Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’international ivoirien Jonathan Kodja a déposé ses valises au Qatar. Il s’est officiellement engagé avec Al Gharafa du Qatar ( Ligue 1) pour un bail de deux ans et demi.

Jonathan Kodja évoluait jusqu’à son récent transfert à Aston Villa, un club anglais. L'attaquant international ivoirien de 30 ans a été vendu par Aston Villa, qui ne l'a jamais titularisé cette saison en Premier League.

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Notons que Jonathan Kodjia est né le 22 octobre 1989 à Saint-Denis (France). Le 20 mai 2016,  il honore sa première sélection avec la Côte d'Ivoire lors d'un match amical face à la Hongrie (0-0).


Daniel Coulibaly

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Le cabinet d'avocats panafricain de Centurion facilite l'entrée de Turkish Airlines à Malabo, en Guinée équatoriale ; Les opérations sur la nouvelle route commenceront le 7 février 2020 ; L'entrée de Turkish Airlines en Guinée équatoriale soutient les objectifs de l'initiative Année de l'investissement menée par le ministère des Mines et des Hyrocarbures.

Dans le cadre de sa mission d'ouvrir de nouvelles destinations et d'étendre sa flotte en 2020, Turkish Airlines a ajouté Malabo, Guinée équatoriale à son réseau de routes.

Représentée par le cabinet d'avocats panafricain de Centurion pour son entrée en Afrique centrale, la compagnie aérienne continue d'offrir plus de destinations que toute autre au monde. Les opérations devraient commencer le 7 février 2020, offrant la liaison Malabo trois fois par semaine.

« Centurion est fier d'avoir facilité l'entrée de Turkish Airlines en Guinée équatoriale. C'est encore une autre preuve de notre engagement envers le développement de l'Afrique en facilitant des accords stratégiques avec des externalités positives à la fois dans le pays et à l'échelle régionale », a déclaré Zion Adeoye, Directeur général de Centurion. « Cet accord particulier est également d'une grande importance pour nous car il soutient les objectifs du ministère des Mines et des Hydrocarbures tels que représentés dans l'initiative de l'Année de l'investissement, qui vise à orienter les investissements étrangers vers des industries clés en Guinée équatoriale », a-t-il ajouté.

« Ce partenariat avec Turkish Airlines ouvrira le pays à de nouvelles opportunités non seulement dans le secteur de l'aviation mais également dans d'autres secteurs. C'est également un autre moyen pour la Guinée équatoriale d'attirer de nouvelles entreprises et de nouveaux investissements tout en offrant à ses habitants une route directe vers le magnifique pays qu’est la Turquie », a dit Santiago Olo Lima, directeur de Centurion en Guinée équatoriale. « Notre partenariat témoigne vraiment de la direction que prend l'Afrique. »

Le nouveau service sera relié à la route existante de Port Harcourt au Nigéria et fonctionnera en rotation: Istanbul - Port Harcourt - Malabo - Istanbul, en s'appuyant sur le positionnement logistique déjà attrayant des compagnies aériennes.

« Nous sommes ravis d'y avoir participé, c'est une réalisation remarquable pour la Guinée équatoriale et pour nous chez Centurion car cela nous permet d'utiliser à nouveau notre expertise dans le secteur de l'aviation », a déclaré Manuel Oliveira, Avocat principal à Centurion.

Au-delà de ses offres de service sur le pétrole et le gaz, Centurion a été actif dans l'industrie aéronautique de la Guinée équatoriale, ayant précédemment représenté Lufthansa Airlines.


Centurion est un conglomérat panafricain de droit des sociétés. Opérant à la pointe des pratiques commerciales aujourd'hui, Centurion est prêt à fournir une représentation juridique externalisée et une gamme complète de services juridiques aux sociétés nouvelles, en expansion et établies.

M.C

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Le Groupe NSIA annonce le lancement de NSIA Asset Management. La filiale sera dédiée à la gestion d’actifs financiers émis dans les pays de la zone UEMOA et les marchés réglementés autorisés par le Conseil Régional de l’Épargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF).

Agréée en 2018 par le CREPMF en qualité de Société de Gestion d’Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM ou SGO) sur le marché régional de la zone UMOA, NSIA Asset Management proposera des Fonds commun de placement (FCP), adaptés à ses clients.

Un FCP est un Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières dépourvu de personnalité juridique et permettant à plusieurs investisseurs de mettre en commun leur épargne. Il est une solution de placement pour une personne physique ou morale en quête d’une alternative à l’épargne ordinaire. Les investisseurs deviennent ainsi copropriétaires du FCP tout en bénéficiant des retombées de la bourse sans prendre autant de risque qu’en détenant les titres en direct sur le marché financier.

