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Soulagement. Le ministre d'Etat, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, représentant le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a procédé le lundi 16 septembre 2019 au lancement des travaux d’aménagement du carrefour l’Indénié d’Abidjan, situé sur le boulevard lagunaire au croisement des communes de Cocody, Adjamé et Plateau.
En effet, avec la reprise économique du pays, la ville d'Abidjan fait face à un trafic routier de plus en plus important à différents points stratégiques dont le boulevard lagunaire et le carrefour de l'Indénié.
Ces travaux qui vont durer 21 mois visent à faciliter les échanges et la fluidité routière. Leur réalisation est financée à hauteur de 23,9 milliards de francs CFA par la Banque islamique de développement.
Fiche technique
Le chantier prévoit notamment la construction d'un canal en béton à ciel ouvert 49m de largeur et d'environ 200m de longueur, la construction de deux ouvrages Nord et Sud de l'Indénié d'une longueur de 55m chacun et d'une largeur de 12m chacun, permettant de franchir le canal de la baie de Cocody.
A cela s’ajoutent l'élargissement du pont autoroutier existant sur une longueur de 64m et d'une largeur de 6,5m, la construction du pont de Fraternité Matin, permettant de relier Adjamé Fraternité Matin au Plateau en enjambant le carrefour Reboul, d'une longueur 45m et d'une largeur de 5m, et la création de nouvelles voies bitumées d'une longueur totale de 4160m.
Au niveau du carrefour Reboul, il est prévu la construction d'un fly-over (viaduc) de 154m de long et 17,5m, la création de 13 nouvelles voies latérales d'une longueur totale de 2 440m et de largeurs variant entre 7m et( 21.5m.
[Lire aussi::: Côte d'Ivoire-Echangeur du Carrefour Solibra : Les travaux livrés avant fin 2019]
Impacts
Le Projet d'aménagement du carrefour de l'Indénié va permettre de réduire la longueur moyenne des files d'attente qui passera de 187m au carrefour Reboul dans la situation actuelle à 8m dans la situation après projet et de 106m à 5 m au carrefour de l'Indénié.
Mais également, il vise à augmenter la vitesse moyenne de circulation sur le réseau, et
La réduction du temps moyen de traverser du carrefour qui passera de 20 min dans la situation actuelle à 5 min dans la situation après projet.
Les l’un des impacts les plus attendus, c’est bien la fin des inondations au carrefour de l'Indénié pendant les périodes pluvieuses.
L’Afrique est sur le point d’être déclarée officiellement exempte de poliomyélite après le Nigéria, le dernier pays infecté du continent, qui marque depuis trois ans sans aucun nouveau cas.
La poliomyélite, une maladie infectieuse qui touche les enfants de moins de cinq ans, est causée par un virus et conduit à la paralysie en quelques heures. L'OMS a déclaré que plus de 125 pays avaient eu des cas de poliomyélite en 1988, mais la maladie n'est désormais endémique que dans deux pays: l'Afghanistan et le Pakistan.
Le 21 août 2016, le dernier cas de poliomyélite sauvage au Nigeria a été enregistré, le pays pourrait être déclaré exempt de poliomyélite en décembre en l'absence de cas de poliomyélite depuis plus de trois ans, a ajouté le responsable.
«Il ne fait aucun doute que trois années sans un virus sauvage de la poliomyélite constituent une étape historique pour le programme d'éradication de la poliomyélite au Nigeria et dans la communauté mondiale», a déclaré Faisal Shuaib, directeur exécutif de l'Agence nationale de développement des soins de santé primaires, lors d'une conférence de presse à Abuja la semaine dernière (21 août).
"Il ne fait aucun doute que trois années sans un cas de virus de la polio sauvage est une étape historique."
Faisal Shuaib, Agence nationale de développement des soins de santé primaires
«L'éradication complète de tous les types de virus de la polio sera l'une des plus grandes réalisations de l'histoire de l'humanité. Cependant, nous ne devons pas prendre pour acquis notre succès actuel, car nous devons le gérer avec délicatesse, avec une euphorie prudente et une résilience », a ajouté M. Shuaib.
