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Namizata Sangaré, présidente du conseil national des droits de l’homme(CNDH), a exhorté mercredi des journalistes ivoiriens à « promouvoir» et surtout « accompagner les populations pour la défense de leurs droits ».
Namizata Sangaré s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de formation initié par la fondation Friedrich Naumann à Abidjan sur les techniques innovantes de reportage et vidéo mobile à l’attention de 30 journalistes.
« Vous avez un rôle important dans la promotion des droits de l’homme et surtout l’accompagnement des populations pour la défense de leurs droits », a-t-elle dit, avant de remercier les responsables de la fondation pour toutes ces actions visant à la formation des acteurs des droits de l’homme.
Sylvie Konaté, cheffe de bureau Côte d’Ivoire de la fondation, a souhaité une « bonne formation » aux participants après une brève présentation de l’organisme.
Cet atelier médias 2.0 vise à la formation d’une « nouvelle génération » de journalistes outillés aux techniques de reportages innovantes faites d’émotion et de scènes dramaturgiques, utilisant le storytelling.
Les journalistes Sangaré Yacouba et Rita Dro qui ont reçu cette formation à l’occasion d’un voyage d’études sur l’art du reportage en 2018 et 2019 en Allemagne, assurent la facilitation grâce à leurs connaissances acquises en terre Allemande.
Cet atelier prend fin demain.
Daniel Coulibaly
« Nous comptons toujours sur la générosité japonaise afin d'intensifier les actions visant à améliorer la nutrition en Afrique » a-t-il déclaré.
M. Qu s'exprimait à l'occasion d'un évènement du NEPAD et du JICA portant sur l'amélioration de la nutrition en Afrique à travers l'initiative pour la securité alimentaire et nutritionnelle en Afrique (IFNA).
S'adressant aux chefs d'Etats africains, aux ministres de l'Agriculture et aux représentants du gouvernement japonais, le Directeur général de la FAO a insisté sur le besoin d'intensifier les actions visant à lutter contre la faim en Afrique.
« Dans le cadre de leur lutte visant à éradiquer la faim et à améliorer la nutrition, les pays africains peuvent également exploiter les connaissances japonaises en matière de technologie, de machines agricoles et de commercialisation et s'inspirer des normes relatives à la nutrition et à la sécurité alimentaire et des régimes alimentaires particulièrement sains de ce pays d'Asie du sud-ouest, » a indiqué aujourd'hui M. Qu Dongyu, Directeur général de la FAO.
Le Directeur général a salué la longue et fructueuse collaboration qui existe déjà entre le Japon, la FAO et l'Afrique et qui a conduit au développement efficace et inclusif des chaînes de valeur du riz, a permis de mieux évaluer les pertes et le gaspillage alimentaires dans l'industrie alimentaire et de renforcer les petites et moyennes entreprises.
Selon les dernières informations, les souffrances liées à la faim sont en hausse dans presque toutes les sous-régions africaines, faisant de l'Afrique le continent avec la prévalence la plus élevée de sous-alimentation.
Lutter contre la faim et contre toutes les formes de malnutrition est la principale priorité de la FAO en Afrique
« Lutter contre la faim et contre toutes les formes de malnutrition est, et continuera d'être la principale priorité de la FAO en Afrique », a déclaré M. Qu.
Le Directeur général de la FAO a souligné le besoin de s'attaquer à plusieurs aspects de la nutrition une stratégie qui peut entraîner des améliorations sociales et économiques non négligeables et d'adopter des approches innovantes favorables aux populations pauvres capables d'avoir un impact important.
il a également insisté sur le rôle unique de la FAO en vue de renforcer les capacités des pays à évaluer et à surveiller leur situation nutritionnelle, d'aider à l'élaboration de normes et de faciliter le transfert de connaissances.
