Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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« Il n’ y a pas péril en la demeure », a rassuré le ministre Sidi Touré, porte parole du gouvernement, en reponse à la question d'un journaliste relative à cette mésentente entre forces spéciales et policiers, à la conférence de presse du conseil des ministres tenu le mercredi 25 septembre à Dimbokro.

« Ceci est regrettable », a-t-il déploré, indiquant que les populations ne devraient pas craindre pour leur sécurité; elles doivent plutôt compter sur la tournée de sensibilisation des différentes hiérarchies militaires dans les casernes, afin de ramener la discipline au sein de la grande muette.

Rappelons que les palabres entre les forces spéciales et les policiers sont parties d'une action isolée de dix éléments des Forces spéciales qui ont tenté de libérer de force un des leurs à la préfeture de police. Ils ont été maitrisés et désarmés par les policiers. Deux jours après, ils ont répondu du tic- au tac en bastonnant des policiers le samedi 21 septembre en pleine surveillance d'examen au lycée classique d’Abidjan. Cette mésentente a conduit les hiérachies militaires dans les différentes casernes et commissariats. 

 

Daniel Coulibaly

 

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Un conseil des ministres s’est tenu sous la présidence du président Alassane Ouattara, le mercredi 25 septembre 2019 à Dimbokro, région du N’Zi. Au cours de ce conseil des ministres, le Chef de l’Etat a pris un décret de nomination des 15 membres de la commission centrale de la CEI (commission électorale indépendante).
Ainsi, le porte-parole du gouvernement, le ministre Sidi Touré de la communication et des médias, a donné la liste de ces 15 membres de cette commission centrale, à la conférence de presse d’après conseil.

Il s’agit de M. Kone Sourou, proposé par le Président de la République;

M. Ibrahima Bayo, proposé par le Ministre chargé de l’Administration du Territoire

M. Coulibaly Kuibert, Magistrat, proposé par le Conseil Supérieur de la Magistrature;

M. Kouame Adjoumani Pierre, proposé par la Plateforme des Organisations de la Société Civile pour l’Observation des Elections en Côte d’Ivoire (POECI);

Mme Sanogho Alimata Epse Porquet, proposée par la Plateforme Panafricaine des Femmes et des Jeunes pour la Paix, la Démocratie et la Gouvernance (2PFJ);

Mme Yoli Bi Kone Klintio Marguerite, proposée par la Plateforme des Organisation de la Société Civile pour des Elections Apaisées Crédibles et Equitables en Côte d’Ivoire (PEACE-CI);

M. Julien Fernand Gauze, proposé par le Groupe de Plaidoyer et d’Actions pour une Transparence Electorales (GPATE);

Me Yapobi Ketty Yolande née NIABA, Avocat près la Cour d’Appel d’Abidjan, proposée par le Barreau;

M. Bamba Sindou, proposé par le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH);

M. Traore Méfoua, proposé par le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), groupement politique au pouvoir ; M. Ebrotie Emile, proposé par le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), groupement politique au pouvoir;

M. Adja Awo Serges Alain, proposé par le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), groupement politique au pouvoir;

M. Lagou Adjoua Henriette, proposée par le Groupement des Partenaires politiques pour la Paix (GP-PAIX), l’Alliance des Ivoiriens pour la Démocratie (AID), l’Union des Masses Populaires pour la Patrie (UMPP) et le Renouveau Démocratique, groupements politiques de l’opposition;

M. Dogou Alain dit GOBA Maurice, proposé par l’Alliances des Forces Démocratiques de Côte d’Ivoire (AFD-CI), groupement politique de l’opposition;

M. Yapi Yapo Daudet, proposé par la Ligue des Mouvements pour le Progrès (LMP) groupement politique de l’opposition.

Selon le ministre Sidi Touré, cette nouvelle nomenclature de la CEI est la résultante de plusieurs mois de discussion avec les différents partis politiques, la société civile… voire toutes les parties prenantes dans le processus électoral, etc.

