Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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«Les institutions de la république ne peuvent être que ce que les citoyens voudront qu’elles soient. Si nous voulons des institutions fortes faudrait que nous nous approprions les activités de ces institutions. Car elles sont des éléments du renforcement de la démocratie. Et surtout de la cohésion sociale », c’est en ces termes que Le ministre auprès du Président de la république chargé des Relations avec les institutions, Gilbert Kafana Koné a appelé mercredi à la mobilisation de la population pour les  journées portes ouvertes des institutions de la république (JPOIR 2019), qui se tiendront les 22 au 24 juillet au Sofitel Hôtel ivoire d’Abidjan. Et de s’en approprier également.

Cet appel a été lancé lors d’une séance de travail, à son cabinet d’Abidjan-plateau, pour faire le point sur l’état d’avancement des travaux préparatoires de ces journées avec les présidents et les représentants des présidents des 12 institutions de la république.

Profitant de l'occasion, le président de la cour des comptes, Kanvaly Diomandé et le président de l’académie des sciences des arts des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD), Hauhouot Asseypo Antoine, ont annoncé la présence de leurs institutions pour expliquer à la population, leur fonctionnement.

A noter que la cérémonie d’ouverture qui aura lieu lundi en et présence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara qui va s’adresser à la nation pour exprimer son engagement de donner a la cote d’ivoire des institutions fortes.

C.M

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La 3ème édition du «forum de la diaspora » s’est ouverte le lundi dernier à Abidjan, en présence du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly. Ce forum est placé sous le thème : «Talents et investisseurs : le rendez-vous de l’emploi et des opportunités ».

Saluant la pertinence du thème, le chef du gouvernement a souhaité que ce forum soit un cadre pour la poursuite de la politique sur la diaspora notamment en vue de réussir principalement la mise en place de mécanismes appropriés facilitant le retour et la réinsertion des talents des expatriés.

Ce forum vise aussi à présenter le projet de politique de gestion des ivoiriens de l’extérieur, développer une plateforme en vue de capitaliser les modèles de réussite de la diaspora ivoirienne. En terme de contribution au développement, de mobilisation des talents de la diaspora ivoirienne pour une plus grande implication au développement de leur pays.

Le ministre, s’adressant à la diaspora a indiqué que la Côte d’Ivoire leur offre un environnement des affaires attractif avec des immenses d’opportunités et des mécanismes d’accompagnement efficace pour un avenir radieux dans leur pays.

«Nous sommes persuadés que vous avez toutes les chances de la possibilité d’accomplir votre destin en Côte d’Ivoire au regard de l’existence des nombreux atouts », a-t-il lancé à l’endroit de la diaspora ivoirienne estimée à 1,24 million, soit 5,4% de la population du pays.

Pour ce qui concerne du poids de la diaspora dans l’économie ivoirienne, le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly a précisé que la Côte d’Ivoire se situe au 18ème  rang africain des pays récepteurs passant de 199 millions de dollars US en 2008 à près de 380 millions de dollars en 2017, soit une progression de 91%.

Le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, Ally Coulibaly a souligné que cette rencontre servira de cadre pour voir comment la Côte d’Ivoire pourrait maximiser les 180 milliards de francs CFA qu’elle reçoit par an des transferts de fonds de la diaspora. Car, seuls 10 milliards de cette somme sont des projets productifs.

A ce titre, il a appelé les participants à proposer des pistes pour que la diaspora puisse bénéficier des meilleures opportunités.

Plusieurs panels, des conférences, des tables rondes et de séances plénières ainsi que de rencontres b to b seront débattus lundi et mardi par les experts,

Notons que la première édition du forum de la diaspora ivoirienne s’est déroulée en 2015 et la seconde en 2017

M.J

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En prélude aux journées portes ouvertes dédiées aux institutions de la république qui auront lieu les 22, 23, 24 Juillet 2019 à Sofitel Hôtel, le Ministère auprès du président de la République chargé des relations avec les institutions de la République a organisé une conférence de presse ce mardi 16 juillet au sein de l’institution pour présenter l’évènement.

Cette conférence de presse, animé par Coulibaly Issifou, Directeur de Cabinet du ministre auprès du président de la république chargé des relations avec les institutions de la république, Gilbert Koné Kafana, avait à ses côtés, des Secrétaires Généraux d’institutions.

