont M. Samuel A. Wlue, ministre des transports, M. Gesler E. Murray, ministre des Mines et de l’Énergie, M. Molewuleh Gray, président de la Commission nationale libérienne des investissements, M. Samuel D. Tweah, ministre des Finances et de la Planification du développement, dont les signatures ont été attestées par M. Frank Musa Dean Jr., ministre de la Justice et procureur général de la République du Liberia.

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Le gouvernement de la République du Liberia et Niron Metals Plc ont le plaisir d’annoncer conjointement la signature d’un protocole d’accord (le «PdA») concernant le passage par le Liberia du minerai de fer extrait du gisement de fer de Zogota situé en République de Guinée («Zogota» ou le «Projet»). Le PdA concerne l’utilisation d’infrastructures ferroviaires et portuaires existantes au Liberia.

La signature du PdA concrétise la vision commune de coopération économique, exprimée par les dirigeants des Républiques de Guinée et du Liberia, MM. les Présidents Alpha Condé et George Weah, lors d’une réunion tenue à Dakar le 2 avril 2019.Le gouvernement guinéen a déjà autorisé Niron à exporter du minerai de Zogota conformément au Code minier de la République de Guinée de 2013.

Le Président de la Commission nationale libérienne des investissements, M. Molewuleh Gray a déclaré:«Cet accord ouvre un nouveau chapitre dans nos relations et soutient le développement d’un projet minier et logistique d’envergure mondiale au profit des populations de l’Union du fleuve Mano.»

Le gouvernement va maintenant entamer des discussions avec le concessionnaire des chemins de fer et du port au sujet des droits d’accès des tiers. Ensuite, les discussions tripartites commenceront dans les plus brefs délais.»Sir Mick Davis, Président de Niron, a déclaré:«Ce PdA représente une étape importante dans nos plans de développement du projet Zogota. Nous allons achever notre étude faisabilité dans les six mois et nous continuerons à travailler avec les parties prenantes intéressées afin que l’exploitation de Zogota puisse démarrer dans l’intérêt de tous.»

Les signataires du PdA pour la République du Liberia sont M. Samuel A. Wlue, ministre des transports, M. Gesler E. Murray, ministre des Mines et de l’Énergie, M. Molewuleh Gray, président de la Commission nationale libérienne des investissements, M. Samuel D. Tweah, ministre des Finances et de la Planification du développement, dont les signatures ont été attestées par M. Frank Musa Dean Jr., ministre de la Justice et procureur général de la République du Liberia.

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Sur les 40 000 enfants travaillant dans les mines en RDC, selon l’UNICEF, environ 14 850 – dont 54 % de filles – travailleraient aujourd’hui sur des sites d’extraction de minerais de cobalt

 Pour lutter contre le travail des enfants dans les mines de cobalt en République démocratique du Congo (RDC), la Banque africaine de développement (http://www.AfDB.org) a approuvé, mercredi 17 avril 2019, un financement de 84,36 millions de dollars américains en faveur du Projet d’appui au bien-être alternatif des enfants et jeunes impliqués dans la chaîne d’approvisionnement du cobalt (PABEA-Cobalt).

Les administrateurs du Groupe de la Banque africaine de développement ont donné leur feu vert à cette aide, composée d’un prêt de 45,19 millions de dollars et d’un don de 32,14 millions de dollars, au titre de la Facilité d’appui à la transition (FAT) et d’un don de 7,03 millions de dollars provenant du Fonds africain de développement (FAD).

Sur les 40 000 enfants travaillant dans les mines en RDC, selon l’UNICEF, environ 14 850 – dont 54 % de filles – travailleraient aujourd’hui sur des sites d’extraction de minerais de cobalt, estime l’équipe d’évaluation du projet de la Banque à l’issue de ses consultations avec les autorités congolaises et les autres partenaires techniques et financiers. Un processus d’identification de ces enfants sera mené avec l’appui de la Coopération canadienne, de l’ONG internationale PACT Congo et des autres partenaires qui sont actifs sur terrain.

