Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Avec l'insécurité alimentaire à la hausse au Nigéria, les petits exploitants se tournent vers les nouvelles technologies pour améliorer la production alimentaire et les possibilités de commercialisation, écrit Kemi Falodun.

                                      
La population mondiale devrait augmenter de 2 milliards d'ici 2050 et, avec plus de la moitié de cette croissance en Afrique subsaharienne, il est devenu urgent de s'attaquer à l'insécurité alimentaire .

Dans le pays le plus peuplé d'Afrique, le Nigeria, l'insécurité alimentaire est en augmentation; selon les indicateurs de développement de la Banque mondiale, près de 8% de la population était sous-alimentée en 2015, contre 6% en 2007.

Cela représente à la fois un défi et une opportunité pour les petits exploitants et ceux qui souhaitent y investir. L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) prévoit que le marché agricole en Afrique subsaharienne passera de 200 milliards USD en 2015 à US. 1 billion de dollars d’ici 2030.

«Si nous continuons avec les houes et les sabres, nous devrons compter sur les autres nations pour nous nourrir efficacement»,

Samson Ogbole, PS Produits Neutraceutiques

Au Nigeria, l’agriculture était autrefois considérée comme une vocation pour les pauvres et les sans instruction. Mais les perceptions de l’agriculture changent à mesure que de plus en plus de gens s’y aventurent. Environ les deux tiers de la population active sont maintenant engagés dans le secteur, ce qui représente 37% du PIB.

Et de plus en plus, les agriculteurs pratiquant une agriculture de subsistance utilisent les nouvelles technologies pour accroître leur productivité et leurs possibilités de commercialisation. Celles-ci vont de l’utilisation des médias sociaux pour communiquer avec d’autres acteurs du secteur, en passant par le partenariat avec des sociétés fournissant des technologies de drones et de télédétection.

La population nigérienne d'environ 200 millions d'habitants se traduit par une forte demande de produits agricoles et les entrepreneurs, les entreprises et les gouvernements travaillent ensemble pour atteindre les objectifs suivants:Objectif de développement durable n ° 2: «éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable».

Agriculture hors sol

PS Nutraceuticals est l'une de ces entreprises. Il utilise l'agriculture aéroponique, une méthode qui consiste à suspendre les racines des cultures dans l'air et à appliquer des brouillards. La méthode, qui se déroule dans un environnement contrôlable, présente de nombreux avantages, notamment un minimum d’eau , d’électricité et de main-d’œuvre. Les cultures sont également rapides à récolter et les ravageurs sont limités.

Fondée en 2016 par Samson Ogbole et OP Okocha, la société espère qu'en mettant en place des fermes qui utilisent cette technologie, elle pourra contribuer à assurer la sécurité alimentaire au Nigéria. «L'agriculture sans sol est l'une de ces technologies qui peuvent aider à assurer l'approvisionnement en nourriture», déclare Ogbole. "Ce n'est pas une façon de remplacer le sol, mais plutôt de le compléter."

La méthode a été testée sur plus de 200 cultures, notamment les tomates, le gingembre, les oignons, le riz et même les fleurs. Les aliments peuvent être produits à tout moment de l'année et le système d'espacement permet une productivité accrue. "La production alimentaire ne devrait pas être saisonnière car la faim n'est pas saisonnière", ajoute Ogbole.

En plus d’être écologique, cette méthode attire les investissements des banques et des particuliers, ajoute Ogbole, bien qu’il admette que le secteur a toujours eu du mal à trouver des fonds. "L'absence de technologie [dans les pratiques traditionnelles] signifie que l'agriculture n'est pas totalement prévisible, ce qui la rend difficile à assurer et la rend donc peu attrayante pour les investisseurs", a-t-il déclaré.

Le gouvernement exploite également l'esprit d'entreprise. PS Nutraceuticals est en partenariat avec l’État de Lagos dans le cadre d’un programme de culture du riz et des tomates destiné à nourrir la population croissante. La société utilise les technologies d'aéroponie et de coupe de vigne en collaboration avec l'Institut international d'agriculture tropicale sur YIIFSWA-II ,un projet visant à fournir des tubercules de semences d'igname abordables et de haute qualité aux petits exploitants agricoles du Nigeria et du Ghana. Il a recruté 40 agriculteurs locaux dans les états d'Oyo et d'Ogun pour travailler sur le projet.

Réduire les déchets

D'autres entreprises se concentrent sur la réduction des déchets et l'augmentation de l'accès aux marchés. Farmforte est une entreprise basée à Lagos qui achète des produits de petits agriculteurs, tels que la noix de cajou et la patate douce, et les exporte, tout en exploitant sa propre ferme de patates douces dans l'État d'Edo. «Cela résout les problèmes de stockage, de logistique et d'accès au marché pour les petits exploitants agricoles», explique Lola Femi, stratège du contenu chez Farmforte.

Farmforte traite des marchandises périssables et assure le transport des agriculteurs. Des technologies telles que l'irrigation moderne garantissent l'agriculture toute l'année, les humidificateurs empêchent les produits de périr et les conteneurs d'expédition à température contrôlée s'attaquent au problème commun du gaspillage alimentaire. L'utilisation de ces nouvelles technologies, de l'aéroponique aux systèmes de transport modernes, gagne du terrain au Nigeria. Il existe une communauté de personnes enthousiastes à propos de ces méthodes d’agriculture et passionnées par leur déploiement dans la poursuite des objectifs de développement durable.

