Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La 18ème Conférence de l’Union Parlementaire des États Membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (UPCI) a ouvert ses portes le lundi 4 mars 2024 à Abidjan, en Côte d'Ivoire.

Présidée par Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, cette conférence se concentre sur l'urgence de la riposte face aux changements climatiques qui menacent la planète.

Réunissant près de 600 officiels provenant de 36 délégations, dont 9 dirigées par des chefs d’institutions parlementaires de pays membres de l'OCI, cette rencontre revêt une importance capitale dans le contexte actuel de crise environnementale mondiale. Sous le thème « Changements climatiques dans le monde : quelle riposte des pays membres de l’UPCI ? », les délégués cherchent à identifier des solutions concrètes pour atténuer les effets dévastateurs des changements climatiques sur les populations.

Le président Adama Bictogo a souligné l'importance de cette conférence dans un contexte marqué par des événements dramatiques dans certains pays membres de l’UPCI. Il a rappelé les inondations en Libye et les séismes en Turquie, mettant en lumière l'urgence d'agir collectivement pour prévenir de telles catastrophes à l'avenir.

Face à ces défis pressants, il a proposé des mesures concrètes pour contrer les effets des changements climatiques. Il a appelé à une action préventive, incluant le partage de meilleures pratiques, le transfert de technologies et le soutien financier aux pays les plus vulnérables.

Il a également salué les efforts du président Alassane Ouattara et du gouvernement ivoirien pour renforcer la résilience climatique du pays, notamment à travers des réformes énergétiques ambitieuses.

Cependant, la conférence ne se limite pas à la question climatique. Le president de l’Assemblée nationale a également abordé la résurgence du conflit israélo-palestinien, appelant à la retenue et à un cessez-le-feu immédiat pour soulager les populations affectées par ce conflit dévastateur.

Au-delà des déclarations, cette conférence représente une opportunité pour les États membres de l'UPCI de passer à l'action. En réunissant les parlementaires et les décideurs politiques, elle offre un cadre propice à la coordination et à la mise en œuvre de politiques environnementales et sociales plus robustes.

La tenue de cette conférence à Abidjan souligne l'engagement de la Côte d'Ivoire envers la coopération internationale et la protection de l'environnement. En tant que tribune de dialogue et de concertation, l'UPCI joue un rôle important dans la promotion d'un avenir durable pour les populations de ses États membres.

A noter la 18ème Conférence de l’UPCI est un appel à l'action. Face à l'urgence climatique, les parlementaires réunis à Abidjan ont la responsabilité de faire avancer des solutions concrètes pour préserver la planète et assurer un avenir meilleur pour les générations futures.

OM

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Le président de la Chambre de Commerce Canado-Africaine d'Ottawa s'est réjoui, ce lundi 4 mars 2024, de la visite qu'effectue la speaker du Sénat de son pays en terre africaine.

Serge Nedro est formel. Les voyants de la coopération entre le Canada et les États africains sont au vert. Le patron de chambre consulaire qui accompagnait Raymonde Gagné, la présidente du Sénat Canadien, pendant sa visite d'amitié et de travail auprès de son homologue ivoirienne, ce lundi, à Yamoussoukro, n'a pas manqué de saluer cette embellie qui vient après plus d'une décennie d'interruption de l'aide au développement.

 "Cette visite nous fait plaisir au niveau de la Chambre de Commerce Canado-Africaine d'Ottawa. Notre ambition est de susciter l'intérêt du gouvernement canadien vis-à-vis des pays africains. On a vu dans les années 90 à 2000, l'engagement très fort du gouvernement canadien en faveur des États africains avant le désengagement observé entre 2004 et 2015. On sent le retour du Canada en Afrique comme l'a promis le Premier ministre Justin Trudeau, lors de son accession au pouvoir en 2015", a-t-il déclaré.

Poursuivant M. Nedro a rappelé la mission de sa structure dans le renforcement des échanges entre son pays et le continent noir. "Nous travaillons depuis un moment pour que le Canada revienne en Afrique parce que ce continent est la prochaine région qui va porter la croissance économique mondiale avec ses ressources naturelles et sa population. L'Afrique sera un marché potentiel pour les nations riches", a-t-il souligné.

