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La première édition du Salon International pour la promotion et l’industrialisation des pays producteurs et consommateurs de matières premières agricoles (SAPMAP 2004) se tiendra du 10 au 18 septembre 2024, à Abidjan. L'événement a été officiellement lancé lors d'une cérémonie organisée par Stratégies Communication le jeudi 29 février 2024 au Golf Club de Cocody.
Sous le haut patronage de Monsieur Souleymane DIARRASSOUBA, ministre du Commerce et de l’Industrie, et présidé par Monsieur ASSAHORE KONAN Jacques, ministre de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique, ainsi que sous le patronage de son excellence Monsieur KACOU HOUAJA Léon Adom, ministre des Affaires Etrangères, de l’intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, le SAPMAP 2024 ambitionne de devenir une référence majeure.
Lors de cette cérémonie, en présence de personnalités ivoiriennes et étrangères, des objectifs ambitieux ont été dévoilés par le commissaire général, Madame... : pérennisation de la durabilité des productions agricoles, accroissement du taux de transformation des produits agricoles, et promotion de l'industrialisation à grande échelle.
Serge NEDRO, président de la Chambre de Commerce Canado-Africaine d’Ottawa (CCC-AO), a exprimé son plein soutien au projet du salon. Il a souligné l'importance de la sensibilisation, de la formation et de la réorientation des agriculteurs ivoiriens et africains, notamment face aux défis posés par le changement climatique et la détérioration des sols.
Monsieur NEDRO, également fondateur de l’Université Polytechnique ISPA, a reçu en décembre 2023 le Grand Prix Nelson Mandela du secteur de l’Éducation/Formation 2023 de l’organisation Life Builders à Yamoussoukro. Il s'engage activement à soutenir le succès et la réussite du salon international, conscient des enjeux cruciaux pour l'avenir agricole et environnemental en Afrique et au Canada.
Stéphane Beti
Le président français Emmanuel Macron a déclaré ce mardi 27 février 2024 que le Qatar prévoyait d'investir 10 milliards d'euros dans l'économie française d'ici 2030.
Cette annonce a été faite à l'Élysée au cours d’un dîner officiel avec l'émir qatari Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani dans le cadre de la visite d'État à Paris.
Emmanuel Macron a précisé avoir signé un accord avec l'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, portant sur des engagements d'investissements qataris de 10 milliards d'euros dans l'économie française d'ici 2030.
NG
Quelques jours après la levée des sanctions contre le Niger, le Mali, le Burkina-Faso et la Guinée lors du sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, le samedi 24 février 2024 à Abuja au Nigéria, le Ministre des Affaires Étrangères du Bénin, Monsieur Olushegun Adjadi BAKARI, est revenu sur la portée d'une telle décision, qui réjouit les populations de ces différents pays. C'était au cours d'une conférence de presse tenue le lundi 26 février 2024 au Ministère des Affaires Étrangères du Bénin.
Pour le Ministre BAKARI, cette décision n'est que la matérialisation du souhait du Président de la République du Bénin, de concert avec ses pairs de la Communauté : « Pour nous, il s'agit d'un jalon essentiel que le Président de la République du Bénin avait annoncé lors de sa conférence de presse, il y a quelques jours, que le Bénin était favorable à une levée des sanctions. Après cette prise de position, de concert avec ses homologues de la sous-région, cette levée des sanctions a été effective au niveau de la CEDEAO mais également au niveau de l'UEMOA ».
La décision des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO fait suite à un constat. En effet, les Chefs d'État se sont rendus compte de la souffrance des peuples des pays sous sanctions et ont décidé d'agir.
À la suite de cette levée effective des sanctions, les États membres de la CEDEAO rentrent du coup dans un processus de normalisation au sein de la Communauté des peuples.
La question du retrait annoncé de la CEDEAO par les autorités du Niger, du Mali et du Burkina-Faso a été également évoquée lors de la conférence de presse. Et pour le conférencier, il est important de préserver la famille pour le bien-être des peuples : « La CEDEAO n'est pas simplement une organisation. C'est une communauté des peuples qui est au-dessus des individualités. Pour les Chefs d'État, il est important que nous préservions notre famille. Les peuples du Niger, du Mali et du Burkina-Faso continuent de faire partie de notre famille. La famille doit rester unie. Les Chefs d'État travaillent pour que les peuples restent ensemble pour leur bien-être », a indiqué le Ministre.