L’objectif de cette rencontre avec la presse était d’annoncer les journées portes ouvertes dédiées aux institutions de la république qui a pour thème principal « la connaissance des institutions de la république: une nécessité pour le citoyen ». Selon le conférencier, les institutions sont peu ou mal connues des citoyens. Et qui s’interrogent même souvent sur la pertinence de leur existence et leur utilité dans leur vie quotidienne.

Partant de ce fait, cette célébration majeure vient faire la promotion et la vulgarisation des institutions de l’Etat. Et prendre en compte également, les préoccupations de la population et répondre davantage à leurs besoins. Pour le Directeur de Cabinet du ministre «ces journées ont pour objectifs, d’offrir à ces institutions et à nos concitoyens, une occasion unique d’échanges directs entre eux afin que les barrières et les suppositions laissent places à l’ouverture et à la connaissance », a-t-il expliqué.

 «Cet évènement sans précédent dans notre pays est une initiative qui rentre dans la vision du président de la république. C’est une démarche qui vise à donner des outils à la population afin qu’elle puisse mieux comprendre et agir dans la vie de la nation», poursuit-il

Ces journées qui seront meublées de débats, de panels et d’animation de stands, est organisé de concert avec les autres institutions de la république.

Il faut savoir que ce ministère est né de la volonté du président Alassane Ouattara, suite à la crise postélectorale et obéit aux exigences de renforcement de la bonne gouvernance, de l’état de droit et de la démocratie.

M.C

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La Conférence des chefs  d’Etat et de Gouvernement (CCEG) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) réuni pour sa 21ème session ordinaire à Abidjan le 12 juillet, a engagé l’Union à poursuivre les réformes en vue de respecter  les critères de convergence pour l’adoption de la nouvelle monnaie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) appelée Eco.

«Conformément aux conclusions du sommet des chefs d’Etats et de gouvernement de la Cedeao à Abuja le 29 juin 2019, la conférence réaffirme l’approche graduelle pour la mise en œuvre de la monnaie unique privilégiant le démarrage en 2020 avec les pays qui respectent les critères de convergences tandis que les autres pourront se joindre ultérieurement », a précisé Abdallah Boureima, président de la Commission de l’UEMOA, lisant le rapport final de la rencontre d’Abidjan. Il a également félicité les progrès réalisés dans la mise en œuvre de ladite monnaie

Tout en saluant les progrès réalisés par l’ensemble des Etats membres de l’Uemoa, la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA a exhorté les pays de l’Union à poursuivre les réformes en vue de respecter ensemble les critères de convergence pour l’adoption de l’Eco.

A ce titre, la conférence a donné mandat au président de la République de la Côte d’Ivoire, président de la  CCEG Alassane Ouattara en vue de poursuivre le processus conduisant les pays de l’UEMOA à l’adoption de la monnaie unique.

Clôturant les travaux de la 21ème session ordinaire  de  la  CCEG de l’UEMOA, le Président  Ouattara s’est félicité des bonnes  performances enregistrées par les Etats de l’UEMOA ces dernières années avec un taux de 6,6% en 2018.

Il a souhaité que tous les engagements régionaux soient tenus pour que la croissance profite à toutes les couches sociales.

La CCEG est l’organe suprême  qui définit les grandes orientations de la politique de l’Union. Selon l’article 17 du traité de  l’Union,  elle se  réunit  au  moins  une fois  par  an.  La  Conférence  nomme  les présidents et les membres des organes et institutions de l’Union.

M.J        

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Initiée par l’Organisation des Nations Unies, la 33ème Journée mondiale de la population porte sur le thème «25 ans de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement : Accélérer la promesse ».

Elle constitue une opportunité pour le Gouvernement ivoirien de communiquer sur l’efficacité des interventions, et de renforcer le plaidoyer pour la mobilisation des soutiens nécessaires à l’accélération de la réalisation des initiatives déjà prises dans tous les domaines et plus particulièrement en faveur des jeunes.

Dans une Déclaration publiée jeudi, la ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba, explique que le Gouvernement est parfaitement conscient des attentes des populations qui demeurent fortes dans le domaine des politiques et de l’action sociales. C’est pourquoi, souligne-t-elle, sous la houlette du Président Alassane Ouattara, le Programme Social du Gouvernement a été lancé afin d’accentuer le niveau des investissements stratégiques visant à accélérer la réalisation des 88 engagements pris en faveur du bien-être des populations.