« Cette composition consensuelle » doit nous permettre d’aboutir à des élections transparentes et apaisées, a-t-il soutenu en conférence de presse lors du temps d’échanges avec les journalistes. Et ajoutant que la politique de la chaise vide n'est pas une bonne chose. 

Ces nouveaux membres de la CEI seront installés dans les jours à venir et éliront leur président en remplacement de Youssouf Bakayoko.

Mais comme on le constate, le PDCI d’Henri Konan et bien d’autres acteurs de l’opposition n’y figurent pas. Sommes-nous partis pour une autre polémique sur cette nouvelle ossature de la CEI ?

 

Daniel Coulibaly dans le N'Zi

 

 

 

 

 

 

 

 

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La localité d’Ahouniassou est désormais connectée au réseau électrique national. Située sur l'axe Toumodi-Bocanda à 4km de Dimbokro, région du N'Zi, elle a été mise sous tension par le président Alassane Ouattara mercredi à l’occasion de la visite d’Etat qu’il effectue dans la région.

C'était un événement des grands jours. Il était 18 heures 11. Ce mercredi 25 septembre 2019. La nuit venait de disparaître d'Ahouniassou. Elle avait fait place à la lumière. Et cela pour toujours. C’est dans l’allégresse que ce village de plus de 600 mille habitants a vu jaillir la lumière des poteaux électriques. Chants, danses, tam-tam, cris de joie, des acclamations etc ont déchriré le silence qu'il y avait avant cette action du président Ouattara. Symbolisant une reconnaissance de ce peuple à un des fils de la région en la personne du président de la République. La joie était telle que la population est sortie nombreuse pour dire merci au Chef de l’Etat au regard de toutes ses actions de developpement, afin d'apporter un bien-être aux populations ivoiriennes. 

Etreint par l'émotion, le représentant du chef du village Nanan N’Guatta N’Dri a été laconique dans ses remerciements adressés à son bienfaiteur. « Nous sommes très heureux car vous venez de nous faire sortir des ténèbres. Cela fait très longtemps que nous cherchions à quitter ces ténèbres et vous venez de nous mettre dans la lumière. Merci », a-t-il dit, avant d'offrir des présents au couple présidentiel qui a remis, à son tour, une partie du don de 5 millions FCFA offerts par le président à la chefferie, aux femmes, aux jeunes, aux travailleurs, etc du village. Ouattara Route 0001

"C'est très bon. Nous remercions le président pour ce cadeau qu'il nous fait à trois mois de fin d'année", s'est réjouie une jeune habitante du village. 

Pour Aimé K.ouassi, un jeune du village, la mise sous tension d'Ahouniassou va susciter la création de plusieurs petits commerces tels que la vente d’eau glacée, du jus, du poisson frais,…et peut des maquis, restaurants, etc. 

De son côté, le ministre du Pétrole, de l'Energie et des Energies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a fait savoir que la localité d'Ahouniassou est prise comme symbole pour les 12 localités du N’Zi mises en service. Ce sont 81 millions FCFA qui ont été engagés dans les travaux d’électrification de cette partie du pays. 

En ce qui concerne le département de Dimbokro, il s’agit de 21 localités qui ont été enregistrées dans le cadre du PRONER 2020. De 20 localités en 2011, il faut s’attendre à 41 localités électrifiées d’ici à 2020 sur 71.

Au niveau de la région du N’Zi, ce sont 65 localités mises sous tension en 2011 et à 148 à fin 2020. Le ministre a estimé le coût total de tous ses travaux à 2, 1 milliards FCFA.

Il a poursuivi pour évoquer également le programme électricité pour tous(PEPT) dans le N’Zi qui a permis à 11 ménages de profiter de ses bienfaits. «C’est un programme que nous comptons accélérer l’installation dans la région », a-t-il rassuré.

