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Le Maroc célèbre cette année le 20ème anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI. Dénommé fête du trône, cette célébration annuelle qui mobilise l’ensemble du peuple marocain tous les 30 juillet, aura également une déclinaison cette année à Abidjan. En prélude à cet événement, l’ambassadeur du royaume chérifien en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, a accordé une interview à l’AIP dans laquelle il revient sur les faits majeurs du règne de Mohammed VI, les relations ivoiro-marocaines, les déclinaisons de la fête du trône à Abidjan.
Le Royaume du Maroc, SEM l’ambassadeur, célèbre cette année le 20ème anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI. Que vous inspire cette célébration et quel regard rétrospectif sur ces 20 ans de règne?
Abdelmalek Kettani : Nous avons l’insigne honneur et le privilège de célébrer cette année le 20e anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, avec un immense sentiment de fierté et de reconnaissance.
Ainsi, nous célébrons, avec une ferveur particulière, deux décennies de travail acharné de notre Souverain pour faire du Maroc ce qu’il est aujourd’hui, à savoir un pays de paix, de stabilité, et de développement continu, avec un rayonnement exceptionnel à l’échelle internationale. Pendant ces vingt dernières années, le Maroc a fait des pas de géant, sous l’égide éclairée de notre Souverain, dans tous les domaines. Je citerai les réformes institutionnelles majeures, les grands travaux d’infrastructures (Ports, barrages, etc..), les transports (Routes, autoroutes, Tramways, LGV…), les énergies renouvelables, les plans de développement sectoriels (automobile, agriculture, tourisme, etc..) qui ont développé des écosystèmes importants, qui aujourd’hui génèrent des dizaines de milliers d’emplois, une valeur ajoutée croissante, et des exportations inégalées.
Que représente cette célébration dans la tradition institutionnelle et culturelle marocaine ?
Cet anniversaire, attendu avec ferveur par le peuple Marocain chaque année, cristallise l’attachement indéfectible de toutes les composantes de la nation au Trône Alaouite. Il s’agit également de l’occasion de réitérer le respect, l’estime et le dévouement permanent qu’éprouve le peuple marocain pour SM le Roi Mohammed VI, d’exprimer clairement les valeurs d’authenticité, de liberté et de démocratie, de s’engager en faveur de la défense de la liberté et l’indépendance du Royaume et de veiller au parachèvement de son intégrité territoriale.
Symbole emblématique de la cohésion entre le peuple et le trône, l’idée de fêter l’anniversaire de l’intronisation du Roi était ainsi venue des jeunes nationalistes enthousiastes, qui luttaient contre l’occupant français et défendaient l’intégrité territoriale et l’unité religieuse du Maroc, lesquels ont célébré, de manière non officielle, l’anniversaire de l’intronisation du Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef, en date du 18 novembre 1933.
Mais, cette fête n’est devenue officielle qu’en 1934, en application d’une décision ministérielle, publiée par Mohamed Al Mokri, alors Premier ministre, et reproduite au bulletin officiel, en date du 2 novembre 1934, sous l’appellation Fête du Souvenir. Des décennies après, la Fête du Trône continue aujourd’hui d’inspirer la marche du Maroc vers le progrès et le développement, de révéler la profondeur des liens affectifs et de la relation de loyauté réciproque entre le Roi et son peuple.
Les vocables ne manquent d’ailleurs pas pour souligner les nombreuses significations symboliques de ce moment fort de la vie de la nation, synonyme de renouvellement de l’acte d’allégeance entre le Trône et le peuple, de continuité historique de la monarchie et d’interaction entre le sommet et la base. L’intronisation de SM le Roi Mohammed VI, le 30 juillet 1999, a fait date depuis, comme augurant une ère radieuse jalonnée d’avancées remarquables dans les différents domaines politique, économique et social.
Abidjan, la capitale ivoirienne, s’apprête à accueillir le 30 juillet une cérémonie dans le cadre de la fête du trône ? A quoi cela répond-il ?