«Ils ont l'air sexy», explique Ogbole, expliquant pourquoi les jeunes les trouvent attrayants.

Cependant, la sécurité alimentaire ne sera pas atteinte simplement en augmentant la production alimentaire; les consommateurs doivent pouvoir se le permettre. Et même si de nombreux agriculteurs se rendent compte qu'il est possible de faire beaucoup plus en agriculture grâce à ce type de technologies, la plupart d’entre eux n’y ont pas accès.

«Si nous continuons avec les houes et les sabres, nous devrons compter sur les autres nations pour nous nourrir efficacement. Il est nécessaire de se procurer des technologies - pas seulement des machines, mais des systèmes automatisés que les petits exploitants peuvent également utiliser sans casser leur tirelire », a déclaré Ogbole.

Source : SciDev

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La secrétaire d’Etat chargée de l’Autonomisation des femmes, Myss Belmonde Dogo, a officiellement ouvert, le 16 octobre 2019 à Bingerville, l’atelier de pré-validation du document de stratégie nationale de l’autonomisation de la femme en Côte d’Ivoire, qui constituera un guide pour la planification du développement et le bien-être social.

« L’élaboration d’un document de stratégie nationale de l’autonomisation de la femme répond à la nécessité de disposer d’un document cadre d’orientation stratégique et de coordination des interventions, en vue d’une meilleure prise en compte de l’autonomisation de la femme dans la planification du développement », a déclaré Myss Belmonde Dogo.

Selon la secrétaire d’Etat, cet exercice permet d’assurer un investissement éclairé dans l’autonomisation de la femme qui constitue la voie la plus sûre pour la croissance économique, le bien-être social et l’éradication de la pauvreté.

Au nom du Projet d’Appui à la Gestion économique et financière (PAGEF) qui apporte un appui institutionnel pour l’élaboration dudit document, le coordonnateur adjoint, Victorien Déré, a relevé que la promotion et le renforcement du genre occupent une place de choix dans les activités du PAGEF.

Il a rappelé que le PAGEF a contribué à l’organisation de la 7ème Table ronde annuelle des leaders de l’Initiative africaine des politiques d’inclusion financière (AFPI) dont l’un des objectifs était de renforcer l’inclusion financière au moyen des services financiers numériques. Ce qui permettra à terme, de garantir un meilleur accès des femmes à ces financements.

                                                          
M.C

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Le Président du Niger  Issoufou Mahamadou a pris part les 11 et 12 octobre 2019 au 17ème Forum de Rhodes, organisé par l’Institut du Dialogue des Civilisations pour évoquer plusieurs questions nationales et régionales et porter la vision de l’Afrique sur les grandes questions internationales.

Lors de la session spéciale qui lui était consacrée le 11 octobre, le Président Issoufou Mahamadou a évoqué avec Stefan Grobe de Euronews Bruxelles devant les participants venus de plus de 55 pays sa vision pour l’Afrique et le Niger, a prôné le multilatéralisme, a attiré l’attention sur la situation sécuritaire dans la région du Sahel et le bassin du lac Tchad, la situation en Lybie et le soutien de la Communauté internationale pour lutter contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest, ainsi qu’a mis en garde contre les problèmes posés par le changement climatique et la migration illégale.

Les autres points concernaient le rôle que le Niger va jouer en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité à partir de janvier 2020, le marché des faux médicaments en Afrique, les réformes de la gouvernance politique et économique mondiale et la coopération gagnant-gagnant entre les pays.

Le 12 octobre le Président Issoufou Mahamadou a pris la parole en tant qu’Invité Spécial pour conclure les débats d’un panel dédié au partenariat entre l’Afrique et le reste du monde animé par Hannane Ferdjani de Africanews. Ont participé à ce débat, le Fondateur de Transparency International, Coprésident de Africa Progress Panel M. Peter Eigen (Allemagne), le Fondateur et Président de la Fondation Brazzaville M. Jean Yves Olivier (France), l’ancien Premier Ministre de Guinée M. Kabiné Komara, le directeurr pour les projets Education de ABO Capital M. Jaimie Graça (Angola) et l’industriel, entrepreneur et philanthrope sud-africain M. Ivor Ichikovitz.

Dans son intervention, le Président Issoufou à évoqué l’ensemble des questions ayant trait à cette thématique et précisé sa vision pour le développement de l’Afrique. M. Issoufou a insisté sur les défis et perspectives inhérents au développement du continent africain. rappelant la situation de l’Afrique dans divers domaines et soulignant les efforts menés par ses dirigeants à travers, entre autres, l’Agenda 2063 et ses différents Plans et Projets dont la ZLECAf.

Le président Issoufou a renouvelé ses remerciements à l’Institut du Dialogue des Civilisations et en particulier à son Président du Conseil d’Administration, M. Vladimir Iakounine et à son Directeur Exécutif M. Jean-Christophe Bas, pour l’avoir associé, en tant qu’Invité Spécial, à ce 17ème Forum de Rhodes, lieu privilégié de réflexion et d’analyse pour aider à la prise de décisions de leaders politiques et économiques du Monde .