Comme dans la plupart des pays en développement, la question de l’électricité est réelle. Le gouvernement ivoirien s'est engagé à mettre sous tension tous les villages d’au moins 500 habitants à l’horizon 2020 à travers le programme national d’électrification rurale (PRONER) initié en 2013, pour un coût global d’environ 600 milliards de FCFA. Et depuis plus de 2100 localités sont électrifiées à 2018, soit 58% de taux de couverture nationale pour un total de plus de 4900 localités électrifiées sur 8518.

 

Daniel Coulibaly, envoyé dans le N’Zi

 

 

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Le 25ème conseil des ministres du gouvernement ivoirien de l’année 2019 a adopté un décret relatif à l’enregistrement au registre national des personnes physiques(RNPP) et à l’attribution du numéro national d’identification(NNI) au titre du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, le mercredi 25 septembre.

Selon le ministre Sidi Touré, porte-parole du gouvernement, ce décret institue la gratuité de l’enregistrement au RNPP et de l’attribution du NNI.

« Ainsi, a-t-il souligné, chaque personne résident ou de passage en Côte d’ivoire devra se faire enregistrer pour recevoir gratuitement le NNI après qu’il s’est enregistré au RNPP.

Au terme de l’enregistrement qui se fait à l’occasion de la déclaration à l’état civil, de la demande d’un titre d’identité ou de l’entrée sur le territoire national, il est délivré sans frais aux pétitionnaires un justificatif d’identification, a expliqué Sidi Touré. 

En outre, un autre décret a été pris pour définir les spécifications fonctionnelles et techniques minimales du RNPP. Le ministre de la communication et des médias a évoqué les spécifications techniques pour sa mise, notamment un système d’organisation de base robuste interopérable et dynamique avec des solutions informatiques neutres et flexibles de nature à prévenir à l’inféodation du système à un fournisseur et à limiter les coûts.

Il a aussi indiqué que le RNPP va constituer une base de données pour les partenaires techniques et fianciers de notre pays.

 

Daniel Coulibaly, envoyé spécial dans le N’Zi

 

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Le président ivoirien Alassane Ouattara est arrivé à Dimbokro, sa ville natale, dans le cadre d’une visite d’Etat du 25 au 28 septembre 2019, dans la région du N’Zi. Il a été accuilli par une foule en liesse.

Il est était 10 heures quand le cortège présidentiel est arrivé dans la ville de Dimbokro. C’est une foule en liesse qui l’a accueilli avec des acclamations, chants, cris de joie... à l’entrée de la ville. Après les civilités et les hnonneurs militaires, le président a pris la direction de la mairie où il a été acclamé par une foule qui l'attendait devant la mairie de la ville.

Le président Ouattara est à Dimbokro pour un conseil des ministres qui se tiendra ce mercredi à la préfecture de la ville et y reviendra pour un meeting prévu pour, le samedi 28 septembre.

Notons la présence de la Première Dame Dominique Ouattara au côté du président Ouattara dans le cadre de cette visite.

Daniel Coulibaly, envoyé spécial dans le N’Zi

 

 

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Le président ivoirien Alassane Ouattara entame une visite d’Etat du 25 au 28 septembre 2019, dans la région du N’Zi. Celle-ci le conduira dans les localités de Dimbokro, Bocanda et KouassiKouassikro.

C’est la première visite d’Etat du président ivoirien une semaine après la formation du gouvernement Gon III, le mercredi 4 septembre dernier à la suite d’un conseil de ministres à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne. Et à l’occasion de cette tournée, un conseil des ministres se tiendra le mercredi 25 septembre 2019 à Dimbokro, la ville natale du président ivoirien (né le 1er janvier 1942 à Dimbokro). 

La ville natale du président abritera également le meeting de clôture de cette visite, le samedi 28 septembre. Cette dernière étape est symbolique, parce que M. Ouattara retournera sur sa terre natale, après plus d’une décennie.