Les enfants quitteront les sites miniers et intègreront des écoles et des centres de rattrapage scolaire en fonction de leurs âges, conformément à la politique d’insertion scolaire de la RDC. Selon l’approche d’intervention du projet, l’insertion scolaire sera combinée à une prise en charge nutritionnelle, psycho-sanitaire et à une inscription à l’état civil. La durée de cette prise en charge sera de trois ans (2019-2021). Pour ce faire, le projet prévoit de construire, réhabiliter et équiper des écoles et centres de rattrapage scolaire en les dotant d’activités parascolaires attractives pour les enfants : cantines scolaires, aires de jeux et de loisirs, etc. 

Pour s’assurer que ces enfants ne retournent plus travailler dans des mines une fois le projet achevé, il est prévu de s’attaquer à la cause profonde de ce phénomène : la pauvreté des parents/familles. Ainsi, le projet envisage d’améliorer durablement les revenus des parents de ces enfants, dont le nombre est estimé à 6 250, à travers un processus de reconversion socio-économique dans le secteur agricole. Il s’agit de promouvoir des coopératives agricoles à travers la mise en valeur des sites agricoles de Komesha, Kasomeno, Luisha, Kinama et Kiputshi. Cette mise en valeur sera basée sur des technologies innovantes de transformation agricoles. 

« La réinsertion sociale de ces enfants, combinée à la reconversion socio-économique de leurs parents et d’autres jeunes dans le secteur agricole, devrait s’avérer une approche durable pour résoudre le problème du travail des enfants dans les mines en RDC », selon l’équipe d’évaluation.

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Trente(30) jeunes de partis et mouvements politiques engagés à la promotion des valeurs de libertés (civiles, politiques et économiques) participent à un atelier de formation sur les stratégies de communication digitale. Cet atelier organisé par la Fondation Friedrich Naumann a lieu du 18 au 20 avril 2019 au siège de la fondation à Abidjan-Cocody.

Il a pour objectif de renforcer les compétences de ces jeunes à la maîtrise des méthodes, outils et canaux de communication digitale, selon Magloire N’Dehi, chargé de programmes/Communication «…surtout les outiller à mieux occuper l’espace politique à travers une communication digitale efficiente, afin d’atteindre leurs cibles », a-t-il ajouté.

Pour le formateur, Stevy Ferry Wallace, consultant en stratégies digitales et communication numérique, venu du Bénin, les réseaux sociaux ont un impact très important sur notre environnement social, économique et politique, etc. Savoir les maîtriser pour une bonne communication digitale s'avère donc nécessaire. Et cela passe par «une formation adéquate », a-t-il soutenu.

Les thèmes de cette formation sont entre autres la culture digitale, l’analyse de l’ADN des différents médias sociaux, la valeur du contenu dans la stratégie digitale, revue des outils du spécialiste en communication digitale, le référencement web, le live vidéo, la gestion de bad buzz, lutte contre les fake news, etc.

A la fin des trois jours de formation, ces jeunes seront capables de concevoir une stratégie de communication sur les médias sociaux : Facebook, Twitter, Instagram WhatsApp, Snapchat, etc…

 

Daniel Coulibaly

 

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En 2016, les élections présidentielles américaines ont donné lieu aux spéculations de tout genre sur une probable arrivée d’une dame à la Maison Blanche. La candidate des démocrates, Hallary Clinton. Si certains américains ont douté de sa capacité à occuper la Maison ovale, d’autres avaient placé leur confiance en elle. Seulement voilà, elle n’a gagné que dans les votes populaires, quand son adversaire Donald Trump remportait le scrutin grâce aux votes des grands électeurs. Si Mme Clinton avait réussi, ça aurait été une première pour les Etats-Unis. Une femme à la tête de la grande puissance du monde.

Mais le cas, Hilarry Clinton n'aurait pas été un fait isolé. Car déjà à travers le monde des femmes ont été à la tête de leur pays ou continuent d’assurer la fonction présidentielle. On peut citer l’argentine avec l’ex-présidente Cristina Kirchner, Theresa May(Premier ministre /Angleterre), Dilma Roussef, ex-présidente (Brésil), Angela Merkel(Premier ministre/Allemagne), la présidente Kolinda Grabar-Kitarovic(la Croatie),Tsai Ing-wen, présidente de la République de Chine...

