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La cérémonie d’ouverture de la 10e Assemblée Générale de la coopération africaine d’accréditation (AFRAC), s’est tenue ce lundi 23 Septembre à Abidjan et se poursuit jusqu’au 27 septembre. Un évènement qui se déroule pour la première fois en Afrique de l’Ouest francophone. Et la Côte d’Ivoire a été retenue après appel à candidature ouvert à l’ensemble des Etats membres pour abriter le siège de l’institution.
Ses assises s’inscrivent dans le cadre de la promotion de l'accréditation. Et de mieux, la faire connaître à toutes les parties prenantes. En présence des autorités ivoiriennes et des organisations régionales et internationales.
La direction du Système ouest africain d’accréditation (SOAC), organisme d’accréditation couvrant les États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), comprenant huit pays de l’Afrique de l’Ouest, à l’instar des autres régions et Etats, s’est donné pour objectif de doter les pays membres d’un organisme d’accréditation à même d’évaluer la compétence des organismes d’évaluation de la conformité. Notamment, les organismes de certification, les organismes d’inspection et les laboratoires.
Dans son discours d’ouverture, Aboubacry Baro, Président du Conseil d’administration de la SOAC a souligné la mise en commun des énergies Tout en saluant les différents partenaires que sont, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union européenne (UE) et l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI),
Le SOAC, En tant qu’organisme d’accréditation, le SOAC évalue la conformité des produits et des services. L’institution a délivré en avril 2019, à Abidjan, ses premiers certificats d’accréditation à six laboratoires dont quatre issus de la Côte d’Ivoire, un du Bénin et un autre du Togo.
Prenant la parole, Hussein Diallo, représentant Kalilou Traoré, président de l'Agence Qualité (ECOWAQ) de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), a soutenu qu’ « En Afrique de l'Ouest, il est désormais possible de garantir localement la qualité de ce que nous consommons ».Selon lui, les résultats de l'AFRAC ont un « impact direct» sur l'amélioration du commerce intra régional, intra africain et international au bénéfice des populations africaines.
Jusque-là, les activités dans le domaine de la qualité en Afrique de l'Ouest se faisaient sans réel cadre d'intervention, a poursuivi Hussein. Il a affirmé par ailleurs, qu'avec la politique qualité de la CEDEAO (ECOQUAL), rien ne se fera comme avant.
Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba a, dans son allocution, relevé le caractère historique de ces assises en terre ivoirienne. Il a salué les efforts des différents systèmes d’accréditation qui permettent aujourd’hui, « l’accès de nos populations à des produits de qualité ».
Et cet environnement de qualité, « requiert que nos entreprises se mettent à niveau afin de bien en tirer profit », a-t-il fait savoir.
A noter que le Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC) a été créé en 2010 par le Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) portant schéma d’harmonisation des activités d’accréditation, de certification, de normalisation et de métrologie au sein de l’UEMOA.
Il vient d’être admis membre associé de la coopération internationale d’accréditation des laboratoires (ILAC). La mise en place du Système d’accréditation de la CEDEAO (ECORAS), dans lequel le SOAC joue un rôle majeur, couvre huit des Etats membres, qui met en application de la Politique régionale de la qualité de la CEDEAO (ECOQUAL).
Le SOAC est appuyé également par le Programme Système Qualité de l’Afrique de l’Ouest (PSQAO), financé par l’Union européenne à hauteur de 12 millions d’euros et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), dont l’objectif est de garantir au consommateur l’accès à des produits de qualité tout en appuyant le développement du commerce entre la région ouest-africaine et le reste du monde.
Mohamed Compaoré
FPI de Gbagbo ou FPI d’Affi. Laqualle des deux branches du front populaire ivoirien(FPI), le code électoral ivoirien autorisera-t-il à présenter un candidat à la prochaine présidentielle ivoirienne d’octobre 2020? A cette question, on pouura répondre par une autre: la loi électorale autorise-t-elle à un parti de présenter deux candidats à la fois à une présidentielle ?
Avant 2020, il faut s’interroger déjà sur ce qui pourrait se passer dans la grande famille des frontistes, au regard du bicéphalisme qui se vit à la tête de ce parti depuis la chute de leur leader. La question de candidat légitime ou illégitime du parti pourrait se poser.
