Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le président portugais, Marcelo Rebelo De Souza, en visite d’Etat en Côte d’Ivoire, a été fait docteur Honoris causa de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, par le président de cet institut, Abou Karamoko, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Albert Mabri Toikeusse, et celui du ministre des Sports, Claude Paulin Danho.

«Excellence M. le président, le Conseil de l’université Félix Houphouët Boigny, en sa session extraordinaire du lundi 03 juin 2019, au terme de sa délibération, vous a jugé digne de recevoir, éminent collègue, le grade de Docteur Honoris Causa, pour votre grande œuvre dans le domaine des sciences juridiques, pour l’exemplarité de votre engagement social et de votre carrière politique », a déclaré M. Karamoko, à l’adresse du président De Souza.

Selon lui,  cette distinction est décernée à des universitaires de renoms et à des personnalités non-universitaires en raison de leur engagement ou de l’éminence de leur qualité scientifique dans un domaine donné.

Le président portugais est professeur en droit et compte de nombreux ouvrages à son actif.

"L’éducation de la jeunesse, une vision de vie"

Le président portugais, Marcelo Rebelo De Souza, a exhorté les universitaires africains à faire de l’éducation de la jeunesse une vision de vie, estimant que l’avenir de l’Afrique se fera par sa jeunesse.

« L’Avenir de l’Afrique se fera par sa jeunesse. Qui l’a dit ?  Félix Houphouet Boigny, le 26 septembre 1957 à Bamako. C’est toute une vision prophétique, c’est tout un défis communautaire, c’est tout un programme de vie. Tout faire pour la jeunesse. Faire de la jeunesse,  de son éducation, de sa libération, de son imagination, de sa participation innovatrice, une mission de vie, votre mission chers collègues professeurs, ma mission aussi », a déclaré M. De Souza.

En visite d’Etat en Côte d’Ivoire depuis mercredi, le président portugais s’exprimait vendredi à l’occasion d’une cérémonie consacrée à sa distinction en qualité de docteur honoris Causa de l’université Félix Houphouet Boigny d’Abidjan, en présence du ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Albert Mabri Toikeusse, et du ministre des Sports, Claude Paulin Danho.

Selon M. De Souza, sa vocation a toujours été l’université, d’être professeur, “élève pendant toute une vie car tout professeur est élève, et tout élève est professeur”.

“Cette vocation est plus importante qu’être président de la République, parce qu’être président, c’est pour quelque temps, et être professeur, c’est pour toujours”, a-t-il conclu.

 De Souza désormais chef traditionnel Atchan

-Le gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé a élevé, vendredi, le président de la République du Portugal, Marcelo Rebelo De Sousa au rang de chef traditionnel Atchan (peuple autochtone d’Abidjan) en l’intégrant dans la génération des  « Dougbô Djéhou », avec comme nom de règne « Akpô», lors de la traditionnelle cérémonie de de remise de parchemin et des clés de la ville.

L’appellation  Akpô » qui signifie amour, charité, dévouement, consensus et dévouement a été attribuée au président De Sousa qui intègre les sept grandes familles des « Atchandô ». Revêtu d’un pagne traditionnel, sandale aux pieds, canne à la main et paré de bijoux, le président Portugais en plus d’être élevé au rang de chef a été fait citoyen d’honneur de la ville d’Abidjan.

« Vous êtes chez vous, soyez le bienvenu à Abidjan », a souhaité le gouverneur Beugré lors de la cérémonie qui a enregistré la présence du ministre des Sports, Danho Paulin représentant le président de la République de Côte d’Ivoire et d’un parterre d’autorités portugaises et ivoiriennes.

« C’est avec une très grande émotion que j’ai entendu les éloges qui m’ont été faites ainsi qu’à tout le peuple portugais. C’est encore avec de plus fortes émotions que j’ai reçu les clés de la ville d’Abidjan en me faisant citoyen d’honneur de ladite. Je considère cette cérémonie comme un immense geste d’estime de la part de tous les ivoiriens des quatre coins du pays. »

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La Côte d’Ivoire et le Portugal ont signé, jeudi à Abidjan, quatre nouveaux accords de coopération, à la faveur d’une visite d’Etat du président portugais Marcelo Rebelo De Souza, dans la capitale économique ivoirienne.

Il s’agit notamment d’un accord sur la promotion et la protection réciproque des investissements, mais aussi d’un protocole de coopération dans le domaine de l’assainissement et de la valorisation des déchets solides.

Les deux pays ont aussi conclu un protocole de coopération dans le domaine de la formation touristique, et un protocole de coopération dans le domaine de la formation professionnelle.

Ces accords ont été paraphés par des ministres sectoriels des deux Etats, en présence des présidents Alassane Ouatarra de Côte d’Ivoire, et Marcelo Rebelo De Souza, dont la visite à Abidjan a débuté mercredi pour une durée de 72 heures.

Ambassade du Portugal à Abidjan

“Nous avons été heureux du fait que la Côte d’Ivoire ait souhaité être un observateur des pays de la communauté de langue portugaise mais nous avons constaté que quelque chose manquait pour aller plus loin dans nos relations”, a déclaré M. De Sousa, annonçant l’ouverture prochaine de l’ambassade du Portugal en Côte d’Ivoire.

” (…). L’amitié exige des pas symboliques ainsi donc après que la Côte d’Ivoire a permis qu’il y ait un consul honoraire cette année ici, nous allons ouvrir une ambassade portugaise en Côte d’Ivoire”, a-t-il indiqué, non sans souligner que l’ouverture de l’ambassade sera un signal très fort de la présence et de l’amitié portugaise en Côte d’Ivoire.

700 milliards de FCFA d'intention d'investissements

Au total 738 milliards de FCFA ont été annoncés jeudi au cours d’une table ronde à Abidjan, par les bailleurs de fonds en vue de permettre le financement du schéma directeur d’assainissement et de drainage du district d’Abidjan.

La ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, Anne Désirée Ouloto, s’est félicitée de ces annonces d’intention qui à terme viendront soulager les Ivoiriens de leurs angoisses relative aux inondations, à la gestion des eaux usées. « Il est important de pouvoir mettre à exécution l’ambition du gouvernement, améliorer le cadre de vie des populations et garantir le bien-être de nos concitoyens », a-t-elle indiqué.

Selon la ministre, « dans quelque années nos concitoyens vivront mieux, en bonne santé et vivront loin de toutes ces pollutions et de toutes ces odeurs difficiles à supporter. Nous sommes sur la bonne voie. Aujourd’hui avec la mobilisation et la solidarité de tous les bailleurs, nous pourrons enfin résoudre les questions d’assainissement et de drainage des eaux de pluies et c’est de l’espoir pour tous les Ivoiriens », a assuré Anne Ouloto.

Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Pierre Laporte a annoncé que son institution appuiera ce projet à hauteur de 175 milliards de FCFA hormis les actions déjà en cours pour le développement de la Côte d’Ivoire. « (…), ce projet sera approuvé par notre conseil d’administration vers début juillet 2020. Dans les prochains mois on va mettre sur la table 175 milliards pour ces initiatives sur l’assainissement », a-t-il déclaré.

Le premier plan directeur d’assainissement et de drainage de la ville d’Abidjan a été réalisé en 1973. Il a été actualisé en 1981. Depuis cette date et malgré une pression urbaine croissante, ce plan n’a pas été mis à jour. A la recherche de 585 milliards de FCFA initialement pour le financement de la première tranche (2020-2024), 738 milliards de FCFA sont donc annoncés pour démarrer ce projet qui va courir la période 2020-2034, à terme.

 

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Accusée par l’Autorité Nationale de la Presse (ANP) d’avoir empêché un journaliste du journal «l’Expression» d’exercer son travail, dans un communiqué diffusé dans certains médias, la directrice de la Communication du PDCI-RDA et Conseillère en Communication du Président Henry Konan Bédié, Mme Zongo Djénébou a tenu ce jeudi 13 juin 2019, au siège du Pdci-Rda à Cocody, un  point-presse pour exprimer son étonnement sur « les raisons inavouées » du dudit communiqué. Et de rassurer l'ensemble des médias sur ses bons rapports avec les journalistes qui sont « empreints de courtoisie et de respect ». Ci-dessous, sa déclaration intégrale.

DECLARATION DE LA DIRECTION DE LA COMMUNICATION DU PDCI-RDA SUITE AU COMMUNIQUE DE L'AUTORITÉ NATIONALE DE LA PRESSE (ANP)

Depuis hier circule sur les réseaux sociaux un communiqué de l'Autorité Nationale de la Presse (ANP) daté du 11 juin 2019 dans lequel vous exprimez une « résurgence d'entrave à la liberté de la presse et de menaces sur la sécurité des journalistes sur les lieux de reportage d'activités politiques » en faisant un lien inopportun avec un évènement datant du 05 Mars 2019 à Yamoussoukro. A cet effet, je voudrais faire quelques précisions sur les points suivants.

  1. Dans votre communiqué, vous faites état d'une invitation par courriers en date du 02 et 17 Mai 2019 à votre siège pour une séance d’échanges afin de recueillir ma version des faits que vous me reprochez. S'agissant du courrier du 17 Mai 2019, je voudrais porter à votre connaissance que ni moi ni le service administratif du PDCI-RDA n'a reçu un tel courrier jusqu’à ce jour.

Aussi, concernant votre courrier du 02 mai 2019, ayant été saisie par mes services le même jour, je vous ai aussitôt joint au téléphone pour vous indiquer que n'étant ni l'organisatrice de l'évènement ni celle qui ait invité les journalistes à une quelconque couverture médiatique, je ne pouvais répondre à votre invitation. Je vous ai donc conseillé de vous référer aux organisateurs de l'événement.

  1. En ce qui me concerne, le 05 Mars 2019, le Président Henri Konan Bédié a procédé, à l'occasion d'une cérémonie strictement privée, au dépôt de gerbes de fleurs sur la tombe de feu Félix Houphouët-Boigny, à laquelle aucun organe de media n'était convié. Le caractère privé de cette cérémonie qui se voulait dans la plus grande intimité a nécessité de la part du service de sécurité du Président Henri Konan Bédié d'interdire la prise d'images aux journalistes accourus sur les lieux après avoir eu écho de la présence du Président Bédié au caveau du Feu Félix Houphouët-Boigny.

Malgré cette interdiction, le correspondant du quotidien l'Expression a désobéi en prenant des images dont le service de sécurité a demandé la suppression. S'opposant à cette demande, il s'en est suivi de vives discussions. Informée de la situation, je me suis rendue sur les lieux pour demander au journaliste de faire droit à la demande du service de sécurité afin d'éviter des tensions. Ce que le journaliste a fait en ma présence. Plus tard, le correspondant du quotidien l'Expression monsieur TRAORE Yacouba Diarra vient m'informer de la perte de son téléphone portable qu’il évaluait à 45.000 F CFA. Au regard des liens cordiaux entre le quotidien l'Expression, le journaliste et moi-même, je lui ai remis sur place la somme de 50.000 F CFA pour l'achat d'un nouveau téléphone.

Comme vous pouvez le constater, malgré le fait que ce correspondant soit dans l'irrégularité surtout qu'aucun journaliste n'a pas été invité à cette activité privée du Président Bédié, j'ai su le protéger et le couvrir des valeurs d'amour et de respect de la dignité humaine qui sont si chères au PDCI-RDA et à moi-même.