La fête du trône est la célébration solennelle de l’intronisation du Roi Mohammed VI, qui a eu lieu le 30 juillet 1999. Cette année, nous célébrerons, avec beaucoup de bonheur, le 20e anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté. Ainsi, à l’instar des années précédentes, nous allons célébrer cet anniversaire comme il se doit. Comme en 2017 et 2018, nous avons une manifestation prévue au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Nous y recevrons de hauts dignitaires de la République et tous les amis du Maroc en Côte d’Ivoire. Nous tâcherons de rendre un hommage mérité et appuyé aux œuvres de Sa Majesté en 20 ans au Maroc, en Afrique, et en Côte d’Ivoire. Nous espérons que pour de nombreuses années encore, sous l’égide éclairée de notre Souverain, le Maroc continuera sur cette voie remarquable, reconnue non seulement par l’ensemble de nos compatriotes mais aussi par l’ensemble de la communauté internationale.
On le voit, le Roi a intensifié ces dernière années les actions de coopération avec les pays sub-sahariens. Qu’est-ce qui motive cette orientation diplomatique ?
Ce n’est plus un secret pour personne que la politique de coopération africaine prônée par le Maroc a pour finalité la co-émergence de l’Afrique pour créer des synergies qui permettront de construire une force commune et donner une voix harmonieuse à l’Afrique. Le dessein ultime de cette approche du Maroc permettra à terme à l’Afrique de prendre la place qui lui revient légitimement sur la scène internationale.
Fort d’une vision Royale ambitieuse et avant-gardiste pour l’Afrique, le Maroc a lancé une dynamique sans précédent sur le continent qui lui a valu la place de deuxième investisseur africain sur le continent, avec plus de 60% de ses investissements directs étrangers orientés vers l’Afrique, et permis une présence des entreprises marocaines dans 40 des 54 pays africains.
Il est à noter aussi que plus de 50 visites royales dans plus de 30 pays africains ou encore les 1000 accords signés sont autant d’illustrations qui démontrent avec emphase l’engagement total et irréversible du Maroc sur son contient,
Ainsi, le Royaume souhaite innover et renforcer les liens de coopération avec tous les pays africains, tant sur le plan bilatéral qu’au sein des institutions multilatérales qu’il importe de réformer pour s’adapter à la réalité africaine d’aujourd’hui et pour faire vivre la culture de la bonne gouvernance. Cet élan concerté, et cette volonté commune permettra d’asseoir la compétitivité économique indispensable à l’émergence du continent.
Cette politique Africaine du Royaume du Maroc traduit fidèlement la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, “qui ambitionne de participer activement à l’émergence d’une Afrique nouvelle. Une Afrique qui recèle un potentiel énorme, et qui prend son destin en main”. ‘’Une Afrique qui fait confiance à l’Afrique’’
Comment jugez-vous le rôle du Royaume dans l’intégration africaine deux ans après son retour au sein de l’UA ?
Comme vous le savez, le Maroc a réintégré l’Union Africaine en Janvier 2017 et ce n’est qu’un retour dans la famille Africaine que nous considérons comme notre famille naturelle, tant sur le plan géographique, bien sûr, mais aussi sur les plans culturel, sociétal, économique, et social.
Quelques mois seulement après son élection au sein du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, à l’occasion du 30è sommet africain tenu à Addis-Abeba, le Royaume a pu décrocher une autre élection importante, cette fois-ci au sein de la Commission de la justice et des droits de l’Homme du Parlement panafricain (PAP), dont le siège se trouve en Afrique du Sud. Le Maroc est désormais représenté au PAP par cinq députés à l’instar des autres pays du continent. Il s’agit d’un développement important qui devra permettre aux afro-députés marocains de faire barrage devant les manœuvres des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume. Il s’agit d’un gain politique et diplomatique de taille pour le Maroc d’autant plus que la Commission de la justice et des droits de l’Homme est une des importantes structures du Parlement panafricain, dont les recommandations et décisions sont soumises aux sommets des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA.
Pour revenir à la coopération, plusieurs tournées du roi ont eu lieu, ces dernières années, dans les pays sub-sahariens, notamment en Côte d’Ivoire ? Doit-on en déduire que les relations entre les deux pays sont au beau fixe ?