M.J

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La Diplomatique d'Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) publiait le 2 octobre 2019 dernier une lettre ouverte au chef de l'Etat d'un collectif de souscripteurs d'une opération immobilière dénommée "MECO 1", qui plaidaint pour qu'une solution soit trouvée afin qu'ils ne soient pas déguerpis de leurs maisons. Ces personnes dont les concessions sont situées entre Abidjan et Dabou, accusaient le promoteur immobilier de ce projet de les avoir trompés en réalisant ces constructions sur une parcelle dont il n'est pas propiétaire. Dans un droit de réponse adressé mardi 15 octobre 2019 à LDA, le promoteur, Koffi's Holding donne sa part de vérité sur cette affaire, accusant en retour les souscripteurs de manoeuvres visant à ne pas solder leurs paiements. Ci-après, le ce droit de réponse.

 

DROIT DE REPONSE

A Monsieur le Directeur

de la diplomatiquedabidjan.com

Fait à Abidjan 10 octobre 2019

Objet : Exercice du droit de réponse à votre lettre ouverte

Je soussigné M. Koffi Esaï, agissant en qualité de Directeur Général-Adjoint de l’entreprise Koffi’s Holding S.A, entend par la présente, faire usage de mon droit de réponse en vertu de l’article 64 de la loi sur la presse. Et cela, suite à un article intitulé ‘’ Côte d'Ivoire-Cri de cœur : 450 familles d’enseignants arnaquées dans une opération immobilière appellent Ouattara à l'aide’’, et publié sous forme de lettre ouverte sur votre plateforme ladiplomatiquedabidjan.net.

En effet, cette lettre ouverte aux président de la République s’inscrit dans la logique d’une démarche de sabotage de notre opération immobilière financée sans apport bancaire par M. Koffi Armand et son entreprise Koffi’s Holding S.A. Qui, dans une atmosphère de crise de logements, se bat depuis plusieurs années en travaillant à offrir un toit à chaque Ivoirien. Toute cette cabale menée par ce soit disant collectif, vise à discréditer l’opération immobilière Meco 1 (Mutuelle des Enseignants de COCODY 1) afin de ne pas aller au bout de leur échéancier dans le contrat qui les lie à l’entreprise Koffi’s Holding S.A. Eux, qui pour beaucoup habitent déjà nos maisons sans avoir soldé le paiement.    

Le 18 juillet 2019, ce collectif avait déjà organisé un point presse au cours duquel, il n'y a rien eu d'autre que de porter des accusations gratuites à l'encontre du PDG et de son entreprise Koffi’s Holding S.A en laissant croire que la parcelle sur laquelle nous menons notre opération immobilière n’est pas la nôtre. Tout au long de ce point presse, ce soit-disant collectif a été incapable de produire un seul document qui étaye ses accusations.

Dans cette lettre adressée au chef de l’Etat, le collectif argue ceci : « Les acquéreurs se sont rendus compte qu’ils se trouvent dans l’impossibilité de payer les impôts parce que le promoteur de cette opération immobilière n’a en réalité aucun document légal lui donnant droit de monter un tel projet. Il agit dans l’informel, dans l’illégalité et cela en toute impunité ». A cette allégation, l’entreprise Koffi’s Holding S.A a toujours démontré avec preuves à l’appui tous les documents afférents à cette parcelle. A ce groupuscule de personnes qui utilisent le ronflant nombre de « 450  familles » pour éberluer l’opinion nationale, l’entreprise Koffi’s Holding S.A répond qu’il est inadmissible d’occuper une maison que vous n’avez pas fini de payer et d’en demander les papiers y afférents. Ce que l’opinion nationale doit savoir, c’est que la plupart de ces souscripteurs se trouvent dans cette même situation et partagent le même fantasme de se voir propriétaire d’une maison sans avoir soldé son paiement.

Sur les allégations qui laissent croire que : «… cette opération immobilière s’est établie frauduleusement sur des parcelles qui comportent déjà un titre de propriété foncière (Titre Foncier n°1403 de Grand-Bassam) appartenant au groupe CEB et qui aurait vendu une bonne partie de ses espaces à d’autres entités que sont la CNPS, la SIPIM, SCI Mathieu qui a démoli à deux reprises les 90 logements de certains acquéreurs, nous y avons toujours apporté un démenti cinglant.

Voici ce qu’il en est : Koffi's Holding S.A est une société anonyme au capital de 10 millions crée en 2017 par M. Koffi Jean Armand qui en est le PDG. La création de cette entreprise est survenue à la faveur d'un projet immobilier qu'il réalisait en tant qu'assureur pour le compte de la mutuelle des enseignants de Cocody 1, en abrégé MECO 1. Compte tenu du fait que ce projet connaissait des difficultés dans sa réalisation pour diverses raisons, M. Koffi Jean Armand, administrateur de ce projet a donc décidé de l'étendre à des potentiels souscripteurs autres que les enseignants. Et pour se donner les moyens d'atteindre ses objectifs, il crée alors une entreprise à part entière dénommée Koffi's Holding SA. Et dont la première mission est de créer les conditions idéales pour la réalisation de l'opération immobilière MECO 1.