Cette levée des sanctions a créé une profonde satisfaction au sein des différents peuples note-t-on dans la suite des propos du Ministre Olushegun Adjadi BAKARI.
Concernant les impacts que les sanctions ont eus sur les opérateurs économiques des différents pays, le Ministre a rassuré de ce qu'un point sera fait en son temps par les voix les plus autorisées.
Les Chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO poursuivent le travail pour la paix et la stabilité dans la sous-région.
hn
Le plus grand événement énergétique d'Afrique - la conférence African Energy Week (AEW) : Invest in African Energy conference - présentera le African Energy Finance Summit lors de l'édition de cette année au Cap. Le sommet, organisé en partenariat avec l'institution financière multilatérale la Banque africaine d'import-export et S&P Global Commodity Insights, offre une plateforme permettant aux développeurs de projets et aux financiers de signer des accords et est sur le point d'ouvrir une nouvelle ère de croissance dans les secteurs pétroliers, gaziers, critiques de l'Afrique. secteurs des minéraux et des énergies renouvelables.
L'Afrique a besoin de plus de 200 milliards de dollars de financement annuel jusqu'en 2030 pour atteindre les objectifs énergétiques et climatiques du Scénario pour l'Afrique durable, ce qui met en évidence une opportunité croissante pour les développeurs de projets, les financiers et les fournisseurs de technologie. Entre 2012 et 2021, le continent a reçu en moyenne 35 milliards de dollars de financement annuel de la part des pays du G20 et des banques multilatérales de développement, ce qui met en évidence un déficit d'investissement important. L'African Energy Finance Summit vise à combler cette lacune en galvanisant le soutien financier à la croissance énergétique africaine aux côtés du commerce intra-africain de l'énergie et d'une transition énergétique juste.
AEW : Invest in African Energy est la plateforme de choix pour les opérateurs de projets, les financiers, les fournisseurs de technologies et les gouvernements, et s'est imposé comme le lieu officiel pour signer des accords dans le domaine de l'énergie en Afrique. Visitez le site www.AECWeek.com pour plus d'informations sur cet événement passionnant.
L'exploitation du pétrole et du gaz est au premier plan de nombreux programmes de développement nationaux en Afrique, les pays s'efforçant de monétiser les ressources afin d'éliminer la pauvreté énergétique d'ici à 2030. Outre les efforts d'expansion sur les marchés pétroliers et gaziers établis tels que l'Angola, le Nigeria, l'Algérie et l'Égypte, de nouvelles frontières sont révélées au fur et à mesure que des découvertes mettent en évidence des gisements à fort impact.
Au cours des deux dernières années, la Namibie a fait huit découvertes d'hydrocarbures dans le bassin d'Orange, avec des réserves estimées à 11 milliards de barils. D'autres découvertes, comme celle de Yakaar-Teranga au Sénégal (20 billions de pieds cubes), celle d'Orca en Mauritanie, celle du complexe Eban-Akoma au Ghana (650 milliards de pieds cubes), celle du gaz de Mukuyu-2 au Zimbabwe, et bien d'autres encore, soulignent le potentiel des investissements en amont en Afrique, qui se chiffrent en millions de dollars.
En attendant, l'Afrique est prête à jouer un rôle de premier plan dans la transition énergétique mondiale en raison de ses richesses minérales essentielles. Le continent possède 85 % des ressources mondiales en manganèse, 80 % des ressources mondiales en platine et en chrome, 47 % des ressources mondiales en cobalt, 21 % des ressources mondiales en graphite, parmi de nombreuses autres ressources. Les investissements dans ce secteur soutiendront à la fois la croissance économique de l'Afrique en générant des revenus et en développant les infrastructures, et la transition du monde vers un avenir énergétique plus propre. Des projets tels que le projet Eisenberg Rare Earth Minerals en Namibie, la mine Metalkol RTR en RDC, la mine de lithium Bikita au Zimbabwe, et bien d'autres encore, comptent parmi les plus importants au monde.