Malgré le succès, a-t-il expliqué, le Nigéria n'a pas été déclarée exempte de poliomyélite par l'OMS en raison du processus de certification qui inclut un pays bénéficiant de trois années consécutives sans qu'un enfant soit paralysé par le virus sauvage de la polio, preuve de la surveillance de la qualité encore une fois paralysée et une excellente couverture vaccinale systématique des enfants éligibles et des campagnes de haute qualité avec le vaccin antipoliomyélitique oral.
«Ces processus devraient être achevés entre mars et juin 2020».
Shuaib a mis le Nigeria en garde de ne pas perdre de vue l'énorme quantité de travail qui reste avant d'être certifiée exempte de poliomyélite par les organisations mondiales compétentes, y compris l'OMS.
La conférence de presse a identifié les facteurs qui ont conduit le Nigéria au bord de l'éradication de la polio.
Après la découverte d'un cas en 2016, le président nigérian, Mohammadu Buhari, a ordonné la libération immédiate de 9,8 milliards de nairas (environ 26,7 millions de dollars américains) dans le cadre du programme d'éradication de la polio du pays.
Peter Clement, responsable de l'OMS pour le Nigéria, a déclaré que cet exploit était dû à l'engagement renouvelé du Nigéria, de ses partenaires et des milliers d' agents de santé au cours des trois dernières décennies, de ramener à zéro le nombre de virus sauvages de la polio.
«Depuis la dernière épidémie de polio sauvage en 2016 dans le nord-est, le Nigéria a renforcé les activités de vaccination supplémentaires et la vaccination systématique et mis en œuvre des stratégies innovantes pour vacciner les enfants difficiles à atteindre. Ces efforts sont tous très louables », a expliqué Clément.
Abdulraham Funsho, président du Comité national PolioPlus du Rotary International au Nigéria, a attribué cet exploit au travail acharné et à l'engagement des principales institutions, mais a mis en garde contre la complaisance.
Scidev.net
Le milieu défensif de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire, qui vient de signer dans un club de D2 en Suisse, a annoncé hier la fin de sa carrière internationale.
Les jambes écartées, la balle sur le pied droit, maillot tout orange des Eléphants de Côte d’Ivoire estampillé d’un numéro 20 bien en vue, la coiffure surmontée d’une raie blanche avec un regard traduisant la hargne de vaincre, Serey Dié a choisi une photo de son premier match avec le onze national pour annoncer hier, sur son compte Facebook, la fin de sa carrière internationale. « Cette image marque le début de mon histoire avec les Eléphants de Côte d’Ivoire, et c’est avec elle que je mets fin à mon histoire avec l’équipe nationale ».
L’enfant du Guemon (Ouest de la Côte d’Ivoire) ne portera donc plus le maillot national. Il se souvient de ceux qui l’ont accueilli à bras ouverts. « Je remercie mes devanciers qui m’ont bien accueilli tout en me montrant le chemin à tenir ».
Serey Dié part en pensant à tous les soutiens obtenus avec les Eléphants. « À tous les amoureux du football et particulièrement à ceux de ma chère patrie, je vous remercie pour vos soutiens durant cette histoire. Merci d’avoir cru en moi. Que Dieu vous bénisse. Merci infiniment à la FIF et particulièrement au Président Sidy ».
Il n’oublie pas ses « jeunes frères avec qui j’ai continué la mission depuis quelques années. Merci pour le respect que vous m’avez toujours donné. Le temps est venu pour moi de vous laisser la place, que Dieu vous bénisse et vous accompagne. Je crois en vous et je sais que la Côte d’Ivoire va vibrer à chacun de vos matchs. »
Ce post, publié hier en soirée, succède à un autre écrit jeudi dans lequel il annonçait avoir obtenu un nouveau club. « Heureux de vous annoncer que j’ai opté pour le Fc Aarau1902 pour un défi de monter en première division, ce défi me donne envie de me donner à fond et je suis impatient. Dans la vie, chacun a ses priorités et moi j’ai préféré rester en Suisse pour la famille. »
Né en 1984, l’enfant de Facobly a commencé sa carrière en Tunisie. Il a traversé des périodes difficiles qu’il a pu vaincre par la force de l’effort, exerçant par moments de petits métiers tels que celui de jardinier. La chance lui a souri avec un transfert au club suisse du Fc Sion en 2008. Il remportera deux coupes de Suisse avec ce club.
