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La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un ministère de la Ville depuis juillet 2018, et se donne comme objectif d’élaborer un document de Politique Nationale de la Ville afin de réussir le processus complexe d’urbanisation. Dans ce cadre, un séminaire sur la Politique de la ville en Côte d’Ivoire s’est tenu du 12 au 14 juin à Abidjan.
Le Département Infrastructure et développement urbain de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) s’est joint aux experts politiques et à d’autres parties-prenantes du monde de la finance et de l’urbanisme pour des échanges autour du thème de l’urbanisation ivoirienne. Les discussions se sont déroulées en présence de Dominique Strauss Kahn, invité d’honneur et orateur à la session d’ouverture sur : Enjeux Internationaux et villes africaines. Homme politique français et ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), M. Strauss Kahn a situé l’urbanisation de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation, déplorant le fait que les grandes villes africaines n’arrivaient pas à s’élever au statut de métropole. Pour éviter les écueils, les villes ivoiriennes doivent s’intégrer aux métropoles mondiales, au risque de rester à la marge de la mondialisation.
Dominique Strauss Kahn a évoqué l’importance de travailler sur trois axes comportant des enjeux politiques mais aussi économiques. Premièrement, la formalisation des marchés fonciers qui permettrait une planification urbaine plus structurée. Ensuite, le financement, avec la création d’une base de fonds pour l’infrastructure à partir des actifs fonciers, mais aussi une politique qui fait le choix raisonné d’investissements à fonds perdus afin d’accéder aux bénéfices long terme, a-t-il déclaré, en prenant l’exemple d’un modèle intégrant les enjeux environnementaux. Troisièmement, le développement en parallèle de la région. Car au-delà de la capitale économique, les villes secondaires et l’hinterland doivent prendre place et devenir interconnectés. Le premier objectif est de créer d’autres centres de gravité urbaine pour décentraliser les grandes villes et revoir la mobilité entre les villes secondaires et le centre économique.
Stefan Atchia, responsable de la division Développement urbain de la Banque africaine de développement a réitéré la volonté de la Banque à réussir l’intégration régionale à travers notamment le financement des grands corridors routiers. A cet égard, il a montré comment la Banque, à travers son Fonds de développement municipal urbain soutient les collectivités dans leurs efforts pour des villes plus attractives pour les investisseurs du privé, en mettant l’accent sur l’importance d’avoir un cadre de développement urbain en phase avec une planification au niveau ministériel.
Le modérateur de la session, M. Alioune Badiane, Président de « The Urban Think Tank Africa » a résumé les présentations des grands témoins. Outre Dominique Strauss Kahn et Stefan Atchia, Jean Pierre Elong Mbassi Secrétaire général des cités et gouvernements locaux unis d’Afrique et le ministre Pierre André Perissol, ont apporté leurs contributions à ces discussions de haut niveau.
Le ciment Bélier de LafargeHolcim Côte d’Ivoire est désormais disponible sur JUMIA.ci. Les deux entreprises ont marqué leur accord pour la création d’une boutique en ligne exclusivement dédiée au ciment Bélier sur la plateforme du leader du E-commerce en Côte d’Ivoire, le vendredi 21 juin au siège de LafargeHolcim, au Plateau.
« Cette boutique en ligne s’adresse exclusivement aux particuliers et petits entrepreneurs qui souhaitent maîtriser la qualité et le coût de leurs travaux de construction » a déclaré Xavier Saint Martin Tillet, Directeur Général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire.
« Ce partenariat permet de simplifier la vie de tous nos clients souhaitant effectuer des travaux sans avoir à se déplacer pour acheter leur ciment. Notre mission est de changer la vie des consommateurs grâce à Internet, et nous sommes très heureux de travailler dans ce sens avec LafargeHolcim » a indiqué Francis Dufray, Directeur de Jumia Côte d’Ivoire.
Ainsi, après avoir lancé l’application mobile eBélier en 2018 pour ses clients entreprises, LafargeHolcim poursuit sa stratégie numérique en permettant au client particulier d’accéder simplement et rapidement à son offre ciment.