Du côte de l’Afrique, nous avons l’ex-présidente Johnson Ellen Sirleaf(Libéria), l’ex-présidente de la Centrafrique, Catherine Zamba-Panza, Ameenah Gurib-Fakim, ex-présidente de l’île Maurice, Joyce Banda, ex-première femme Vice-présidente puis présidente du Malawi, la présidente -Work Zewde(Ethiopie)…

La Côte d’Ivoire pourrait faire cette expérience en confiant sa destinée à une femme. Une première n’est pas coutume. En effet, depuis notre indépendance les hommes ont toujours occupé le palais présidentiel, sans faire de la place aux femmes. Les quelques rares femmes qui se sont présentées aux différentes présidentielles sont toujours arrivées loin et très loin même derrière les hommes. D’Houphouët à Ouattara en passant par Bédié, Gbagbo, ça toujours été ainsi. Aucune femme n’a pu jusqu’à présent accéder à la magistrature suprême. Or notre pays dispose bien des femmes politiques capables de faire comme les hommes ou mieux qu’eux.

Parmi celles-ci, l’une pourrait bien prendre la tête de notre chère Côte d’Ivoire. Henriette Dagri Diabaté, ex-présidente du RDR et actuelle grande Chancelière, se distingue par ses prises de position, décision, déclaration, etc. et surtout son sens d’humilité et d’écoute.

Qu’on le veuille ou pas, cette militante de premières heures du RDR (avant d’être RHDP), incarne la sagesse, la rigueur, la responsabilité et le patriotisme. Des femmes politiques engagées comme Jacqueline Oble, Simone Gbagbo, Henriette Lagou…, Mme Dagri Diabaté a bien des dispositions présidentielles.

A 84 ans Henriette a fait preuve de maturé. Et ce, à plusieurs reprises. Quand certaines de ses sœurs étaient dans la dérive verbale avec les injures du genre « Ibiekissê », elle a su clamer le jeu. Sa sortie a été salutaire.

«Nous avons, hélas, entendu ces derniers jours des propos d’une violence inouïe. Je n’en dirais pas plus. A tous ceux que ces paroles ont blessé en tant que mère je demande pardon. Pour tous ceux qui ont tenu des propos qui font souffrir, en tant que responsable, je demande pardon », avait-elle déclaré, rapporté par plusieurs sources.

Qui est Henriette Diabaté ?

Henriette Diabaté est née le 13 mars 1935 à Bingerville. Elle est la présidente du Rassemblement des républicains(RDR) depuis 2017 avant le RHDP. Elle a fait son cycle primaire, respectivement à Soubré, Dimbokro et Gagnoa où elle obtient son Certificat d’Etudes Primaires. Elle fréquente ensuite le Collège Moderne des Jeunes Filles de Bingerville et acquiert le BEPC. Quelques années plus tard au Sénégal, à l’Ecole Normale des Jeunes Filles, elle réussit la première partie du baccalauréat. Elle brigue définitivement ce diplôme au Lycée Classique de Cocody3. Elle est professeur d'histoire de 1965 à 1995 et elle fait partie des membres fondateurs du RDR. Elle est la première femme ministre d'Etat et première femme présidente d'institution en Côte d'Ivoire. Professeur d'histoire, elle a occupé le poste de ministre de la culture en 1990, sous la présidence de Félix Houphouët-Boigny et celui de ministre de la justice en 2004, sous la présidence de Laurent Gbagbo. Elle a été emprisonnée en 1999.

Qu’on ne voit pas en Henriette Diabaté, un membre du RHDP unifié, mais une femme capable de diriger la Côte d’Ivoire.

Si après la mort du Vieux, Bédié, Gbagbo et Ouattara ont pu diriger, il est temps que la Côte d’Ivoire soit dirigée par une femme. Henriette Dagri Diabaté, pourquoi pas ?