Serey Dié a gagné la Coupe d'Afrique des Nations en 2015 avec les Eléphants de Côte d'Ivoire, après une séance de tirs au but contre le Ghana. C’est par une autre séance de tirs au but, cette fois malheureuse, qu’il a signé son dernier match avec les Eléphants. A la dernière Can, en Egypte en juin dernier, Serey Dié a raté son tir au but qui a permis à l'Algérie de se qualifier pour les demi-finales au détriment de la sélection ivoirienne.
Frat mat.info
La population de MANKONO a reçu une délégation du Réseau des Jeunes Cadres du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RJC-RHDP). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une vaste tournée initiée depuis quelques semaines pour la promotion des idéaux du RHDP et de l'implantation de ses bases sur toute l'étendue du territoire national.
Les émissaires du président Ali Ouattara, composés de TRAORÉ Kalimou, 3e adjoint au maire de la commune de Mankono et chef de délégation par ailleurs, de Doumbia Djakaridja, responsable de communication du réseau, de Amara Bamba, Secrétaire à l'implantation au RJC-RHDP et d'autres membres ont procédé ce jour à l’investiture des différents responsables en charge du RJC-RHDP dans la région.
Désignées par la population de la région du BERE, Mamadou KARAMOKO a rejoint le RJC-RHDP en qualité de Coordonnateur Départemental et Bazoumana DOSSO en tant que Coordonnateur Communale de MANKONO.
A noter que toute la région du BERE s'engage aux côtes du président Ali Ouattara pour leur mobilisation inconditionnelle pour la réussite du grand Meeting prévu ce mois de Septembre à Yamoussoukro.
M.C
Je m’étais demandé pourquoi il a fallu plus de 7 mois pour que la République dite Démocratique du Congo (RDC) se dote d’un gouvernement.
J’ai enfin ma réponse : c’est parce qu’il est énorme, boursouflé, provocant et scandaleux !
Comptons ensemble : alors que le peuple congolais est pauvre, que les hôpitaux et les écoles manquent de tout, que l’armée s’avère incapable d’assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire, que les routes et les infrastructures sont en piteux état, que les salariés des sociétés publiques et parapubliquessouffrent de plusieurs mois d’arriérés de salaire, le Président Tshisekedi finit par nommer un gouvernement de…66 ministres ! Excusez du peu !
Cerise sur le gâteau (à se partager ?) ce gouvernement comporte 5 vice-premiers ministres et 10 Ministres d’État. Ces privilégiés viendront s’ajouter aux 500 députés qui vendirent leurs voix aux enchères pour élire les 108 sénateurs, aux 68 membres du Conseil économique et social, aux 26 gouverneurs de province…Tous avec des salaires mirobolants, des avantages en pagaille, des voitures de fonction, des per diems, des collaborateurs, des indemnités…
Pourquoi se gêner, puisque les anciens Premiers ministres, vice-Premier ministre, ministres d'État, ministres, ministres délégués, vice-ministres, secrétaires généraux du gouvernement, etc. se sont alloués des avantages (salaire, indemnité de logement, billets d’avions) À VIE ?
Les dépenses de fonctionnement et de rémunération de ce nouveau gouvernement vont à elles seules dépasser 700 millions de dollars par an, soit près de 12 % du budget de l’État !Ce qui ne semble gêner ni le Président de la République ni le Premier Ministre.