En termes de bilan, la Côte d’Ivoire a réalisé, de 1994 à 2018, des progrès très significatifs. Puisque 84% de ses engagements sont potentiellement réalisables à l’horizon 2030, poursuit-elle. La plupart des engagements réalisables dépendent, en effet, de réformes législatives et institutionnelles ou de la mise en œuvre de programmes et projets de population.

Pour la question de résultats obtenus au cours de ce quart de siècle d’action, des efforts probants ont été réalisés. Entre autres sur la dignité et l’égalité, l’éducation et la formation, la promotion et l’insertion des jeunes, la santé, les lieux et la mobilité, la gouvernance des questions de population et de développement, l’environnement, la production des données statistiques, la coopération internationale et le partenariat, a relevé la ministre..

Elle rappelle qu’en Côte d’Ivoire, le renforcement du développement du capital humain et du bien-être social est érigé en priorité, comme l’atteste le deuxième axe stratégique du Plan National de Développement pour la période 2016 – 2020.

Pour rappel, la dernière Conférence Internationale sur la Population et le Développement qui s’est tenue au Caire, en Egypte, en 1994, a proposé aux Gouvernements et Administrations d’intégrer systématiquement les questions de population dans les politiques et programmes de développement. L’objectif était d’établir la corrélation entre les dynamiques démographiques et l’amélioration des conditions de vie des populations, en particulier, celles des femmes.

M.J

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La traditionnelle cérémonie de récompenses des Meilleurs artisans Africains de l’émergence prend son envol pour ce samedi 20 juillet 2019 à l’ivoire golf club d’Abidjan cocody. Pour l’arrêt de sa 3eme édition de son dîner gala avec pour thème: ‘’programmes sociaux du gouvernement impact sur les populations défis et perspectives’’ 

Pour le Promoteur de cet événementiel et par ailleurs Président Directeur Général du groupe RECOR inter, Paul Cesar Ehouman, il s’agit d’encourager et de célébrer le mérite dans toute sa splendeur et sa sincérité.  

C’est pourquoi, parmi les retenus du jury RECOR inter  figure Abeille groupe,  une filiale en Côte d'Ivoire du géant turc Sanko fondé en Turquie dans les années 1904. Cette présence de plus 114 ans à favorisé un essor dans la cimenterie, l’aviation, la construction, le textile et l’industrie. Depuis 2010 ce groupe opère en Afrique et notamment dans le béton prêt à l’emploi pour un investissement de plus de 14 milliards et plus de 200 employés.

Abeille groupe a une particularité, c’est d’avoir réussi à fidéliser sa clientèle à du béton de qualité avec ses infrastructures de pointes. C’est à cette fin que le jury Recor inter lui a décerné le Prix Panafricain de la Meilleure entreprise de production de béton qualité et dérivés.

Aux côtés d’Abeille groupe, le laboratoire de bâtiments et de travaux publics LBTP. Une vieille maison de réalisation  et d’accompagnement de chantiers de constructions et autres infrastructures pour le compte principalement du gouvernement. Mais aussi du secteur privé.

Première entreprise de laboratoire BTP qui fait de bonne recette et qui peut se targuer d’être certifié ISo 90001.elle est sous la houlette du Directeur général, Jean Claude Kouassi Kouassi  nommé en 2017 à poursuivre la réalisation et le développement des chantiers initié par le gouvernement Amadou Gon  Coulibaly en matière d’expertise en bâtiment de contrôle  et qualités, de matériaux de construction. Ainsi que les installations électriques.

Le LBTP rayonne. Il a favorisé la solidité et la tenue des délais d’ouvrages des promesses du Président de la république SEM Alassane Ouattara. C’est pourquoi, un prix de meilleure entreprise de laboratoire BTP de l’Afrique de l'Ouest lui a été décerné. 

Source Serom Recor 

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RFI lance la quatrième édition du concours « RFI Challenge App Afrique » qui vise cette année à favoriser l’intégration des nouvelles technologies dans le domaine du développement urbain et des villes intelligentes en Afrique francophone. Ouvert à tous les Africains et jeunes entreprises du continent, cette édition récompense les innovations numériques (sites Internet, applications, services SMS…) permettant d’améliorer les services urbains et la qualité de vie des citoyens.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 août 2019* sur le site Internet dédié : appafrique.rfi.fr

Les trois finalistes seront invités à présenter leur projet en décembre prochain à Dakar, au Sénégal, devant un jury de professionnels présidé par Emmanuelle Bastide qui les mettra à l’honneur dans une émission spécialement délocalisée dans la capitale sénégalaise. Le lauréat se verra financer le développement de son projet.