L'entreprise prend alors toutes les dispositions afin de réaliser ce projet immobilier en acquérant une parcelle de 20 hectares dont le lotissement a été fait par la mutuelle estudiantine de développement (MED) enregistré au cadastre. Après avoir obtenu une attestation villageoise signée du roi de Moossou et tous les documents afférents à la parcelle, l'entreprise Koffi's Holding S.A a entrepris la construction de villas de type économique, moyen et haut-standing. Alors que certaines de ces maisons sont entièrement achevées et même habitées, et d'autres villas, à divers niveaux de finition, 98 de ces villas sont démolies. Et une année et demie après, ce sont les maisons rebâties sur le même espace qui sont à nouveau détruites. Et cela, sur une décision de justice du tribunal de première instance d'Abidjan.

Nous avons porté plainte auprès du tribunal de Grand-Bassam. Le président du tribunal a ordonné une expertise qui a d'ailleurs été réalisée par un cabinet d'expert. Ce rapport détaillé met en doute la rigueur de l'huissier commis à l'exécution de la mission de déguerpissement. Selon ce rapport, il a fait démolir nos villas sans avoir pris la précaution de s'assurer que les maisons visées étaient celles construites sur une parcelle appartenant à un autre opérateur. Il y a deux mois, l’huissier était devant le juge pour s'expliquer. L'affaire a été renvoyée au 31 Octobre 2019 à la demande de la partie adverse. Cette affaire dans laquelle nous réclamons plus de 4 milliards de francs Cfa de dommages, est traitée avec minutie par conseil. Car de toute évidence, l’huissier commis par la société SCI Mathieu pour exécuter la décision de justice, s’est trompé de parcelle.

Au regard de ce qui précède, s’il est légitime pour certains souscripteurs d’exprimer leurs inquiétudes après la destruction de nos villas, nous contestons vivement la démarche de ce collectif. Nous nous insurgeons contre cette démarche démesurée qui tend à vilipender le premier responsable de cette entreprise avant de porter atteinte à l’image de sa structure. Surtout que nous n’avons jamais manqué l’occasion d’expliquer et de rassurer nos souscripteurs après la destruction de nos maisons par erreur.

C’est pourquoi nous nous réservons le droit de porter plainte contre les membres de ce collectif afin de faire cesser cette cabale qui n’a que trop duré. Par ailleurs, nous restons disposés et réceptifs au dialogue et à l’écoute de tous les souscripteurs de cette opération immobilière comme il est de coutume.

En outre, nous rassurons tous les souscripteurs et potentiels souscripteurs de l'opération de MECO 1 que nos activités se poursuivent dans la légalité et dans le respect des lois qui régissent le secteur de l'immobilier en Côte d'Ivoire.

Le Directeur Général-Adjoint de Koffi’s Holding S.A

NB/ Le titre est de la rédaction

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mardi, 15 octobre 2019 06:16

Editorial: L'heure glorieuse du Brexit

Il y a trois ans, avec le référendum du 23 juin 2016, le peuple britannique s'est décidé avec un pourcentage de près de 52% et avec une participation de 71,8%, la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne. Ce grand résultat c'était sans aucun doute la première défaite majeure et douloureuse pour l’Union européenne des banques et des multinationales, qui est sous contrôle allemand.

                                                             Toutefois, la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, qui devait avoir lieu le 29 mars 2019, compte tenu du fait que exactement avant deux ans, avait été activé l'article 50 du traité de Lisbonne, qui permet aux Etats membres de quitter l'Union. En fin de compte, cela ne s'est pas produit en raison de l'impossibilité de parvenir à un accord avec l'establishment bruxellois. Et aucun accord n’a été conclu en raison de l’intransigeance arrogante du conclave de Bruxelles, qui tente avec beaucoup arrogance d’humilier la Grande-Bretagne et de l’utiliser ainsi comme un épouvantail pour les autres pays souhaitant échapper à la prison allemande de l’Union européenne.

Selon les déclarations du nouveau Premier ministre Boris Johnson, le Brexit se déroulera définitivement le 31 octobre 2019, soit avec un accord, soit sans un accord. Et cela, parce qu’un irrégulier Brexit est préférable à un mauvais accord qui va évidemment marcher à l’encontre de la Grande-Bretagne et du peuple britannique. Dans le même temps, cet acte de sortie, qui libérera la Grande-Bretagne des chaînes de l'Union européenne, témoigne d'une part du respect total de la volonté du peuple britannique et d'autre part, être en contradiction avec ceux qui tentent avec différentes manières de retarder ou même d’annuler le fier Brexit.

Il est plus que certain, que le Brexit, ne sera pas la fin du monde pour la Grande-Bretagne, ce qui n'a pas été le cas lorsque le pays a choisi de rester en dehors de la zone euro. Et, comme le disent d’éminents experts, l’économie britannique, après une courte période problématique sera considérablement renforcée du point de vue de la concurrence. Il ne fait donc aucun doute pour tout observateur et analyste perspicace que, à moyen et long termes, la Grande-Bretagne, qui retrouvera pleinement la capacité de mener une politique nationale dans tous les domaines, prospérera en dehors d' un plan non démocratique et hautement bureaucratique dans lequel l’Allemagne a un rôle dominant.