Par ailleurs, le potentiel hydroélectrique de l'Afrique est estimé à 340 GW, son potentiel éolien à 180 000 TWh par an, tandis que le continent possède environ 40 % du potentiel mondial de production d'énergie solaire. Pourtant, seuls 11 % de l'hydroélectricité africaine sont actuellement exploités, tandis que le continent représente 1,48 % de la capacité solaire totale du monde, ce qui met en évidence des opportunités lucratives pour les développeurs de projets d'énergie propre. Des politiques telles que le programme sud-africain de producteurs indépendants d'énergie renouvelable ouvrent la voie à une augmentation des capitaux privés dans le domaine des énergies renouvelables, tandis que les efforts déployés pour développer des projets d'hydrogène vert à grande échelle en Namibie et en Mauritanie sont sur le point de transformer le continent.
L'African Energy Finance Summit ne se contentera pas de présenter ces opportunités émergentes, mais mettra en relation les investisseurs concernés avec les projets eux-mêmes. En réunissant des institutions bancaires mondiales, des ministres et des autorités financières, ainsi que des plateformes de développement internationales, le sommet verra de nombreux contrats signés qui accéléreront encore la croissance des projets en Afrique. Dans le même temps, le sommet met en avant la nécessité d'intégrer les secteurs de la finance et de l'énergie, en démontrant les avantages et les possibilités qu'offrent les industries travaillant main dans la main pour créer des environnements attrayants pour les affaires.
Sur l'ensemble du continent, des efforts ont déjà été déployés pour attirer les investissements dans le secteur de l'énergie par le biais de réformes politiques. Les majors de l'énergie TotalEnergies et Shell prévoient d'investir respectivement 6 et 5 milliards de dollars au Nigéria au cours des prochaines années, en grande partie grâce à l'amélioration des conditions fiscales et monétaires mise en œuvre dans le cadre de la loi sur l'industrie pétrolière (2021). En Angola, TotalEnergies a annoncé une stratégie pluriannuelle comprenant le développement pétrolier de Begonia, d'une valeur de 850 millions de dollars, tandis qu'ExxonMobil envisage d'investir 15 milliards de dollars dans le pays. Ces engagements résultent de l'amélioration des conditions en amont qui encouragent les dépenses d'exploration et de développement.
À l'avenir, le secteur financier continuera à jouer un rôle clé dans l'amélioration de l'environnement favorable aux investissements dans le secteur de l'énergie. Grâce à un soutien en matière de change, de tarifs et de réglementation, le secteur financier facilitera les affaires en Afrique, ce qui permettra au continent de tirer profit de ses richesses naturelles et minérales. Le African Energy Finance Summit réunira les secteurs de la finance et de l'énergie afin de créer de nouvelles opportunités sur le continent.
hn
Le président américain Joe Biden a annoncé vendredi que les États-Unis allaient imposer des sanctions à plus de 500 individus ou entités en lien avec l'invasion de l'Ukraine par les forces russes, il y a près de deux ans jour pour jour, ou avec l'emprisonnement de l'opposant Alexeï Navalny, dont le décès a été annoncé il y a une semaine.
"Elles garantiront que (Vladimir) Poutine paie un prix encore plus élevé pour son agression à l'extérieur et la répression à l'intérieur", a déclaré Joe Biden.
Ces mesures, annoncées par le Trésor américain en même temps que des sanctions britanniques et européennes, ciblent des individus liés à la détention d'Alexeï Navalny ainsi que des responsables du secteur financier, de l'industrie d'armement, des réseaux d'achat et de contournement des sanctions imposées à Moscou par les Occidentaux depuis l'invasion du 24 février 2022. De nouvelles restrictions à l'exportation doivent également être imposées à une centaine d'entreprises.
Ce nouveau train de sanctions intervient alors que le projet de nouvelle aide militaire à l'Ukraine, porté par l'administration de Joe Biden, est toujours bloqué par l'opposition républicaine au Congrès.