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Pour sa première visite après sa nomination à la tête du Sénat canadien, Raymonde Gagné a choisi la Côte d'Ivoire. Elle a eu un tête-à-tête et une séance de travail avec Kandia Camara, son homologue, au siège du Sénat ivoirien, à Yamoussoukro.

Dans leurs échanges, les deux parlementaires et leurs équipes ont passé en revue, les différents axes de la coopération entre leurs pays.

 "Nous avons parlé de l'excellence des relations entre la Côte d'Ivoire et le Canada depuis 1962. Nous avons des relations dans le domaine de l'éducation. De nombreux jeunes ivoiriens ont été formés au Canada. Certains y sont encore. Les autres domaines de coopération sont, entre autres, les mines, les technologies, l'agriculture" a déclaré l'occupante du perchoir de la chambre haute du parlement ivoirien au sortir de l'audience.

"Le plus important c'est d'écouter et échanger pour recueillir le point de vue des autres concernant la relation afin de l'améliorer. C'est l'objectif que je me suis fixé. Je me suis, également, fixé comme autre objectif de nourrir les relations entre les peuples francophones", a renchéri Raymonde Gagné.

Le Canada et la Côte d'Ivoire entretiennent des relations diplomatiques depuis 1962. Les 2 présidentes de sénat se sont accordées pour les poursuivre et les élargir pour le bonheur de leurs nations respectives. Les 2 institutions pourront compter sur le concours de la la Chambre de Commerce Canado-Africaine d'Ottawa pour l'atteinte de cet objectif.

 Stéphane Beti

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Les lampions se sont éteints sur la 7e édition du Salon de l'immobilier de Côte d'Ivoire (SICI), le dimanche 03 mars 2024. Le succès populaire de ce rendez-vous qui a tenu en haleine les professionnels de l'immobilier durant 2 jours, au parc des expositions d'Abidjan, a ravi les responsables des entreprises présentes. À leur nombre, Yamoussa Coulibaly, le Président directeur général de Challenge Immobilier International (CHIM INTER).

Selon le patron de ce fleuron du secteur de l'immobilier, le déplacement massif des populations au SICI 2024 est le signe d'une ère nouvelle dans le secteur. "Nous nous réjouissons de l'engouement des populations. Les nombreux visiteurs qui ont pris d'assaut le stand de CHIM INTER et ceux des autres exposants du salon sont la preuve que les ivoiriens ont compris l'importance d'être propriétaire dans le foncier et dans l'immobilier. Cela nous conforte, en tant qu'entrepreneur, dans le choix que nous avons fait de travailler pour les populations", a-t-il fait savoir.

En outre, M. Coulibaly a exprimé sa gratitude aux promoteurs et au Ministère de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme (MCLU) pour cette plateforme de rencontre entre les acteurs de la chaîne de valeur de l'immobilier. "Ce salon est une opportunité pour les entreprises ivoiriennes des secteurs du foncier et de l'immobilier de montrer ce qu'elles savent faire pour contribuer efficacement au développement de leur pays. Nous remercions notre tutelle qui nous tend la main. CHIM INTER accompagne le ministère dans les campagnes de proximité à travers la Côte d'Ivoire et nous allons continuer. Notre mission est de permettre à chaque ivoirien, quel que soit son pouvoir financier, d'acquérir des biens fonciers et immobiliers en Côte d'Ivoire", a-t-il conclu.

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 Gba Téan, le Directeur de Cabinet du MCLU, a également, décerné des lauriers aux organisateurs du SICI. "Je félicite les promoteurs pour la qualité de l'organisation. Le choix des thématiques est adapté pour pouvoir répondre à la question du besoin important de logement dans notre pays", s'est-il félicité.

 Poursuivant, le collaborateur du ministre Bruno Koné a égrené quelques réformes et actions engagées par son département pour accroître le bien-être des ivoiriens. Il a cité, entre autres, les obligations, en milieu urbain, d'avoir un permis de construire, de recourir à un architecte et à un bureau de contrôle pour les bâtiments d'au moins rez plus 2, le renforcement des contrôles, la transformation de la Sicogi en Agence nationale de l'habitat (ANAH) pour être plus opérationnelle, la mise en place d'un fonds de garantie du logement social pour prendre en compte les ménages à faibles revenus, la recapitalisation de la Banque de l'habitat de Côte d'Ivoire (BHCI) pour relancer son activité de financement du secteur de l'habitat. Avant d'exhorter les populations à s'informer pour éviter les désillusions.