Je dirai même plus qu’au beau fixe !! Nos relations sont exceptionnelles et fraternelles à tous les niveaux et depuis longtemps. En effet, depuis le président Felix Houphouët Boigny et Sa Majesté le Roi Hassan II, que le Seigneur les accueille en Sa Sainte Miséricorde, des liens fort ont été tissés entre nos pays et nos peuples et cette amitié et fraternité a continué depuis cette époque. Cette relation s’est perpétuée et renforcée avec Sa Majesté Mohammed VI et le S.E.M le Président de la République Alassane Ouattara. Nos deux chefs d’Etats ont conforté cette relation à tous les niveaux : sur les plans politique et économique, mais aussi, sur le plan international à travers les organisations multilatérales. Comme vous le savez, la Côte d’Ivoire est un membre de l’Union Africaine (UA) et aussi membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies. Le Maroc a toujours pu compter sur le soutien du pays frère qu’est la Côte d’Ivoire sur la scène internationale. De même, la Côte d’Ivoire a toujours su compter sur le Royaume du Maroc.
En termes de coopération économique, le Maroc, à travers ses entreprises, a réalisé et continue de réaliser plusieurs investissements en Côte d’Ivoire. Qu’est ce qui explique cet intérêt pour le marché ivoirien ?
Dans le sillage des multiples visites de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Côte d’Ivoire, et suite à l’impulsion décisive qu’Il a imprimé aux relations entre nos deux pays, les plus grandes entreprises du Maroc ont saisi le potentiel important de la Cote d’Ivoire. Notre pays frère est effectivement un des pays les plus dynamiques du continent depuis l’avènement de Son Excellence le Président Ouattara en 2011 et les entreprises Marocaines ont souhaité accompagner le nouvel essor de ce pays et apporter leur contribution à la dynamique d’émergence en cours depuis plus de 7 ans maintenant. Ainsi, les plus grands groupes, dans divers domaines (banques, télécoms, BTP, immobilier, etc..) ont investi des centaines de milliards et ont créé des emplois qualifiés tout en participant au renforcement des capacités des cadres Ivoiriens dans tous les domaines.
Mohamed Compaoré avec AIP
Les membres de la Direction exécutive du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) ont tenu mercredi 24 juillet, leur première réunion au siège du parti à Abidjan- II-Plateau Vallons.
La rencontre avait pour but, l’établissement du calendrier pour l’installation des coordinations locales du parti à travers le pays. « Nous démarrons la mobilisation lundi prochain et nous ne nous arrêterons plus jusqu’en 2020 », a-t-il indiqué.
Face à la presse ce jour, Adama Bictogo, Directeur exécutif du Rhdp, a annoncé que sa formation politique ira à la présidentielle de 2020, « pour la remporter dès le premier tour », a-t-il soutenu avec assurance.
« Au RHDP avec le personnel politique que nous avons, nous n’avons pas peur de 2020. Nous pensons que 2020 sera comme toutes les autres années», a déclaré Adama Bictogo.
Dans la perceptive des élections de 2020, il s’est adressé aux ivoiriens. « En 2020, il y aura des élections apaisées, comme l’a dit le président de la république. N’ayez pas peur, ne vous faites pas peur », a-t-il rassuré.
Les membres de la Direction exécutive du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) ont été désignés le 11 juillet dernier par Alassane Ouattara, président du parti
M.C
On se souviendra du Président Essebsi pour sa détermination audacieuse à défendre le régime démocratique Tunisien et à respecter et promouvoir les droits de ses citoyens
J'ai été profondément attristé d'apprendre le décès du Président tunisien Beji Caid Essebsi, un personnage central de l'histoire de la Tunisie et de l'indépendance du pays. Ces dernières années, il a joué un rôle déterminant pour mener le pays avec succès dans une transition vers la démocratie historique et pacifique.
On se souviendra du Président Essebsi pour sa détermination audacieuse à défendre le régime démocratique tunisien et à respecter et promouvoir les droits de ses citoyens, y compris pour son ferme plaidoyer en faveur des droits et de l’égalité des femmes. Le président Essebsi était un pionnier tunisien, arabe et africain et un leader mondial.
Je présente les condoléances les plus sincères des Nations Unies à la famille du Président Essebsi ainsi qu’au peuple et au gouvernement tunisien.
