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La JForce est un programme destiné à toutes les personnes qui souhaitent être agent autonome en s’appuyant sur le réseau Jumia. Le programme de consultant en ventes de Jumia (JForce) vise à renforcer l’adoption de l’e-commerce dans tout le territoire et ainsi permettre l'émergence de futurs entrepreneurs avec le plein soutien de Jumia pour la formation et en leur permettant de collecter une commission sur chaque vente. Pour être JForceur (agent Jforce), il n’y a pas d’exigences particulières. Il faut juste être super motivé, dynamique, convaincant et surtout un smartphone avec internet. Intégrer la JForce est donc une possibilité donnée à tout le monde sans tranche d’âge spécifique.
“La Jforce est soit une activité principale pour certains, soit secondaire pour d’autres. Tout le monde peut devenir Jforceur et c’est toujours un plaisir pour nous de savoir que notre programme soutient la création d’emploi et le développement de l’entrepreneuriat en Côte d’Ivoire et notamment dans les zones rurales”, soutient Eloi Le Rudulier, Manager JForce Côte d’Ivoire.
A travers la JForce, c’est plus de 10.000 entrepreneurs aujourd’hui qui apprennent à vendre, à gérer des équipes et à contrôler leurs revenus. C’est également un moyen pour eux d’élargir leur réseau professionnel en rencontrant d’autres entrepreneurs qui évoluent dans d’autres segments d’activités. Le programme de la JForce les aide à être plus autonomes et à développer leur leadership.
“La Jforce est une cellule très importante dans le projet d’expansion de Jumia dans les zones rurales. Par elle, les populations dans les zones éloignées , qui n’ont pas accès à un large choix de produits, peuvent elles ainsi bénéficier des services du e-commerce via l’assistance et l’aide des Jforceurs.” , nous dit Francis DUFAY, Directeur Général Jumia Côte d’Ivoire.
Le rôle premier d’un Jforceur, au-delà de se son rôle d’entrepreneur, est d’approcher les populations des zones rurales dont les besoins sont plus importants, les écouter et les accompagner dans leurs commandes sur Jumia et les suivre jusqu’à la livraison effective. Ce mode de fonctionnement réduit le fossé entre les populations urbaines et celles des zones rurales car tous peuvent désormais commander en ligne et se faire livrer. Rappelons par la même occasion que plus de 50% des livraisons de Jumia Côte d’Ivoire se font en dehors d’Abidjan.
“La Jforce favorise aujourd’hui une réelle proximité avec nos clients des zones rurales et facilite l’adoption du e-commerce », ajoute le Directeur Général de Jumia Côte Francis DUFAY.
Aujourd’hui, la Jforce est présente sur toute l’étendue du territoire national à travers plus de 55 points relais pour favoriser le développement de l’entrepreneuriat et procurer plus de satisfaction clientèle via la proximité.
ServCom : Jumia-Cote d’Ivoire
Le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, conduira une délégation ivoirienne de haut niveau à Lyon (France), les 9 et 10 octobre 2019, pour participer à la sixième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds Mondial. Le Chef du gouvernement ivoirien y représentera le Président de la République, Alassane Ouattara.
Cette 6è Conférence a pour objectif de mobiliser donateurs et pays bénéficiaires, en vue de reconstituer les ressources du Fonds mondial pour le financement de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme pour la période 2021-2023.
De 2011 à 2018, la Côte d’Ivoire a fait d’importants efforts en matière d’investissement dans le domaine de la santé. Le budget consacré au secteur est ainsi passé de 105 en 2011 à 415 milliards de FCFA en 2018, soit une hausse d’environ 395,2%.
Le pays a enregistré des progrès importants dans la lutte contre le VIH, grâce aux efforts soutenus de l’ensemble des acteurs de la réponse nationale. En 10 ans, le nombre de nouvelles infections à VIH a chuté, passant de 25.000 en 2009 à 17.000 en 2018. Par ailleurs, le renforcement de la mise sous traitement ARV des personnes vivant avec le VIH a permis d’atteindre 252 127 bénéficiaires en 2018, contre 84 220 en 2010.