Et on veut nous faire croire qu’il y a un combat démocratique au Congo ? Que ses politiciens œuvrent pour l’intérêt général ?
La vérité est que la classe politique congolaise dans son ensemble est avide, versatile et corrompue. Vital Kamehre en est la parfaite illustration : directeur de cabinet du Président Félix Tshisekedi qui s’est présenté comme opposant résolu au système Kabila, Vital Kamehre a été auparavant directeur de campagne de… Joseph Kabila et avait écrit un livre intitulé« Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila. » !
Comme l’écrivait Victor Hugo :
« … Bon appétit Messieurs, Ô ministres intègres !
Conseillers vertueux ! Voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
…
Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts
Que remplir votre poche et vous enfuir après !
Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,
Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe !
Et vous osez ! ... Messieurs, en vingt ans, songez-y,
Le peuple, – j'en ai fait le compte, et c'est ainsi ! –
Portant sa charge énorme et sous laquelle il ploie,
Pour vous, pour vos plaisirs, pour vos filles de joie,
Le peuple misérable, et qu'on pressure encor,
À sué quatre cent trente millions d'or !
Et ce n'est pas assez !
Éric Bohème
Diawara Fatoumata, présidente de la CP-RHDP (Coordination pour la Promotion du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix), se prononce sur son engagement au côté du Rhdp. Et comment elle entend contribuer à la victoire de ce parti aux élections de 2020.
LDA: Vous avez été́ élue à l'unanimité́ à la tête de la CP-RHDP. Qu'est ce qui a joué en votre faveur ?
D.F: Peut-être l'humilité́ et la courtoisie
LDA: Et sous quel signe placez-vous ce mandat ?
D.F: De la détermination pour la victoire du RHDP en 2020
LDA: Parlez nous donc de vos objectifs, vos missions
D.F: La CP-RHDP est un mouvement de soutien qui s'inscrit dans la vision du Président Alassane Ouattara incarnée par la Philosophie Houphouëtiste. Notre objectif est de rassembler et accompagner nos cadres, nos élus dans leurs différentes missions. Nous aspirons également à unir les ivoiriens de tous bords autour des idéaux prônés par le RHDP, en vue de promouvoir les actions de développement du Président Alassane Ouattara et de son gouvernement. Mailler tout le territoire national et international, mener des actions sociales en faveur des populations. Notamment, les plus démunies et les plus vulnérables. Opérer une large diffusion des actions du Gouvernement, conquérir de nouveaux électeurs, autres que ceux qui sont déjà sympathisants du RHDP et faire grandir le cercle des électeurs potentiels du RHDP. Encadrer et former les nouveaux électeurs proches du RHDP en vue de leur inscription massive sur la liste électorale. Informer et sensibiliser les populations aux enjeux à venir du RHDP.
LDA: Ne pensez-vous pas que vous êtes un mouvement de soutient de trop parmi ceux déjà̀ existants proche du président Ouattara ?
D.F: Non, pas du tout. L’eau de pluie n’est jamais de trop pour l’océan ou elle tombe. En outre, La CP-RHDP est l'un des premiers mouvements, sinon le premier mouvement de soutien au RHDP né avant même le congrès extraordinaire de notre grand parti. Comme je l'ai dit plus haut, la CP-RHDP est un mouvement qui fait un large écho des actions que mènent le gouvernement, les élus locaux au quotidien et en faveur du bien-être des populations. La CP-RHDP ne fait pas la Promotion d'une personnalité́ du RHDP. Mais, des actions de ses cadres qui ont accepté d'épouser la vision du Président Alassane Ouattara incarnée par la Philosophie Houphouëtiste. Vous comprenez bien que nous ne sommes pas des opportunistes, mais plutôt de vrais idéalistes engagés à apporter notre contribution à cette grande famille.
LDA: Comment comptez-vous apporter votre soutien au gouvernement ?