"Après deux ans de guerre, les Ukrainiens continuent de lutter avec un courage admirable. Mais ils sont à court de munitions. L'Ukraine a besoin de plus de fournitures des États-Unis pour tenir face aux assauts incessants de la Russie, rendus possibles par les armes et les munitions de l'Iran et de la Corée du Nord", a déclaré Joe Biden.
"C'est pourquoi la Chambre des représentants doit adopter le nouveau projet de loi bipartisan sur la sécurité nationale, avant qu'il ne soit trop tard."
hn
Dans une démarche significative, la CEDEAO prend des mesures en vue de renouer le dialogue avec les régimes militaires au Sahel. A noter cependant que le Burkina Faso, parmi les quatre États dirigés par des gouvernements militaires depuis 2020, reste absent de cette annonce, bien qu'il soit également soumis à des sanctions de la CEDEAO.
Après le Niger, la Guinée et le Mali, la Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a annoncé dans un communiqué publié le dimanche 25 février la levée des sanctions financières et économiques à l'encontre de la République de Guinée.
Ces décisions ont été prises lors d'un nouveau sommet extraordinaire convoqué samedi pour discuter de la politique, de la paix et de la sécurité au Niger, ainsi que des développements récents dans la région. Cependant, la levée des sanctions contre la Guinée et le Mali n'a pas été mentionnée dans l'allocution finale d'Omar Alieu Touray, président de la Commission de la CEDEAO, en fin de journée samedi.
En Guinée, la CEDEAO avait interdit les transactions financières avec ses institutions membres un an après l'arrivée au pouvoir du colonel Mamadi Doumbouya, qui a renversé le président Alpha Condé en septembre 2021. Lundi, le chef de la junte a annoncé par décret la dissolution du gouvernement en fonction depuis juillet 2022.
Le Mali qui a subi deux coups d'État en 2020 et 2021, le bloc régional avait imposé des sanctions économiques et financières levées en juillet 2022, lorsque la junte au pouvoir a annoncé son calendrier de transition. La CEDEAO a également décidé de lever immédiatement les sanctions les plus sévères imposées au Niger depuis le renversement du président élu, Mohamed Bazoum, en juillet, a annoncé M. Alieu Touray samedi après-midi.
Le Burkina Faso, faisant partie des quatre États dirigés par des régimes militaires depuis 2020 et également soumis à des sanctions de la CEDEAO, n'est pas mentionné dans le communiqué final de l'organisation régionale.
Ces décisions marquent un pas de la CEDEAO vers le dialogue avec les trois régimes militaires, alors que le Niger, le Mali et le Burkina Faso, ayant notamment tourné le dos à la France et se rapprochant de la Russie, ont annoncé en janvier leur intention de quitter la CEDEAO. Ces trois pays se sont regroupés au sein d'une Alliance des États du Sahel (AES).
mc
Le Centre médical africain d'excellence d'Abuja (AMCE Abuja), une institution médicale multi-spécialités de niveau quaternaire mise en place par la Banque Africaine d'Import-Export (Afreximbank) (www.Afreximbank.com) et King's College Hospital de Londres, a conclu son très attendu Forum africain 2024 sur la santé à Abuja, au Nigeria, marquant ainsi une étape importante dans l'avancement de la collaboration et de l'innovation en matière de soins de santé à travers le continent.
Le Forum a réuni d'éminents dirigeants du secteur, des professionnels de la santé et des parties prenantes de toute l'Afrique et d'ailleurs pour discuter des questions cruciales auxquelles est confronté le secteur de la santé et pour explorer des pistes de collaboration et de progrès.
Le segment d'ouverture a mis en vedette le Professeur Benedict Oramah, Président d’Afreximbank et du Conseil d’administration de la Banque, qui a fourni des informations précieuses sur le parcours historique et la mission de l'AMCE. Après l'intervention du Professeur Oramah, le Professeur Mohammed Ali Pate, Ministre de la Santé et de la Protection sociale, a apporté des éclaircissements sur les défis actuels en matière de santé au Nigéria, en mettant particulièrement l'accent sur les maladies non transmissibles.