 La journée du dimanche 3 avril a été meublée de plusieurs conférences. Celle intitulée "Projets innovants et opportunités d'investissement dans les zones émergentes" a permis à Amoulaye Coulibaly, le Directeur commercial et marketing de CHIM INTER, de présenter les offres de son entreprise.

CHIM INTER est un foncier Agréé et Promoteur Immobilier Agréé. Elle est présente dans toutes les grandes villes de la Côte d'Ivoire. Notamment, Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, Daloa, San-Pedro et la région de la Bagoué.

 

Stéphane Beti

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La déclaration approuvée lors de la 18e session de la Conférence de l'Union Parlementaire des États Membres de l'OCI (UPCI) le 4 et 5 mars 2024, présentée par Diomandé Aboubacar Sidiki, Secrétaire Général de l'Assemblée Nationale de Côte d'Ivoire.

 

Que la paix et les bénédictions soient sur notre Maître Mohamed,  qui a été envoyé en miséricorde pour le monde.

Nous, Présidents des parlements, chefs et membres des délégations de l'Union Parlementaire des États membres de l'Organisation de la Coopération Islamique, réunis à l’occasion de la dix-huitième session de la Conférence de l'Union Parlementaire des États membres de l'Organisation de la Coopération Islamique (UPCI), qui a tenu ses assises à d'Abidjan, République de Côte d'Ivoire, les 4 et 5 mars 2024, sous le thème « Changement climatique dans le monde : quelle riposte des pays membres ? » ;

  • Réaffirmant notre adhésion au statut de l'Union Parlementaire des États membres de l'Organisation de la Coopération Islamique, à la Charte de l'Organisation de la Coopération Islamique et aux conventions internationales,
  • Partant des décisions et résolutions des précédentes conférences de l'Union,
  • Réaffirmant les résolutions adoptées par le sommet arabo-islamique et le sommet arabo-africain tenus à Riyad (Royaume d'Arabie saoudite) en 2023.
  • Réitérant notre détermination et notre ferme volonté de rester résolument attachés à l’unité de nos rangs et à aux liens de fraternité qui nous unissent et auxquels notre noble religion islamique nous appelle pour faire face aux divers défis,
  • Exprimant notre détermination à intensifier la communication et la consultation entre nous pour parvenir à un plus grand rapprochement et une plus grande coopération au service de nos peuples et de notre Oumma,
  • Profondément conscients des dangers qui nous menacent en tant que Oumma, qu'ils soient liés aux guerres en cours, aux défis du changement climatique ou à la crise économique mondiale,
  • Convaincus que les parlements des États membres ont un rôle fondamental à jouer dans le traitement de toutes les problématiques auxquelles le monde islamique se trouve confronté et qu'ils assument effectivement les responsabilités qui en découlent avec efficacité et diligence :

1 : Nous réaffirmons que la cause palestinienne reste une question centrale pour l'Union Parlementaire des États membres de l'Organisation de la Coopération Islamique depuis sa création, et que l'Union continue de soutenir la lutte du peuple palestinien pour libérer sa terre et établir son propre État indépendant avec Al-Qods Al-Sharif pour capitale.

2 : Nous considérons que la protection des vies humaines est un droit fondamental consacré par notre livre saint le Coran et les instruments juridiques internationaux relatifs au droit international humanitaire et au Droit international des Droits de l’Homme.

3 : Nous appelons donc à une cesse le feu immédiat, à l’ouverture d’un couloir humanitaire et à la protection des personnes vulnérables notamment les enfants et des femmes à Gaza.

4 : Nous invitons la communauté internationale a assumé toutes ses responsabilités pour un règlement définitif et durable de ce conflit qui n’a que trop duré. 