NEW YORK, États-Unis d'Amérique, 25 juillet 2019
Par le Secrétaire général
Le Vice-président, Daniel Kablan Duncan a présidé, dans l’après-midi de ce mercredi 24 juillet 2019, la cérémonie de clôture de la 1ere édition des Journées Portes Ouvertes des Institutions de la Républiques (JPOIR 2019), à Sofitel Hôtel Ivoire.
D’entrée, le vice-président a tenu à saluer le ministre Koné Kafana Gilbert, ministre auprès du président chargé des relations avec les institutions de la Republique, initiateur de ces journées qui ont été d'une réussite totale, a-t –il indiqué
Le vice-président qui représentait le président de la République a salué l’engagement des institutions à apporter des réponses collectives et durables à la question de la connaissance et la visibilité des institutions et le fonctionnement, surtout de leur accessibilité en vue d’assurer le bien-être des populations.
Il s’est réjoui particulièrement de l’engagement des institutions de la République quant à leur participation aux Journées dédiées aux institutions républicaines.
Avoir des institutions fortes, passe nécessairement par un changement de comportement des citoyens. D’où le concept de l’ivoirien nouveau tel que prôné par le président de la République. Ceux-ci doivent approcher les institutions, les connaitre et se les approprier.
Cela se fera avec : "un Ivoirien totalement instruit et imprégné des valeurs républicaines, d’un Ivoirien qui fait passer l’intérêt général avant tout intérêt particulier”, précise-t-il.
“Le fonctionnement des institutions de la République doit faire preuve de transparence et de redevabilité vis-à-vis de la population en communiquant autant que possible. Cela renforcera la confiance que les Ivoiriens placent dans leurs institutions. (…) Nous devons tous prendre davantage conscience du fait que ce qui fait la grandeur d’un pays, ce sont des institutions fortes crédibles et pérennes “, a-t-il souligné.
A noter que le vice-président était accompagné par le président du Sénat, Jeannot Ahoussou Kouassi, qui s’est réjoui de la tenue et du succès de cette première édition des JPOIR 2019, qui ont été de véritables occasions d’interactions entre les institutions et les citoyens.
M.C
Le candidat déclaré à la présidentielle ivoirienne d’octobre 2020, Amoa urbain, a exhorté des jeunes de la commune d’Abobo PK 18 à transformer leurs machettes en pelles et pioches…., le lundi 22 juillet 2019, à Abobo PK 18. C’était au cours de la 4ème journée de ‘’Les Grandes Journées scientifiques de Concertation nationale’’, marquant le lancement du Corps des volontaires pour la paix et le développement initié par l’ONG ‘’Un Jour Nouveau’’ qu’il a parrainé ; en compagnie des populations, des chefs coutumiers, religieux et de communautés.
«Nous n’avons pas de milliards à vous donner mais nous avons notre cœur à vous donner. Je suis venu vous montrer ce que j’ai appris à faire quand j’étais jeune. Le petit endroit où l’on vit, faisons en sorte qu’il soit propre. Personne ne viendra vous rendre heureux à PK 18. Cette action n’est pas de la démagogie, mais c’est une action pédagogique… Transformez vos machettes en pelles et en pioches pour produire afin que la Côte d’Ivoire atteigne l’autosuffisante alimentaire» a-t-il dit.
Pour lui, cette opération sociale et d’assistance par l’action volontaire est un pan important de son programme de société, car elle vise à l’amélioration du cadre de vie des populations ivoiriennes. S’appuyant sur une sagesse chinoise qui invite à l’auto-détermination et à la prise de conscience de sa capacité à influencer positivement son environnement, l’universitaire et pédagogue a démontré à ses ‘’apprenants’’ l’importance de l’hygiène à travers un cours magistral, une véritable campagne de sensibilisation ; puis, il est passé immédiatement aux TD (travaux dirigés). «C’est aussi le rôle de l’universitaire que je suis. Il s’agit de mettre en exergue ma théorie de l’alternance université-société. Ce n’est pas un travail de démagogie mais c’est une action que j’ai menée. Dans les années 80 quand j’étais président national de la Fédération des mouvements et associations de jeunesse, j’avais initié des chantiers d’action volontaire pour améliorer les conditions de vie des Ivoiriennes et Ivoiriens en construisant des écoles, en curant des caniveaux à Agboville, à Grand Akoudzin, à Dimbokro, etc. Que les populations s’approprient leur propre sort », a-t-il souhaité.