Cependant, les partisans du séjour de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne veulent essentiellement que la volonté du peuple britannique soit annulée et que le référendum soit jeté à la poubelle, le résultat duquel n'a pas provoqué de crise économique immédiate, comme ils l'avaient averti. Donc, ils sèment constamment la terreur, assurant que les conséquences du Brexit sans un accord seront cauchemardesques et chaotiques, bien pires que les bombes de Hitler.

Ils parlent donc de développements et d'événements qui vont même mettre en péril l'unité du pays, énormes déficits en nourriture, en médicaments et en carburant qui inciteront les Britanniques à se précipiter comme des fous dans les supermarchés, les stations-service et les pharmacies, "blackout" dans les ports et les aéroports du pays, destruction des entreprises britanniques, coups décisifs pour les exportations et le secteur financier, en particulier impacts négatifs sur l’industrie du tourisme qui transformeront les projets de voyages de millions de personnes dans un enfer des retards, des annulations et une bureaucratie, etc.

Mais, tout cela ne sera logiquement pas le cas, car le gouvernement responsable de Boris Johnson pour l'avenir de l'économie britannique et du peuple britannique, je pense qu'il prendra les mesures appropriées avec prudence et détermination, en élaborant un plan de bien coordonné qui minimisera les effets négatifs du Brexit.

Cela est également confirmé par les déclarations du ministre des Finances de la Grande-Bretagne, Sajid Javid, qui ont eu lieu le 1er août 2019: "Notre économie est fondamentalement solide, nous pouvons donc aujourd'hui faire beaucoup de choix. Nous pouvons choisir d’investir dans les écoles, nos hôpitaux, notre excellente police par exemple, mais nous pouvons aussi nous préparer à quitter l’UE et si cela signifie quitter sans un accord, c’est exactement ce que nous ferons".

Dans le même temps, le Brexit aura non seulement des effets négatifs sur la Grande-Bretagne, mais également sur l'Union européenne. Le Brexit menace sans aucun doute l'unité de l'Union et crée un exemple de sécession que d'autres pays risquent de suivre (effet Domino), tandis que le manque de contribution financière de la Grande-Bretagne (environ dix milliards par an) affectera considérablement le budget communautaire.

Dans le même temps, les principaux partenaires commerciaux de la Grande-Bretagne (Allemagne, France, Pays-Bas, Italie, Espagne et Belgique) seront considérablement touchés, tandis que l'Union européenne dans son ensemble cessera de détenir la plus grande part du PIB mondial et d'être le plus grand puissance commerciale internationale, donnant sa position aux États-Unis et en Chine.

Le coup dur porté à l'Union européenne par le Brexit, et en effet sans accord, et compte tenu de la solidarité qui l'accompagne et se traduit par un accord commercial bilatéral privilégié entre la Grande-Bretagne et les États-Unis, est beaucoup crucial et peut s'avérer fatal pour l'Union européenne et la zone euro, à un moment où celle-ci connaît une crise économique et politique prolongée, en augmentation depuis quelque temps.

Ainsi, face à la concurrence accrue entre les puissances mondiales (États-Unis, Chine, Russie et Union européenne), il est plus qu'évident que le gouvernement Donald Trump et l'État américain profond ont décidé de réduire l'influence allemande sur la zone du camp occidental et d'empêcher l'application décisive des désirs allemands dans l'espace européen.

La vision d'aujourd'hui contre l'Union européenne allemande pourrie, totalitaire et très néolibérale, qui constitue l'expérience la plus ratée de l'union économique et politique de différents États-nations dans l'histoire, ne peut être que la coopération égale et équitable de peuples européens libres et de pays démocratiques indépendants et souverains d'un bout de l'Europe à l'autre.

En conclusion, je tiens à souligner avec insistance que les effets négatifs à court terme du Brexit ne peuvent en aucun cas constituer un obstacle insurmontable face à la volonté du peuple britannique, formé depuis des siècles aux traditions démocratiques et au préceptes de liberté et d’indépendance, pour libérer son pays des chaînes de fer de l’Union européenne.

Ceux qui, en outre, se réjouissent des obstacles parlementaires et des difficulties qui entrent devant le fier Brexit ou appellent à un deuxième référendum afin de faire émerger ce qu'ils veulent, c'est-à-dire à faire chanter réellement la démocratie, savoir que le vainqueur ultime sera le peuple souverain et la décision qu’il a prise il ya trois ans.

Un éditorial proposé par Isidoros Karderinis. IL est romancier, poète et éditorialiste

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L’Ambassadrice de Turquie en Côte d’Ivoire, Yonca Özçeri, dans une contribution adressée en exclusivité à La Diplomatique d’Abidjan (LDA), fait des précisions sur l’intervention militaire de son pays en cours en Syrie, baptisée « Source de Paix ».

Depuis le 9 octobre 2019, la Turquie a lancé dans le nord de la Syrie, une opération dénommée “Source de Paix”.

Pour mieux comprendre cette opération, il faut d’abord noter que la guerre en Syrie a favorisé la création de refuges par des groupes terroristes tels que DAECH et PKK/PYD/YPG. La situation actuelle sur le terrain est que le PKK/PYD/YPG occupe un tiers du territoire syrien et prend régulièrement pour cible des civils syriens et turcs ainsi que des postes militaires turcs à travers des attaques transfrontalières.