D.F: Le gouvernement du premier ministre Amadou Gon abat un formidable travail au côté́ d'un homme de vision, un homme pragmatique. Certains disent que rien n’est fait. Et la CP-RHDP a décidé́ de valoriser les actions du gouvernement, d'informer et de sensibiliser les populations afin qu'elles s'impliquent dans le processus de transformation positive de notre pays. La vulgarisation des acquis, des réalisations et l'avancée démocratique de la gouvernance des enfants d'Houphouët
LDA: Un mot aux militants pour conclure
D.F: Je voudrais exhorter nos militants à s’inscrire résolument dans la nouvelle dynamique impulsée par SEM Alassane Ouattara à travers le RHDP.
Tous nous devons être les ambassadeurs de Cette alliance politique qui entend fédérer tous les ivoiriens épris de paix et développement autour de la philosophie Houphoüetiste.
C’est pourquoi nous devons rester mobilises comme un seul homme
C’est cette synergie dans la pensée et dans l’action qui pourra garantir un succès retentissant au RHDP pour les élections générales de 2020.
Nous devons gagner ce noble combat pour laisser un riche et généreux héritage aux générations à venir.
Interview réalisée par Mohamed Compaoré
ONOMO Hotels et la compagnie aérienne Air Côte d’Ivoire signent un partenariat stratégique au profit de leurs clients respectifs.
En effet, dans le cadre de son programme de fidélité sMiles, Air Côte d’Ivoire a noué un partenariat avec le groupe ONOMO Hotels, faisant bénéficier les membres de sMiles de nombreux avantages. Notamment, des offres uniques dans tous les hôtels ONOMO installés dans les villes desservies par Air Côte d’Ivoire.
Ce partenariat se veut bien plus qu’une action marketing et un outil de fidélisation, il symbolise la volonté des 2 entreprises de promouvoir la destination Afrique et le tourisme sur le Continent.
Pour Sandra Dogbo Francina, directrice commerciale du groupe ONOMO pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale « Ce partenariat avec Air Côte d’Ivoire s’inscrit dans la volonté du groupe ONOMO Hotels de participer au développement de l’Afrique et de sa promotion auprès des Africains mais aussi des autres continents. L’objectif de ce partenariat est également de favoriser les échanges et la coopération économique en Afrique et entre Africains », a-t-elle expliqué.
Ce partenariat, qui entre en vigueur le 1er Septembre 2019, permettra aux voyageurs sur Air Côte d’Ivoire d’accéder à des promotions et offres uniques sur l’ensemble du réseau ONOMO Hôtels dans les destinations desservies par la compagnie à savoir Abidjan, Dakar, Conakry, Bamako, Douala, Libreville et Lomé.
Aussi, les membres du programme de fidélité de la compagnie aérienne qui séjournent dans les hôtels ONOMO seront récompensés par des avantages supplémentaires tels que des remises sur l’hébergement, des surclassements, des welcomes drink offerts, …
M.C
« Ensemble, contribuons à une gestion écologique des déchets électriques et électroniques (D3E) et des pneus usagés », tel est le thème autour duquel la Fédération des réseaux et associations de l’énergie, de l’environnement et du développement durable (Fereadd) a placé sa cérémonie d’information et de déclaration des organisations de la société civile sur la mise en œuvre du projet de gestion écologique des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEE ou D3E).
Cette cérémonie qui s’est tenue à Abidjan, ce jeudi 12 septembre 2019 a servi de cadre au Président du conseil d’administration (Pca) de ladite Fédération, Loukou Koffi Jules, de saluer certes la mise en œuvre du projet D 3EE, mais aussi et surtout de relever les conséquences qui en découlent de l’absence d’une gestion des déchets é électriques et électroniques.
Pour Loukou Koffi Jules, « point n’est besoin de science divinatoire pour comprendre que la survie de l’homme sur la planète dépend de l’état de l’environnement. Malheureusement, notre planète va mal ». A-t-il dit d’emblée.