Depuis 2003, de Secrétaire Nationale chargée de la communication de la Jeunesse du PDCI-RDA ; chargée de relations presse du PDCI-RDA avec monsieur DAHOUET-BOIGNY, Secrétaire Général adjoint, chargé de la communication du PDCI-RDA, à conseillère en communication du Président BEDIE, à ce jour que j'occupe les fonctions de Directrice de la communication du PDCI-RDA, j'ai toujours entretenu des liens fraternels avec l'ensemble des médias et mes rapports avec les journalistes sont empreints de courtoisie et de respect. Aussi, je m'étonne et m'interroge sur le but inavoué de ce communiqué qui indexe de manière singulière ma personne alors qu'au regard des faits, je ne suis pas la mise en cause.

En outre, si tant est que vous vouliez sincèrement inviter "tous les acteurs socio-politiques, les leaders d'opinions et leurs différents staffs de communication, à faciliter aux journalistes, sans discrimination, l'accès aux sources d'informations et aux activités ouvertes à la presse" comme vous l'insinuez dans votre communiqué, il apparait très étrange que vous vous focalisez exclusivement sur un événement strictement privé et sur le PDCI-RDA. Encore, ne serais-je pas en droit de m'interroger sur votre réelle intention avec le renfort de publicité autour de ce communiqué qui intervient plus de deux (02) mois après les événements

Enfin, au-delà de toutes les présuppositions que votre communiqué laisse aisément transparaitre, je pu vous assurer, Monsieur Raphaël Lakpé, de mes cordiales relations avec l'ensemble de la communauté des journalistes dont chacun pourra en témoigner car comme j’aime à le dire, l’homme politique est fonction du journaliste et vis-versa d’où l’explication la raison de dire que les journalistes sont la prunelle de mes yeux.

Cordialement.

Fait à Abidjan, le 13 juin 2019

Mme Djénébou Zongo

Directrice de la Communication du PDCI-RDA

Conseillère en Communication du Président BEDIE

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Le troisième sommet mondial de Women In Africa (WIA) Initiative, une  plateforme internationale de développement économique et d’accompagnement des femmes africaines leaders et à haut potentiel se tient les 27 et 28 juin 2019 à  Marrakech, au Maroc sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Le thème transversal 2019 de ces deux journées est «Comment les femmes africaines engagent le monde et créent un nouveau paradigme».

Le WIA 54  est constitué de 54 femmes entrepreneuses issues des 54 pays du continent africain. Lancé par la Fondation WIA Philanthropy, ce projet s’adresse aux femmes entrepreneuses africaines à haut potentiel qui construisent l’Afrique de demain. Après une sélection de plusieurs mois dans les 54 pays, la promotion 2019 sera présente à Marrakech où elle bénéficiera de deux jours d’atelier de formation.

Sept d’entre elles seront également mises à l’honneur et leur projets distingués sur spet thèmes à savoir l’agriculture, le digital, l’éducation, la fintech, la santé, l’environnement et l’innovation sociale.

Ce sommet sera aussi marqué par la remise du Prix de la femme agricole africaine de l’année by WIA et OCP. Ce prix est décerné aux  femmes  qui participent largement sur le continent à la production agricole et à la transformation des produits, et leur rôle est essentiel dans le développement de la sécurité́ alimentaire.

Le prix de la femme agricole de l’année WIA & OCP souhaite récompenser une femme africaine investie dans le domaine de l’Agriculture en Afrique. Par l’intermédiaire de ce prix, WIA & OCP souhaitent récompenser les bonnes pratiques et les solutions innovantes dans le secteur agricole.

Le  deuxième sommet Woman in Africa Initiative s’est tenu les 27 et 28 septembre 2018. Quelques 400 des femmes africaines et hommes africains, issus de 70 pays, ainsi qu’une cinquantaine de speakers africains et internationaux de talent ont participé à cet
événement panafricain et international. Le thème transversal 2018 de  ce sommet était « Regarder l’Afrique avec confiance, croire en ses talents ».

Mamadou Johann

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Rugby Afrique dévoile un nouveau format de compétitions qui intègre les 16 meilleures équipes africaines dans un vrai championnat continental de rugby en 20 matches répartis en 3 étapes

LE CAP, Afrique du Sud, 14 juin 2019/ -- Dès novembre 2019, 16 équipes participeront à la nouvelle Rugby Africa Cup ou RAC, en vue d’une qualification à la Coupe du Monde 2023 en 2022. Ce format se veut plus inclusif et facile à suivre. Les 16 meilleures équipes du continent selon le classement africain s’affrontent dans une seule et même compétition jusqu’à l’ultime finale.

La première étape consiste en un tour éliminatoire, les équipes classées 9, 10, 11 et 12 affrontent dans un match unique à domicile les équipes classées 13, 14 , 15 et 16 respectivement. Le vainqueur de chacun de ces quatre matches progresse dans la phase de poule. Lors de cette deuxième étape, les 12 équipes sont réparties en 4 poules ; à l’intérieur de chaque poule les 3 équipes jouent chacune l’une contre 

l’autre lors d’un match à domicile ou à l’extérieur. Le vainqueur de chaque poule progresse dans le tournoi final de la RAC. Les 4 meilleures équipes africaines se rencontreront donc dans un lieu unique pour la dernière étape de la RAC, qui offrira deux demi-finales, une petite finale et une ultime finale pour sacrer le champion d’Afrique.

Eliminatoires, phases de poules, et tournoi final comptabilisent un total de 20 matches répartis sur potentiellement 16 pays d’accueil différents à travers toute l’Afrique.

« Le système offre une chance à tous de progresser jusqu’en finale et récompense le mérite et la performance.  Les équipes qui se verront éliminer au premier tour tenteront de se requalifier en  novembre 2020 mais Rugby Afrique (www.RugbyAfrique.com) explore déjà la possibilité de créer des matches de barrage avec les autres nations qui ne font pas actuellement partie des 16 mais frappent déjà à la porte. Tous les pays membres de Rugby Afrique souhaitent participer à cette compétition ! C’est un format vraiment enthousiasmant, les trois étapes offrent chacune un enjeu unique et un modèle de compétition différent. » commente Andrew Owor, Vice Président de Rugby Afrique.