Sur JUMIA, les clients pourront trouver du ciment Bélier Classique (CPJ 32.5), Extra (CPJ 42.5) et SuperBriC (CPA 52.5) en pack de 5 ou 10 sacs et payer par carte bancaire ou Mobile Money. La livraison est incluse pour un tarif unitaire du sac à partir de 4 176 FCFA.
La commande enregistrée par JUMIA est transmise de façon quasi instantanée à la plateforme de LafargeHolcim qui organise la livraison avec le magasin Binastore le plus proche du lieu souhaité par le client.
Avec ces 225 points de vente, le réseau Binastore de LafargeHolcim est un levier clé dans la réussite de cette phase pilote qui porte pour le moment sur Abidjan et Bingerville. Une extension de l’offre vers les villes de l’intérieur est en cours d’élaboration.
Daniel Coulibaly avec ServCom
Le groupe Cofina annonce des résultats en forte progression en 2018, avec un total de bilan de 158 milliards de francs CFA (240 millions d’euros) contre 98 milliards de francs CFA en 2017 (150 millions d’euros), soit une hausse de 60,7% en un an. Sur la même période, les encours de dépôts sont passés de 61 milliards de francs CFA à 104 milliards de francs CFA (158 millions d’euros) et les encours de crédits de 73 milliards de francs CFA à 112 milliards de francs CFA (170 millions d’euros).
Ces performances qui traduisent une croissance constante depuis la fondation de Cofina en 2013 sont le résultat d’un effort continu au service des clients du groupe dans les six pays où il opère (Guinée, Sénégal, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali et Congo Brazzaville). Elles illustrent également la justesse de l’analyse effectuée par Cofina : les PME africaines ont besoin d’institutions de financement adaptées à leurs besoins spécifiques, entre la microfinance et la finance classique. En occupant le chaînon manquant de la mésofinance, le groupe Cofina a développé une expertise dans le financement et l’accompagnement des PME africaines.
Cela se traduit par une croissance constante du nombre de ses clients, au nombre de 140 718 en 2018 contre 99 566 en 2017, soit une croissance de 31,3% en un an, pour un nombre annuel de crédits octroyés de 23 257 en 2018, contre 14 364 en 2017 (61,9% de croissance sur un an).
L’année 2018 a donc été une année faste pour le groupe Cofina, qui a lancé avec succès en avril une opération de titrisation portant sur 10 milliards de francs CFA, dont la première tranche de 3,65 milliards de francs CFA a été remboursée en novembre 2018, et une deuxième en mai 2019. À l’occasion de cette opération, le groupe Cofina s’est vu attribuer la note « tAA » par l’agence de notation Wara, témoignant d’une perspective stable en reconnaissance de la croissance constante réalisée par le groupe.
« L’année 2018 a confirmé les tendances développées au cours des années précédentes. Nous nous réjouissons de voir que nos intuitions se trouvent confirmées par les faits, et que la mésofinance devient progressivement et rapidement un instrument d’inclusion économique de plus en plus populaire », déclare Jean-Luc Konan, le Président Directeur Général du groupe Cofina.
Seules 20% des PME en Afrique ont accès aux prêts bancaires et ce déficit de financement des PME représente environ 140 milliards de dollars par an à l’échelle du continent. Ce sont autant de chances en moins pour ces entreprises qui représentent pourtant 90% des entreprises formelles et 60% des emplois dans les pays émergents et en développement.
« Les grandes multinationales ont toutes commencé en étant des PME. Le groupe Cofina a à cœur de contribuer à l’émergence aussi bien des PME que des futures multinationales africaines, car c’est par la conjugaison de leurs forces que la croissance de nos économies décollera et deviendra réellement inclusive et massivement créatrice d’emplois. Voilà l’Afrique en laquelle je crois, et à la construction de laquelle travaille le groupe Cofina », conclut Jean-Luc Konan.
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Le lancement officiel des livraisons KFC par Jumia food a eu lieu lors d’une conférence de presse, le jeudi 13 juin 2019, dans une franchise KFC sise à Adjamé.