« En effet, a-t-il ajouté, l’adoption de la Convention de Bâle en 1992, l’Accord de Bamako en 1998 et la prise du Décret n° 2017-271 du 5 avril 2017 portant gestion écologique des déchets d’équipements électriques et électroniques et des pneus usagés de Côte d’Ivoire par le Gouvernement ivoirien, marque la prise de conscience par la communauté internationale et l’Etat de Côte d’Ivoire, de l’ampleur des D3E et des pneus usagés et de ses répercussions tant sur la vie humaine, sur les activités économiques que sur l’environnement ».
C’est pourquoi, a indiqué M. Loukou Koffi le décret de 2017 « est une opportunité pour tous les acteurs travaillant pour que les objectifs du développement durable soient atteints ».
En ce sens que, a-t-il révélé, « selon un rapport conjoint rédigé en 2019, par les Nations unies, l’appui du Forum économique mondial et du Conseil mondial des entreprises pour le développement durable, chaque année 50 millions de tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques ne sont pas traitées. La valeur des matériaux contenue dans ces déchets s’élève à plus de 62, 5 milliards de dollars par an. Soit plus que le produit intérieur brut (Pib) de la plupart des pays ».
Poursuivant, le Pca de la Fereadd, en Côte d’Ivoire, « la gestion de ces déchets est un défi environnemental et les acteurs aux risques liés aux substances toxiques qu’ils contiennent ». « La gestion informelle de ces déchets ne permet pas de tirer profit de tous leurs composants précieux et de créer des richesses et des emplois. Les populations et l’environnement restent exposés aux dangers de ces déchets. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), 17 millions de tonnes de pneus usagés sont générés chaque année dans le monde », a dit Loukou Koffi Jules.
Tout en se satisfaisant que « la réalisation des projets avec l’appui notamment des organisations de la société civile permettra d’instituer un système dans lequel les acteurs des secteurs des D3EE et des pneus usagés pourront bénéficier d’un statut officiel, avec un emploi décent et sûr, en tout récupérant la valeur inexploitée des tonnes de ces déchets ». « La Fereadd prend l’initiative de notifier une Déclaration officielle à l’endroit du Gouvernement ivoirien, des partenaires techniques et financiers et à tous les acteurs impliqués dans la réalisation des objectifs d’opérationnalisation de la filière de gestion des D3EE et des pneumatiques dans le but de matérialiser son investissement dans le projet », a-t-il dit. Soutenu par Koffi Jacques, coordonnateur dudit projet, par ailleurs représentant le ministre de l’Environnement et du développement durable qui fera savoir que « la mise en œuvre de ce projet permet d’atteindre six (6) des 17 points des objectifs du développement durable(Odd). C’est un projet qui va créer au moins 5000 emplois », a-t-il révélé.
Profitant d’une communication, Koffi Jacques a mis en exergue les différents pans dont le but est de créer un cadre de vie propice pour la population. « Nous n’avons pas le droit de faire marche arrière dans la gestion des déchets. Il est prévu 50 centres de collectes qui seront disponibles sur l’ensemble du territoire », a promis M. Koffi Jacques, non sans évoquer quelques obstacles liés, notamment à certains acteurs non nationaux qui sont réticents à ce projet.
M.J
Le lancement de la 4ème édition de la Journée nationale de partenariat État/Secteur privé (JNP 2019) organisée par le Secrétariat exécutif du Comité de Concertation État /Secteur Privé(CCESP) avec l’appui des partenaires du Dialogue Public Privé a eu lieu le jeudi 12 septembre 2019 au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Bernard Apkess, représentant du ministre Adama Coulibaly de l’Economie et des Finances, et par ailleurs directeur de cabinet adjoint, a présidé cette cérémonie de lancement de la JNP 2019. Le thème de la 4ème édition prévue pour le lundi 7 octobre est : « Partenariat Etat/Secteur privé pour une croissance inclusive et durable ».
Bernard Apkess a indiqué que « pour réduire la vulnérabilité des populations et accroître leur bien-être », le gouvernement a procédé à l’augmentation des dépenses substantielles pro pauvres. « Celles-ci sont passées de 7,8 % du PIB en 2012 à 9,9% en 2018 soit 1080, 3 milliards de FCFA à 2361,4 milliards de FCFA…», a-t-il dit, tout en précisant que toutes ces actions ont permis d’inverser la tendance haussière de la pauvreté.