Mais, sa tournée dans la région du N’Zi débutera avec des meeting dans les localités de Bocanda(jeudi 26 septembre) et KouassiKouassikro(le vendredi 27 septembre). Il faut noter aussi que chaque étape sera ponctuée par des concerts d’artistes de la région. 

 

Daniel Coulibaly, envoyé spécial dans le N’Zi

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Selon une enquête menée auprès de professionnels de la santé du monde entier, les changements climatiques et les fausses informations constituent la plus grande menace pour la santé humaine au cours des 25 prochaines années.

L’étude mondiale a révélé que la très grande majorité (98%) des professionnels de santé souhaitaient davantage de coopération pour faire face aux problèmes de santé créés par la crise climatique.

La crise climatique a été perçue comme allant de pair avec une migration accrue due à la mondialisation, et 72% des personnes interrogées ont déclaré que cela entraînait une plus grande résistance aux médicaments.

"L'époque même de l'ère des feux de forêt numériques" post-vérité "est qu'il incombe au lecteur de vérifier des histoires, qui pourraient être une personne sans le temps, l'énergie ou les ressources pour le faire,"

Tamar Ghosh, directrice générale, directrice générale, Société royale de médecine tropicale et d'hygiène

L'étude, entreprise par la Société royale de médecine tropicale et d'hygiène (RSTMH) du Royaume-Uni, a mené une enquête auprès de médecins, de chercheurs et d'autres professionnels de la santé dans 79 pays.

Le rapport qui en a résulté, publié le 17 septembre , a révélé que la désinformation des patients et la multiplication des idées anti-scientifiques exacerbent les menaces pesant sur les soins de santé, en particulier dans les pays à faible revenu.

Au total, 91% des répondants à l'enquête ont déclaré que les gouvernements et les organismes de santé ne faisaient pas assez pour se préparer à l'impact du changement climatique sur la santé. Un nombre similaire - 92% - ont déclaré que ce défi était lié aux pressions exercées sur les praticiens de la santé par de fausses informations, qui, selon eux, créaient une méfiance à l'égard de l'expertise et des preuves.

Tamar Ghosh, directeur général du RSTMH, estime que de telles tendances pourraient être contrées par une meilleure formation en matière de communication pour les chercheurs et les professionnels de la santé, en particulier dans les pays les plus pauvres, où les personnes ayant moins accès à la technologie pourraient ne pas disposer du savoir-faire numérique pour distinguer entre les personnes de bonne réputation et les faux. nouvelles.

«Les pays à revenu faible ou intermédiaire devront faire face à cette menace, car au cœur même de l'ère des feux de forêt numériques« post-vérité », il incombe de vérifier les récits sur le lecteur, qui pourrait être une personne sans le temps , d’énergie ou de ressources pour le faire », a-t-elle déclaré à SciDev.Net .

Anit Mukherjee, chercheur au Centre pour le développement mondial à Washington, estime que les gouvernements, les ONG et les organismes de santé internationaux doivent utiliser de mieux en mieux les mêmes canaux d'information que les patients, y compris les médias sociaux.

«Ce n'est plus une affiche au bord de l'autoroute», a-t-il déclaré. «Quelqu'un en qui on a confiance, a besoin d’entrer et d’utiliser les mêmes canaux d’information et de diffusion et de les bombarder d’informations de qualité, ce qui peut remplacer les fausses informations.»

Malgré les inquiétudes suscitées par les fausses informations, plus de 600 personnes interrogées se sont montrées positives technologie, 95% des hommes et 83% des femmes ayant déclaré croire que la technologie améliorerait la fourniture de soins de santé dans le monde.

Cependant, environ 68% des professionnels de la santé ont déclaré quela technologie a creusé le fossé en matière de soins de santé entre pays riches et pays pauvres en provoquant un exode des cerveaux. Environ trois médecins africains sur quatre et deux asiatiques sur trois ont déclaré craindre que des médecins locaux ne s'installent dans des pays plus riches, contre seulement la moitié de leurs collègues en Europe.