La FAO et ses partenaires travaillent à améliorer la productivité des agriculteurs africains et leur accès à des aliments nutritifs. Il est également question d'améliorer la disponibilité de ces aliments grâce à davantage d'investissements dans l'agriculture, en mettant en place des cadres réglementaires, des partenariats entre le secteur public et privé et en ayant recours à la technologie et à l'innovation.
M.C
Le président français Emmanuel Macron et les chefs d’État du G7 ont apporté le 26 Août dernier, un soutien global de 251 millions de dollars sous forme de prêts à l’initiative AFAWA (Action positive pour le financement en faveur des femmes en Afrique) portée par la Banque africaine de développement en faveur de l’entreprenariat féminin en Afrique lors du Sommet du G7 à Biarritz, station balnéaire du sud-ouest de la France.
Ce point de presse sur AFAWA s’inscrivait dans le cadre d’un Sommet du G7 centré autour de la réduction des inégalités, marqué par un partenariat renouvelé avec l’Afrique,
« Je suis particulièrement fier, en tant que président en exercice du G7, que la solution que nous portons aujourd’hui, l’initiative AFAWA, vienne d’une organisation africaine, la Banque africaine de développement, qui travaille avec un fonds de garantie africain et un réseau de banques africaines », a déclaré le président français lors du point de presse organisé au Sommet.
Le mécanisme de partage des risques d’AFAWA est une solution concrète aux engagements internationaux et une réponse directe à l’appel lancé par les femmes pour débloquer l’accès au financement. En particulier à la résolution sur la nécessité d’établir un mécanisme de financement pour l’autonomisation économique des femmes, qui a été adopté lors du Sommet des chefs d’État de l’Union africaine en janvier 2015 et assignée à la Banque africaine de développement pour mise en œuvre.
« Les femmes africaines sont la colonne vertébrale du continent. Je suis heureuse de porter leur voix ici, au G7. L’initiative AFAWA est déterminante pour notre continent », a plaidé l’artiste béninoise Angélique Kidjo, invitée au point de presse en tant qu’ambassadrice du programme.
De son côté, le président de la Banque, Adesina Akinwumi, a salué le « soutien extraordinaire de tous les chefs d’État et de gouvernement du G7, permettant de donner un élan formidable » au programme AFAWA.
« C’est un grand jour pour les femmes en Afrique, a affirmé le président de la Banque africaine de développement. Investir dans l’entrepreneuriat féminin en Afrique est un investissement fort de sens car les femmes ne sont pas seulement l’avenir de l’Afrique, elles sont le présent de l’Afrique », a-t-il soutenu.
« Aujourd’hui, les femmes détiennent plus de 30% des PME en Afrique, mais il existe un déficit de financement de 42 milliards de dollars entre les femmes et les hommes entrepreneurs. Ce déficit doit être comblé, et vite », a appelé le président Adesina.
AFAWA, soutenu par l’ensemble des chefs d’Etat du G7, permettra de lever jusqu’à cinq milliards de dollars pour les entrepreneures africaines, a poursuivi le président de la Banque africaine de développement, qui financera, pour sa part, un milliard de dollars. « Cet effort financier en faveur des femmes est le plus important de l’histoire du continent », a-t-il conclu.
Le programme AFAWA a adopté une approche holistique reposant sur trois piliers. Le premier d’entre eux vise à améliorer l’accès des femmes au financement grâce à des instruments financiers innovants et adaptés, y compris des mécanismes de garantie pour soutenir les femmes entrepreneurs.
En collaboration avec des partenaires stratégiques, le deuxième pilier est axé sur la prestation de services de renforcement des capacités aux femmes entrepreneurs, y compris l’accès à des cours de mentorat et de formation en entrepreneuriat.
Le troisième pilier se concentre sur l’amélioration de l’environnement juridique et règlementaire. Eliminer les obstacles spécifiques aux femmes en engageant un dialogue politique avec les gouvernements, les banques centrales et les autres autorités concernées.
La participation du Directeur général à l'évènement intervient dans le cadre d'une visite d'une semaine au Japon, son premier voyage à l'étranger depuis son arrivée à la tête de l'agence onusienne le 1er août 2019.