Le candidat Amoa Urbain s’est réjoui de la participation massive des populations d’Abobo PK 18 à ces actions citoyennes de lutte contre l’insalubrité. «Cette action pédagogique est aussi initiée de sorte qu’en arrivant en 2020, la poubellisation de nos quartiers, de notre environnement à laquelle nous assistons aujourd’hui soit un lointain souvenir», a annoncé le déclaré à la Présidentielle 2020. Quant à Moussa Dabo, président de l’ONG ‘’Un Jour Nouveau’’, il n’a pas tari d’éloges pour présenter son parrain. «Je suis allé voir le professeur Amoa, il m’a parlé de la création d’un Corps de volontaires. J’ai adhéré au projet », a-t-il déclaré.
Cette dernière journée sur le terrain a mis en route le Corps des Volontaires pour la paix et le développement. Elle a mis fin aux journées dénommées ‘’Les Grandes Journées scientifiques de Concertation nationale’’ qui se sont tenues les 18, 19, 20 et 21 juillet 2019 et organisées par l’Université Charles Louis de…Montesquieu (UCLM) d’Abidjan.
Daniel Coulibaly avec SerVcom : UCLM/Diawara Mohamed
Une réunion technique sur le Tourisme et l’hôtellerie s’est tenue mercredi à l’université Charles-Louis de Montesquieu à Cocody. A l’initiative du Pr Amoa urbain, recteur de cette université, elle a réuni des professionnels des secteurs du tourisme et de l’hôtellerie.
Il s’est agi de la mise en place d’un laboratoire d’études, de recherche de formation, spécialisé dans le secteur du tourisme-hôtellerie-restauration-et artisanat.
Ce laboratoire sera une unité scientifique de l’université Charles Louis de Montesquieu qui, au-délà de la formation s’oblige à étendre ses compétences dans la formation des formateurs avec l’appui des institutions au développement du secteur.
L’objectif principal: faire de l’université Charles Louis de Montesquieu un pôle d’excellence et de référence dans le secteur du Tourisme hôtellerie – artisanat et restauration, mais surtout avoir une compétitivité dans la formation des métiers des secteurs du tourisme et de l’hôtellerie.
Comme métiers de formation en tourisme ( chef de produits touristiques, guide conférencier, directeur d’office du tourisme..); hôtellerie et restauration( barman, femme de chambre, agent d’accueil, assistant médical, gouvernante etc); voyage(photographe, testeurs d’hôtel, diplomate, archéologue etc); artisanat(artisan, artiste-peintre etc); langues(Anglais espagnol, portugais, arabe, chinois etc) et les TIC.
A cela s’ajoutent les formations classiques d’administrateurs, de gestionnaire, de techniciens (électricien plombier), d’assistanat de direction, de suivi et évaluation des projets et programmes. Ainsi, la formation de courte durée est sanctionnée par une attestation ou un certificat et la formation classique : BTS/Licence/Masters.
« Il faut faire en sorte que le tourisme soit incontournable dans nos écoles de formation », a soutenu le recteur de l’université Charles Louis de Montesquieu.
Une belle initiative que les participants ont fortement saluée et comptent contribuer activement à sa réussite.
Le conseil technique et de la planification composé des professionnels du secteur aura donc pour mission de veiller à la mise en place de ce département qui pourrait ouvrir ses classes en septembre prochain.
Daniel Coulibaly
En prélude à la célébration du 20eme anniversaire de l’accession au trône du Roi Mohamed VI, le 30 juillet prochain à Abidjan, Abdelmalek Kettani, ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, a tenu une conférence de presse lundi donnant les raisons de cette célébration, sans manquer d’évoquer la coopération ivoiro-marocaine.
Selon lui, il s’agira de passer en revue les grandes réalisations de Sa Majesté Mohamed VI au plan économique, politique, culturel, social, infrastructure etc. et international (acquis diplomatiques) durant toutes ces 20 années de règne sur le Royaume Chérifien et surtout expliquer sa vision au monde.