5 : Nous saluons l'initiative de l'État d'Afrique du Sud d'intenter une action en justice contre Israël, estimant qu'il a violé la Convention sur le génocide, et appelons toutes les personnes de conscience à se donner la main pour que les criminels de guerre n’échappent pas au juste châtiment qu’ils méritent.

6 : Nous exprimons notre préoccupation constante face au phénomène grandissant de l'islamophobie et de la haine qu'elle incarne envers l'Islam et les musulmans, et appelons à diffuser l'esprit de paix et de tolérance parmi tous les êtres humains.

7 : Nous soulignons l'engagement résolu des pays de l'Union à faire face aux défis du changement climatique qui menace le monde, d'autant plus que nombre de nos pays ont été témoins ou victimes de catastrophes liées au changement climatique l'année dernière, et soulignons la nécessité de la solidarité que préconisent les préceptes authentiques de notre foi islamique.

8 : Nous appelons à accorder une attention particulière aux questions de lutte contre la désertification, la sécheresse et les inondations dont souffrent certains pays de l'Union, notamment en Afrique. Nous considérons la crise climatique comme une crise réelle et nous avons le devoir de continuer à œuvrer à en atténuer les effets en adoptant un comportement responsable et éco-citoyen. La solidarité internationale restant l’un des meilleurs moyens de faire face à ces dangers.

9 : Nous condamnons fermement les actes terroristes qui ont lieu dans certains pays du Sahel et de l'Afrique de l'Est, et nous renouvelons notre soutien à ces pays afin de lutter contre le terrorisme, tout en appelant les pays islamiques à soutenir les pays africains pour éliminer ce phénomène qui a conduit à l'instabilité, qui a entravé les efforts de développement et suscité des troubles politiques.

10 : Nous appelons également à accorder une attention particulière à la question des personnes déplacées et des réfugiés, qui s'est aggravée au cours de la période récente en raison du phénomène croissant du terrorisme et de la prolifération des conflits et des différends dans de nombreux pays, ainsi qu'en raison de la crise économique internationale.

11 : Nous réaffirmons notre grand intérêt pour le harcèlement et les violations des droits dont souffrent les minorités musulmanes ici et là, intérêt qui s'est concrétisé par la création d'un comité pour les communautés et minorités musulmanes au niveau de l’UPCI, qui cherche à établir un mécanisme de surveillance et à sensibiliser aux conditions de vie de ces communautés.

12 : Nous exprimons à l'État de Côte d'Ivoire, à Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, à son Excellence Monsieur Adama BICTOGO, Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et au peuple ivoirien, nos sincères remerciements et notre gratitude pour les égards particuliers dont nous avons été l’objet tout au long de notre séjour, ainsi que pour l’accueil chaleureux et la généreuse hospitalité dont nous avons bénéficié, et l’excellente organisation de la conférence et les réunions qui l'accompagnent.

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Le directeur général de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), le conservateur général Adama Tondossama a animé une conférence publique le 29 février 2024 à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), autour du thème « stratégie de gestion des aires protégées de Côte d’Ivoire ». Il a révélé que la gestion des aires protégées nécessite assez de moyens financiers et techniques.

Après l’université de l’Atlantique, le directeur de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), le conservateur général Adama Tondossama, a entretenu les élèves de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) le 29 février 2024 sur le thème « stratégie de gestion des aires protégées de Côte d’Ivoire ». Durant son intervention, le DG de l’OIPR a laissé entendre que pour la pérennisation de son réseau des aires protégées à moyen terme, il faut un investissement d’au moins 20 milliards de francs CFA. « Les besoins des parcs nationaux sont énormes. Les partenaires nous accompagnent mais il faut élargir l’assiette pour que d’autres partenaires puissent venir », a-t-il déclaré.

Toutefois, Adama Tondossama espère que l’adoption de la deuxième génération du Programme cadre de gestion des aires protégées (PCGAP) pourra aider à l’atteinte de ses objectifs. « Un montant de 3,998 milliards de francs CFA est prévu au titre de l’année 2024 concernant les moyens de l’Etat dont 90% affectés aux salaires des personnels. Une somme en baisse par rapport à celle de l’exercice précédent qui se chiffrait à 4,025 milliards de francs CFA. 1,458 milliard de francs CFA est prévu pour la Fondation pour les parcs et réserves de Côte d’Ivoire (FPRCI), 4,857 milliards de francs CFA pour les différents projets » a ajouté le conservateur général Adama Tondossama.