« L’idée avec la Rugby Africa Cup, c’est d’avoir une filière claire pour nos équipes africaines qui savent exactement quelles sont les étapes à franchir pour accéder à la qualification à la Coupe du Monde. Mais ce qui est aussi intéressant, pour des équipes qui n’ont peut-être pas encore la prétention de se qualifier pour France 2023, c’est que la RAC offre d’autres objectifs : s’assurer une place en phase de poule pour se mesurer aux meilleures équipes et mieux encore, rejoindre le top 8 pour sécuriser sa place dans la RAC de l’année suivante. » poursuit Guédel N’Diaye, le directeur des compétitions de Rugby Afrique.

Le Président de Rugby Afrique, Khaled Babbou, développe la stratégie qui sous-tend ce nouveau projet : « C’est tout notre système de compétitions que nous sommes en train de revoir. Il y a eu une phase d’étude immédiatement après l’élection du nouveau comité exécutif qui nous amené à prendre des décisions difficiles mais nécessaires pour repositionner notre marque de façon à ce qu’elle apporte plus de valeur à nos fédérations et à nos partenaires sur le long terme. Avec ce nouveau format, nous espérons bien sûr tisser de nouveaux partenariats qui vont nous permettre d’améliorer notre produit d’année en année. »

« Rugby Afrique mise sur une double approche du bas vers le haut pour faire participer de plus en plus de pays à l’aventure rugby et produire un énorme vivier d’athlètes africains de haut niveau mais aussi du haut vers le bas, pour tirer nos équipes vers la performance et la reconnaissance sur le plan international. En ce sens, Rugby Afrique travaille déjà avec les autres régions et World Rugby pour la mise en place de plus de rencontres entre les différents continents car nos équipes doivent augmenter leur temps de jeu. » poursuit-il.

Herbert Mensah, membre co-opté du Comité Exécutif de Rugby Afrique, souligne l’importance de cette décision dans le cadre de la stratégie de communication et de promotion du jeu de Rugby Afrique : « La capacité de l’EXCO de Rugby Afrique à attirer de nouveaux partenaires dans les médias, en plus d’APO, garantira que les sponsors et leurs contributions seront vues à travers le continent ainsi qu’au niveau mondial. Notre objectif est de sensibiliser les sponsors mondiaux actuels au plus grand marché émergent mondial que représente l’Afrique. Pour ce faire, il fallait adapter les structures internes des compétitions de Rugby Afrique. Il s’agit d’une décision très audacieuse de la part de l’EXCO qui obligera les fédérations et les régions à collaborer plus étroitement pour sensibiliser le public, organiser des compétitions et trouver des partenaires. »

« Ce nouveau format de compétition est très excitant pour APO Group car il nous permet d'optimiser encore davantage nos plans de communication destinés à promouvoir le rugby africain. Le nouveau format, facile à comprendre, aide au positionnement de la marque alors que nous travaillons ensemble pour attirer de nouveaux sponsors. Nous avons toujours été alignés sur les valeurs de leadership et d’esprit d’engagement que représente le rugby africain et nous sommes impatients de continuer à soutenir le parcours et l’évolution de ce sport », a déclaré Lionel Reina, le Directeur Général d’APO Group, qui est le Partenaire Officiel Principal de Rugby Africa.

Equipes participantes

Classement Africain actuel (Hommes senior, rugby à XV) qui servira de base à la Rugby Africa Cup

1. Namibie
2. Kenya
3. Ouganda
4. Tunisie
5. Zimbabwe
6. Algérie
7. Maroc
8. Zambie
9. Madagascar
10. Côte d’Ivoire
11. Sénégal
12. Ghana
13. Botswana
14. Ile Maurice
15. Rwanda
16. Nigéria

Phase éliminatoire : Novembre 2019 – 4 matches uniques 

23 Novembre : Côte d’Ivoire vs Rwanda à Abidjan / Ghana vs Botswana au Ghana

30 Novembre : Sénégal vs Ile Maurice à Dakar

1 Décembre : Madagascar vs Nigéria à Antananarivo

Phase de poule : A partir de juin 2020 – 3 matches par poule, 12 au total

Poule A : Namibie, Zambie, Vainqueur du match Madagascar vs Nigeria

Poule B : Kenya, Maroc, Vainqueur du match Côte d’Ivoire vs Rwanda

Poule C : Ouganda, Algérie, Vainqueur du match Sénégal vs Ile Maurice

Poule D : Tunisie, Zimbabwe, Vainqueur du match Ghana vs Botswana

Phase finale : Juillet ou Août 2020 – 4 matches

Demi-finale 1 : Vainqueur Poule A vs Vainqueur Poule D

Demi-finale 2 : Vainqueur Poule B vs Vainqueur Poule C

Petite finale : Perdant demi-finale 1 vs Perdant demi-finale 2

Grande finale : Gagnant demi-finale 1 vs Gagnant demi-finale 2

Rugby Africa.

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On prévoit que 61% de la population connaîtra un niveau de crise de l’insécurité alimentaire voire pire

JUBA, Soudan du Sud, 14 juin 2019/ -- Le nombre de personnes qui connaît un manque critique de nourriture au Soudan du Sud est le plus élevé à ce jour, ont annoncé aujourd'hui trois agences des Nations Unies.

Les résultats d'analyse selon le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) rendus publics aujourd'hui par le Gouvernement du Soudan du Sud en collaboration avec l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), quelque 6,96 millions de Soudanais du Sud connaîtront un niveau aigu d'insécurité alimentaire voir pire (Phases IPC 3, 4 et 5) d'ici la fin du mois de juillet.