L’atteinte des 3x90 (90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90% de toutes les personnes infectées par le VIH dépistées reçoivent un traitement anti rétroviral durable, et 90% des personnes recevant un traitement antirétroviral ont une charge virale durablement supprimée), est un objectif réalisable à l’horizon 2020.
En ce qui concerne la lutte contre la tuberculose, ce sont 21.300 patients tuberculeux, toutes formes confondues, qui ont été dépistés et pris en charge en 2018.
Quant à la lutte contre le paludisme, la prévalence hospitalière pour cette endémie a chuté de 17 points en 4 ans. L’utilisation de la moustiquaire imprégnée à longue durée d’action chez les enfants de moins de 5 ans est passée de 3% en 2010 à 60% en 2018.
Organisée tous les trois ans, la Conférence de reconstitution des ressources du Fonds Mondial rassemble des représentants des gouvernements, de la société civile, du secteur privé et des communautés touchées par les trois pandémies.
Source : Primature
Promoteur de la course de l’ascension du Mont Korhogo et par ailleurs, Directeur technique national adjoint à la fédération ivoirienne d’Athlétisme, SARRE Abdoulaye donne plus de précisions sur cette compétition. Interview
LDA : Parlez-nous du Semi- Marathon que vous organisez à Korhogo.
S.A : Je suis le promoteur de la Course de l’Ascension du Mont Korhogo dénommé « Le COLAMKO ». Il s’agit d’une compétition de 20 Km de course à pieds qui a pour ligne d’arrivée le sommet du Mont Korhogo. A côté de cette course réservée aux professionnels, il y a un circuit de 6 Km pour les amateurs. Le COLAMKO est un concept qui réuni, le sport, la culture et le tourisme.
LDA : D'où vous êtes venu ce concept ?
S.A : Ce concept nous vient des courses de montagnes organisées partout dans le monde. Tel que le Pic du Nahouri au Burkina faso, l’Ascension du Mont Cameroun et bien d’autres. Cette compétition n’existait pas en Côte d’Ivoire. Il fallait que ce concept existe chez nous afin de permettre aux amoureux des courses de montagne de visiter notre beau pays.
LDA : Quel bilan faites-vous de la dernière édition ?
S.A : La deuxième édition organisée le 27 Octobre 2018 a été un succès populaire. Avec près de 6000 participants. Cette compétition a donné une ambiance à la région du Poro.
LDA : A qui s'adresse ce marathon ?
S.A : Cette compétition s’adresse à toutes les tranches d’âges. Mais, le 20 Km est réservé aux athlètes professionnels et aux corps habillés.
LDA : Quelles sont vos attentes pour cette édition ?
S.A : Pour cette troisième édition du COLAMKO qui aura lieu le 19 Octobre prochain, nous attendons près de 10000 athlètes. et donc, nous attendons toujours les annonceurs afin qu’ils associent leurs images à cet évènement important pour la région du Poro
Interview réalisée par Mohamed Compaoré
Le Conseil Principal de Laurent Gbagbo, Me Altit Emmanuel demande la mise en liberté "immédiate et sans condition" de Laurent Gbagbo, dans une requête adressée, lundi, à la chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI).
Pour Me Altit, le maintien du régime restrictif de liberté aurait pour conséquence d’interdire à Laurent Gbagbo de jouer un rôle dans la vie publique et dans la réconciliation de son pays. « Cela lui interdirait par exemple de participer d’une manière ou d’une autre aux élections présidentielles à venir », écrit-il dans sa requête.
Pour lui, la liberté d’un homme acquitté est absolue et ne peut être qu’absolue parce que son innocence ayant été reconnue, il dispose de tous ses droits. L'avocat de Laurent Gbagbo dit présenter sa requête, dans le cadre d'une jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme ( CEDH), qui "reconnaît de manière constante qu’une partie a toujours la possibilité de demander à une Chambre de reconsidérer une décision antérieure".
Laurent Gbagbo et Blé Goudé étaient poursuivis pour quatre chefs d’accusation de crimes contre l’humanité, à savoir, meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains.