Pour finir, il faut savoir qu’au nombre de ses perspectives, figurent une communication en conseil des ministres sur le PCGAP 2, la mobilisation de financement complémentaire au projet Makoré pour construire un siège adapté aux besoins de l’OIPR, la mise en place d’un fonds de dotation pour la prise en compte des investissements et le renouvellement roulant, le développement d’un plan animalier sur le site de la réserve naturelle de Dahliafleur (Bingerville) et enfin, la construction d’une passerelle dans la canopée du parc national du Banco à Abidjan.

IZ

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La Chine a réaffirmé, dimanche, son attachement à son Initiative la Route et la Ceinture (BRI), en tant que plate-forme de coopération et d’échange.

La coopération de haute qualité dans le cadre de la BRI a offert de grandes opportunités et réalisé des progrès notables aux pays partenaires dans la réalisation d’un développement commun, a indiqué Liu Jieyi, porte-parole de la deuxième session du 14e Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC).

Lancée il y a 10 ans, la BRI vise notamment à « construire un grand marché unifié et d’utiliser pleinement les marchés internationaux et nationaux, à travers l’échange culturel et l’intégration, pour renforcer la compréhension mutuelle et la confiance des pays membres, ce qui se traduira par un modèle innovant d’afflux de capitaux et de viviers de talents.

A ce jour, plus de 150 pays et plus de 30 organisations internationales ont participé à cette initiative. De 2013 à 2022, le volume total des importations et des exportations entre la Chine et les pays partenaires de l’Initiative a atteint plus de 19.000 milliards de dollars, avec un taux de
croissance annuel moyen de 6,4%.

S’exprimant lors d’une conférence de presse, M. Liu a indiqué qu’en tant que « plate-forme importante pour construire une communauté de destin pour l’humanité », la BRI a servi de pont pour parvenir à des bénéfices mutuels.

Les peuples de différents pays ont bénéficié de la coopération dans le cadre de la BRI, a ajouté le responsable, relevant que l’Initiative continue d’apporter « des résultats tangibles ».

La BRI sera parmi les axes débattus à l’occasion de la session du CCPPC, qui s’ouvrira lundi à Beijing. Elle se tiendra en parallèle de la deuxième session de la 14e Assemblée populaire nationale (APN, organe législatif suprême du pays).

Les deux sessions annuelles sont le plus important rendez-vous du calendrier politique chinois. Elles se tiendront avec la participation de plus de 5.000 délégués, venus des quatre coins de la Chine pour tracer la feuille de route économique et politique du pays durant l’année 2024.

Agences

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Les rencontres de coproduction cinéma documentaire d'Impala2024 se sont tenues à l'hôtel Capitole, dans la commune d’Abidjan, Rivera Golf, le jeudi 29 février 2024.Cet événement a marqué un pas significatif dans le paysage culturel de l'Afrique, réunissant les acteurs du monde du cinéma documentaire.

Hassan Thiam, le directeur de cabinet de la ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie, a exprimé son admiration pour le projet Impala, le comparant à une "Coupe d’Afrique des nations (CAN) des films documentaires", soulignant la qualité exceptionnelle des projets présentés.

 Il a mis en lumière le périple d'Impala, traversant des villes telles que Grand Lahou, Bouaké et Jacqueville, offrant aux jeunes réalisateurs, producteurs et monteurs une expérience immersive unique dans le monde du documentaire.

M. Thiam a également souligné avec fierté la contribution d'Impala à la formation de plus de 60 professionnels du cinéma, venant de divers pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale au cours des années précédentes, ainsi que les réalisations concrètes en termes de productions documentaires. Il a souligné l'importance du documentaire comme miroir de la société, un outil essentiel pour exprimer l'identité et la diversité culturelle de l'Afrique.

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Laurent Bitty, président de Africadoc Côte d’Ivoire, a également exprimé sa reconnaissance envers les partenaires du projet Impala 2024, soulignant l'importance de leur collaboration pour le succès de cette initiative.