Si M. Affi N’Guessan clame, avec véhémence, qu’il est le président légitime du FPI, ce qui est vrai au regard de la loi, il est important de savoir ce qui adviendra du sort de ses camarades Gbagbo ou rien (GOR) qui l’ont exclu lors du 4éme congrès du parti tendance Gbagbo à Moossou et Bonoua en août 2018.
Si en octobre 2015, la branche proche de Laurent Gbagbo a délibérément boycotté la présidentielle et aussi les autres élections (législatives, régionales, municipales, sénatoriales en 2018), elle compte bien revenir dans le jeu politique en 2020. Les différents responsables de cette branche tels que Assoa Adou, Simone Gbagbo l’ont maintes fois annoncé à des sorties officielles.
En 2020, logiquement, Affi N’Guessan qui a déjà annoncé sa candidature sera le « candidat légitime du FPI », selon la légitimité que la loi lui confère, même s’il se retrouvera toujours en minorité comme en 2015. Cependant, il sait très bien que ses camarades frontistes ne resteront pas les bras croisés. Et si M. Affi ne renonce pas à son ambition présidentielle, son parti pourrait donc avoir deux candidats. Lui (Affi N’Guessan) sera face à un autre issu de la branche des Gbagbo ou rien.
Juridiquement, c'est bien M. Affi et ses partisans qui utiliseront le logo et les couleurs du FPI. Mais, il faut s'attendre également à voir ses camarades, qui ont Gbagbo pour leader, utiliser le même logo et couleurs du parti. On aura donc d’un côté Affi N’Guessan, candidat reconnu par la loi et de l’autre côté un candidat, c’est sûr que ça ne sera pas M.Gbagbo, du même parti qui sera à la recherche d’une légitimité au(x) meme(s) logo et couleurs. Ca sera une première dans notre pays. Un parti, deux candidats à la présidentielle.
La question qu’il faut se poser alors : est-ce que la loi électorale ivoirienne autorise-t-elle une telle possibilité, c’est-à-dire un seul parti avec deux candidats avec le même logo et les mêmes couleurs ? Si oui, tant mieux. Si non, Affi Nguessan sera le seul candidat légitime du FPI dont les dossiers seront enregistrés en tant que tel sur les bulletins de vote de la Commission électorale indépendante(CEI). Ainsi donc, s'il est reconnu par la loi comme tel, les GOR n’auront d’autre choix que de créer un parti ou un mouvement avec un nouveau logo et de nouvelles couleurs pour la présidentielle et toutes les élections qui seront ouvertes.
Et cela ne sera pas nouveau sous le soleil. En France en 2007, le président Emmanuel Macron, alors membre du parti socialiste a quitté ses camarades et à créer un mouvement dénommé « En marche » pour aller à la présidentielle. Lequel mouvement est devenu plus tard «La République en marche », après qu'il a remporté la présidentielle.
Soit les GOR empruntent cette voie, soit ils partent en candidat indépendant, soit ils se rallient. Tout simplement.
Daniel Coulibaly
A moins de deux semaines de la 4ème édition de la Journée nationale du partenariat Etat/secteur Privé (JNP 2019) prévue pour le lundi 7 octobre 2019, au Sofitel Hôtel Ivoire-Abidjan, le secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat/secteur privé (SE-CCESP), dirigé par Mariam Fadiga Fofana, a échangé avec la presse ainsi que les acteurs des secteurs public et privé sur l’organisation de cette journée, lors d’un petit déjeuner dénommé «CCESP-Breakfast », le vendredi 20 septembre 2019 au siège du Secrétariat au Plateau. Près de 2000 participants sont attendus à cet événement.
L’objectif était de faire la présentation des grandes articulations de cette journée et de recenser les propositions ou suggestions des journalistes ainsi que des acteurs de l’administration publique et du secteur privé.
Au cours de ce déjeuner, M. N’Cho Ebenezer, conseiller technique au CCESP, chargé de la mobilisation, a dit attendre 2000 participants pour cet évènement qui sera rehaussé de la présence du Premier ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly et du ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly.