Un accord de partenariat avait été conclu entre KFC, entreprise américaine spécialisée dans la restauration et Jumia Food, un service de livraison de repas, de la plateforme d’achat en ligne Jumia, plus d’un mois auparavant.
L’objectif de ce partenariat, selon Nadia Dosh de Jumia-food, est de permettre à tous les Ivoiriens friandes des mets KFC de faire leur commande en ligne et la recevoir sans forcément se déplacer.
«C’est un mariage de raison, car cela a pu se faire après des mois de réflexion. Les Ivoiriens attendaient KFC en livraison. Et c’est possible aujourd’hui avec Jumia Food », a-t-elle indiqué.
Pour Grant Wheratley, directeur général de la franchise KFC-Afrique du Sud, c’est une bonne affaire. « Nous sommes très heureux de livrer KFC via Jumia food », a-t-il dit, annonçant l’ouverture prochaine d’autres franchises KFC dans les stations Vivo Energy(Abidjan) pour désengorger les trois déjà existantes.
Pour passer une commande KFC, il suffit d’aller sur www.foodjumia.ci ou via l’application mobile.
Daniel Coulibaly
Le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Koné a appelé à supprimer au sein de la l’espace Cedeao, toutes les barrières intérieures et les obstacles réglementaires à la libre circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes.
« Il s’agit d’un enjeu essentiel pour la marche vers l’intégration économique totale. Et à mon sens, la monnaie unique en fait partie », a signifié le ministre Adama Koné à l’ouverture, lundi, d’une réunion des ministres de Finances et des Gouverneurs des banques centrales de la Cedeao sur le programme de la monnaie unique.
Pour le ministre la Cedeao doit servir d’exemple à l’Afrique toute entière en réalisant son marché commun qui se met en place avec la zone de libre-échange continentale.
« L’échéance de l’année 2020 fixée par nos plus hautes autorités, pour la création de la monnaie unique, c’est maintenant », a-t-il lancé tout en exhortant les pays membres à se donner les moyens de lever les derniers obstacles et apporter des solutions afin de tenir cet engagement.
Des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales de la CEDEAO planchent à Abidjan sur le programme de la monnaie unique. Ils examineront sur deux jours travaux, le régime de change, le cadre de la politique monétaire, le symbole et le nom de la monnaie unique.
Le projet de monnaie unique de la Cedeao existe depuis trois décennies. Il a été réactivé en 2000.
En 2000, les pays d’Afrique de l’Ouest ont exprimé leur volonté d’accélérer le processus d’intégration monétaire entamé au début des années 1980, qui s’est concrétisée par un projet prévoyant la création en deux phases d’une monnaie unique en Afrique de l’Ouest. Ce plan prévoyait, dans sa première phase, le lancement en janvier 2015 d’une monnaie unique, l’Eco, par les pays membres de la Zone monétaire d’Afrique de l’Ouest (ZMAO).
Dans un deuxième temps, la ZMAO devait fusionner avec l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) pour créer, en 2020, une monnaie unique dans l’ensemble des quinze pays membres de la CEDEAO. Après trois reports, en 2003, 2005 et 2009, les responsables ouest-africains ont finalement renoncé, en juillet 2014, à lancer l’Eco en janvier 2015, invoquant le niveau insuffisant de préparation et de convergence économique entre les États membres de la ZMAO.
À cette occasion, ils ont également décidé de changer de stratégie en abandonnant l’étape intermédiaire de 2015 avec la monnaie unique de la ZMAO, et en reprogrammant la création d’une monnaie unique pour l’ensemble de la CEDEAO pour 2020.
Avec AIP
Jean Paul Oro a été porté à la tête de l’Union des Journalistes Ivoiriens en France (UJIF) pour un 2e mandat suite à l’Assemblée Générale Elective qui s’est tenue le 26 Mai dernier à. Paris. Le nouveau président a décidé de se confier en exclusivité à « La Diplomatique d’Abidjan » sur ses ambitions pour l’union d’une part. Et d’autre part, son appel à la cohésion des membres de ladite union.
LDA: Président, vous rempilez pour un second mandat. Sous quel sceau le placez-vous ?