Les autorités ivoiriennes ont également mis en route un programme social d’un coût total de 727, 5 milliards FCFA (il devrait être porté à 1000 milliards FCFA) pour assurer une prospérité partagée et le bien-être social des Ivoiriens, eu égard aux attentes des populations dans les domaines de la santé, l’éducation, la protection sociale, l’emploi etc.
Pour ce faire, elles comptent s’appuyer sur un secteur privé dynamique vecteur de croissance économique et de bien-être social. Surtout que la croissance moyenne annuelle de l’économie du pays était de 8,6 % sur la période 2012-2018, se présentant comme la plus dynamique de l’Afrique de l’Ouest voire l’une des plus performantes à l’échelle mondiale.
Le représentant du Groupe de la Banque africaine de développement(BAD), Coulibaly Abdoulaye, a salué l’engagement du gouvernement à travers son programme social (PS Gouv) visant à améliorer les conditions de vie des populations vulnérables. Sans manquer de réitérer l’engagement de la banque à accompagner le gouvernement ivoirien dans son programme de la quête du bien-être des populations ivoiriennes.
Pierre Magne, vice-président de la confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CEGE-CI), a noté une nette amélioration de l’environnement des affaires, souhaitant tout de même la mise œuvre des réformes fiscales acquises afin de permettre au secteur privé de jouer pleinement son rôle dans le tissu économique du pays.
L’inscription de la thématique de la croissance inclusive au centre des réflexions de la JNP 2019 traduit la réelle volonté des acteurs publics et privés d’impulser une répartition des dividendes et une croissance entre les différentes composantes sociales, selon Arouna Koné, vice-président de la chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI).
Pour Mariam Fadiga Fofana, secrétaire exécutif du CCESP, la nécessité des journées nationales de partenariat répond à la nécessité d’apprécier la qualité des relations entre l’Etat et le Secteur privé et de définir les perspectives suivant un agenda conjoint pour les deux acteurs. Il apparait donc « opportun de savoir quelle synergie créer entre l’Etat et le secteur privé pour contribuer plus fortement à l’inclusion économique et au bien-être social », a-t-elle soutenu.
Charles Sébé Zoko, président du comité scientifique, a présenté les grandes articulations de la JNP 2019, qui sont entre autres la conférence inaugurale qui sera prononcée par le Premier ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly et Jean-Marie Ackah, président du patronat ivoirien sur le thème : « Développement économique et croissance inclusive : quelle dynamisme en Côte d’Ivoire ». A cela s’ajoutent les activités habituelles que sont les panels de haut niveau, les rencontres B to G, et surtout la grande innovation les «Sides Events » qui permettront d’offrir un temps d’échanges entre les structures publiques, le privé ainsi que toutes les personnes qui en manifesteront le désir.
Les lauréats du prix de partenariat 2017 ont été présentés, et ont reçu chacun une tablette de dernière génération.
La société civile, les missions diplomatiques, les partenaires techniques et financiers au nombre desquels, la Banque Africaine de Développement(BAD), les organisations sous régionales (UEMOA), les chambres consulaires, ainsi que des structures privées…seront à ce grand rendez-vous de la concertation nationale.
Cette 4ème édition de la JNP 2019 a pour but de se focaliser sur la synergie d’actions entre l’Etat et le secteur privé en vue d’intensifier les politiques et les initiatives visant à répondre aux défis permanents de l’inclusion économique et sociale. La JNP 2019 est parrainée par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.
Daniel Coulibaly
Le président de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), Akinwumi Adesina, est à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, où il doit prendre part, le 13 septembre, en tant qu’invité, au Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays du G5 Sahel.