Georges Copré, également conseiller technique de Mariam Fadiga Fofana, a donné les grandes articulations de cette journée. Il s’agit de la conférence inaugurale dédiée au bilan et aux perspectives des actions de l’Etat en faveur du secteur privé sous le thème: « Développement économique et croissance inclusive : quelle dynamisme en Côte d’Ivoire ». Elle sera co-animée par le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly et Jean-Marie Ackah, président du patronat ivoirien.
A cela s’ajoutent les panels de haut niveau, les rencontres Business to government (B to G) et les « side Events » qui sont l’innovation de cette 4ème édition. A cet effet, il est prévu trois ateliers thématiques pour donner aux entreprises un temps d’échanges avec les structures publiques et privées. Sont également prévus, les prix du partenariat (5 au total) et une session d’échanges avec les structures du dialogue public privé des pays de l’Uemoa dans le cadre d’un partage d’expériences-pays sur la thématique de croissance inclusive.
M. Copré a rassuré les différents acteurs quant au déroulement pratique de cet évènement auquel sera convié la société civile, les chancelleries, la Banque mondiale, l’UEMOA, etc.
Rappelons que le thème de cette 4ème édition de la JNP 2019 est: « Partenariat Etat/Secteur privé pour une croissance inclusive et durable ». Quand l’édition 2017 s’est intéressé à l ‘’Encadrement du secteur informel : source de croissance et de compétitivité de notre économie’’.
Daniel Coulibaly
Les travaux de construction de l'échangeur du Carrefour Solibra d'Abidjan, ou "échangeur de l'amitié Ivoiro-Japonaise", sont désormais très avancés et avancent vers leur phase d’achèvement. La Diplomatique d’Abidjan apprend de source proche du dossier que le chantier sera livré avant la fin de l’année 2019.
28 milliards
L’infrastructure d’une valeur de 28 milliards de F Cfa est financé à hauteur de 25,2 milliards de F FCA par le Japon à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) conformément à l’accord de don conclu en 2015 entre la Côte d’Ivoire et l’institution japonaise de développement.
Situé à la jonction des boulevards Vge et De Gaulle, l’ouvrage sera composé de deux plateformes dénivelés. L’une dans le sens Treichville-Aéroport et l’autre dans le sens pont De Gaulle- Aéroport avec des longueurs respectives de 312 et 210,6m.
La réalisation de cette infrastructure s’inscrit dans la mise en œuvre d’un programme de dotation de la ville d’Abidjan d’infrastructures nouvelles de qualité, en vue d’une amélioration de la fluidité de la circulation des personnes et des biens, d’une meilleure connectivité des pôles économiques et d’une amélioration de la compétitivité des acteurs économiques.
A T
La première édition de la semaine africaine de l’innovation se tiendra du 30 septembre au 4 octobre à Abidjan, a annoncé lundi le chef de projets de la Chambre de commerce et de l’industrie de Côte d’Ivoire(CCI), Emmanuel Dobré lors d’une conférence de presse, au siège de la Chambre au Plateau.
La CCI en partenariat avec la Conférence permanente des chambres de commerce africaines et francophones (CPCCAF) et Land of African Business (LAB) a initié cette semaine, dans la cadre de sa mission d’appui aux entreprises, a expliqué M. Dobré à la presse.
Il s’agit d’un événement novateur et conforme aux nouveaux défis en matière de promotion des entreprises, notamment les start-up.
Cette semaine sera marquée par les assises de l’Intelligence économique qui réunira une vingtaine d’experts venant d’une quinzaine de pays, afin de partager leurs différentes expériences dans le domaine de l’Intelligence économique, à travers des conférences et des tables rondes. Ces assises abriteront, pour cette édition, la présentation de la plateforme virtuelle « Franco-fil » de mise en relation d’affaires entre entreprises du monde Francophone.
En outre, du 2 au 4 octobre se tiendra la cérémonie des ARA (Africa Rethink Awards) qui vise à récompenser les meilleures start-up africaines dans différents domaines innovants. Cet événement est une occasion pour valoriser l’économie sociale et solidaire, d’encourager l’entrepreneuriat local et de permettre aux jeunes africains d’exprimer leur talent et leur savoir-faire.