M.C
Un plan stratégique visant à réduire le double fardeau de la malnutrition en Afrique a été adopté le 22 Aout dernier lors de la 69e réunion du Comité régional de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la région africaine qui s’est déroulé à Brazzaville, République du Congo.
« Ce plan décrit l'action urgente et accélérée que nous devons entreprendre si nous voulons atteindre notre objectif d'éradiquer la faim et toutes les formes de malnutrition d'ici 2030 », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale pour l'Afrique à l'OMS.
« Le bureau régional de la région africaine de l'OMS élaborera et mettra en œuvre un plan de mobilisation des ressources, soutiendra les collaborations en matière de recherche et mènera des activités de plaidoyer de haut niveau en faveur d'une augmentation des investissements pour atteindre une couverture de 90 % des 10 interventions nutritionnelles ayant le plus fort impact qui doivent être entreprises pour relever les défis de la malnutrition dans notre région, » a déclaré le Dr Moeti.
Le double fardeau de la malnutrition est particulièrement répandu dans les pays en « transition nutritionnelle » où coexistent sous-nutrition et surpoids ou obésité, souvent en raison de la consommation croissante d'aliments transformés bon marché, riches en énergie, en matières grasses et en sel mais de faible qualité nutritionnelle.
Ce régime, qui est courant en Afrique, ne parvient pas à remédier à la dénutrition chronique et aux carences en micronutriments et contribue à l'augmentation de l'obésité et aux maladies non transmissibles liées au régime alimentaire.
Le plan stratégique, qui comprend des objectifs à atteindre d'ici 2025, vise à renforcer les politiques fondées sur des données factuelles et les capacités nationales et contient des objectifs clairs à atteindre d'ici à 2025. Les interventions prioritaires comprennent le renforcement de la législation et des normes de sécurité sanitaire des aliments, le recours à des mesures fiscales pour encourager des choix alimentaires sains et l'intégration d'actions nutritionnelles essentielles dans les plateformes de prestation de services de santé.
Le nombre de personnes sous-alimentées en Afrique subsaharienne est passé de 181 millions en 2010 à près de 222 millions en 2016. Bien que la prévalence du retard de croissance ait diminué, passant de 38,3 % en 2000 à 30,3 % en 2017, le nombre d'enfants touchés, n’ayant pas encore atteint l’âge de cinq ans, est passé de 50,6 millions à 58,7 millions en raison de la croissance démographique. Le taux d'émaciation en 2017 était de 7,1 %, soit 13,8 millions d'enfants de moins de cinq ans, dont 4 millions étaient gravement émaciés.
Les taux de surpoids augmentent également. Le nombre d'enfants de moins de 5 ans en surpoids est passé de 6,6 millions en 2000 à 9,7 millions en 2017. Chez les enfants de 5 à 19 ans, les taux d'obésité ont doublé entre 2006 et 2016, tandis que chez les adultes, la surcharge pondérale et l'obésité ont augmenté de 28,4 % en 2000 à 41,7 % en 2016.
Le Comité régional est le mécanisme directeur auquel participent les ministres de la santé des 47 États membres de la Région africaine de l'OMS.
M.J
Facebook rassemble 40 jeunes leaders, développeurs, entrepreneurs et acteurs du changement venus des quatre coins de l’Afrique subsaharienne autour d'un événement de deux jours à Accra, au Ghana. Organisé les 23 et 24 août,
l'événement intitulé “Célébrer les icônes du changement” vise à mettre en lumière la prochaine génération de leaders et d'innovateurs africains, tout en leur offrant des opportunités de réseautage, de connexion et de création de dialogue positif.
Pendant deux jours, ils vont créer des liens, assister à des ateliers sur le leadership et les compétences numériques et partager leur expérience avec d'autres jeunes inspirants. Les participants auront également l'occasion de redonner aux communautés locales à Accra en organisant des ateliers tels que Coding for kids ou à travers des sessions de mentorat pour d'autres entrepreneurs en devenir.