J.P.O: Je place ce second mandat sous le sceau du rassemblement et du rayonnement de notre organisation. Nous avons été longtemps dans la division. Les profondes divergences politiques ivoiriennes ont même eu un impact sérieux sur notre union. Nous sommes passés à côté de l’implosion, voire de la disparition. Heureusement, nous avons tous réussi à gagner la bataille de l’existence. L’union des journalistes ivoiriens de France est connue des autorités ivoiriennes et de la diaspora en France, il revient maintenant à ses membres de la faire briller.
LDA: Revenons sur les objectifs de l’union que vous dirigez.
J.P.O: L’UJIF est une association de droit français, loi 1901. Elle a un but non lucratif. Elle vise essentiellement à l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes ivoiriens vivant en France. Elle se donne aussi le droit d’ester devant les juridictions et organisations du monde entier pour défendre les intérêts du journaliste ivoirien où qu’il se trouve.
LDA: Pouvez-vous revenir sur les points saillants de votre programme de gouvernance ?
J.P.O: Ma mission s’articulera autour de quatre axes. Le premier est celui de la cérémonie prestigieuse de distinction d’Ivoiriens de la diaspora vivant en France, et qui se seront fait remarqués par la qualité de leur travail dans leurs différentes activités. Cette cérémonie sera dénommée la nuit des victoires ivoiriennes. Et le Prix qui va distinguer les récipiendaires est dénommé le ‘’Djamo-Djamo’’. Une cérémonie qui sera institutionnalisée et qui a vocation à devenir la vitrine de la réussite ivoirienne à l’extérieur. Il y’a à côté l’axe de la formation et du renforcement des acquis professionnels. Nous disposons en notre sein des journalistes d’expérience et diplômés supérieurs pour pouvoir nous assurer des formations en interne. Nous prévoyons aussi des formations en externe dans des écoles de journalisme de France. A l’instar de nos compatriotes journalistes vivant en Côte d’Ivoire, nous aspirons à avoir une maison dédiée aux journalistes ivoiriens de France. L’Etat de Côte d’Ivoire dispose en France d’un patrimoine immobilier plus ou moins important. Nous allons demander au président Alassane Ouattara la possibilité de jouir à titre grâcieux d’un de ces biens immobiliers là. Ce sera le lieu du rendez-vous incontournable de l’information ivoirienne, voire africaine. Ma mission comprend aussi la satisfaction du besoin de solidarité entre nous-même.
LDA: Quel sera votre premier chantier dans l’immédiat ?
J.P.O: Au début du mois de juillet de cette année, nous allons lancer les activités de l’Ivoire Press Club de Paris. Nous avons signé le jeudi 13 juin dernier un partenariat avec Prod’Com, une agence de communication, qui nous accompagne dans la mise en œuvre de cet espace de conférences de presse liées à l’information ivoirienne et africaine.
LDA: votre réélection a fait l’objet de contestation de la part de certains candidats. Pouvez-vous nous en dire plus ?
J.P.O: Je pense que les questions liées à l’organisation de l’Assemblée générale élective du 26 mai dernier appartiennent au comité ad’hoc. Il est donc revenu à ce dit comité ad’hoc de répondre aux requêtes en annulation du scrutin. Je pense que ce comité l’a fait. Et je ne veux pas commenter la décision du comité ad’hoc. Le plus important pour nous tous est d’agir de sorte à garder notre organisation sur les pieds et la faire rayonner. Le plus important, c’est notre organisation et son avancée. Cette énergie positive qui s’est développée lors de cette AG doit être capitalisée pour des actions de rayonnement de l’UJIF qui va rejaillir sur tous ces membres.
LDA: Votre appel à l’endroit de ces contestataires. Egalement à toute la communauté.