 

Daniel Coulibaly

 

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En octobre 2020, la Côte d’Ivoire connaîtra une nouvelle élection présidentielle avec pour président sortant Alassane Ouattara. Si le président ivoirien laisse planer, pour l’instant, le doute sur sa candidature, les faits, gestes et propos laissent croire qu’il rempilera pour un troisième mandat, et le premier dans le cadre de la nouvelle constitution du 8 novembre 2016. Mais, en 2020, quelles pourraient etre les probables candidatures? La Diplomatique d’Abidjan met les pieds dans le plat.

Alassane Ouattara, président sortant en 20202018 12 22t142352z 1255222388 rc14e0d65ee0 rtrmadp 3 nigeria ecowas 0

Il est l’actuel président de Côte d’Ivoire. Il en est à son deuxième mandat, après les élections de 2010 et 2015. Si au départ, M. Ouattara a dit ne pas être favorable à un troisième mandat, depuis la nouvelle constitution, sa position a bien changé. Il semblerait qu'il ait l'envie d'un troisième mandat. S’est-il précipité? En tout cas, l’actuel locataire du palais du plateau veut bien garder les clés. Pourtant, cette nouvelle posture du président ivoirien continue de diviser les constitutionnalistes et politiciens avisés. Certains soutiennent que M. Ouattara a déjà fait deux mandats, et qu'il devrait logiquement céder le fauteuil, selon l’ancienne constitution. Pour d’autres, dire que M. Ouattara ne peut pas être candidat n’est pas juste, car nous sommes dans une nouvelle constitution. Celle-ci lui donne droit à un nouveau mandat qui ne prend pas en compte les deux précédents. Pour eux, le changement de la Constitution a remis tous les compteurs à zéro. C'est aussi bien l'avis du président. « La nouvelle Constitution m’autorise à faire deux mandats à partir de 2020″, déclarait-il en juin 2018. Qu’à cela ne tienne M. Ouattara ne lâchera pas. La nouvelle génération peut bien attendre. En vérité, s’il a changé de position, c’est bien tout simple. Alassane Ouattara veut que la Côte d’Ivoire soit entre de bonnes mains, et être sûr de voir ses chantiers se poursuivent. Il y a aussi une raison sportive que bien de personnes occultent. Si sous Laurent Gbagbo, la Côte d’Ivoire est allée à la coupe du monde pour la première fois de son histoire, sous M. Ouattara notre pays a remporté sa deuxième Can en 2015. Ainsi, l’actuel président ivoirien rêve d’organiser la deuxième CAN du pays en 2023, après celui d’Houphouët Boigny en 1984. Mais pour toutes ces raisons, il pouvait bien passer la main. Seulement, il y a un hic. Dans son camp, il n’aurait pas trouvé une personne qui fait l’unanimité et qui pourrait le remplacer. Si à un moment donné, le Premier ministre Amadou Gon était en pole position, depuis ses démêlés avec Guillaume Soro, il a perdu l’affection du chef et au sein même du parti RDR, il n’est pas aimé de tous. Le lion de Korhogo a perdu des poils. Dans les coulisses, depuis quelque temps, le nom du ministre de la Défense Hamed Bakayoko est cité. D’ailleurs, il a décidé de faire de sa commune Abobo une cité où il fait bon vivre pour séduire le grand chef. Il veut se construire une image présidentiable. Hélas, le président ne serait pas même chaud pour parier sur lui. Il le préfère ministre que de faire de lui son dauphin. Celui, sur qui, il aurait parié, est bel et bien Guillaume Soro. Selon certaines langues, c’est bien Soro qu’il aurait voulu positionner, mais que les autres n’ont pas accepté. Il a beaucoup d’admiration pour « son fils » Guillaume. Ça, il l’a dit. Et cela a tout son sens. Voilà pourquoi, il a voulu le garder dans la maison. Mais Hélas. Guillaume Soro, « le fils rebelle » est parti pour ses propres convictions. Vu qu’il ne sait à qui confier les clés du palais, Alassane Ouattara sera donc obligé de se présenter en 2020 pour achever ses chantiers et surtout au cas ou Bédié et Gbagbo revenaient sur la scène politique. Et dire à Guillaume Soro qu’il a eu tort de le quitter. 2020, pour ceux qui pensent que c’est une affaire simple pour Alassane Ouattara font fausse route. 2020 est un challenge pour l’ancien Premier ministre de Félix Houphouët. S'il perd, il sortira par la petite porte. Et ça sera une grande humiliation pour lui. C’est pourquoi, il veut être sûr des tenants et aboutissants de cette élection avant de se lancer. Et les différentes adhésions au RHDP à tout azimut ont pour but de lui donner une large chance de remporter la présidentielle d’octobre 2020 au premier tour, même si c’est incertain. D’où son attitude à ne donner aucune lisibilité sur sa probable candidature. En 2020, à 78 ans, M. Ouattara pourrait être un potentiel candidat à la présidentielle ivoirienne.

Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDAGbagboBedieAdo

Henri Konan Bédié serait chaud pour 2020. Il a bien l’intention de revenir au pouvoir. Et ça, plusieurs de ceux qui l’ont quitté pour former le PDCI-Renaissance et ceux qui le soutiennent le savent. Celui qu’on surnomme le sphinx de Daoukro est déjà dans une logique. Car, il n’a pas encore digéré le coup d’Etat de 99 qui l’a évincé du fauteuil. Une sorte de revanche pour celui qui dit être le vrai héritier d’Houphouët et qualifiant les autres d’enfants adultérins. M. Bédié veut faire payer à Alassane Ouattara, son allier d’hier, avec qui il aurait passé un accord d’alternance en 2020 pour sa trahison. Après que ce dernier a opposé un refus de passer le fauteuil au PDCI. Entre Jean-Louis Billon (qui lui fait les yeux doux), Thierry Tanoh, Ahoussou Jeannot, Charles Diby et bien d’autres encore, N’Zueba n’a pas encore son dauphin. Il hésite. Kouadio Konan Bertin(KKB) lui aurait fait savoir qu’il voudrait être le candidat du parti. Mais Bédié lui aurait dit de se calmer. Son tour viendra. Pour cela, il pourrait être candidat lui-même. Même s’il sait qu’il pourrait ne pas gagner, HKB se présentera et pourrait être un faiseur de roi et surtout fait mal à M. Ouattara qui a refusé de respecter leur accord de Daoukro. C’est vrai que Duncan, Adjoumani, Raymonde Goudou, Amichia et autres sont partis, mais Bédié tient encore le PDCI et sa base en mains. En 2020, à 85 ans, Henri Konan Bédié ne reculera pas.

Laurent Gbagbo, ancien président ivoirien

Il était l’ancien président du pays. Il a été transféré à la CPI par son successeur Alassane Ouattara, aux heures chaudes de la crise post-électorale, après une élection qui a conduit le pays dans un conflit armé. Dégâts : 3000 morts officiellement. Depuis son acquittement en janvier 2019, l’ancien président semble retrouver son envie de revenir au pouvoir. Lui aussi, il est motivé par ses partisans. Selon une source proche de l’ex-président, il ne n’était pas chaud au départ vu qu’il ne savait pas encore son sort au niveau de la CPI. Mais, selon les dernières évolutions des affaires pénales, il pourrait rentrer au pays avant 2020. Et le patron naturel du FPI qui demande à Affi N’guessan, reconnu par le pouvoir d’Abidjan comme président des frontistes, ne renoncera pas à récupérer la présidence du parti. Il veut bien revenir. Surtout qu’il n’a pas pu gouverner correctement à cause d’une rébellion qui a divisé le pays en deux dès la deuxième année de son mandat en 2002. Il croit dur comme fer qu’il était le vainqueur de 2010. Il veut dire aux yeux du monde que c'est lui qui a remporté les élections de 2010. Sur ce fait, l’homme n’a pas encore renoncé. Bref ! [(Et puis, un bété reste un bété (commentaire)]. C’est pourquoi, depuis un moment, il remobilise ses troupes et demande qu’il ait la réconciliation au sein de son parti. Cependant, la candidature de M. Gbagbo dépendra de son sort à la CPI. S’il est autorisé à rentrer au pays, il n’hésitera pas à présenter sa candidature. Et c’est bien le souhait de ses partisans. En 2020, à 74 ans, Laurent Gbagbo pourrait être candidat.