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L’offre NSIA Asset Management s’articulera autour des FCP NSIA Fonds Diversifié et Aurore Opportunités tous deux agréés par le CREPMF fin 2018. Ces fonds offriront sécurité, accessibilité, liquidité et rentabilité aux investisseurs. Ces derniers pourront choisir leur FCP en fonction de leur politique d'investissement et de leurs propres objectifs. C’est pourquoi, NSIA AM s’engage à orienter ses clients en fonction de leurs profils, horizons et attentes.

«En tant qu’acteur majeur du secteur banque-assurance en Afrique de l’Ouest, nous entendons offrir à nos clients des produits et services financiers toujours plus structurés, innovants et dynamiques », se félicite Jean Kacou Diagou, Président du groupe NSIA.

«NSIA Asset Management propose aux investisseurs, particuliers et institutionnels, des supports d’investissement alternatifs à l’épargne classique. La stratégie d’investissement et la gestion maitrisée que nous opérons permettront d’obtenir, pour le compte des investisseurs, des rendements intéressants supérieurs à l’indice de référence. Les équipes de NSIA Asset Management composées d’experts apporteront leurs connaissances du marché pour conseiller au mieux nos clients », explique Eliane Alangba, Directeur Général de NSIA Asset Management.

La gestion d’actifs est essentielle pour orienter l’épargne vers les marchés. Ainsi, NSIA Asset Management répond aux attentes des investisseurs avec des solutions d’épargne à moyen et long terme tout en contribuant aux besoins de financement des émetteurs publics et privés.

Filiale du Groupe panafricain NSIA, présent dans 12 pays et leader en Assurance et Banque, NSIA Asset Management est dédiée à la gestion d’actifs financiers de la zone UMOA.

M.C

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Côte d’Ivoire à Washington DC, une cérémonie de présentation de Voeux à l’occasion du Nouvel An.

Cette cérémonie a regroupé, autour de S.E.M. Haidara Mamadou et son Epouse Aissata Haidara-Keita, le Personnel de la Représentation diplomatique et les Représentants de la Communauté Ivoirienne.

Au-delà des échanges de voeux , cette cérémonie solennelle a permis au porte-parole du Personnel de l’Ambassade de faire le bilan des activités menées au cours de l’année 2019, sous la bienveillante autorité du Chef de Mission.

Au nombre de celles-ci ayant abouti à des succès indéniables, il convient de retenir, entre autres, l’organisation réussie de la mission de travail à Washington DC de la Première Dame de Côte d’Ivoire dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants dans la cacao culture, de même que l’heureuse initiative prise, sous l’impulsion du Chef de Mission, de l’instauration d’un Forum de compétence de la Diaspora dont la deuxième édition en 2019, marquée par la présence du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, a été une véritable réussite.

Des résultats satisfaisants

Des résultats satisfaisants qui sont à mettre à l’actif de l’Ambassadeur. « Ces succès engrangés découlent de votre dynamisme, de votre parfaite connaissance des réalités américaines et de votre expérience d’homme de terrain, ainsi que de votre savoir-faire et savoir être dans la conduite des affaires qui vous font mériter aussi bien la confiance des plus Hautes Autorités ivoiriennes que nos partenaires de développement », a indiqué en substance, Mme Esther Akalé, Conseiller  en charge des Affaires Consulaires, assurant l’intérim du Premier Conseiller.

Pour sa part, l’Ambassadeur Haïdara, en adressant les voeux  chers que son Epouse et lui-même formulent à l’endroit de ses Collaborateurs, a exhorté ceux-ci à maintenir l’ardeur au travail et à donner le meilleur pour la pleine réalisation des objectifs fixés à la Mission dans le cadre de la mise en œuvre de l’éco-diplomatie.

S’agissant des membres de la Diaspora, représentés par le Président de l’Union Fraternelle des Ivoiriens (UFI) de DC et sa région métropolitaine, et les Présidents des Associations et Organisations Non Gouvernementales ivoiriennes, l’Ambassadeur Haidara leur a traduit ses sentiments de fierté pour leur contribution au rayonnement de l’image de la Côte d’Ivoire aux USA.

Le Chef de mission a, par ailleurs, réitéré l’intérêt tout particulier que les plus Hautes Autorités ivoiriennes accordent à la Diaspora ivoirienne et leur a exprimé son souhait de les voir mettre au profit de leur pays, l’immense vivier de compétence dont elle regorge dans de nombreux secteurs d’activités : « Je vous exhorte à venir prendre la place qui vous revient dans le développement harmonieux de notre pays », a-t-il dit.

Une exhortation à laquelle sont disposés à répondre favorablement les membres de la diaspora par la réalisation, entre autres, de projets immobiliers en Côte d’Ivoire.

Le président de l’UFI DC Métro, Monsieur Jean-Basile N’guetta a, à cet égard, sollicité, dans son intervention, l’appui de l’Ambassadeur Haïdara pour lever les écueils qui se posent dans le processus de mise en oeuvre  de ce projet.