Les allocutions d'invités de marque ont davantage enrichi le dialogue. Parmi les intervenants, S.E. Amb. Minata Samate Cessouma, Commissaire à la Santé, aux Affaires humanitaires et au Développement social, et S.E. Dr. Jean Kaseya, Directeur général d'Africa CDC, ont fait part de leurs idées sur l'avenir des soins de santé en Afrique.
L'un des temps forts de l'événement a été la cérémonie de signature de l'accord d'investissement en capital avec la Société financière africaine (AFC), en vue de faciliter la mobilisation par l'AFC jusqu’à 40 millions de dollars US pour le développement de l'AMCE Abuja.
En outre, l'événement a vu la signature d'un protocole d'accord entre Afreximbank et le ministère fédéral de la Santé et de la Protection sociale pour soutenir le développement du secteur des soins de santé au Nigeria dans le cadre de l'Initiative présidentielle pour débloquer les chaînes de valeur des soins de santé (PVAC). À travers un programme de chaîne de valeur des soins de santé d'un montant de 1 milliard de dollar US, le partenariat cherchera à soutenir la mise en place d'installations médicales et sanitaires de classe mondiale et à accroître la production nationale de produits pharmaceutiques essentiels, de diagnostics, de vaccins, de produits biologiques et de consommables médicaux. Le partenariat réduira également le tourisme médical à l'étranger en améliorant la qualité et l'accessibilité des services de santé au Nigeria, en promouvant l'emploi, en encourageant une culture de recherche et développement locale et en attirant des investissements dans la chaîne de valeur des soins de santé au Nigeria.
Tout au long de la journée, les participants ont assisté à des présentations et à des discussions passionnantes sur divers sujets touchant à la prestation de soins de santé sur le continent, notamment la vision et la mission de l'AMCE, des aperçus cliniques, des stratégies visant à réduire le tourisme médical et l'importance de la collaboration dans le domaine des soins de santé.
Le forum a également proposé des spectacles culturels et des opportunités de réseautage, favorisant une atmosphère dynamique d'échange et de collaboration entre les participants.
Commentant le succès du Forum, le Professeur Benedict Oramah, Président d’Afreximbank et du Conseil d'administration de la Banque, a déclaré : « L'initiative des centres médicaux d'excellence africains est née de la nécessité urgente de remédier aux insuffisances des établissements de soins de santé, notamment en ce qui concerne les maladies non transmissibles. Avec seulement 48% de la population africaine ayant accès aux services de santé essentiels, la situation exigeait une attention immédiate. Ce forum n'est qu'une des nombreuses initiatives prises par le groupe Afreximbank pour souligner le caractère urgent de la question.
L'AMCE d'Abuja servira non seulement de plaque tournante pour les services cliniques et la recherche de pointe, mais aussi de lieu de formation pour les futurs professionnels de la santé dans toute l'Afrique. Le Centre jouera un rôle essentiel dans la lutte contre le fardeau croissant des maladies non transmissibles et dans l'inversion de la fuite des cerveaux du personnel médical qualifié.
Au fur et à mesure que nous avançons vers son achèvement, nous nous attendons à des avantages significatifs pour l'Afrique, y compris la création d'emplois, l'amélioration de l'accès aux soins de santé et le renforcement du commerce intrarégional des services médicaux. Avec une construction bien avancée et une mise en service en début 2025, l'AMCE Abuja représente une lueur d'espoir pour le paysage des soins de santé en Afrique.
Le Forum africain de la santé de l'AMCE offre aux parties prenantes une plateforme pour renforcer les partenariats et la collaboration ; ce qui souligne l'importance de l'action collective pour atteindre notre objectif commun d'une Afrique en meilleure santé ».