J.P.O: Comme je n’ai cessé de le dire durant la campagne électorale, la bonne réputation de l’UJIF dépend de chacun d’entre nous. C’est ensemble que nous arriverons à porter haut et loin notre association. Individuellement, nous la perdrons. A la communauté ivoirienne en France, c’est plutôt un souhait que je veux formuler et demander aux leaders d’opinions et patrons d’associations d’aider à la reprise de la parole entre nous. La crise militaro-politique a levé des murs et creuser des fossés entre les Ivoiriens de France. Je suis convaincu que si nous nous parlons à nouveau ces murs et fossés disparaitront. Dans notre pays, c’est parce que nous avons arrêté de nous parler à un moment de notre histoire que nous nous sommes mis à nous entre-tuer. C’est pareil pour la diaspora ivoirienne en France. Parlons-nous, et nous comprendrons que la Côte d’Ivoire peut se reconstruire dans sa diversité.
Interview réalisée par Mohamed COMPAORE
La première édition du Salon ivoirien du logement ( SILOG) qui se tiendra du 28 au 30 novembre à Londres, au Royaume Uni, a été lancée vendredi, lors d’une cérémonie présidée par le président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agrées de Côte d’Ivoire, Siriki Sangaré, initiateur de l’événement.
Organisé sous le thème « relever les défis du logement pour la diaspora en Afrique » le SILOG est conçu uniquement pour la diaspora et vient pour pallier aux différentes préoccupations sur les questions du foncier et les acquisitions de logements.
Il a pour objectif de susciter une adhésion massive des ivoiriens de la diaspora aux programmes de logements en Côte d’Ivoire, de les informer sur les opportunités et les conditions d’acquisition de terrains et de logement au pays, de mobiliser les opérateurs britannique du secteur de la construction immobilière à l’investissement, d’offrir aux potentiel acquereur une plate forme d’échanges dynamique.
Pour Siriki Sangaré, il ne s’agit plus de faire de la théorie, mais de trouver des réponses concrètes et fiables aux problèmes de l’immobilier des ivoiriens installés à Londres. « Ensemble, nous, acteur de l’immobilier voudrions créer une œuvre salutaire(…) Pour une production plus massive des logements avec l’importation et le partage d’autres technologie et expérience en la matière en faveur de nos frères de la diaspora à Londres, au Royaume-Uni et dans toute l’Europe » , a-t-il ajouté.
Des rencontres « Be To Be », des débats de haut niveau, des expositions, des conférences et partages d’expériences avec des professionnels, décideurs politiques, et financiers marqueront ce salon.
AIP
Le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a échangé jeudi à son cabinet à Abidjan, avec le corps diplomatique ainsi que les partenaires de l’Union Européenne, de l’Union Africaine et de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), sur la question de la réforme de la commission électorale indépendante (CEI).
Le gouvernement ivoirien a informé ses partenaires des différentes étapes des discussions au sujet de cette réforme souhaitée par l’opposition et approuvée par le gouvernement.
AIP
En raison de leur nature, les agences de presse doivent être le fer-de-lance de la lutte contre les ‘’fake news’’ ou fausses informations encore appelées ‘’infox’’, suggèrent des représentants de ces médias réunis à Sofia, en Bulgarie, à l’occasion de leur 6ème Congrès mondial.
Au cours d’un panel intitulé ‘’Fake news’’ organisé vendredi, les différents animateurs ont levé un coin de voile sur les stratégies de leurs organisations respectives pour combattre l’infox notamment par le ‘’fact checking’’ ou la vérification des faits.
Pour Thomas Kent, professeur associé à Harriman Institute de l’Université de Columbia, aux Etats-Unis, les agences de presse, « même si elles ne peuvent pas sauver le monde, doivent former leurs collaborateurs et les sensibiliser aux dangers des fausses informations ». Les journalistes doivent vérifier et démentir chaque déclaration fausse, préconise-t-il.
Selon Mohamed Jalal Alrayssi, directeur exécutif de l’agence de presse émiratie WAM, il est important que les journalistes aient les moyens de vérifier la véracité des informations. A cet effet, WAM compte énormément sur le relationnel et les partenariats de tous genres pour que ces acteurs puissent avoir accès, via les TIC, plus rapidement à l’information.
Anna Johnson, directrice pour l’Europe et l’Afrique à l’agence Associated Press (AP) s’est appesantie sur la désinformation. AP, dit-elle, a une approche multilatérale à travers une équipe de ‘’fact checking’’, ceci n’étant pas suffisant, elle noue des partenariats avec Facebook pour essayer de parvenir à ses objectifs éditoriaux. AP utilise aussi différents outils pour vérifier si les images diffusées ne sont pas fausses, poursuit-elle.