« Je suis très fière que nous organisions le premier événement de ce genre pour Facebook sur le continent africain et au Ghana. Chez Facebook, nous considérons que notre rôle est de soutenir et d'investir dans diverses communautés ici sur le continent et nous portons une attention particulière aux jeunes. Cet événement vise à célébrer ces personnes, le talent extraordinaire, l'innovation et les entreprises que nous voyons émerger, ainsi que les jeunes qui accélèrent cette croissance et bâtissent un avenir incroyable pour le continent. C'est un privilège pour nous de pouvoir réunir 40 icônes du changement, et nous attendons avec impatience ce que ces deux journées vont nous apporter. », a commenté Kezia Anim-Addo, Responsable de la communication de Facebook en Afrique sub-saharienne.
Les participants sont originaires du Ghana, de Madagascar, du Burkina Faso, du Kenya, du Sénégal, du Nigeria, d'Ethiopie, du Botswana, la République Démocratique du Congo, d'Afrique du Sud, du Cameroun et de la Zambie et représentent Des leaders de communauté Facebook qui ont créé des groupes Facebook dédiés à un sujet ou à une expérience collective, et qui ont un impact positif dans leur communauté, Des chefs de file du Cercle des Développeurs. Une initiative pour les développeurs, que les membres rejoignent gratuitement, et qui leur permet de se connecter, de partager des idées, d'apprendre et de collaborer. Des PME et des jeunes entrepreneurs, qui ont démarré une activité qui a un impact dans leur communauté et au-delà.
Issus de 15 pays d'Afrique subsaharienne, les participants seront à la fois des leaders de communautés sur Facebook, des chefs de file du programme Cercle des développeurs, des entrepreneurs ou des futurs acteurs du changement de venus de l'African Leadership University (ALU).
M.J
Dans le cadre de sa tournée dénommée Projet de Sensibilisation à la Vulgarisation Scientifique (PSVS) qui vise à visiter des centres de recherches, des sociétés savantes, des administrations et institutions concernées par la gestion et le développement de la recherche, l’association Médias pour la Science et le Développement (MSD), une organisation regroupant des journalistes scientifiques ivoiriens, a eu une rencontre mercredi 21 Août avec les responsables de l'Université Virtuelle de Côte d'Ivoire (UVCI) au sein de ladite établissement.
Dans ses propos, Dr Kouamé N’dri Euloge, chef du service valorisation de la recherche et des innovations qui avait à ses cotés quelques membres de l’administration à savoir, Madame Assemian, responsable du service juridique, Madame N’dri Valérie, responsable du service documentation et veille technologique et Madame Goîta Rachelle, a situé le contexte de la rencontre avant d’exprimer toute sa satisfaction.
Abordant le fond de la rencontre, Il a souhaité également un partenariat actif avec la faitière des journalistes scientifiques dans l’optique de promouvoir la culture scientifique en Côte d’Ivoire. Et s’est dit être en phase avec les objectifs que défend Msd.
Profitant de l’occasion, il a fait une brève présentation de son institution qui est une université publique née en 2017, qui est à sa première promotion. Et offre des formations en licence, master et doctorat.
Traoré Mamadou, président de MSD, accompagné de son Secrétaire General, Mohamed Compaoré pour l’occasion, s’est dit honoré de cette visite. Il a salué à sa juste valeur, l’objet de cette rencontre qui est d’envisager une future collaboration entre les deux structures. Car, ayant la même vision, celle de développer une coopération pour la mise en commun de leurs ressources et compétences au service de la divulgation de l’information scientifique qui fait partir des objectifs que s’est assigné l’uvci.
Tous ensemble, les deux parties ont convenu qu’il faut adresser la question sociétale à partir du numérique.
Ce Projet de sensibilisation à la vulgarisation scientifique (PSVS), initié par le MSD va s’étendre sur un mois.