Au total, 200 participants notamment des promoteurs de start-up, d’entreprises innovantes, de structures à capacité de financement, des investisseurs, des experts et structures d’appui au commerce sont attendus autant pour les assises Africaines de l’Intelligence Economique que pour les ARA.
AIP
Un atelier de restitution des résultats des études de recherches se tient depuis lundi à Abidjan aux fins de proposer une réglementation pour une exploitation rationnelle des ressources halieutiques.
La rencontre vise à restituer aux différents acteurs et partenaires du secteur des pêches, les résultats des études des scientifiques sur les ressources halieutiques réalisées en vue de fournir des données scientifiques devant servir à l’élaboration d’une réglementation nationale.
Le Directeur de l’aquaculture, Shep Helguilé a précisé qu’il s’agira pour les structures de recherches d’instruire entre autres, les acteurs et partenaires du secteur des pêches sur la taille de la première maturation sexuelle des principales espèces et poissons, le sex-ratio des principales espèces, les saisons de reproduction des principales espèces, les paramètres de croissance à partir de l’analyse des fréquences de taille, la dimension minimale des mailles pour les filets.
Ouvrant les travaux, au nom de l’inspecteur général du ministère des Ressources animales et halieutiques, Sérikpa Guillaume, a souligné que les travaux se dérouleront en plénière sous la supervision d’un bureau.
Au total, 38 participants provenant des structures du cabinet du ministère, des directions centrales et services, des projets du cabinet, du centre de recherche et universités, du terminal à pêche d’Abidjan, des organisations professionnelles du secteur de la pêche et de l’Union européenne (UE) prennent part à cette rencontre qui prend fin ce mardi.
La Côte d’Ivoire et l’UE sont liées depuis le 15 décembre 1990 par un accord de pêche qui a évolué pour devenir un accord de partenariat en 2007.
Dans le cadre du protocole 2013-2018 de ce nouvel accord, les parties ivoirienne et européenne, réunies au sein de la commission mixte en janvier 2016, à Bruxelles, en Belgique, ont décidé au titre de la 3ème tranche de l’appui sectoriel, de réaliser des études pour l’amélioration des connaissances scientifiques sur les ressources halieutiques ivoiriennes.
Cette action s’inscrit dans la perspectives de l’élaboration de textes réglementaires au regard de la nouvelle loi relative à la pêche et à l’aquaculture.
AIP
Le comité d’écoute du Prix Découvertes RFI a sélectionné les 10 finalistes de l’édition 2019 dont l'Ivoirienne Anycris. Ils seront soumis au vote d’un jury composé d’artistes et de professionnels, mais également à celui du public. Lequel public peut voter dès aujourd’hui, et jusqu’au 16 octobre sur Prixdecouvertes.com selon un communiqué de la radio mondiale.
Les 10 finalistes 2019
• Anycris (Côte d’Ivoire)
• Bebe Baya (Guinée)
• Celine Banza (RDC)
• Cysoul (Cameroun)
• Lydol (Cameroun)
• Nasty Nesta (Bénin)
• NG Bling (Gabon)
• Social Mula (Rwanda)
• Yann’Sine (Maroc)
• Zonatan (Ile Maurice)
Le lauréat 2019 sera désigné le 7 novembre après le vote du jury professionnel composé d’artistes internationaux :Asalfo, Charlotte Dipanda, Tiken Jah Fakoly, Fally Ipupa, Josey, Angélique Kidjo, Youssou N’Dour, Oumou Sangaré et Singuila. Ainsi que de journalistes de RFI et de France 24, et de représentants des organismes partenaires.
RFI et ses partenaires s’engagent auprès du lauréat, en lui offrant un soutien professionnel et une exposition médiatique. Le Prix Découvertes RFI est organisé en partenariat avec L’Institut français, l’Organisation Internationale de la Francophonie, la Sacem et Ubiznews.
Le chanteur rwandais Yvan Buravan a remporté l’édition 2018 du Prix Découvertes RFI.