Violeau Frédérick de DocMonde a rappelé l'ampleur des ateliers de Coproduction Impala 2024, mettant en lumière le parcours des jeunes auteurs à travers des ateliers de réalisation à Bouaké et Yaoundé en 2022, et leur aboutissement aux rencontres de coproduction, réunissant un nombre impressionnant d'acteurs du cinéma documentaire africain.

Les Rencontres de Coproduction ont offert une plateforme dynamique où sept projets par jour ont été présentés par leurs auteurs et producteurs, permettant des échanges fructueux avec les producteurs, diffuseurs et fonds de soutien présents pour explorer des opportunités de coproduction et de financement.

Au terme de ces rencontres, plusieurs projets prometteurs ont émergé, témoignant de la richesse et de la diversité de la créativité documentaire en Afrique et au-delà.

Les Rencontres de Coproduction Impala 2024 ont été un catalyseur de connexions et d'innovations, ouvrant de nouvelles perspectives pour le cinéma documentaire en Afrique et au-delà

MC

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En dépit d’une concurrence agressive en Côte d’Ivoire, d’une sécurité précaire au Burkina Faso et d’une instabilité du dollar Libérien, le Groupe OCI démontre sa résilience. En effet, le Groupe OCI a pu réaliser en 2023 une croissance de son chiffre d’affaires et de son résultat net dans un contexte de destruction de valeur et de fortes pressions réglementaires. 

Face aux défis rencontrés en 2023, de nombreuses initiatives ont été mises en place, notamment une refonte des offres, des plans massifs de recrutements, la modernisation de nos réseaux mobiles et l’extension de nos réseaux fibres. Ces actions ont permis de booster nos bases mobiles, Orange Money et internet fixe. En effet, on observe une croissance de 9,5% du parc FMI (Fixe, Mobile, Internet) et de 13,0% du parc Orange Money en 2023.

Cette belle performance opérationnelle a permis au Groupe OCI de terminer l’année 2023 avec un chiffre d’affaires consolidé de 1 016,5 Milliards FCFA, en hausse de 5,3% (5,6% Base Comparable). Le Groupe OCI a également bénéficié d’une bonne reprise des activités de Orange Money, et d’une hausse de l’internet fixe en ligne avec la stratégie de déploiement de la fibre.

Ce chiffre d’affaires est également le fruit d’une politique continue d’investissements visant à améliorer la qualité de service, à améliorer l’expérience de nos clients et vulgariser l’accès à la fibre sur toute l’étendue du territoire. A fin 2023, le Groupe Orange Côte d’Ivoire a investi 130,5 Milliards FCFA (12,8% du chiffre d’affaires).

L’EBITDAaL, à 377,9 Milliards FCFA est en croissance de 1,1% (1,3% base comparable), et ce malgré une forte pression fiscale au Burkina Faso, une hausse du coût de l’énergie, un impact négatif de la dépréciation du dollar Libérien, et également une augmentation des commissions Orange Money et des services bancaires en Côte d’Ivoire. L’efficacité de notre plan d’efficience opérationnel permet d’atténuer ces effets dans un contexte inflationniste difficile sur les trois géographies.

Le résultat net consolidé s’élève à 154,9 Milliards FCFA, en hausse de 0,9% à fin Décembre 2023 par rapport à l’année dernière malgré l’impact du règlement définitif de certains litiges et de la dépréciation des actifs financiers.

Au vu des résultats de la société au 31 décembre 2023, le Conseil d’administration propose à l’Assemblée Générale ordinaire de distribuer un dividende brut en augmentation de 3,6%, soit un montant de 130,6 Milliards FCFA. En conséquence, le dividende brut revenant à chaque action est de 866,66 FCFA, soit un dividende net par action de 780 FCFA.

 

Opérateur Digital Engagé

Le Groupe Orange Côte d’Ivoire, acteur de confiance donnant à chacune et à chacun les clés d'un monde numérique responsable, continue de penser le numérique de façon humaine, inclusive et durable. Le poids économique du Groupe et sa position d’employeur majeur, s’accompagnent de responsabilités fortes et suscitent de nombreuses attentes, notamment en matière de transparence et d’exemplarité environnementale et sociale.