Ensuite, il convient de noter que le PYD/YPG est la milice syrienne du PKK qui est désigné comme groupe terroriste par l'UE, l'OTAN et les États-Unis d’Amérique.

Membre engagé de la Coalition internationale contre DAECH, la Turquie est le seul pays à envoyer des troupes sur le terrain afin d’affronter les terroristes de DAECH. Jusqu’à présent, elle a neutralisé plus de 4.000 terroristes de DAECH par ses propres moyens.

Si la Turquie a lancé l’opération “Source de Paix”, c’est exclusivement dans l’objectif de contrer la menace terroriste imminente, d’assurer la sécurité des frontières turques et de libérer les Syriens de la tyrannie du PKK/PYD/YPG ainsi que de DAECH.

Permettez-moi de souligner un important aspect. Il s’agit du fait que cette opération est strictement une opération contre-terroriste et ne doit en aucun cas être interprétée comme une action contre les Kurdes. L’opération garantira in fine l'intégrité territoriale de la Syrie, telle qu'elle est inscrite dans les résolutions du Conseil de Sécurité. Elle participera par la même occasion à créer un environnement propice au retour volontaire, sûr et digne des Syriens dans leur pays.

En initiant l'opération “Source de Paix”, la Turquie utilise son droit de légitime défense, consacré par l’Article 51 de la Charte de l’ONU tout en tout en faisant en sorte d’agir en conformité avec les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations Unies. En effet, l’opération ne vise que les terroristes et leurs cachettes, abris, emplacements, armes, véhicules et équipements, comme ce fut le cas pour les opérations précédentes dites « Bouclier de l’Euphrate » et « Rameau d'olivier ». Ainsi, toutes les précautions ont été prises pour éviter tout dommage à la population civile et pour répondre à leurs besoins humanitaires.

Les acteurs ayant une présence militaire dans la région ont été informés de l'opération en temps utile, et tout est mis en œuvre que les canaux de déconfliction militaire restent ouverts et fonctionnels. Des communications ont également été faites pour que la communauté internationale soit informée sur le contexte, la base légale et les objectifs de cette opération.

La Coalition nationale syrienne et le Gouvernement intérimaire syrien ainsi que les chefs tribaux ont exprimé leur soutien à l'opération.

Il est important de le souligner, la Turquie n'a aucunement l'intention de modifier la structure démographique de la zone d'opération. Au contraire, l’opération donnera une chance à au moins un million de Syriens déplacés, y compris des Kurdes, des Arabes et des chrétiens, de retourner sur les terres de leurs ancêtres après avoir été soumis au nettoyage ethnique par les PKK/PYD/YPG. La Turquie est fermement résolue à trouver une solution politique au conflit en Syrie par le biais d'une véritable transition politique, comme indiqué dans le communiqué de Genève et la résolution 2254 du Conseil de Sécurité.

Yonca Özçeri

Ambassadeur de Turquie en Côte d’Ivoire

NB : Le chapeau est de la Rédaction

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La ministre de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de la Lutte contre la Pauvreté, Mariatou Koné, a apporté la compassion du gouvernement aux victimes des inondations des 4 et 5 octobre dernier, le samedi 12 octobre 2019. A cet effet, son directeur de Cabinet a été à Ayamé et Grand-Bassam pour apporter le soutien nécessaire du gouvernement aux victimes.

Ainsi, les 119 ménages sinistrés des deux localités ont reçu au total 16 millions de francs CFA en vivres et non vivres. Et un appui de 500 mille francs CFA a également été remis aux parents du jeune homme de 26 ans emporté par les eaux à Ayamé.

Ces dons ont été faits en présence du ministre Aka Ahouélé de la Santé et de l'Hygiène Publique, cadre de la région.

 

Daniel Coulibaly avec page facebook ministère

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Le Président Alassane Ouattara effectuera une visite d’Etat dans la région du Hambol du 27 au 30 novembre. L’annonce a été faite en début de semaine passée par Sidiki Diakité, ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation aux élus, cadres et fils du Hambol.

« Chères populations du Hambol, je puis vous dire avec fierté que le Président de la République a décidé de reprendre son bâton de pèlerin. C’est ainsi qu’il effectuera une visite d’Etat dans la région du Hambol du 27 au 30 novembre », c’est en termes que ministre a annoncé la nouvelle aux cadres de la région.

Dans sa communication, Il  a dévoilé de manière détaillée le menu de cette visite  du Chef de l’Etat. Le 27 novembre le sol de Katiola, chef-lieu de région marquera la première étape. Et un Conseil des ministres sera tenu le même jour dans cette localité. Le 28 novembre, c’est le département de Niakaramadougou qui aura l’honneur de recevoir le président de la république   avec l’ensemble de l’équipe gouvernementale.  Le vendredi 29 novembre, les populations de Dabakala vont communier avec lui, a fait savoir le ministre.  Le meeting de clôture de cette visite d’Etat, selon le ministre Sidiki Diakité, aura lieu, le 30 novembre  à Katiola.