L’Indien Siddharta Dubey, professeur de journalisme à Ashoka University, a relevé la confiance perdue dans les médias de son pays. Interloqué par l’ampleur des ‘’fake news’’ en Inde, il fonde son espoir sur les étudiants pour trouver des réponses à ce phénomène qui irradie la planète.
La transparence dans les procédures de rédaction pour garantir la crédibilité, la formation des journalistes et l’éducation des jeunes aux médias constituent les piliers de lutte contre l’infox proposées par Eric Wishart de l’Agence France-Presse (AFP).
L’Ukrainien Oleksandr Kharchenko de l’agence UKRINFORM souhaite une lutte énergique contre les fausses informations qui sont le pendant, dans la sphère de l’information, de ce que représente le blanchiment d’argent dans les milieux économiques et financiers.
Le panel avait pour modérateur Farid Ayar, secrétaire général de la Fédération des agences de presse arabes (FANA).
Portant sur le thème ‘’L’avenir de l’information’’, le 6ème Congrès mondial des agences de presse est organisé par le Congrès international des agences de presse (NAWC), le Conseil international des agences de presse (NACO) et l’Agence bulgare de presse (BTA).
AIP
Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Côte d’Ivoire, Dr Jean-Marie Vianny Yaméogo, plaide pour une délivrance gratuite des poches de sang à chaque femme dont l’état le nécessite au même titre que les kits d’accouchement dans le cadre de la gratuité ciblée.
Dr Yaméogo a lancé son plaidoyer, vendredi, à Abidjan, à l’occasion de la cérémonie commémorative de la journée mondiale du don de sang. Il a lors de son allocution souligné ce qu’il a qualifié « d’épineuse question de l’accessibilité des produits sanguins », relativement au drame des nombreux décès maternels dénombrés quotidiennement dans le pays.
Des décès maternels dont 41% sont le fait d’hémorragies de la délivrance qui surviennent lors des accouchements, et qui ne peuvent être efficacement traitées soit parce que le sang est indisponible soit parce que le coût est élevé.
Le représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire a ainsi salué le décret pris par le gouvernement lors de son dernier conseil des ministres qui institue des mesures d’exemption sélective de paiement des frais de prise en charge dans les établissements sanitaires publics et privés, avec une attention particulière pour les femmes enceintes et les enfants de zéro à cinq ans et en avec en plus la prise en charge immédiate des urgences médico-chirurgicales au cours des 48 premières heures.
La Journée Mondiale du Don de Sang est célébrée le 14 juin de chaque année. L’OMS a placé les célébrations cette année sous le thème : «Du sang sécurisé pour tous».
Les locaux du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), à Abidjan, ont accueilli cette année les célébrations officielles présidées par le ministre de la santé et de l’Hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé.
Les donneurs de sang sollicitent un peu plus d’attention
Les bénévoles donneurs de sang de Côte d’Ivoire sollicitent un peu plus d’attention de la part des pouvoirs publics et l’ont exprimé à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du don de sang, vendredi.
Par la voix de leur porte-parole, Jacques Kouakou, ceux-ci ont émis le souhait de pouvoir bénéficier de soins gratuits dans les établissements sanitaires publics et parapublics.
Egalement, l’augmentation de la somme forfaitaire remise pour le transport. La somme de 2000 F CFA (1000 F pour l’aller et 1000 F pour le retour) remise aujourd’hui est en déphasage avec le coût du transport selon ces donneurs et serait de nature à décourager l’acte de don de sang surtout qu’il est bénévole suivant le principe arrêté en Côte d’Ivoire.
Les bénévoles donneurs de sang de Côte d’Ivoire ont également dénoncé le fait que les hôpitaux publics parce qu’ils ne reconnaissent pas leur statut leur refuse les faveurs dont ils ont pourtant droit notamment la priorité et la gratuité en cas de besoin de poches de sang. Une situation qui impacte négativement la fidélisation selon leur porte-parole.
AIP