Source : RFI
Le vent en poupe depuis son apparition en Côte d’Ivoire avec l’arrivée de Jumia, le e-commerce ivoirien va mal. A part le leader du secteur Jumia Côte d’Ivoire qui lui permet de tenir la barre, Kerawa, Africashop, Afrimarket et Yaatoo(les plus connus) viennent de quitter le navire de l’économie numérique ivoirienne. Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que ces structures spécialisées dans la vente en ligne ferment presque toutes la même année : 2019 ?
Quand Jumia a fait son apparition en 2012, la société a foncièrement changé les habitudes d'achat des Ivoiriens. La plupart d'entre eux qui découvrait ce mode de commerce se voyait livrer leur achat à domicile ou leur lieu de préférence avec gaieté.
Jumia venait de marquer un grand point dans le système de commerce et marketing avec cette vente jusque-là très développée en Europe, Asie et Amérique et peu en Afrique. Depuis, le site de commerce en ligne s’est installé dans les habitudes d’achat et de vente des Ivoiriens. Une prouesse qu’avait réussi la direction générale de cette entreprise dirigée par Francis Dufay. C’était l’économie numérique ivoirienne qui venait de faire un grand pas après plusieurs années de tâtonnement.
Afrimarket, Yaatoo, Kerawa, Africashop, dans le même registre, sont arrivées sur le marché quelques années après. Et cela pour le bonheur du gouvernement ivoirien qui avait mis en place des mécanismes pour lancer cette économie. En effet, il s’est donné comme ambition d’assurer le Développement par les TIC, de sorte à créer les bases pour le déploiement d’une économie numérique pouvant impacter durablement l’économie, changer en profondeur le fonctionnement de l’économie sociale, et créer les fondamentaux pour une économie du savoir au service des populations ivoiriennes. Surtout que cette économie englobe l’ensemble des activités économiques créatrices de valeurs et d’emplois qui utilisent un support numérique, à savoir des plateformes telles que les réseaux internet, mobiles y compris de commerce électronique.
Discount.ci : une mort subite après 2 ans
Discount Côte d'Ivoire a été créé en 2014 par le groupe français Cdiscount fondé en 1998. Son siège était dans un local non loin de la place de la République, côté route de la présidence à quelques enclabures de la montée du pont Felix Houphouet Boigny. Et la structure n’a pas fait long feu. Après seuelemnt 2 ans d’exercice, elle est morte de sa belle mort comme au Sénégal, au Cameroun, au Panamá, au Vietnam, en Colombie, en Équateur, en Thaïlande, etc. La direction s’est bien cognée la tête contre plusieurs murs avant de se résoudre à abandonner.
« En décembre 2016, en toute discrétion, CDiscount a mis un terme à son aventure africaine en stoppant les activités de sa dernière filiale active sur le continent : celle de Côte d’Ivoire. Six mois après la mise en veilleuse des filiales du Sénégal et du Cameroun, c’est une aventure débutée en juin 2014 qui vient de prendre fin », fait savoir Jeuneafrique dans sa parution du 10 février 2017 sur cet échec.
L'entreprise, Discount.ci, a disparu du marché du e-commerce ivoirien comme elle est apparue et sans laisser de traces. Le problème: le manque de stratégie d’adaptation au marché africain. Ce que jeuneafrique a qualifié des difficultés opérationnelles propres à l’Afrique.
Voilà comment le leader français du commerce électronique a échoué de façon lamentable en Côte d’Ivoire dans ce secteur comme partout où il est passé. Mais les annales du commerce en ligne ivoirien n’oublieront jamais cette mort subite de Discount en terre ivoirienne.
Afrimarket et Yaatoo : mort lente et périlleuse…pour finir en 2019
Il aura fallu attendre précisément en 2014 pour voir cette entreprise fondée en 2013 en France, par un trio d’entrepreneurs d’origine française que sont Rania Belkahia, Jeremy Stoss et François Sevaistrese, se déployer à Abidjan en Côte d’ivoire à Cocody au carrefour Faya.