On estime à 21 000 le nombre de personnes qui feront face à un niveau d'insécurité alimentaire correspondant à la Famine (Phase IPC 5, le niveau le plus élevé des cinq du cadre), tandis qu'1,82 million feront face à une Urgence (Phase IPC 4) et 5,12 millions à une Crise (Phase IPC 3). À comparer aux prévisions de janvier dernier pour la période mai-juillet 2019, 81 000 personnes de plus que le nombre prévu au départ sont confrontées à la Phase IPC 3 ou pire, en particulier dans les États de Jonglei, des Lacs et de Bahr el Gazal du Nord.

Le retard des pluies et la hausse des prix des aliments réduisent l'accès à la nourriture

La saison de soudure actuelle a commencé avec un niveau négatif record d'approvisionnement dû à la mauvaise récolte de 2018 et s'est ultérieurement aggravée à cause de l'arrivée tardive des pluies saisonnières de 2019. Ces faits, auxquels s'ajoutent une instabilité économique persistante, les effets des années passées de conflits avec la diminution des disponibilités et les déplacements de population qui se sont ensuivis, ont contribué à dérégler les moyens d'existence et ont signifié pour la population une réduction de la capacité d'accès à la nourriture. La hausse des prix de la nourriture causée par les mauvaises récoltes de l'année dernière, les perturbations des marchés causées par l'insécurité, la hausse des prix des transports et la dévaluation de la monnaie ont aussi contribué à ces niveaux élevés d'insécurité alimentaire aigüe.

La mise en œuvre effective de l'accord de paix et l'obtention d'une stabilité politique sont des impératifs si l'on veut permettre une aide humanitaire urgente et étendue pour protéger les moyens d'existence et relancer la production agricole dans tout le pays afin de sauver des vies.

« Ces résultats d'analyse selon l'IPC indiquent que beaucoup de travail doit encore être fait. Le rétablissement de la production alimentaire et l'augmentation du rendement au Soudan du Sud dépendent du maintien de la paix et doivent être tentés », a dit M. Meshack Malo, représentant de la FAO au Soudan du Sud. « La FAO travaille avec les agriculteurs de retour pour les aider à se réinstaller, à construire les moyens de production et à s'adapter aux changements des conditions des précipitations » a-t-il ajouté. « Mais il y a encore beaucoup à faire pour améliorer leur capacité à faire face de manière durable à de tels chocs ».

« Une plus grande stabilité du pays a permis un meilleur accès à ces besoins, et grâce à cela nous avons pu prendre soin de plus de 100 000 enfants en situation de malnutrition grave durant les cinq premiers mois de l'année, dont plus de 90 pour cent ont guéri », a affirmé M. Mohamed Ag Ayoya, représentant de l'UNICEF au Soudan du Sud. « Mais les niveaux de malnutrition restent critiques dans beaucoup de régions et nous craignons que la situation ne se dégrade encore dans les prochains mois ».

« La saison de la famine coïncide avec la saison des pluies et cela représente un réel coup de tonnerre pour le Sud Soudan », a dit M. Ronald Sibanda, directeur de pays du PAM au Soudan du Sud. « Pendant que nous améliorons notre réponse, la course est désormais contre le temps et contre la nature - nous devons agir immédiatement pour sauver la vie et les moyens d'existence des millions de personnes qui sont au bord de la famine ».

Répondre à la crise

La FAO fournit de nouvelles variétés de semences adaptées aux conditions locales et des formations à des techniques permettant de réduire les pertes dues à la sécheresse et aux inondations. En plus d'aider 800 000 ménages vulnérables d'agriculteurs, de pêcheurs et d'agropasteurs, la FAO mène des campagnes de vaccination et fournit des services vétérinaires de soutien aux éleveurs pour protéger leurs moyens d'existence.

L'UNICEF et ses partenaires amélioreront encore les services durant la saison de soudure afin d'atteindre plus d'enfants atteints par un niveau grave de malnutrition aigüe, en amplifiant les activités à travers deux méthodes clés. Dans les régions où l'accès humanitaire est bon, une présence à long terme sur le terrain permettra à l'UNICEF et à ses partenaires de rester et de fournir leurs services. Des missions de réponse rapide et intégrée seront effectuées pour atteindre les personnes dans des zones insécures et inaccessibles. Plus de 100 000 enfants touchés par un niveau grave de malnutrition aigüe devraient ainsi être atteints durant la saison clou de soudure.

Une partie de la réponse du PAM consistera à fournir à 5,1 millions de personnes toute une série d'aides comprenant des distributions d'aliments de première nécessité et d'argent dans des zones pourvues de marchés actifs, de la nourriture en échange d'un travail servant à construire et à rétablir les moyens de production de la communauté, de la nourriture pour les repas scolaires, et certains produits pour la prévention et le traitement de la malnutrition chez les enfants, les femmes enceintes ou ayant des enfants en bas âge.

Le PAM a prépositionné 173 000 tonnes de nourriture dans plus de 60 zones avant l'arrivée de la saison des pluies, 66 000 tonnes de plus qu'à la même période en 2018. Un tel prépositionnement aide non seulement à sauver des vies mais réduit aussi les coûts de livraison.

Food and Agriculture Organization (FAO).

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Le soutien de la Banque au Projet d’appui au secteur de l’énergie aux Comores s’inscrit dans le cadre des priorités définies dans le document de stratégie-pays des Comores

La Directrice Générale Adjointe de la Banque pour l’Afrique de l’Est, Nwabufo Nnenna, et le Ministre des Finances et du Budget des Comores, Saïd-Ali-Saïd Chayhane, ont signé le  jeudi 13 juin, un accord de financement supplémentaire de 8,63 millions d’euros, en marge des Assemblées annuelles de la Banque à Malabo, en Guinée équatoriale.