Le représentant du gouvernement qui avait à ses côtés le ministre Ally Coulibaly, ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’étranger, fils de la région, a demandé à chacun et à chacune des personnes vivant dans les départements du Hambol de profiter de cette visite du Président de la république dans leur zone, pour se mobiliser en vue de préparer activement cet évènement majeur.

Il a appelé également les cadres et élus à taire leurs querelles et divergences pour privilégier l’intérêt général de la région et faire en sorte que la       visite du Chef de l’Etat soit un francs succès.

Le ministre Sidiki Diakité, a fait savoir que d’autres rencontres de ce genre sont prévues pour préparer cette visite d’Etat dans le Hambol.


A noter depuis 1975, après la visite du Président Felix Houphouët-Boigny à Katiola,  aucun autre Chef d’Etat n’avait effectué une visite d’Etat dans cette circonscription administrative.

M.C

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Une feuille de route mondiale pour éradiquer le paludisme dans les 30 prochaines années a été accueillie avec prudence par les scientifiques et les praticiens en raison des coûts supplémentaires élevés proposés.

La Commission du Lancet sur l'éradication du paludisme a utilisé une nouvelle modélisation pour prédire qu'avec de meilleurs interventions et programmes de lutte antipaludiques, la maladie pourrait être pratiquement éradiquée de 2030 à 2050.

Toutefois, pour y parvenir, les dépenses mondiales consacrées à la lutte antipaludique doivent augmenter de 2 milliards de dollars US. un an, a déclaré la commission, dans un rapport publié le 8 septembre dans le Lancet .

"La question de savoir si et quand l'éradication est atteinte est toujours une question ouverte, car l'histoire nous dit que l'évolution des parasites et des vecteurs continue de déplacer les poteaux de but",

Sarah Reece, biologiste, Université d'Edimbourg

Les dépenses mondiales combinées pour l'éradication du paludisme ont atteint 4,3 milliards USD en 2016, mais sont tombées à 3,1 milliards USD en 2017. Depuis 2000, le taux mondial d'incidence du paludisme a diminué de 36% et le taux de mortalité a chuté de 60%.

Bruno Moonen, directeur adjoint du paludisme à la Fondation Bill and Melinda Gates, qui a financé le rapport, a déclaré: «Il est reconnu que compter sur le seul financement national ne suffira pas.

"L'astuce sera de savoir comment combiner méthodes de prévention et traitement de manière à obtenir le meilleur retour sur investissement."

Mais d’autres experts dans le domaine doutent que des financements supplémentaires puissent être trouvés, en particulier dans les pays en développement, où les ressources sont déjà limitées. James Tibenderana, directeur technique du Malaria Consortium, a qualifié les objectifs de financement présentés dans la stratégie «improbables», soulignant que des dépenses élevées devraient être maintenues même si le fardeau du paludisme se réduit - augmentant le risque de résurgence dès que les dépenses gouttes.

«Même avec un financement interne accru, tel qu'un financement basé sur les impôts et une assurance maladie contributive, il resterait un écart important qui nécessitera une aide au développement accrue pour la santé», a-t-il déclaré.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, il y avait 219 millions de cas de paludisme en 2017 et près d'un demi million de décès. La stratégie propose une approche en trois volets pour éradiquer la maladie: meilleure mise en œuvre des programmes de contrôle du paludisme existants; innovation pour développer de nouveaux outils - tels que des médicaments contre les parasites résistants et, éventuellement, un vaccin; et augmenter les dépenses pour la maladie de 2 milliards USD par an.

Moonen a déclaré à SciDev.Net que les créateurs de la stratégie étaient au courant des déficits de financement , en particulier dans les zones où le paludisme avait considérablement diminué. «Il est extrêmement avantageux d’atteindre l’incidence zéro, car nous savons que dans les endroits où cela a été réalisé, le resurfaçage est beaucoup moins probable», a-t-il déclaré. "Nous devons nous assurer que les ressources restent disponibles pour les pays."

La stratégie de la Commission Lancet s’appuie sur le Programme mondial pour l’éradication du paludisme, lancé en 1955, mais suspendu il y a 50 ans, en 1969. Moonen affirme que le programme a connu des difficultés, car il ne tenait pas compte de la pharmacorésistance du parasite du paludisme. ne pas être vu comme un échec.

«Si vous envisagez de réduire le fardeau, les gains sont énormes», a-t-il déclaré. «Aujourd'hui, nous sommes dans un endroit très différent. Nous savons que nous observons une multirésistance aux médicaments dans certaines parties du monde et que nous disposons d'un important portefeuille de nouveaux médicaments. »

Sarah Reece, biologiste à l'Université d'Edimbourg, spécialisée dans le paludisme, a déclaré à SciDev.Net qu'il y avait eu besoin de nouveaux outils pour traiter les infections et contrôler les maladiesvecteurs, mais que les mesures existantes pourraient également être utilisées plus efficacement. "La question de savoir si et quand l'éradication sera atteinte est toujours une question ouverte, car l'histoire nous dit que l'évolution des parasites et des vecteurs continue de déplacer les poteaux de but", a-t-elle déclaré.

La stratégie souligne que le fardeau le plus lourd du paludisme réside dans les pays les plus pauvres. En 2017, seuls 29 pays, dont 27 en Afrique, ont représenté 85% des décès dus au paludisme. Le Nigéria et la République démocratique du Congo - avec une population nombreuse et des systèmes de soins de santé défaillants - constituent 36% de tous les cas annuels.