Le journaliste ivoirien et patron de presse Lacina Sermé de l'agence Apanews a remporté le prix de partenariat point focal presse (80/100) dans le cadre des activités de la journée nationale du partenariat(JNP). Il a reçu son prix lors de la cérémonie de clôture de la 4ème édition de cette journée au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, le lundi 7 octobre 2019.
Il y avait dans cette catégorie prix du partenariat point focal presse, parrainé par le secrétariat exécutif du comité de concertation Etat /secteur privé, d’autres journalistes : Elysée Lath du quotidien L’Inter, Arsène Yapi du journal le Journal de l’Economie, Célestin Kouadio de Acturoutes et Bassolé Michel de l’agence de presse AIP. Depuis 2017, ce prix était détenu par Koné Seydou de Koaci.com.
Le prix du partenariat administration publique est revenu à la direction générale des Douanes (142,83 /168). L’union des grandes entreprises industrielles de Côte d’Ivoire s’est vu attribuer le prix du partenariat secteur privé (141,29/196). L’observatoire de célérité des opérations de dédouanement(OCOD) s’est adjugé celui du partenariat cadre paritaire sectoriel avec 112,57/150. Le prix du partenariat point focal du CCESP est allé dans les mains de M. Dogbo Nahounou de la direction générale de la décentralisation et du développement rural (85/ 100).
Des prix spéciaux ont été remis à Pierre Magne, vice-président de la confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire(CGECI), Ehui Marthe, présidente du réseau ivoirien des femmes entrepreneures (RIFEN) et Diallo Ousseine de la fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’Ouest.
Il faut dire que l’objectif du prix de partenariat dans le cadre de la JNP est de récompenser les personnalités et structures publiques et privées qui se sont distingués par leur forte implication dans le processus du dialogue public-privé en Côte d’Ivoire.
Daniel Coulibaly
Sous l’égide de Rugby Afrique et en partenariat avec la Société Générale, la Fédération Tunisienne de Rugby accueillera le tournoi Africa Women’s Sevens les 12 et 13 octobre 2019 au stade Mustapha Ben Jannet à Monastir, en Tunisie.
C’est la seconde fois que Rugby Afrique organise des événements de qualification pour les Jeux Olympiques sur le continent depuis les débuts du rugby à sept aux Jeux Olympiques de Rio en 2016. Tous les regards sont désormais tournés vers douze des meilleures équipes africaines qui attendent impatiemment cette occasion de se qualifier pour les prochains Jeux Olympiques d’été de Tokyo en 2020.
Les médaillées d’argent et de bronze auront une possibilité supplémentaire de se qualifier en participant à un tournoi mondial de repêchage qui aura lieu en juin 2020. Les équipes classées première et deuxième pourront participer au tournoi de qualification du World Rugby Sevens Series.
À l’approche des Jeux Olympiques et des World Rugby Sevens Series, de nombreuses équipes ont beaucoup investi dans leur programme Sevens, ce qui signifie que les enjeux sont importants pour les joueuses et que les matchs du tournoi seront âprement disputés. Les équipes participantes sont (dans l'ordre du classement africain actuel) le Kenya, l'Ouganda, la Tunisie, Madagascar, le Zimbabwe, le Sénégal, le Botswana, la Zambie, le Maroc, l’Île Maurice, l'Afrique du Sud et le Ghana. L’Afrique du Sud, qui s’est retirée de l’édition 2018, est désormais classée au 11e rang des 12 équipes. L’équipe ghanéenne, qui participe au championnat africain pour la première fois, se classe donc au 12e rang.
Il convient de noter que l’équipe d’Afrique du Sud ne participera que pour tenter de décrocher sa qualification au tournoi des World Rugby Sevens Series En effet, le règlement intérieur de la Confédération des Sports et du Comité Olympique sud-africains ne permet pas d’être sélectionné pour les Jeux Olympiques directement à partir du tournoi régional africain qualificatif.