Grâce à ce financement de la Banque, le gouvernement des Comores sera en mesure de poursuivre ses réformes dans le secteur de l’énergie, entamées en 2014, dans le cadre du Projet d’appui au secteur de l’énergie (PASEC).

«Nous voulons saluer les efforts déployés par la Banque pour le développement de notre pays. Ce financement supplémentaire pour le secteur de l’énergie va permettre à notre pays de résoudre les difficultés liées en la matière », s’est réjoui Saïd-Ali-Saïd.

Nwabufo Nnenna a assuré le Ministre comorien de la disponibilité de la Banque à « toujours accompagner l’Union des Comores » et promis que « tous les efforts seraient déployés pour la réussite de l’ensemble des projets ».

« Cette année, nous préparons trois projets pour les Comores, dont un dans le secteur routier et un autre pour l’appui à l’administration générale du pays. Nous espérons, d’ici à la fin de 2019, lancer le projet pour le fonds spécial de soutien. Des discussions vont bientôt débuter pour finaliser tous ces projets », a indiqué la dirigeante de la Banque.

Le soutien de la Banque au Projet d’appui au secteur de l’énergie aux Comores s’inscrit dans le cadre des priorités définies dans le document de stratégie-pays des Comores, du Nouveau Pacte pour l'énergie en Afrique et de la stratégie de croissance accélérée et de développement durable des Comores (SCA2D) pour la période 2018-2021.

Mamadou Johann

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La Banque Africaine de Développement et ses partenaires ont procédé mercredi 12 juin à Malabo, en Guinée équatoriale au lancement officiel du Mécanisme africain d’inclusion financière numérique (ADFI) conçu pour contribuer à la sécurité et au développement des transactions financières numériques en Afrique

Le Fonds, dont le lancement officiel a eu lieu lors des Assemblées annuelles de la Banque à Malabo, en Guinée équatoriale, est parrainé par la Fondation Bill-et-Melinda-Gates, l’Agence française de développement (AFD) et le gouvernement du Luxembourg, qui en sont les premiers donateurs.

Son objectif consiste à donner accès aux services financiers numériques à quelque 332 millions d’Africains de plus, dont 60 % de femmes. Le fonds mobilisera 100 millions de dollars américains en dons et 300 autres millions de dollars sous forme de dette sur les ressources en capital ordinaires de la Banque d’ici 2030, destinés à développer les services financiers électroniques pour les communautés à faible revenu.

«Nous pensons qu’avec les bons investissements dans l’innovation et une croissance numérique menée intelligemment, les obstacles à l’inclusion financière seront surmontés et de meilleures perspectives économiques se présenteront pour tous », a déclaré Akinwunmi Adesina, président de la Banque africaine de développement.

Les interventions reposeront sur quatre éléments centraux : les infrastructures, dont des dispositifs de paiement numérisés et interopérables ; des produits et des innovations numériques ; la réforme et l’harmonisation des politiques et des réglementations ; et le renforcement des capacités. Elles contribueront à la réduction de l’écart entre les hommes et les femmes en matière de transactions financières.

L’Afrique a connu une forte croissance du nombre d’utilisateurs de téléphones mobiles au cours de la première moitié de la décennie, ce qui a entraîné une brutale progression de la quantité d’outils et de services numériques innovants disponibles sur le continent. Et pourtant, les retombées n’en sont pas également partagées. On estime qu’en Afrique, seulement 43 % des adultes possèdent un compte bancaire.

«L’inclusion financière réalisée au moyen de modèles de services financiers numériques est à la fois une puissante stratégie de lutte contre la pauvreté et un moyen de dynamiser un développement durable des économies nationales et régionales », a déclaré Michael Wiegand, directeur du programme « Services financiers pour les personnes démunies » à la Fondation Bill-et-Melinda-Gates.

Le projet inaugural de l’ADFI, qui sert de projet pilote, consiste en une subvention de 11,3 millions de dollars américains de la Fondation Bill-et-Melinda-Gates à la Banque et à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Elle permettra la création d’un système de paiement numérique interopérable grâce auquel les usagers pourront envoyer et recevoir de l’argent à partir de portefeuilles mobiles, et de ces portefeuilles vers d’autres comptes numériques et bancaires.
 «Avec l’ADFI, nous sommes convaincus que nos efforts communs peuvent contribuer efficacement à l’élimination des obstacles qui continuent à retarder le développement des services financiers numériques en Afrique. Une des clés de voûte des systèmes financiers inclusifs et durables. il permettra le développement de la prestation de services financiers numériques de qualité auprès des populations mal desservies. L’AFD se félicite de l’attention particulière portée à l’inclusion financière numérique des femmes lors de l’évaluation des projets que nous devons épauler », a déclaré Sébastien Minot, responsable adjoint pour l’Afrique de l’AFD.

L’ADFI collaborera avec des banques et des institutions financières non bancaires, des opérateurs de réseaux mobiles, des prestataires de services de paiements et de virements, des sociétés de technologie financière, des ministères, des organismes de réglementation et des organisations économiques régionales.

« Le Luxembourg estime que la réduction de la pauvreté et la cohésion sociale vont de pair avec l’autonomisation économique et l’inclusion financière. L’ADFI apporte au Luxembourg une excellente plate-forme pour lui permettre de combiner son orientation vers l’inclusion économique et son orientation Fintech au profit des populations démunies en Afrique », a affirmé Georges Heine, gouverneur suppléant de la Banque africaine de développement représentant le ministère des Finances du Luxembourg.
 Un panel de trois membres comprenant Pierre Guislain, le vice-président de la Banque en charge du secteur privé, des infrastructures et de l’industrialisation, a discuté des modalités, des politiques nécessaires devant être mises en place et des difficultés susceptibles d’être rencontrées pour permettre au fonds d’atteindre ses objectifs.