Guillaume Soro, député de Ferkessédougou, ex-PAN

Guillaume Soro, le rebelle. Le « fils rebelle ». C’est l’ancien président de l’Assemblée nationale du pays. Il a démissionné, selon lui sous pression du président ivoirien qui lui demandait d’adhérer au RHDP. Pour ses convictions, il a refusé. Malgré les dissuasions de « son père » Alassane Ouattara, le député de Ferké est resté ferme sur sa position. Il n’était pas d’accord pour cette idée de création de RHDP. Et depuis sa démission de février 2019, le député de Ferké trace son chemin pour le fauteuil présidentiel. C’est un secret de polichinelle, l’ancien président de l’assemblée nationale ivoirienne a bel et bien l’intention de se présenter en 2020. Pour le paraphraser, il dit avoir céder le « tabouret » pour aller chercher « le fauteuil ». Et, il le dit avec beaucoup d’assurance. Celui qui s’est présenté comme le porte-parole de la rébellion ivoirienne en 2002 a avec lui: le Rassemblement pour la Côte d’Ivoire(RCAI) et le Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles(MVCI). A ceux-là s’ajoute son propre mouvement « le comité politique » qu’il a créé le 15 février 2019 et qui pourrait se muer en parti politique d’ici 2020. Pour arriver à ses fins, après les consultations tous azimuts, il mène, en ce moment, une tournée à l’intérieur du pays, précisément dans le nord. Objectif : ratissé large pour 2020. Il ira, pas pour remporter, mais pour une prise de contact. Il veut jauger sa popularité en vue de préparer 2025. Cependant, lui et ses partisans pourront être des faiseurs de Roi. En 2020, à 46 ans, Guillaume Soro pourrait se lancer pour la première fois à une présidentielle ivoirienne.

Charles Blé Goudé, président du COJEP et ex-leader de la galaxie patriotiqueSoro bla goude 20 aout 2013

Charles Blé Goudé. Il est le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples(COJEP). L’ancien leader de la galaxie patriotique et ex-ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo se prépare dans les coulisses, dit-on. Sa dernière sortie en direct, le mercredi 27 mars 2019, sur facebook dans une nouvelle posture en dit long sur ses intentions. Déjà en 2017, il a remanié le bureau de son parti. Comme Guillaume Soro, son ancien compagnon de la FESCI, le leader du Cojep est bien intéressé par 2020, après son acquittement à la CPI, croient savoir certaines indiscrétions. Il veut se jauger. Si contrairement à Guillaume Soro, il est plus populaire, il pourrait voir réellement son poids à l’occasion de cette présidentielle. Il n’y va pas pour remporter, mais pour se préparer pour 2025. Cependant, comme son mentor Laurent Gbagbo, son sort dépend de la décision de la CPI. Il pourrait être aussi un faiseur de roi. Pendant que M. Ouattara, M. Bédié et M. Gbagbo se livreront à une bataille épique, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé se mesureront au nom de l’amitié pour 2025.

Autres candidatures possibles

En dehors des candidatures de ces 5 personnalités politiques, il pourrait avoir d’autres dont celle de Mamadou Koulibaly, président de Lider, ancien compagnon de Laurent Gbagbo, Kouadio Konan Bertin dit KKB(Indépendant,PDCI), Affi Nguessan(FPI) …

 

Daniel Coulibaly

 

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Un accord va être conclu ce mercredi soir entre l’Egypte et la Côte d’Ivoire dans la dynamique du renforcement de la coopération  bilatérale dans le secteur des technologies, ont annoncé Dr Amr Sameeh Tallaat et Claude Isaac Dé, respectivement ministre égyptien de la Communication et des Technologies d’information, et ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la Poste.