Khaled Babbou, président de Rugby Afrique, a déclaré : « Nous sommes très heureux et remercions infiniment la Fédération Tunisienne de Rugby (FTR) d’accueillir l’édition 2019 de l’Africa Women's Sevens. La FTR a pris toutes les mesures nécessaires pour que cet événement se déroule dans les meilleures conditions et pour donner une excellente image du rugby africain féminin. L’Afrique souhaite obtenir une reconnaissance internationale et de haut niveau. Un tournoi comme le Women’s Sevens Rugby a un fort potentiel pour promouvoir et révéler nos talents en Afrique et amener davantage de sportifs du continent à jouer au rugby. Je suis convaincu que les matchs disputés par des femmes susciteront l’intérêt du public. Je sais que toutes les équipes se sont préparées très sérieusement et je leur souhaite à toutes de réaliser de belles performances. J’espère qu’elles pourront défendre au mieux leurs chances de participer à l'un des événements sportifs les plus prestigieux au monde. »
M.C
Dans un point de presse tenu ce lundi 7 octobre au Quai d’Orsay, la France se félicite de l'arrêt des poursuites contre 102 membres ou sympathisants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) dont le président du Parti, Maurice Kamto, et de leur libération le 5 octobre.
Elle salue également la décision de libérer 333 personnes en lien avec la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, dans le cadre du dialogue national qui vient de se tenir à Yaoundé.
La France salue l'engagement des autorités camerounaises à mettre en oeuvre les conclusions de ce dialogue.
La France encourage les autorités et tous les responsables politiques à entretenir la dynamique actuelle dans l'esprit de dialogue et de concorde.
M.J
Le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a reçu en audience ce lundi 7 octobre à Abidjan, le Président Directeur Général de Tata International, Noël Tata qui a indiqué être venu exprimer l’ambition de son entreprise de renforcer et d’agrandir ses activités en Côte d’Ivoire.
« Nous sommes venus rencontrer le Premier Ministre pour lui exprimer notre volonté de renforcer notre coopération avec le gouvernement ivoirien, à travers la SOTRA. Nous sommes satisfaits de nos relations, et voulons renouveler notre engagement avec l’entreprise », a dit Tata.
Outre le renforcement du parc automobile de la Société de Transport Abidjanais (SOTRA), Tata Motors ambitionne également d’accompagner le gouvernement dans le renouvellement du parc auto de façon générale.
Le ministre des Transports Amadou Koné a remercié les responsables du Groupe Tata, dont les actions ont permis, il y a deux ans, de relancer la SOTRA, avec l’acquisition de 500 nouveaux autobus. Il a aussi rappelé qu’une équipe de Tata Motors intervient dans la formation, en renforçant les capacités du personnel de la SOTRA, pour la maintenance des autobus.
Au-delà du montage et de l’assemblage des véhicules, l’objectif est de parvenir très rapidement, selon Amadou Koné, à une industrialisation totale dans la production de véhicules en Côte d’Ivoire.
Tata Motors est la plus importante compagnie indienne de fabrication de véhicules personnels et commerciaux.
SerCom Primature
Une étude menée chez la souris, publiée par The Endocrine Society, suggère que la consommation de cigarettes électroniques peut nuire à la fertilité. Elle limiterait la prise de poids du fœtus.
L’usage de la cigarette électronique est en train de se répandre, souvent en alternative à la véritable cigarette. S’il est vrai que le fait de se tourner vers ces dispositifs permet a priori de se détacher du tabac, ses effets sur la santé sont en revanche encore incompris. Quelques études ont néanmoins déjà isolé quelques dangers potentiels. Il y aurait, par exemple, un lien entre l’usage de la cigarette électronique et un risque accru de problèmes cardiaques. Plusieurs cigarettes électroniques contiendraient également certaines toxines bactériennes et fongiques. Il y a quelques jours, on apprenait également que l’usage de l’e-cigarette pouvait endommager les vaisseaux sanguins. Même sans nicotine.
Des problèmes de fertilité chez la souris
Cette nouvelle recherche reste dans le même “tempo”, nous révélant cette fois de possibles effets néfastes sur la fertilité féminine. Pour ces travaux, des chercheurs de l’Université de Caroline du Nord ont exposé des souris à de la vapeur d’e-cigarettes. À raison de cinq fois par semaine, pendant quatre mois. Il est alors ressorti que les souris concernées montraient un retard significatif dans le développement de la première portée. Autrement dit, cette exposition à la vapeur de cigarette électronique avant la conception semblait retarder l’implantation de l’embryon fécondé dans l’utérus. Mais ce n’est pas tout.