M.C
Le congrès extraordinaire de l’union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire(UNJCI) s’est tenu le 24 août 2019 à l’amphithéâtre de l’Institut des sciences et techniques de la communication(Istc) à Abidjan. Il y a eu 503 votants sur 552 inscrits.
Pour l’élection du nouveau président de l’union, un premier tour a donné les résultats suivants : Jean Claude Coulibaly tête de liste de ” Union de toutes les générations” obtient 215 voix sur 503 votants, soit 42,74% des suffrages exprimés. Le candidat de “Cohésion-action-professionnalisme » Lancé Touré le suit avec 150 voix, soit 29,82% et en 3è position la liste “Innovons ensemble” conduite par Franck Ettien avec 133 voix, soit un taux 26,44%.
Ce qui implique que le candidat de “Innovons ensemble” , Franck Ettien, est devenu, malgré lui, un faiseur de Roi, puisqu'aucun des deux premiers n’a pu obtenir la majorité absolue(50 +1) . Ainsi donc, si l’un des deux premiers candidats espère gagner, il doit absolument convaincre Franck Ettien avant le second tour annoncé pour le 14 septembre prochain.
Par ailleurs, les élections au niveau du conseil d’administration ont donné Kolo Coulibaly de la RTI (154 voix soit, un taux de 30,61%) Antoine Doudou du journal Le Patriote (146 voix soit 29,02%). Bosséhi Sylvain obtient 140 voix pour un taux de 27,83% et Ferdinand Bailly 25voix soit, 4,97%.
N’ayant pas obtenu la majorité absolue, les deux premiers se soumettront à nouveau au vote le 14 septembre prochain pour être départagés.
Initatelment prévu en juillet dernier, ce 10ème congrès ordinnaire de l'UNJCI qui se tenait à l'auditorium du ministère des affaires étrangères avait été blogué par la question de vote par procuration, conduisant le président du congès Cesar Etou a ajourné la tenue des élections. Quelques jours après, un Comité spécial de Médiation constitué d'anciens présidents de l'union a été installé à l’effet de trouver des solutions aux problèmes évoqués par les candidats en lice. Le nouveau président devra succéder à Moussa Traoré.
Daniel Coulibaly
Le championnat national de football en Côte d’Ivoire dénommé la ligue 1 a repris ses droits, le samedi 17 août 2019. Il s’agit de 14 équipes en poule unique qui partiront à la conquête du titre national détenu par la société omnisport de l’armée(SOA), championne en titre.
Dans le match inaugural entre la Soa et le WAC, les deux équipes se sont neutralisées (2-2).
Les autres résultats :
Issia Wazy-Tanda ( 0-2)
AFAD- San-Pedro ( 1-0)
USC Bassam-Sporting club de Gagnoa ( 0-0)
Sol FC d'Abobo- Bouaké FC (2-1)
Asec-RCA(1-1)
L'Africa sports d'Abidjan rentrera en lice le 28 août prochain où il affrontera l'ASI d'Abengourou.
Daniel Coulibaly
L’Union Nationale des Agents Sportifs Licenciés de la Fédération Ivoirienne de Football (UNASL-FIF) a fait sa présentation officielle ce mercredi 14 août 2019, à Abidjan-Plateau.
Cette structure mise sur les fonts baptismaux le 29 Juin 2019, a été présentée au monde sportif national et international l'occasion d'une cérémonie solennelle, qui a vu la projection de films documentaires sur le métier de l’agent de joueurs, également, sur les méthodes des faux agents qui font des malheurs au sein des familles.
Dans un discours magistral, Me Koffi Konan Emmanuel, président de cette union a défini les objectifs, « Notre objectif est d’apporter notre contribution au développement et de la professionnalisation du football en Côte d’ivoire », a-t-il déclaré.