"La technologie est inévitable et doit être utilisée", a déclaré Mukherjee. «Mais cela ne fonctionnera que si vous avez mis en place des mécanismes de santé de base appropriés et une technologie de conception adaptée.»

Les répondants du monde entier ont été interrogés sur les trois principaux problèmes de santé auxquels ils s'attendaient au cours des 25 prochaines années. Maladies non transmissibles tels que le diabète et le cancer ont été identifiés comme le plus gros problème, suivis par les souches de virus et de parasites résistants aux médicaments, ainsi que par les maladies infectieuses émergentes, telles que le virus Ebola .

Entre-temps, de nombreuses personnes interrogées étaient convaincues que des maladies telles que la polio, le ver de Guinée et le trachome cécitant pourraient être éradiquées d'ici un quart de siècle.

Il est peut-être surprenant de constater que les professionnels de la santé dans les territoires les plus touchés par le changement climatique et les conflits étaient les plus optimistes face à ces défis. Environ 63% des médecins africains ont déclaré être généralement optimistes quant à l'avenir des soins de santé, contre seulement 42% de ceux travaillant en Europe.

Le RSTMH a publié cinq recommandations pour la santé mondiale fondées sur les conclusions du rapport: s'attaquer à la crise climatique, renforcer la collaboration sur les maladies non transmissibles, lutter contre les inégalités en matière de santé, donner la priorité à la qualité de la vie plutôt qu'à la prolonger, et garantir aux professionnels de la santé l'accès aux technologies les plus récentes. .

Pour atteindre ce dernier objectif, les secteurs privé et public doivent travailler en partenariat sur la recherche et l'innovation, a déclaré Ghosh. Pour que les nouvelles technologies profitent réellement aux travailleurs de la santé, les entreprises devraient «travailler dès le début en collaboration avec des professionnels de la santé, plutôt que de les considérer comme un public final pour l'utilisation de la technologie», a-t-elle ajouté.

Source : SciDev

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La Banque africaine de développement a annoncé une aide de 267 millions de dollars américains pour financer la réalisation des projets du Programme d’investissement prioritaire (PIP) du G5 Sahel à l’issue de la réunion du « Groupe de Nouakchott ». qui s’est tenue ce 23 septembre en Mauritanie.

Cette réunion avait pour objectif d’effectuer le suivi des engagements donnés en faveur du PIP à l’occasion d’une conférence entre le G5 Sahel et ses partenaires, tenue fin 2018 à Nouakchott. Une rencontre qui a permis de recueillir des annonces de financement d’un total de 2.4 milliards d’euros.

« Nous sommes et nous restons pleinement mobilisés pour lancer des projets structurants et transformateurs dans la région du Sahel » a déclaré le directeur général de la Banque pour la région Afrique du Nord, Mohamed El Azizi. Et de souligner « l’importance d’une approche régionale qui puisse renforcer les synergies entre partenaires pour des impacts plus significatifs au Sahel ».

Sur le plan stratégique, la Banque inscrit son action dans les deux domaines d’intervention prioritaires « Résilience et Développement » et « Infrastructures », menant un plaidoyer en faveur de grandes initiatives régionales, à l’image du projet régional « Desert To Power » et de la Grande muraille verte.

Le directeur général adjoint pour la région Afrique de l’Ouest, Serge Nguessan, membre de la délégation, a indiqué que la Banque soutient ainsi la mise en œuvre de l’initiative « Desert To Power », à travers le projet « Yelen » d’électrification rurale au Burkina Faso.

De même, l’institution s’est engagée à financer un programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel. Ainsi qu’un projet de restauration de terres dégradées pour la stabilisation des populations rurales.