Se prononçant sur le succès du Forum africain 2024 sur la santé, Brian Deaver, directeur général d'AMCE Abuja, a fait part de son optimisme quant à l'avenir des soins de santé en Afrique : « Alors que les rideaux tombent aujourd'hui sur le Forum africain sur la santé de l'AMCE, je suis profondément encouragé par l'esprit de collaboration et l'engagement commun à faire progresser l'excellence des soins de santé sur notre continent. Nos discussions d'aujourd'hui ont souligné le besoin urgent d'une action collective pour relever les défis pressants posés par les maladies non transmissibles (MNT) au Nigeria et dans les régions voisines. L'AMCE est prête à jouer un rôle central dans ce cadre, en tirant parti de son expertise, de ses ressources et de ses partenariats stratégiques pour mettre en œuvre des solutions innovantes et améliorer les résultats en matière de santé pour tous. Ensemble, nous pouvons ouvrir la voie à un avenir plus sain et plus prospère pour l'Afrique et ses habitants ».
Par ailleurs, le Président d'Afreximbank et du Conseil d'administration de la Banque, Benedict Oramah, a souligné l'impact profond du projet, en insistant sur le fait qu'il créera environ 3 000 emplois au cours des phases de construction et d'exploitation. En outre, au cours de ses cinq premières années de fonctionnement, le projet permettra à plus de 200 000 patients du Nigeria et à 150 000 patients supplémentaires d'autres pays africains de bénéficier d'une détection et d'une prise en charge rapides et vitales de maladies graves. Par ailleurs, le projet jouera un rôle essentiel dans la promotion des échanges intrarégionaux de services médicaux et dans le renforcement des chaînes d'approvisionnement dans les secteurs médical et pharmaceutique.
OM
Les membres de l'Association des Femmes Médecins de Côte d'Ivoire ( AFMCI) se sont réunis ce samedi 24 février à l'hôtel Palm Club sise à Cocody. Cette rencontre placée sous le Parrainage de Madame la Ministre Professeur Thérèse N'dri Yoman, avait pour objectif de faire le bilan des activités menées depuis sa création et les perspectives de l'année 2024.
"Après deux ans d'existence, il était important pour nous de faire un bilan sur les activités de coordination et de sensibilisation que nous avons mené. Et aussi voir ensemble les difficultés que nous avons rencontrées au cours des années", a mentionné Dr Aimé Aka Sandrine présidente de l'AFMCI.
Se prononçant sur le bilan programmatique et financier qui a été présenté, la Spécialiste en médecine générale, a indiqué qu' " au vu de tout ce qui a été présenté nous pouvons dire que le bilan des deux années est satisfaisant parce que nous avons pu réaliser la majorité des objectifs que nous nous sommes donnés même s'il reste beaucoup à faire" a-t-elle déclaré.
Prenant la parole, la ministre Pr Thérèse N'dri Yoman la marraine de la cérémonie a salué le courage de ces braves dames de l'AFMCI.
" Je voudrais dire merci à nos jeunes sœurs qui ont voulu relever le défi et la naissance d'une association féminine des femmes médecins de Côted'Ivoire. Je voudrais également relever votre courage à tenir une réunion bilan. C'est avec persévérance que vous avez décidé de faire cette réunion bilan qui va vous permettre de faire une autocritique. cela est très important car après deux années d'existence , on s'assoit et on réfléchit à l'avenir. C'est donc une très belle initiative que j'apprécie" a expliqué la ministre.
En poursuivant ces propos, Pr Thérèse N'dri Yoman a encouragé les membres de l'AFMCI à tisser des partenariats. " Au vu donc de ce que j'ai pu lire de votre bilan, je voudrais vous encourager à tisser de nombreux partenariats, car le partenariat est un élément capital pour toute association", a-t-elle souligné avant de les exhorter à tout mettre en œuvre afin qu'aucune femme ne meurt en donnant la vie.
Pour elle, cela ne doit plus être un slogan mais plutôt une lutte.
Il faut noter que la réunion bilan a vu la présence de l'un des partenaires l'hôpital MLP Care de la Turquie représenté par Dr Eylem Odacilar, gynécologue obstétricienne de formation, s'est dite satisfaite par le travail abattu et promet de soutenir l'AFMCI en tant que partenaire de la Turquie. Elle a également mentionné que l'AFMCI doit toucher beaucoup de vie en ce qui concerne la santé de la femme.