Cependant, il a affirmé que cela ne pourra se réaliser que dans un programme d’action concrète, pertinent et cohérent. Notamment, le renforcement de capacité des agents sportifs, à travers des activités et séminaires de formation et de réflexion, un plaidoyer à mener auprès du ministère des Sports pour l’application effective et rigoureuse de la loi sur le Sport. Egalement, anéantir les activités des intermédiaires non identifiés dont le comportement jette le discrédit sur la profession.
En plus, un plaidoyer sera mené auprès de la fédération ivoirienne de football (Fif) afin que soit créée une commission fédérale des agents sportifs, le renforcement de la communication en vue d’une meilleure collaboration avec les clubs, une campagne de sensibilisation en vue de la promotion de la pratique du sport, l’organisation d’un tournoi de détection en vue d’un meilleur encadrement des jeunes footballeurs, l’appui à la Commission du football féminin,
Pour le président, rien de grand ne peut s’obtenir sans la solidarité. « C’est dans une synergie d’actions que les agents de joueurs professionnels pourront relever les nombreux défis qui se présentent à eux. Travaillons dans la confiance à mériter le respect que nous recherchions tous, en vue de l’avènement d’un agent sportif nouveau qui vit de son métier pour le bonheur de sa famille et le développement de notre pays », a-t-il appelé de tout son cœur.
Me Zama Vergès, responsable juridique, représentant la Direction Exécutive de la Fif, a félicité l’avènement de cette initiative qui va permettre d’assainir le secteur. « Cette action est la bienvenue. Je souhaite qu’elle soit connue afin que chaque fois qu’il aura des mutations au niveau des joueurs vous soyez impliqués afin que nous n’assistions plus à cet Ivoirien qui part à l’étranger et dont le retour est difficile. Aussi si votre structure est connue, je pense qu’il n’y aura plus de parent qui ira vers des agents véreux », a-t-il souhaité avec force.
Dans un élan de solidarité, tous les agents à l’unanimité affirment que plus rien ne sera comme avant. Désormais, une liste d’agents licenciés sera disponible à la Fif et au ministère des Sports que les responsables de clubs, pourront consulter en cas de besoin.
M.J
Le président nigérian Muhammadu Buhari demande à la Banque centrale du Nigeria (CBN) de cesser de fournir des devises pour l’importation de produits alimentaires dans le pays, rapportent les médias locaux et internationaux dans un communiqué publié mardi dernier.
« La réserve de change sera conservée et utilisée strictement pour la diversification de l’économie et non pour encourager plus de dépendance vis-à-vis des factures d’importation de produits alimentaires », souligne la présidence nigériane dans ce communiqué.
Il poursuit dans ce même communiqué « Ne donnez pas un centime à quiconque pour importer de la nourriture dans le pays », a-t-il déclaré.
Cette injonction intervient deux semaines après l’interdiction des importations de lait par la CBN.
La mesure concerne les produits alimentaires de grande nécessité comme le riz, le poisson, le lait, le sucre et le blé.
L’enjeu pour le pays est de stimuler la production locale. Notamment dans le secteur agricole afin de garantir la sécurité alimentaire du Nigeria, l’un des grandes promesses électorales du président Buhari.
Le Nigeria multiplie les initiatives afin de préserver ses réserves de changes sous pression depuis la baisse des cours du pétrole qui génère 90% des devises du pays, premier producteur de pétrole du continent et dépendant des ventes de brut pour environ 90% de ses opérations de change.
Le gouverneur de la CBN, Godwin Emefiele, avait déclaré en décembre 2018 que la facture mensuelle d’importations de produits alimentaires du Nigeria était passée de 665,4 millions de dollars en janvier 2015 à 160,4 millions de dollars en octobre 2018, une économie implicite de plus de 21 milliards de dollars sur les seules importations de produits alimentaires au cours de cette période.
Face à Cette déclaration du président Buhari, de nombreux observateurs ont souligné le statut de la Banque centrale en tant qu’organe indépendant. Tandis que d’autres avertissent que si la tendance se poursuit elle pourrait entraîner une hausse des prix des denrées alimentaires sur les marchés locaux.
M.C