En 2023, les efforts entamés sur la transition écologique ont été accélérés avec notamment :

  • L’alimentation des infrastructures techniques en énergies renouvelables. En décembre 2023, le Groupe Orange Côte d’Ivoire, en partenariat avec Solar X, a mis en service deux centrales d’énergie solaire sur les datacenters de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire et de Ouagadougou au Burkina Faso. Ces centrales contribueront au mix énergétique du Groupe en couvrant 50% des besoins énergétiques des différents sites en journée.
  • La solarisation des sites réseau ; à fin 2023, 44,8% des sites sont solarisés.
  • La mise à disposition aux clients de l’énergie propre grâce à l’activité Orange énergie. En 2023, plus de 110 000 personnes ont bénéficié de nos kits SHS (Solar Home System).

De plus, le Groupe OCI met un point d’honneur à l’amélioration des conditions de vie des populations en contribuant à l’accès à la santé, à l’éducation et à la culture. A travers nos 3 fondations, ce sont :

  • Près de 200 000 bénéficiaires des Projets Village
  • Près de 90 000 heures d’alphabétisation digitale dispensées en Côte d’Ivoire
  • 60 forages mis en œuvre au Burkina Faso

 

Chiffres financiers clés du Groupe Orange Côte d’Ivoire

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Commentant la publication de ces résultats, Mamadou Bamba, Directeur Général du Groupe Orange Côte d’Ivoire a déclaré :

« Notre Groupe a été confronté à un contexte difficile, notamment la baisse du prix de la data impactant négativement la valeur, l’accentuation de la pression réglementaire et les défis sécuritaires au Burkina Faso. Notre résilience a été cruciale pour surmonter ces obstacles.

Nos résultats témoignent de l'engagement exceptionnel de nos équipes et de notre capacité à rester agiles dans des moments difficiles.

Notre société a obtenu de Bloomfield une notation de « AAA » à LT (la qualité de crédit la plus élevée) qui reflète sa performance, sa solidité financière et sa position de leader du marché des télécommunications.

Alors que nous partageons ces résultats, nous restons conscients des défis futurs. Nous sommes résolus à maintenir notre dynamisme, à investir dans l'innovation et à renforcer notre efficacité opérationnelle ».

OM

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Les locaux de l’Orange Digital Center (ODC) à Abidjan ont abrité le lancement officiel de la 2eme cohorte du programme de formation Afro VFX. Ce, programme de Orange Digital Center, est une initiative de EM & MB, qui vise à former gratuitement une nouvelle génération d’artistes numériques africains, aux rudiments des effets spéciaux cinématographiques.

L'Afrique de l'Ouest est la région la plus productive en la matière de production audiovisuelle sur le continent. Annuellement, ce sont 3500 films qui sortent des studios de production. Malgré ce potentiel, des efforts restent à faire pour améliorer la qualité des films, en matière d’effets spéciaux. Il y a donc une nécessité de formation des acteurs locaux, afin de développer et de structurer cette filière de l'industrie audiovisuelle et cinématographique.

C’est dans ce contexte qu’a été lancée, le 29 février 2024, la 2ème édition de l'initiative Afro VFX, portée par l’Orange Digital Center, au sein de l’ODC d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Ce programme vise à accompagner une filière des effets spéciaux visuels (VFX) répondant aux standards, pour satisfaire les besoins à la fois locaux et internationaux. L’objectif, cette année est de former durant 4 mois, 30 jeunes aux bases des VFX et de contribuer au développement des industries créatives du secteur audiovisuel en Afrique francophone. Cette formation s’achèvera par la réalisation de stages pratiques en entreprises locales et dans le réseau de studios partenaires de Afro VFX.

Rappelons que pour la 1ere édition lancée en 2022, ce sont 20 jeunes qui ont été formés aux fondamentaux des VFX grâce à l’appui de Orange Digital Center et l’Ambassade du Canada. 3 apprenants issus de cette cohorte ont été primés lauréats du concours ‘’Sony Talent League by THU 2022’’ grâce à « Djossi Heroes », une série d’animation 3D, en développement, née de leur imagination, mettant en lumière les travailleurs informels indépendants, héros du quotidien des citoyens.