Afrimarket.ci livrait des produits électroménagers tels que des fers à repasser, des friteuses, des mixers, des portables, des montres connectées, des télévisions LED ou des micro-ondes. Il y a aussi des produits alimentaires (sardines, riz, du sucre, du lait, du poulet, de l’huile). Cela a même conduit jumia a commercialisé aussi du vivrier sur son site. Ce qu’il ne faisait pas dans ses débuts. A cela s’ajoute la mode (des Tee-shirt, des robes, des jeans) de beauté (tondeuses à cheveux, sèche-cheveux, savons et déodorants) et même de maison (des chaises, des canapés, des accessoires de rangement). Afrimarket.ci va réussir à s’imposer sur le marché de la capitale économique ivoirienne et deviendra un concurrent sérieux pour Jumia. L’entreprise ira même livrer à l’intérieur du pays comme Jumia puisque ses offres étaient plus ou moins abordables que celles offertes par le géant nigérian.
Afrikmarket a été pendant au moins 6 années de présence en Afrique de l’Ouest dont 5ans en Côte d’Ivoire, un concurrent sérieux pour Jumia. Mais comme toute entreprise, la structure a commencé à connaitre des difficultés. « A partir de 2018, alors que la société atteignait un chiffre d’affaire de 30 millions d’euros, ses fondateurs ont cherché à lever 20 millions d’euros. Deux investisseurs se sont alors montrés particulièrement intéressés, mais après huit mois d’audit de pré-levée, ils ont renoncé à investir au milieu de l’été 2019 », souligne jeuneafrique dans sa parution du 13 septembre 2019. Afrikmarket résistera pendant un bon moment avant de plier l’échine définitivement en 2019. Hélas ! La cause de ce renoncement « trop de difficultés à lever les fonds suffisants pour atteindre la taille de « mastodonte », a confié sa fondatrice Rania Belkahia, au magazine, nécessaire, selon elle, pour se maintenir dans le e-commerce africain.
Le cas Yaatoo. Pour simplement dire : « Il y a du tout ici », c’est-à-dire toute sorte d’articles, est un produit du groupe Prosuma, spécialisé dans la grande distribution en Côte d'Ivoire. Il a lancé en juillet 2016. Il arrive 2 ans après Afrikmarket. L’objectif était de vendre à travers ce site internet ses produits alimentaires et non alimentaires disponibles dans ses supermarchés Porsuma (Hyper Hayat, Casino, Soccocé, Cash Ivoire, Cash center, Jour du marché et Bonprix). Comme Afrikmarket, Yaatoo connaîtra une mort lente et périlleuse avant de fermer après 3 ans d’exercice sur le marché du e-commerce ivoirien. Et pourtant Yaatoo était si bien parti.
On n’oublie pas aussi les deux moins connus : Kerawa, Africashop qui on fermé boutique cette même année 2019.
Qu’est-ce qui n’a pas marché dans le fonctionnement de ces entreprises provoquant leur fermeture à trois mois de la fin d’année ? Pressions fiscales ? Ou tout simplement Jumia n’a laissé aucune marge de manœuvre à ces concurrents ? Il y a lieu de s'interroger en tout cas.
Jumia : seul maître à bord du navire, mais doit se méfier
«Le malheur des uns fait le bonheur des autres » dit l’adage. Et bien la disparition de Yaatoo Afrikmarket, Kerawa, Africashop fait bien l’affaire de jumia Côte d’Ivoire désormais seul à bord du navire du marché en ligne. Ce ne sont pas les responsables de cette entreprise qui diront le contraire sur la chute des quatre concurrents dans le secteur.
Si l‘entreprise tient sa position de leader sur le marché ivoirien du commerce en ligne, rien ne garantit toutefois sa survie si un certain nombre de précautions ne sont pas prises par la direction générale de l’entreprise. Comme Yaatoo, Afrimarkek, Kerawa et Africashop, Jumia pourrait fermer aussi.
En juillet 2019, des agents ont entamé une grève de trois jours pour réclamer les meilleures conditions de travail. Cette grève a bel et bien secoué l’entreprise. Qui a été obligée pour son calme de se libérer des grévistes, dit-on. Ce qui veut dire que malgré un bon chiffre d’affaires annuel, l’entreprise ne traite pas comme il se doit ses employés.