« Nous avons également découvert que l’utilisation de la cigarette électronique tout au long de la grossesse avait modifié la santé et le métabolisme à long terme de la progéniture. Entraînant des effets permanents de la deuxième génération sur le fœtus en croissance », note Kathleen Caron, principale auteure de l’étude. Il a été démontré, par exemple, que les progénitures exposées aux cigarettes électroniques in utero n’avaient pas réussi à prendre autant de poids que les souris témoins.
Des recherches supplémentaires nécessaires
« Ces résultats sont importants car ils changent notre point de vue sur la sécurité perçue des cigarettes électroniques comme solution de rechange aux cigarettes traditionnelles avant et pendant la grossesse », conclut la chercheuse. Bien évidemment, ce qui est observé chez la souris ne l’est pas toujours chez les humains. Ces recherches, au regard de ces résultats, méritent en revanche d’être approfondies. D’autant que – comme le soulignent les chercheurs – de nombreuses femmes se tournent vers les cigarettes électroniques pendant leur grossesse, en remplacement du tabac.
Rappelons que les effets du tabac sur le fœtus dans la grossesse sont, cette fois, bien établis. Comme le risque de naissance prématurée, ou de faible poids à la naissance. Une étude, publiée il y a quelques semaines, a également confirmé que le fait de fumer pendant la grossesse pouvait doubler le risque de mort subite du nourrisson.
Source : Jstm
Une investigation journalistique menée par un étudiant en fin de formation à Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC-Polytechnique) d’Abidjan, Nicaise Ohouna N’Takpé, propose la création en Côte d’Ivoire d’une autorité de régulation du secteur du ciment, pour stabiliser les prix des produits de cette industrie qui varient d’un point de vente à l’autre.
M. Ohouna N’Takpé a fait cette suggestion samedi, lors de la soutenance de son mémoire de fin de cycle en journalisme, option radio, face à un jury de trois membres.
« Il faut la création par l’Etat d’une autorité de régulation pour contrôler le marché de la cimenterie », note le mémoire, soutenu par une enquête radiophonique qui donne la parole à diverses sources dont des acteurs du secteur, des consommateurs et des citoyens.
Cela permettra, au dire de l’impétrant de stabiliser les prix départ usine au niveau des producteurs de ciment, l’affichage des prix dans tous les points de ventes, le renforcement de la mesure d’interdiction de l’importation du produit, et la révision des conditions de surestarie au niveau du port pour l’acquisition de la matière première.
Le mémoire qui portait sur le thème « le marché ivoirien du ciment : enjeux et défis à l’horizon 2020 », qui a été accepté par le jury présidé par Dr Rémi Yao, avec la « Mention très bien » et la note de 16 sur 20, évoque surtout demande nationale de ciment de plus en plus faible, avec l’arrivée de plusieurs usines ces dernières années sur le marché national. Ce qui inuit une surproduction.
A en croire Nicaise N’Takpé, cette surproduction amène les sociétés de production à se livrer une bataille des prix. « Cela fait que depuis 2011 jusqu’à aujourd’hui, le prix de la tonne à l’usine du ciment CPJ32 et CPJ42 (des variétés de ciments fréquemment utilisées) a progressivement chuté jusqu’atteindre la barre de dix mille francs CFA à ce jour », dit-il.
« Mais les consommateurs finaux à Abidjan comme à l’intérieur du pays ne tirent pas profit de la concurrence sur le marché, puisque les revendeurs, dans les points de vente, ne font qu’augmenter les prix », poursuit-il.
La marge bénéficiaire des fabricants diminue ainsi au fil des jours, « ce qui pourrait engendrer à la longue, des licenciements, des départs volontaires, et au pire, des cas la fermeture de certaines entreprises de fabrication, d’où l’enjeu de cette étude».
La Côte d’Ivoire produit annuellement 11,5 millions de tonnes, avec dix usines de ciments en activité, contre une demande locale estimée à 5,24 millions de tonnes en 2018-2019.
AIP