Les deux autres participants étaient Vanessa Moungar, directrice du Département du genre, des femmes et de la société civile de la Banque, et Konstantin Peric, directeur adjoint des services financiers pour les personnes démunies à la Fondation Bill-et-Melinda-Gates.

Mamadou Johann

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Le Groupe bancaire Orabank a remporté le prix de la meilleure banque régionale en Afrique de l’Ouest à l’occasion de la cérémonie des African Banker Awards, du groupe IC Publications, qui s’est tenue en marge des Assemblées générales de la Banque africaine de développement (BAD) le 11 juin 2019, à Malabo (Guinée équatoriale).

Le Trophée entend « rendre hommage aux dirigeants qui excellent dans la banque et la finance en Afrique ». C’est la troisième fois que la banque est distinguée par cette récompense. Après avoir obtenu le prix en 2015 et 2017.

Cette distinction récompense une trajectoire de croissance exceptionnelle pour la banque basée à Lomé. Pour l’année 2018, Oragroup affiche un total de bilan à 2 171 milliards de francs CFA (3,7 milliards de dollars), soit une progression de 21% par rapport à l’année précédente.

Les dépôts de la clientèle de l’ensemble du réseau Orabank s’élèvent à 1 462 milliards de francs CFA et les opérations de crédits à 1 255 milliards de francs CFA, soit une hausse respective de 24% et 16%. Au total, le Groupe affiche un produit net bancaire de 127 milliards de francs CFA (221 millions de dollars, +17%) et un résultat net consolidé en forte hausse de 36 % à 29,8 milliards de francs CFA (51,9 millions de dollars).

Le trophée de la meilleure banque en Afrique de l’Ouest vient également saluer la cotation d’Oragroup à la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan (BRVM), la plus grosse introduction jamais réalisée depuis le lancement de la BRVM en 1998 et de la première OPV sur le marché financier régional.

L’offre publique de vente (OPV) a été souscrite à 100 %, soit une levée sur le marché financier régional de 56,92 milliards de francs CFA (86 millions d’euros).

«C’est pour moi un grand honneur que de recevoir cette récompense alors que je viens d’être nommé Directeur général du Groupe. Tout le mérite revient aux équipes du groupe emmenées par Mme Binta Toure Ndoye, à qui j’ai succédé. Ils sont les premiers artisans de ce succès. Nous continuons à nous engager sans faille au service de la bancarisation des particuliers et des entreprises sur le continent, que ce soit à travers l’implémentation de solutions digitales innovantes ou le déploiement de nouveaux produits », a déclaré Ferdinand Ngon Kemoum, Directeur Général du Groupe Orabank.

Oragroup est présent dans 12 pays de l'Afrique de l’Ouest et Centrale (Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo) et dans quatre zones monétaires (UEMOA, CEMAC, Guinée Conakry, Mauritanie). Avec 149 agences bancaires et 1 857 collaborateurs.

Mamadou Johann

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C’est grâce à elle que nous pourrons tirer profit des incroyables possibilités qui s’offrent à nous et inventer sans crainte le monde de demain

La cybersécurité est la clé de voûte de toute transformation digitale : c’est sur elle que repose le capital-confiance numérique de nos entreprises et de nos institutions. Et c’est grâce à elle que nous pourrons tirer profit des incroyables possibilités qui s’offrent à nous et inventer sans crainte le monde de demain.

Bienvenue dans le monde « cyber-physique ». 

Des équipements de production industriels aux systèmes financiers, des systèmes d’armes aux militaires en opération, des produits de grande consommation à nos maisons, des véhicules jusqu’aux jouets de nos enfants, est-il encore possible de séparer pleinement le numérique du physique ? Le « Digital », parfois encore traité comme un univers à part, irrigue de nombreux aspects de nos vies personnelles, du monde économique et du fonctionnement même de nos sociétés. Il est au cœur des services publics, entreprises et grandes infrastructures dont nous dépendons : banques, aéroports, gares, hôpitaux, centrales électriques, usines, forces armées ou de sécurité.

Cette incroyable convergence cyber-physique est une réalité toujours plus forte, qui permet aux entreprises de proposer des produits et services plus performants, aux industries d’optimiser leur production, aux clients de bénéficier de nouvelles expériences, aux salariés de gagner en mobilité, aux services publics de mieux répondre aux besoins des citoyens.

Cette révolution s’accompagne néanmoins de nouvelles menaces. Les ignorer, consciemment ou non, serait une grave erreur pour nos sociétés et leur avenir.

Dans le digital comme dans la vie, s’ouvrir, c’est s’exposer.

Hier clos et hermétiques, les systèmes d’information sur lesquels nous nous reposons quotidiennement se sont interconnectés, ouverts, enrichis de données émanant de multiples environnements : cloud, communications mobiles, internet des objets, etc. Chaque interconnexion, chaque point de collecte, de stockage ou de traitement de données constitue une porte d’entrée potentielle aux cyberattaques. De plus en plus nombreuses et sophistiquées, elles sont désormais capables de se propager par capillarité d’un objet à un système d’information tout entier, d’une organisation à une autre, comme un polluant déversé dans un ruisseau remonterait jusqu’à la mer. L’internet des objets illustre parfaitement ces interconnexions multiples et massives. Dès lors, la sécurité de l’ensemble du réseau devient une responsabilité collective.

Si l’on poursuivait cette comparaison et que les systèmes d’information d’aujourd’hui s’apparentaient à de grands lacs, ceux d’hier ressembleraient plutôt… à des piscines couvertes ! Là où il suffisait de contrôler quelques points d’entrée, il faut aujourd’hui superviser et protéger d’innombrables échanges et données dont la valeur va croissant, face à des cybermenaces d’autant plus inquiétantes qu’elles sont en constante évolution et difficiles à détecter et à contrer.

Sans confiance, pas de transformation digitale. Sans cybersécurité, pas de confiance.