La chute du site de commerce en ligne pourrait venir aussi de la défaillance de certains articles vendus par les boutiquiers. Maintes fois des clients se sont plaints des produits défaillants à eux livrés. Il s’agit surtout des articles locaux. A cela s'ajoute le manque de courtoisie des livreurs de jumia qui fâchent bien des clients et bien d’autres griefs qui ont conduit de nombreuses personnes à ne plus acheter sur jumia. Aujourd’hui nombreuses sont ces personnes convaincues que les produits vendus sur jumia ne sont plus de qualité. Quand elles voient le virtuel et la réalité il y a un grand écart. Une sorte d’arnaque qui ne dit pas son nom. Et cela parce que l’entreprise a ouvert son centre commercial virtuel à toute sorte de vendeurs.
Tous ces manquements pourraient concourir à une baisse du chiffre d’affaires du géant nigérian qui a fait une entrée de 332 milliards de FCFA en 2017 avec une croissance annuelle de 94%. Au niveau international, le géant nigérian a connu bien des difficultés financières cette année 2019. Mais la force de Jumia, c’est son leadership. Un acquis qui fait que plusieurs structures qui veulent se lancer dans le secteur sont obligées de passer un partenariat avec lui. C’est le cas de Carrefour en Côte d’Ivoire, Edenred, le géant français des solutions de paiement. L'entreprise connait un succès au Nigéria, en Egypte, au Maroc, au Kenya et en Afrique du sud.
Il faut le dire tout net. La disparition de ces quatre entreprises qui animaient le commerce en ligne en Côte d'Ivoire est un coup dur pour l’économie numérique ivoirienne.
Doit-on donc compter avec Jumia pour tenir le e-commerce ivoirien pendant encore des années ?
Daniel Coulibaly
Les œuvres picturales de l’artiste Djima Karamoko, par ailleurs architecte, feront l’objet, à partir de jeudi jusqu’au 10 octobre, d’une exposition à la galerie de la Ronde des arts contemporains.
«Sa démarche artistique exprime son intériorité », lit-on sur sa page internet djima-karamoko.com qui présente ses œuvres comme relevant du perçu et du ressenti.
« L’œuvre est une installation placée au début de l’exposition. Elle constitue un obstacle immersif que les invités devront franchir. L’ambiance auditive est animée de poèmes. Les structures de l’artiste, réalisées à partir de fils tressés et suspendus sont une invitation à pénétrer un univers ambivalent qui attire, révulse et questionne », apprend-t-on.
Source AIP
La procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, a déposé, lundi, a interjeté, lundi, appel de la décision d’acquittement en première instance de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, et l’ex-leader des « Jeunes patriotes », Charles Blé Goudé, de crimes contre l’humanité.
Mme Bensouda a déposé son acte d’appel auprès de la Chambre d’appel, indique un communiqué de la CPI transmis à l’AIP.
Selon son argumentaire, la Chambre de première a commis des erreurs de procédure ayant entraîné l’acquittement de MM. Gbagbo et Blé Goudé de tous le charges d’accusation.
La procureure dispose « désormais de 30 jours pour le dépôt de son mémoire d’appel détaillant les motifs juridiques de son appel (en tout 90 jours depuis la notification de la décision d’acquittement) », précise le communiqué.
Après avoir reçu le mémoire d’appel du Procureur et entendu les points de vue des parties sur les motifs d’appel, les juges de la Chambre d’appel examineront ensuite si la décision en première instance doit être confirmée ou non.
La Chambre d’appel définira les dates pour les déposions de ces soumissions, et peut parfois ordonner la tenue d’audiences en appel, si nécessaire.
« La Chambre rendra son arrêt de façon publique en temps voulu », note le document.
Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé étaient poursuivie devant la Cour pénale internationale pour divers crimes contre l’humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains, ou tentative de meurtre et persécution) qui auraient été commis dans le contexte des violences postélectorales en Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011.
Cette crise qui a fait officiellement environ 3000 morts, est née du refus de M. Gbagbo, déclaré vainqueur du deuxième tour de la présidentielle de 2010 par le Conseil constitutionnel, de céder le pouvoir à son adversaire Alassane Ouattara (actuel président), qui, selon la Commission électorale indépendante et la communauté internationale, a remporté ce scrutin.
Source : AIP