Créée le 10 juillet 2021, la jeune association qui a de grandes ambitions avait pour objectif de soutenir les efforts consentis par l'Etat de Côte d'Ivoire en matière de renforcement du bien-être des populations, l'AFMCI souhaite se donner les moyens nécessaires pour améliorer son pouvoir financier afin d'atteindre au mieux ses objectifs.
Sercom
Le réaménagement de la mobilité professionnelle autorisant le fonctionnaire à changer d’emploi en vue d’accéder aux emplois d’une autre famille d’emplois et la possibilité désormais pour le fonctionnaire de bénéficier de promotion par l’acquisition de nouveaux diplômes au cours de sa carrière professionnelle font partie des avancées notables enregistrées dans le nouveau Statut général de la Fonction publique.
La ministre d’État, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, Anne Désirée Ouloto, a présenté aux fonctionnaires et à la presse, le jeudi 22 février 2024, au palais de la culture d’Abidjan-Treichville, le contenu innovant de cette loi n°2023-892 du 23 novembre 2023 portant Statut général de la Fonction Publique qui régit désormais la gestion de la carrière des fonctionnaires.
Au niveau de l’organisation des emplois, des droits et obligations du fonctionnaire, le nouveau Statut prévoit, entre autres, la prise en compte des agents publics comme fonctionnaires en laissant la possibilité de faire des aménagements spécifiques liés aux statuts particuliers tels que prévus par l’article 101 de la Constitution.
Une meilleure définition et organisation des emplois publics, des modalités de création des emplois et des conditions de recrutement et un profil de carrière clair pour tous les fonctionnaires y sont mentionnés.
L’on note également une meilleure organisation du recrutement des agents contractuels à la Fonction publique dont la compétence est exclusivement dévolue au ministre chargé de la Fonction Publique.
Il s’agit aussi du renforcement des droits du fonctionnaire par la création du congé parental, du congé de paternité, de l’institution d’une visite médicale annuelle, d’une couverture sociale, de l’aménagement de l’environnement de travail.
Pour ce qui est de la gestion de la carrière du fonctionnaire, le nouveau Statut prévoit, entre autres, la possibilité du détachement des fonctionnaires auprès des sociétés d’Etat.
C’est également de la possibilité offerte au fonctionnaire de démissionner et de prendre une retraite anticipée, du renforcement des sanctions disciplinaires et de l’instauration du principe d’auto-saisine du ministre chargé de la Fonction Publique (pouvoir universel en matière disciplinaire).
Le nouveau Statut général de la Fonction publique vient corriger les insuffisances de celui de 1992.
OM
La sécurité alimentaire et la lutte contre la cherté des denrées alimentaires sont au centre des actions du gouvernement ivoirien.
En réponse aux préoccupations des populations sur la flambée des prix sur les marchés, l’État de Côte d’Ivoire a pris plusieurs mesures visant à préserver le pouvoir d’achat des ménages.
En plus des programmes agricoles, industriels et d’appui à la commercialisation en cours d’exécution sur le terrain, une mesure exceptionnelle de suspension de l’exportation de certains produits vivriers a été adoptée sur la période allant du 15 janvier au 22 février 2024. L’exportation de la banane plantain, de l’igname, du manioc et ses produits dérivés notamment l’attiéké, la semoule de manioc, la cossette et la pâte de manioc, a été suspendue.
Une mesure temporaire qui visait à assurer un meilleur approvisionnement du marché, protéger les consommateurs vivant en Côte d’Ivoire et satisfaire une grande demande en produits alimentaires, à une période où la Côte d’Ivoire accueillait de nombreux visiteurs venus participer à la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023).
Dans les marchés, cette décision a favorisé la disponibilité de certaines denrées alimentaires.
« Il y a suffisamment de bananes actuellement. Les tas coûtent entre 300 Fcfa et 500 Fcfa », nous dit Germaine Assemian, commerçante au marché Cocovico (Abidjan-Cocody).
Dans le cadre de la lutte contre la vie chère, le gouvernement continue de renforcer la surveillance du marché et s’assure de la disponibilité des produits de grande consommation sur l’étendue du territoire national.
OM