Dès lors, comment avoir confiance ? Confiance dans l’usage qui est fait de nos données. Dans les systèmes qui les produisent, les hébergent ou les diffusent. Ultimement, dans tous les acteurs, entreprises, partenaires, fournisseurs, services publics, Etats, etc. dont l’existence numérique a un impact bien réel sur nos vies. Ne nous trompons pas : ce sont nos sociétés toutes entières qui sont exposées, comme l’illustrent par exemple les influences sur certaines récentes élections politiques.

Contre les Cassandre qui prêchent le repli pour se prémunir du risque, je crois au contraire que le devenir de nos sociétés se joue dans notre capacité à accompagner le développement du numérique. Dans notre volonté de créer un environnement de confiance, de l’Internet des Objets au cloud. Dans notre conviction qu’il est impératif de sécuriser le devenir digital de nos concitoyens. Dans notre engagement à apporter la valeur « confiance » par la cybersécurité.

La confiance ne se décrète pas ; elle se mérite. 

Elle se fonde tout d’abord sur des preuves concrètes et la capacité de chaque organisation à mettre en place les actions nécessaires, au-delà du cadre légal, pour se prémunir de cyberattaques dont personne ne peut plus se déclarer parfaitement à l’abri. Ces actions reposent, à mon sens, sur 4 grands piliers :

  • L’intégration de la cybersécurité dès la conception des systèmes informatiques(« cybersecure by design »), à l’instar de l’architecte intégrant des portes coupe-feu sur les plans du bâtiment qu’il s’apprête à construire. L’expérience montre en effet qu’il est bien plus difficile de sécuriser un système a posteriori, quand il n’a pas été conçu pour cela. Cette cybersécurité « native » doit englober tout l’écosystème et pas simplement quelques produits, de manière séparée. Face à une menace globale, on ne peut raisonner point à point.
  • Un cyber check-uprégulieravec une analyse rationnelle de la situation informatique permettant d’identifier les vulnérabilités potentielles et de mettre en place les mesures de bonne hygiène informatique.
  • Le déploiement de solutions decyber-surveillance (centres de supervision de cybersécurité, sondes de détection d’attaques…), enrichies d’une parfaite connaissance technique des menaces pour les détecter avant qu’elles ne sévissent.
  • Enfin, la capacité à êtrecyber-résilient : en cas de crise, être en mesure de travailler en mode dégradé et de mettre fin de manière rapide et totale à une attaque, en déterminant précisément ce qui s’est produit et en reconstruisant le système de sorte que l’incident ne se reproduise plus.


Ces quatre grands domaines, associé au chiffrement des données, constituent un des métiers de Thales, qui accompagne et sécurise la transformation des systèmes d’information les plus critiques et protège tout le cycle de vie de la donnée, de sa création à son exploitation. Avec une ambition : mettre le numérique au service d’un monde meilleur et plus sûr.

Ces piliers technologiques de confiance ne seraient rien sans l’expertise humaine, absolument cruciale dans le domaine de la cybersécurité. Le vivier de talents est aujourd’hui largement insuffisant et nous devons mettre tous nos efforts pour le faire grandir, et attirer davantage de talents vers ces professions dont la valeur sociétale et l’intérêt technologique doivent être rappelés.

Nourrir la confiance numérique d’engagements forts.

Néanmoins, la confiance n’est pas uniquement le résultat de compétences techniques ou d’une check-list dans laquelle toutes les cases seraient cochées : elle va bien au-delà.

Dans un environnement numérique, la confiance exige non seulement des preuves factuelles et tangibles, mais également un engagement fort des organisations publiques ou privées à protéger leurs propres systèmes et par conséquent les données de leurs usagers.  A cet égard, l’entrée en vigueur du règlement général sur la protection des données a fait beaucoup – mais il faut sans doute aller plus loin.

Je suis convaincu que cet engagement  doit être porté de manière visible par l’ensemble des parties prenantes des organisations et en tout premier lieu les membres des comités de direction, qui doivent avoir la responsabilité de mettre en place une véritable gouvernance de la cybersécurité. De nombreux dirigeants en sont déjà conscients et dessinent les contours d’une vraie culture cyber interne. Est-il encore besoin de rappeler que la première des vulnérabilités aux cyberattaques est… humaine ? La cybersécurité n’est pas l’affaire de quelques ingénieurs informatiques : nous sommes tous concernés. Effectuer régulièrement les mises à jour informatiques demandées, ne pas cliquer sur des liens suspects, choisir un mot de passe robuste... Toutes ces règles de bonne conduite informatique, largement diffusées par l’ANSSI, sont autant de protections simples à mettre en place, à l’instar d’un vaccin individuel au service de la sécurité sanitaire de tous.

Conserver un temps d’avance.

Cet engagement des organisations et de tous ceux qui les composent se doit d’être toujours renouvelé, dans la durée. Sur la route du digital, nous avançons à grande vitesse, et les attaques informatiques ont trop souvent un temps d’avance. Par exemple, les attaquants commencent à utiliser des technologies d’Intelligence Artificielle pour augmenter leur potentiel de nuisance à moindre coût. Nous pensons qu’assez rapidement ils utiliseront l’IA pour sélectionner leurs cibles, optimiser leurs capacités d’intrusion, déterminer les meilleures failles à exploiter, ou passer autant que possible sous le radar des systèmes de détection. Ces nouvelles techniques nécessiteront à leur tour de nouvelles défenses. C’est pour cette raison que le déploiement de technologies d’Intelligence Artificielle et de Big Data que nous effectuons chez Thales, au service de la cybersécurité de nos clients, est nécessaire et important.

En la matière, la veille doit être permanente ; les technologies, de pointe ; les talents, d’excellence. La cybersécurité est l’oxygène de toute transformation numérique : c’est grâce à elle que le digital restera une source d’opportunités et un espace de liberté, dans lequel nous pouvons avoir pleinement confiance. 

Source: Thalès

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