Au Mali, seront ainsi financés le programme intégré de développement pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin du fleuve Niger ainsi que la composante du projet régional de l’initiative « Desert To Power » qui se déploiera sur le territoire malien. Un autre projet en Mauritanie, permettra d’appuyer la « Transformation agricole dans la Vallée du fleuve Sénégal » pour renforcer la sécurité alimentaire et créer des emplois durables.

En marge de cette conférence, Mohamed El Azizi, accompagné de la directrice générale adjointe pour l’Afrique du Nord et représentante de la Banque pour la Mauritanie, Yacine Diama Fal, ont été reçus par le premier ministre, Ismail Ould Bedda Ould Cheikh Sidiya, en présence du ministre de l’Economie et de l’industrie et gouverneur de la Banque pour la Mauritanie, Cheikh El Kebir Ould Moulay Taher.

Lors de cet échange, le premier ministre a fait part de sa vision stratégique et énuméré les priorités du gouvernement. La rencontre a également permis de passer en revue les différents domaines de coopération entre la Mauritanie et la Banque et de tracer les perspectives de son développement. Un échange durant lequel Mohamed El Azizi s’est félicité de « l’excellence des relations entre la Mauritanie et la Banque qui entretiennent un partenariat exemplaire ».

Les discussions ont ainsi mis en évidence la convergence de vues et la volonté partagée de renforcer ce partenariat, notamment autour des cinq priorités de la Banque.

Le G5 Sahel est un cadre stratégique de coopération régionale créé en 2014 ; dédié à la lutte contre le terrorisme et la coordination des actions de développement, le G5 Sahel est composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad.

Mohamed Compaoré

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L’Institut de recherche Dialogue des civilisations (DOC) accueillera le président nigérien Mahamadou Issoufou en qualité de conférencier lors de l’édition 2019 du Forum de Rhodes, la conférence phare du DOC consacrée aux affaires internationales qui se tiendra du 11 au 12 Octobre.

Le président Issoufou présentera devant plus de 300 participants, notamment des décideurs politiques, diplomates, universitaires et hommes d’affaires venus du monde entier, une perspective africaine sur les thèmes traitant de l’ordre mondial, la sécurité et le développement économique. Il prendra part également au panel « Focus on Africa » pour analyser de quelle manière le continent peut devenir un moteur du développement mondial.

Jean-Christophe Bas, PDG du DOC, déclare : « Avec la participation du président Issoufou, le DOC est fier d’accueillir à Rhodes un dirigeant africain de premier rang, et un leader qui a joué un rôle crucial dans le lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine en juillet dernier, à Niamey. La configuration de l’ordre mondial de demain, de la sécurité et du développement sont des questions centrales de ce nouveau Forum de Rhodes, qui renforce la priorité que nous accordons à l’Afrique et à son développement. », a-t-il déclaré

« Dans ce contexte, et avec l’adhésion prochaine (janvier 2020) du Niger au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non-permanent, l’intervention du président Issoufou dans le cadre du 17e Forum de Rhodes arrivera à point nommé et fera autorité. Je suis convaincu que les influents participants du Forum sauront tirer parti de son intervention, et j'espère que cette nouvelle édition du Forum de Rhodes apportera une contribution substantielle aux débats actuels sur l’avenir de l’Afrique en tant que pilier de l’ordre mondial et moteur de la croissance économique », a poursuivi M. le PDG du DOC.

Parmi les précédents intervenants lors de la session « Focus on Africa » du Forum de Rhodes figurent le président nigérian Goodluck Jonathan, le premier ministre de Guinée Ibrahima Kassory Fofana et l’ancien président malien Dioncounda Traoré.

L’Institut de recherche Dialogue des civilisations est un think tank indépendant basé à Berlin. La mission du DOC est d’être une plateforme indépendante favorisant un dialogue regroupant les perspectives des pays développés et en voie de développement dans un esprit constructif et non-conflictuel.

Mohamed Compaoré

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