Lors d’une conférence de presse tenue à l’issue d’une visite du Village des technologies de l’information et de la biotechnologie (VITIB) à Grand-Bassam par la délégation égyptienne, le ministre Isaac Dé a révélé qu’au-delà de cette coopération dans le secteur des technologies, les deux pays vont élargir leur collaboration à l’occasion de la visite d’Etat de 48 heures que va entamer le président Abdel Fattah al-Sissi en terre ivoirienne.

En effet, cette visite du VITIB, précédée mardi après-midi par celle organisée à l’Ecole supérieure africaine des TIC (ESATIC), à Treichville, se tient en prélude à la visite d’Etat du Président égyptien, attendu ce mercredi soir à Abidjan.

En commentant ses visites à l’ESATIC et au VITIB, guidées respectivement par les directeurs généraux Adama Konaté et Philippe Pango, le ministre égyptien s’est réjoui des talents dont les jeunes africains font montre dans le secteur des technologies. Il s’est dit convaincu du bien-fondé d’un appui de son pays au profit de ces jeunes, en vue de développer ce secteur qui impacte tous les aspects de la vie quotidienne.

Par exemple à l’ESATIC, les deux ministres ont suivi la présentation de trois projets menés par des étudiants. Le 1er qui a remporté un prix de l’ASCAD, est dénommé ‘H-Care’ et consiste en un système basé sur l’intelligence artificielle capable d’aider les médecins dans le diagnostic de diverses pathologies (pneumonie, cancers du sein et de la prostate…). Le 2ème projet permet de détecter les cabosses ou les cacaoyers atteints de la maladie ‘’swollen shoot’’ et a obtenu le prix Innova. Quant au 3ème projet, dénommé ‘Smart grid’, il permet de gérer les équipements électriques dans un local, à travers une application mobile. Ce projet développé par six étudiants a reçu le Prix national d’excellence de la meilleure innovation numérique 2018.

Au VITIB, outre la visite de certains laboratoires et équipements, les délégations égyptienne et ivoirienne ont suivi une présentation de la Fondation jeunesse numérique faite par sa première responsable, Mme Linda Vallée Nanan.

AIP

 

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Le gouvernement a adopté en conseil des ministres, mercredi, un décret d’approbation du contrat de partenariat conclu avec l’opérateur retenu qui va favoriser le démarrage imminent de l’opération de renouvellement des Cartes nationales d’identité (CNI) arrivées à expiration.

Délivrées en 2009, au moins 8 millions de cartes d’identité vont expirer au mois de juillet de cette année. Le sujet préoccupe et suscite des interrogations au sein des populations.

« Les cartes vont commencer à être établies cette année, c’est l’objet de la signature de cette convention pour opérationnaliser le travail de SEMLEX (l’opérateur) sur le terrain. Dès la signature de ce décret, la société sera en responsabilité de produire les CNI », a rassuré le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré.

Selon lui, en commençant par les personnes dont les cartes arrivent à expiration en juin, « beaucoup de cartes » pourront être délivrées avant la fin de l’année 2019.

Le décret adopté approuve le contrat de partenariat relatif à la conception, au financement, à la mise en place, à l’exploitation, au maintien en condition, à la mise à niveau et au gros entretien, au  renouvellement du Registre national des personnes physiques (RNPP) conclu, le 8 avril 2019, entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la société SEMLEX.

D’une durée de 12 ans, cette convention porte sur l’ensemble des solutions nécessaires au fonctionnement du RNPP notamment les logiciels, la fourniture à l’Etat des terminaux des sites distants ainsi que la construction d’un site central de production à Abidjan et un site de secours à Grand-Bassam, dans la zone du VITIB

Le début de mise en place des solutions qui composent le RNPP s’étalera sur deux ans avec une priorité pour la solution devant permettre la production de CNI.

Le système, à en croire le porte-parole du gouvernement, est dimensionné pour produire au moins 36 millions de cartes pendant la durée du contrat dont 12 millions pendant les deux premières années afin de satisfaire au besoin de renouvellement des CNI venant à expiration à compter de juin 2019.

 

AIP

 

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