Malgré des appels répétés pour des dépenses supplémentaires, de nombreux médecins des pays en développement ont toujours recours aux méthodes traditionnelles de lutte contre le paludisme. Julius Mollel, chirurgien généraliste à l'hôpital de Nkoaranga en Tanzanie, a déclaré qu'à Zanzibar, où aucun nouveau cas de paludisme n'a été signalé cette année, le succès a été obtenu en fournissant aux centres de santé des kits de test et en distribuant gratuitement des moustiquaires imprégnées d'insecticide aux femmes enceintes. femmes et enfants de moins de cinq ans.

"Je ne pense pas qu'il soit possible d'éradiquer le paludisme dans le monde", a déclaré Mollel. «En Tanzanie, il figure toujours parmi les dix principales maladies, en particulier chez les enfants.»

Source : SciDev

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La première journée de l'Africa Women's Sevens s'est clôturée hier soir dans la ville côtière de Monastir, en Tunisie. Douze équipes ont entamé deux jours de compétition, à la conquête d'une place pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et le tournoi de qualification du World Rugby Sevens Series.

Le Maroc et Madagascar ont donné le coup d'envoi. Les nord-africaines ont essuyé une défaite 34-00 infligée par les malgaches.

Les hôtes tunisiennes ont battu l'île Maurice 38-0. Le Zimbabwe a battu la Zambie avec seulement 5 points d’avance, le score final étant de 12-7.

L'Ouganda s'est incliné 32-00 face aux doyennes sud-africaines du rugby tandis que le Sénégal a réussi à s’imposer face au Botswana (19-10).

Le Ghana, qui participait pour la première fois à ce tournoi, a été confronté au Kenya. Le champion du titre l’a remporté 36-00.

Le premier tour du tournoi s'est terminé sur une note positive pour beaucoup. Les équipes et les officiels ont rapidement repris le jeu après une courte pause de 22 minutes entre les matchs.

Au fur et à mesure que la journée avançait, le soleil tunisien s'est élevé, tout comme l'esprit d'équipe. Le deuxième tour a été marqué par la victoire des malgaches sur l'Île Maurice qui l’a remporté 41-00.

Lors d'un derby 100% nord-africain entre la Tunisie et le Maroc, le pays organisateur a remporté la victoire sur le score de 31-00. 

Les sud-africaines ont poursuivi leur série de victoires, battant cette fois-ci le Zimbabwe 31-00.

Le match entre l'Ouganda et la Zambie a été très disputé. A la fin de la rencontre, la chance a tourné en faveur de l'Ouganda, qui s'est imposé sur le score de 15-10.

Le Ghana a subi sa deuxième défaite de la journée face au Sénégal, qui l'a emporté 17-10.

Les kenyanes, en grande forme hier, ont fait un match exceptionnel face au Botswana, ne lui laissant aucune chance avec un score final sans appel de 51-00.

La deuxième pause de la journée a permis aux joueuses et aux officiels de pouvoir se rafraîchir et se restaurer, pendant un peu plus de 20mn.

Cette pause semble avoir profité merveilleusement aux marocaines, qui ont décroché leur première victoire sur l'île Maurice en affichant en fin de match un score de 41-00.

Les hôtes ont subi leur première défaite de la journée contre le Madagascar (07-14).

L'Afrique du Sud a remporté son troisième et dernier match de la journée contre la Zambie. La victoire 36-00 des sud-africaines a été marquée par un sans-faute des membres de l’équipe.

Le score le moins important réalisé au cours de cette journée provient du match opposant l’Ouganda et le Zimbabwe au cours duquel l'Ouganda s'est imposé 10-05.

Pour leur première participation, les ghanéennes, ont décroché leur première victoire au cours des dernières minutes d’un match très disputé contre le Botswana, en s'imposant 12 à 10.

Les matchs se sont poursuivis aujourd’hui et les résultats finaux sont attendus en fin de journée.

Réactions

Lovemore Kuzorera (entraîneur principal du Ghana)

« Ce fut une bonne journée pour nous, une nouvelle expérience pour la plupart des membres de notre équipe. Je suis heureux de leur performance aujourd'hui. Nous avons bien joué contre le Kenya, champion en titre, et nous avons réussi à batailler pendant un certain temps. C'était une vraie victoire pour nous. Nous avons atteint les objectifs que nous nous étions fixés ici. Nous savons que les matchs du jour seront difficiles, mais il nous faut considérer un match après l’autre. »

Felix Oloo (entraîneur principal du Kenya)

« Les équipes sont montées en puissance. Je suis très heureux que toutes les équipes jouent bien au rugby. Pour la suite du tournoi, nous abordons chaque match individuellement. Nous montons chaque fois sur le terrain comme s'il s'agissait de la finale ; chaque rencontre est importante. »

Paul Delport (entraîneur principal de l'Afrique du Sud)

« Toutes les équipes ont été au top et on constate une véritable amélioration dans la qualité de jeu de nombreuses équipes. C'est fantastique à voir. On doit travailler à améliorer encore quelques détails. Notre principale préoccupation aura été le quart de finale de la journée. »

M.J

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