A travers ce concours, RFI souhaite encourager et soutenir l’innovation, en stimulant et accompagnant les jeunes entreprises et développeurs africains. ENGIE AFRICA, Société Générale, Africa Global Recycling, Schneider Electric, ainsi que des incubateurs africains d’entreprises innovantes sont associés à l’opération.

Les trois premières éditions visaient les domaines de la santé (2016), l’éducation des filles (2017) et le développement durable (2018). 

 

Source : RFI

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Les épreuves écrites du Baccalauréat, session 2019, ont débuté ce lundi, sur toute l’étendue du territoire national, a constaté l’AIP.

Le lancement officiel de ces épreuves écrites s’est déroulé dans le département de Dabou, en présence de la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara.

Dans le département de Biankouma, le lancement des épreuves écrites du baccalauréat session 2019 a eu lieu au lycée moderne de Biankouma, centre de composition pour 721 candidats.

Le président du jury, Dr Koffi Simplice Yao, a réitéré l’interdiction des supports numériques dans le centre. Il a également conseillé aux surveillants d’agir avec rigueur et professionnalisme pour des examens propres.

A Bonon, ce sont 700 candidats qui sont à l’assaut du baccalauréat. Procédant au lancement, le sous-préfet, Tiéné Segbé a prodigué de sages conseils aux différents candidats et insisté sur le fait qu’ils doivent chasser de leur esprit tout acte de tricherie.

La direction régionale de Soubré a enregistré 7308 candidats, dont 4913 garçons et 2395 filles répartis dans 12 centres dont sept à Soubré, trois à Méagui, un à Buyo et à Méagui. Le préfet de région, Koné Messemba, qui a procédé au lancement officiel des épreuves dans une salle témoin, a encouragé les candidats à travailler dans la confiance pour réussir leur examen.

A Oumé, 1975 candidats composent dans le calme. Des stratégies ont été mises en place pour décourager toutes tentatives de fraude et de tricherie et empêcher l’usage du cellulaire, ont rassuré les présidents de Jury.

Le corps préfectoral de Toumodi, avec à sa tête le préfet intérimaire Kouamé Bouaki, a sillonné les trois centres d’examen pour encourager les candidats mais également les surveillants à éviter la fraude.

Au total, 258 candidats composent au lycée moderne de Prikro, le seul centre de composition la ville. Le préfet du département de Prikro, Carmelle Aman Chia, a invité les candidats à ‘’tirer’’ les leçons des dernières sanctions infligées aux acteurs pris en flagrant délit de tricherie lors des épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), dans certaines villes.

Au total, 273 000 candidats, sur l’ensemble du territoire national, affrontent les épreuves écrites du baccalauréat dans 244 salles, apprend-t-on.

 

AIP

 

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La Chambre recevra les observations des parties et des participants concernant la possible peine et organisera une audience séparée

Aujourd'hui, le 8 juillet 2019, la Chambre de première instance VI de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré M. Bosco Ntaganda coupable, au-delà de tout doute raisonnable, de 18 chefs de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, commis en Ituri, en République démocratique du Congo (RDC), en 2002-2003. La Chambre de première instance VI, composée du juge Robert Fremr, juge président, de la juge Kuniko Ozaki et du juge Chang-ho Chung, a annoncé son jugement lors d'une audience publique tenue dans la salle d’audience I au siège de la Cour à La Haye (Pays-Bas).

Constatations : Pour prendre sa décision, la Chambre a examiné tous les éléments de preuve soumis au cours du procès, notamment des documents, des témoins oculaires et des témoins privilégiés.

La Chambre de première instance VI a constaté que l’Union des Patriotes Congolais (UPC) et son aile militaire, les Forces Patriotiques pour la Libération du Congo (FPLC), ont été impliqués à tout moment dans au moins un conflit armé non international contre une partie adverse, en Ituri, district de la RDC, du 6 août 2002 au plus tard au 31 décembre 2003 ou vers cette date.