Le président Adesina a été reçu en audience par le président du Faso, Marc Roch Christian Kaboré, lequel a félicité la Banque pour l’initiative « Desert to Power » (DPT). Le président burkinabè a également souligné l’excellence des relations de son pays avec la Banque, la remerciant pour le portefeuille des projets mis en œuvre grâce à l’institution.
De son côté, le président de la Banque africaine de développement a tenu à saluer l’engagement, la vision et le leadership du président Kaboré pour avoir accepté d’accueillir le Sommet dans son pays. Il a souligné l’importance de la volonté politique pour la réussite de l’initiative « Desert to Power », qui donne l’opportunité de renforcer le partenariat Sud-Sud. « La volonté politique est très importante et je ne peux que me réjouir de la détermination des présidents du G5 Sahel autour de l’initiative » a-t-il ajouté.
Évoquant les enjeux autour de l’industrie cotonnière, les deux dirigeants ont insisté sur le renforcement de ce secteur ainsi que la nécessité d’une mobilisation globale autour de l’initiative DPT, au-delà même des pays du G5 Sahel.
À l’occasion de ce Sommet, la Banque doit présenter officiellement son initiative « Desert to power » aux chefs d’État et de gouvernement. Au moins 20 milliards de dollars américains devront être mobilisés auprès des partenaires au développement. La Banque doit porter le plaidoyer lors du Sommet, avec pour objectif de garantir l’accès universel à l’électricité à plus de 60 millions de personnes, grâce à l’énergie solaire.
Pour le président Adesina, c’est un paradoxe que dans cette région, parmi les plus ensoleillées du monde, on note un déficit d’accès à l’électricité : « aujourd'hui plus que jamais, la coopération et le commerce transfrontaliers dans le domaine de l'énergie seront essentiels pour maintenir la sécurité d'approvisionnement à long terme face aux défis du changement climatique », affirmera-t-il, ajoutant qu’au « Burkina Faso, des étapes significatives ont été franchies avec le projet Yeleen d’électrification rurale. »
Dans les pays du G5 Sahel, quelque 60 millions de personnes subissent les conséquences d’un déficit d’accès à l’électricité, avec pour les secteurs clés de l’économie, une lourde dépendance aux énergies fossiles, une faiblesse des capacités de production et des infrastructures physiques.
Dans le cadre de sa stratégie d’électrification de l’Afrique, la Banque s’est résolument engagée à accélérer l’accès à une énergie de qualité et à moindre coût pour les populations africaines. Des interconnexions essentielles de réseaux ont été approuvées par le Conseil d’administration de la Banque : Mali-Guinée, Nigeria-Niger-Bénin-Burkina Faso et Tchad-Cameroun. « Il faut une harmonisation des politiques et aller vers une zone de libre échange énergétique », a ajouté le président de la Banque.
L’initiative DTP couvre 11 pays : Burkina Faso, Érythrée, Éthiopie, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Soudan, Djibouti, Sénégal et Tchad. Elle aura un impact significatif sur les conditions de vie de 250 millions de personnes qui devraient avoir accès à l’électricité. L’objectif est d’installer près de 10 gigawatts de capacité solaire d’ici à 2030. Cette initiative se veut une contribution de taille à la réalisation des cinq priorités stratégiques de la Banque, les « High 5 », car l’accès à l’énergie est transversal à tous les secteurs du développement de l’Afrique. Elle est en adéquation avec les Objectifs de développement durable des Nations unies, l'Accord de Paris sur le climat et l'Initiative pour les énergies renouvelables en Afrique.
Le G5 Sahel est un cadre stratégique de coopération régionale créé en 2014, qui a pour objectif de garantir les « conditions de développement et de sécurité de ses États membres ». Il comprend le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Les pays du G5 Sahel sont persuadés de l’interdépendance entre la sécurité et le développement, notamment dans les services de base (énergie, transport, télécommunications, hydraulique).
Le président de la Banque africaine de développement s’est ému des actes terroristes qui ont frappé récemment le Burkina Faso et a exprimé le soutien de l’institution lors de son audience avec le président Kaboré.
Source : APO