« Nous envisageons de faire un point sur les grandes réalisations, le changement et le développement du Maroc et aussi expliquer la vision de Sa Majesté », a-t-il soutenu.
En outre, le diplomate marocain a également évoqué les relations Ivoiro-Marocaines qui sont au beau fixe avec la signature de plusieurs accords de collaboration dans les secteurs de l’éducation, la santé, l’agriculture, la technologie, les infrastructures etc.
Il est aussi revenu sur le projet « la baie de Cocody » en réalisation par la Côte d’Ivoire, les bailleurs de fonds avec le concours du Royaume du Maroc en tant qu’assistant maître d’ouvrage.
Si le projet prend du temps, selon lui, cela est dû aux différentes étapes qu’il faut respecter dans la mise en place de cette plateforme, citant entre autres le traitement du sol, de l’eau de la lagune, la reconfiguration totale du carrefour de l’Indénie etc.
«Ça va prendre du temps à cause des grands projets qui seront réalisés », a-t-il souligné, assurant que cela va se faire dans les normes, car de tels projets ont été déjà réalisés au Maroc.
Daniel Coulibaly
Les journées portes ouvertes dédiées aux institutions de la république initiées par Koné Kafana, Ministre auprès du Président de la République chargé des relations avec les institutions est rentrée dans sa phase active ce mardi 23 juillet avec l’animation des stands et des panels.
En effet, Le panel 5 de cette journée qui avait pour thème : « les modes non juridictionnels de règlement des conflits » a connu un engouement particulier. Vu la qualité des intervenants. A savoir, Koné Tanguy Dimitri, Directeur des affaires juridiques et des requêtes du médiateur de la République. Dans son intervention, il a d’abord présenté son institution qui est « peu connue, mais au service de la population » selon lui. Pour le mode de règlement des conflits utilisé par le médiateur, il se veut comme un intercesseur gracieux. Et utilise la négociation, la conciliation et l’arbitrage pour la résolution d’un conflit.
Dans sa perspective de s’attaquer aux défis nouveaux, la médiature a mis en place un comité de veille et de suivi afin régler les différends et d’instaurer un climat de paix et la cohésion pacifique en Côte d’Ivoire.
Si la médiation peut être un moyen incertain de gestions des conflits, cependant, elle est reconnue comme le moyen privilégié. Et de conclure, que toute personne peut saisir la médiature par écrit.
Quant à Nanan Adou Bibi 2, chef de canton Pinango (Zanzan), représentant la Chambre Nationale des Rois et des Chefs Coutumiers de Côte d’Ivoire qui est la dernière-née des institutions, prône l’équité de la justice pour tout citoyen. Ce tribunal coutumier est beaucoup plus utilisé. Il met l’accent sur les procès ouverts pour aboutir à un règlement à l’amiable. La chambre a une double fonction qui est de réconcilier et de décongestionner les tribunaux modernes. C’est un tribunal qui très aisé à saisir. Car, il tient compte surtout du respect des droits de l’homme.
Prenant à tour de rôle la parole, Diané Hassane, Secrétaire General du Conseil National des Droit de l’Homme (CNDH) et Coulibaly Tiohozon, Directeur General de l’Observatoire de la Solidarité et de la Cohésion Sociale, allant dans le même sens ont estimé que la résolution des conflits passent nécessairement par les plaidoyers auprès des autorités. Aussi, accompagner les victimes dans leur voie de recours. Car n’ayant pas le droit de coercition.
En définitive, Ne dit-on pas de coutume que « un mauvais arrangement vaux mieux qu’un bon procès », cette maxime populaire traduit bien la préférence qu’ont certaines institutions de la république face à la multiplicité des conflits qui continuent de tourmenter le pays. Pour une réponse différente à la gestion, l’on utilise les modes non juridictionnels pour prévenir et régler les conflits.
M.C
Le président directeur général du groupe Attijariwafa bank, Mohamed El Kettani, a été élevé le lundi à Abidjan au grade de commandant de l'ordre national de Côte d'Ivoire par la Grande chancelière, Mme Henriette Dagri Diabaté.
Cette distinction est remise à M. El Kettani, président de la République, Alassane Ouattara, pour les services rendus. Elle a traduit la reconnaissance de la nation ivoirienne et salue l'engagement du groupe Attijariwafa bank et de M. El Kettani dans la coopération Sud-Sud.