La conduite de l'UPC / FPLC contre la population civile était le résultat attendu d'une stratégie préconçue visant la population civile. Les crimes ont été commis conformément à une politique de l'UPC / FPLC. M. Ntaganda exerçait une fonction militaire très importante au sein de l'UPC / FPLC.

Dans ce contexte, la Chambre de première instance VI a déclaré M. Ntaganda coupable de crimes contre l'humanité (meurtre et tentative de meurtre, viol, esclavage sexuel, persécution, transfert forcé de population et déportation) et de crimes de guerre (meurtre et tentative de meurtre, le fait de diriger intentionnellement des attaques contre la population civile, viol, esclavage sexuel, le fait d'ordonner le déplacement de la population civile, enrôlement et conscription d'enfants de moins de 15 ans et leur utilisation pour les faire participer activement à des hostilités, attaques contre des biens protégés, et destruction de biens appartenant à l'adversaire).  

Bien que les éléments de preuve n'aient pas étayé tous les incidents signalés par le Procureur, ils ont néanmoins démontré que, pour chacun des 18 chefs d'accusation, au moins une partie des charges étaient prouvées au-delà de tout doute raisonnable.

La Chambre a conclu que M. Ntaganda était directement responsable d’une partie de trois des chefs de crime, à savoir le meurtre en tant que crime contre l’humanité, le crime de guerre et la persécution en tant que crime contre l’humanité, et qu’il était l’auteur indirect des parties restante de ces crimes. Il a été reconnu coupable en tant qu'auteur indirect des autres crimes.

Prochaines étapes : Afin de déterminer la peine de M. Ntaganda dans cette affaire, la Chambre recevra les observations des parties et des participants concernant la possible peine, et organisera une audience séparée pour recueillir les preuves et traiter des questions liées à la peine. Dans l'attente de la décision sur la détermination de la peine, M. Ntaganda restera en détention.

Les parties (l'Accusation et la Défense) ont 30 jours pour faire appel de ce jugement. Les questions relatives aux réparations en faveur des victimes seront examinées en temps voulu.

Contexte du procès : Le procès de M. Ntaganda s'est ouvert le 2 septembre 2015 et les conclusions finales ont été entendues du 28 au 30 août 2018.

Au cours des 248 audiences, la Chambre a entendu 80 témoins et experts appelés à la barre par le Bureau du Procureur de la Cour, Mme Fatou Bensouda, 19 témoins appelés à la barre par l'équipe de la Défense dirigée par Me Stéphane Bourgon, et trois témoins que les représentants légaux des victimes participant à la procédure ont fait citer à comparaître, ainsi que cinq victimes qui ont exposé leurs vues et préoccupations.  

Au total, 2 129 victimes, représentées par les représentants légaux du Bureau du conseil public pour les victimes, Mme Sarah Pellet et M. Dmytro Suprun, participent au procès sur autorisation de la Chambre. 

La Chambre de première instance a rendu 347 décisions écrites et 257 décisions orales au cours de la phase du procès. 1791 éléments ont été admis comme preuve. Après la présentation des éléments de preuve, la Chambre a reçu des observations finales écrites des parties et des représentants légaux des victimes, au total plus de 1 400 pages. Le nombre total de documents déposés par les parties et des participants et de décisions de la Chambre est supérieur à 2300.

LA HAYE, Pays-Bas, 8 juillet 2019

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Selon Le représentant de la présidente du Réseau des jeunes parlementaires de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), Gurratan Singh : « la mise en place effective de son bureau prouve que l’engagement de la jeunesse est une priorité pour l’APF », a-t-il affirmé samedi en marge du 45e sommet de l’APF.

Il s’exprimait lors de la première réunion du bureau du Réseau des jeunes parlementaires qui a eu lieu à Abidjan, en présence de membres de plusieurs sections de l’APF venus, entre autres, de la France et du Canada pour prendre part à la 45ème session de l’instance.

Lors de cette réunion, Armanda Simard, députée à l’assemblée législative de l’Ontario au Canada, a été portée à la tête du Réseau des jeunes parlementaires pour un mandat de deux ans.

En outre, des réflexions ont été menées afin de situer les attentes des jeunes sur l’avenir du Réseau et également pour promouvoir la place des jeunes dans les prochains parlements de la francophonie.

Pour adhérer au Réseau des jeunes parlementaires de l’APF, il faut siéger dans un parlement et avoir moins de 40 ans.

M.C

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