Pour Habib Bamba, Directeur de la Transformation du Digital et des Médias« le programme Afro VFX, est l’illustration parfaite de l’engagement d’Orange Digital Center dans les industries créatives et culturelles, afin de faire du numérique une opportunité pour tous, et ainsi de contribuer au développement de l’industrie cinématographique. »

Pour Eric M’Boua et Dedy Bilamba, co-fondateurs de EM&BM, Afro VFX se positionne comme un partenaire clé de l’écosystème VFX en Afrique francophone. Le programme s’articule autour de trois axes majeurs : la formation de jeunes talents, la production d’œuvres cinématographiques ainsi que le développement de l’industrie en Afrique.

OM

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Afrijet, première compagnie aérienne de la zone CEMAC, annonce officiellement l’ouverture d’une nouvelle liaison reliant Libreville et Oyem à partir du 13 mars 2024, renforçant le réseau aérien domestique gabonais et offrant une connectivité accrue. Cette annonce s’inscrit dans un contexte de développement de l’offre de l’entreprise.

 La nouvelle liaison entre Libreville et Oyem proposée par Afrijet marque une étape importante dans le renforcement de l’offre de transport aérien gabonais. Faisant suite à la remise aux normes de l’aéroport d’Oyem et au vol test du 2 mars 2024, Afrijet devient la première compagnie aérienne à proposer la desserte directe de ces deux villes en 6 ans.

 La nouvelle liaison Libreville-Oyem, est opérée avec trois rotations par semaine. Afrijet propose un vol direct le lundi et le mercredi. Le samedi, une escale est effectuée à Port-Gentil, offrant ainsi une plus grande flexibilité aux passagers.

 Cette nouvelle offre s’inscrit dans un contexte de développement régional d’Afrijet avec le lancement de la ligne Libreville-Kinshasa en novembre 2023 et l’inauguration de deux nouvelles agences à Malabo, en Guinée équatoriale, en janvier 2024.

Le renforcement de l’offre nationale vise à faciliter les déplacements des Gabonais et représente un levier pour le développement régional. En permettant une liaison aérienne régulière entre Libreville et Oyem et en offrant une desserte supplémentaire sur Port-Gentil, Afrijet contribue à stimuler l'activité économique et à renforcer les liens entre les différentes régions du Gabon. Cette initiative s'inscrit dans la vision de l'entreprise d’incarner un partenaire du développement durable des communautés qu'elle dessert.

 Engagement envers la connectivité régionale

Pour Marc Gaffajoli, Administrateur Général d’Afrijet, cette nouvelle liaison témoigne de l’engagement d’Afrijet à répondre aux besoins croissants de mobilité : “L’ouverture de l’aéroport d’Oyem aux vols commerciaux est une bonne nouvelle pour l’ensemble des Gabonais. Conformément à notre engagement, nous nous positionnons partout où nous sommes en mesure de créer de la connectivité. Avec cette nouvelle liaison aérienne Libreville-Oyem, qui effectuera une escale hebdomadaire à Port-Gentil, nous avons l’ambition de proposer une solution supplémentaire afin de raccourcir le temps de trajet de nombreux Gabonais.”

Horaires des vols  

Le lundi :

  • Départ de Libreville à 13h - Arrivée à Oyem à 14h00
  • Départ d’Oyem à 14h45 - Arrivée à Libreville à 15h45

Le mercredi :

  • Départ de Libreville à 14h30 - Arrivée à Oyem à 15h30
  • Départ d’Oyem à 16h15 - Arrivée à Libreville à 17h15

Le samedi :

  • Départ de Libreville à 12h45 - Arrivée à Oyem à 13h45
  • Départ d’Oyem à 14h30 - Arrivée à Port-Gentil à 15h30
  • Départ de Port-Gentil à 16h00 - Arrivée à Libreville à 16h35

 Les billets sont d'ores et déjà disponibles à l'achat sur www.afrijet.com, via notre application dédiée et dans toutes nos agences.

A noter que l’Entreprise gabonaise née en 2004 à Libreville, Afrijet est devenue en 2019 la première compagnie aérienne de la zone CEMAC. Acteur historique du charter, la compagnie a développé un réseau de transport aérien régulier régional depuis octobre 2016.

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