“Cette marque de reconnaissance constitue pour moi un immense honneur et un encouragement à poursuivre, sous l’égide de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu L’assiste, les efforts déployés en faveur d’une coopération Sud-Sud performante, et d’un développement économique équilibré et inclusif de nos deux pays”, a-t-il declaré.
Le PDG a rappelé, à l’occasion, les performances remarquables de la société ivoirienne de banque, filiale locale du groupe Attijariwafa bank, qui est devenue, en quelques années, une banque de référence en Côte d’Ivoire0 avec son réseau de 63 agences bancaires qui couvre l’ensemble du territoire,
Cette banque ayant à son actif 800 collaborateurs locaux a accordé en 2018, plus de 700 milliards de FCFA de crédits, et collecté près de 800 milliards de FCFA de dépôts. En l’espace de quelques années, elle est ainsi devenue un acteur majeur dans le financement des ménages, puisqu’elle a accordé, en moyenne, 15 000 crédits à la consommation par an, et clôturé l’exercice 2018, avec un encours global de 120 milliards de FCFA.
L’ensemble de ces réalisations a permis à la SIB de remporter le titre de « Banque de l’année 2018 » attribué par le magazine The Banker du célèbre groupe britannique Financial Times. De même, elle s’est vue décerner, en 2017, « le Prix de l’Excellence du Président de la République » du meilleur établissement du secteur financier en Côte d’Ivoire remis par M. le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.
Par ailleurs, le groupe Attijariwafa bank participe au développement de l'économie ivoirienne, en passant par un accompagnement financier aux grandes entreprises, aux PME et aux TPE ivoiriennes, via la filiale SIB.
MC
Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh, a signé un mémorandum avec son homologue russe, Sergueï Lavrov pour le renforcement de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la République Fédérale de Russie, selon un communiqué officiel.
Avant la signature du mémorandum, les deux ministres des Affaires étrangères se sont engagés, lors d’une visite de mercredi à vendredi à Moscou, à renforcer davantage leur coopération dans plusieurs domaines, notamment au niveau des échanges commerciaux, la sécurité et la stabilité, l’éducation, l’énergie, l’industrie, la lutte contre le terrorisme et autres qui se sont traduit par la signature d’un mémorandum.
Le ministre Sergueï Lavrov s’est réjoui du fait que les deux pays se soient mis d’accord sur le fait de prendre des mesures supplémentaires afin de mettre en œuvre des projets prometteurs dans les domaines de l’énergie, du développement des infrastructures et de l’agriculture, lesquels constituent la base de l’économie de la Côte d’Ivoire. À cet effet, le chef de la diplomatie russe a estimé que la participation de la Côte d’Ivoire au forum économique International de Saint Petersbourg a été très utile.
Il a précisé que son pays a décidé d’apporter un appui à la Côte d’Ivoire dans les domaines de l’éducation et de la formation en augmentant le quota des bourses allouées à la Côte d’Ivoire. Il a outre indiqué qu’il est impérieux de trouver des solutions nécessaires à la résolution des conflits qui persistent sur le continent africain. mais que la résolution de ces conflits devrait revenir aux africains eux-mêmes, ainsi qu’aux organisations sous régionales.
Quant au ministre ivoirien des Affaires étrangères, la coopération entre la Côte d’Ivoire et la Russie demeure en deçà du potentiel de la Côte d’Ivoire. au regard de la qualité des relations existant entre les deux pays. Il a donc invité la Russie à prendre toute sa place en Côte d’Ivoire.
Concernant la question des menaces terroristes, les deux ministres ont souligné la nécessité de couper les ravitaillements du terrorisme, particulièrement en termes d’approvisionnement en armes et de trafic de stupéfiants qui servent à financer les activités terroristes.
Ils ont profité de l’occasion pour aborder la préparation du Sommet Russie-Afrique qui se tiendra en octobre prochain à Sotchi. Ce Sommet sera précédé d’un forum économique afin de relancer les partenariats avec le continent africain.
Cette visite en Russie est la première du genre d’un ministre des Affaires étrangères ivoirien.
Source officielle