M.J

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Le journaliste du groupe RTI (Radiodiffusion télévision ivoirienne, chaîne publique) Serges Koléa, a remporté, dans la nuit de samedi 18 janvier, à Yamoussoukro, le prix du super Ebony 2019 récompensant le meilleur journaliste de Côte d’Ivoire.

Auteur de la meilleure interview et du meilleur reportage sur les droits de l’homme de l’année, Serges Koléa a raflé le titre de meilleur journaliste de la télévision avant de se voir décerner le super Ebony accompagné de récompenses importantes, à savoir : plusieurs terrains viabilisés, un véhicule flambant neuf et une importante somme d’argent.

Au cours de la nuit de l’excellence Ebony, le président de l’Union national des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) Jean-claude Coulibaly, a décrit un tableau moins reluisant des entreprises de presse en Côte d’Ivoire.

Palmarès Ebony 2019

1/ Prix spécial Diégou Bailly de la meilleure enquête : Ami Sissoko (Rti1)

2/ Prix spécial Jean Pierre Ayé de la meilleure interview : Serge Koléa (Rti1)

3/ Prix spécial Joseph Diomandé du meilleur reportage : Soro Sita (Radio Côte d’Ivoire)

4/ Meilleur journaliste presse écrite et numérique : Kouamé Yao Francis (Fraternité Matin)

5/ Meilleur journaliste radio : Soro Sita (Radio Côte d’Ivoire)

6/ Meilleur journaliste télé : Serges Koléa (Rti1)

7/ Super Ebony : Serge Koléa


Prix sectoriels

8/ Meilleure production pour la promotion des transports : Kouamé Yao Francis (Fraternité Matin)

9/ Meilleure production pour la lutte contre l’immigration clandestine : Bakayoko Adama (Radio Côte d’Ivoire)

10/ Meilleure production sportive : Sylla Rokia (Génération nouvelle)

11/ Meilleure production droits de l’homme : Serge Koléa (Rti)

12/Meilleur journaliste d’agence en ligne : Traoré Mamadou (Aip)

13/Prix du meilleur présentateur du journal télévisé : Hamza Diaby (Rti)

14/Meilleure production en Agro-industrie : Ami Sissoko

15/Meilleure production en économie : Ahua Kouakou (Génération nouvelle)

16/Meilleure production culturelle : Diarra Tiémoko (Soir Info)

17/Prix Sectoriel Ebony CNS/RAMEDE-CI pour la lutte contre le travail des Enfants avec la Première Dame Dominique Ouattara comme marraine du Prix : Eric GORE (RT1)

.M .J

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KeyOpsTech, a inauguré son siège Afrique de l’Ouest, le mercredi 15 janvier dernier à Abidjan.

Première entreprise qui digitalise le suivi de livraison de colis et de plis entre les villes africaines, KeyOpsTech a présenté officiellement son nouveau Afrique à la presse et aux acteurs du transport. Cela permettra d’être plus proche de ses clients qui envoient et reçoivent régulièrement des colis et des plis via les différents partenaires de KeyOpsTech.

En Afrique, la mobilité des biens et des personnes est un des enjeux majeurs du développement économique. L’accélération de l’urbanisation s’accompagne de mouvements de populations intenses entre les villes et différentes régions du continent.

Au cours de la cérémonie de l’inauguration du nouveau, Cynthia Aissy, Directrice Générale de KeyOpsTech a définit ses objectifs a savoir : « Aujourd’hui, notre objectif, c’est de pouvoir suivre les colis et les plis entre les villes. Parce que nous travaillons avec tous les transporteurs. Et de pouvoir les interconnecter sur notre plateforme, notre système qui s’appelle K.O.T SCAN. et qui permet cette avantage de tracker, de suivre un coli. Sachant que grâce à cette application, le transporteur puisse avoir une visibilité sur sa performance, sur son chiffre d’affaire et comment structurer son business. Et finalement objectif d’augmenter son chiffre d’affaire », a-t-elle lancé.

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KeyOpsTech à travers sa solution technologique pour la logistique, permet aux commerçants, familles, entrepreneurs de conserver un lien étroit avec leurs villes ou villages d’origine, souvent non ou mal desservis par les acteurs traditionnels de la livraison.

A noter que KeyOpsTech qui est présente dans cinq pays du continent africain notamment, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Sénégal, le Mali et le Burkina Faso, a été créé en 2017. Avec 80 stations et villes desservies, 40 millions de kilomètres couverts, 40 lignes actives, 20 partenaires et 300.000 colis déjà livrés. KeyOpsTech déploie notamment des services sécurisé, sans investissement, une consommation data faible, une livraison prouvée, une traçabilité et une adaptation au marché.

M.C

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La téléphonie mobile est en perpétuelle évolution en Côte d’Ivoire. Il existe trois opérateurs de téléphonies mobiles à savoir : Orange, MTN et Moov. Ces entreprises du secteur de la téléphonie mobile font des chiffres extraordinaires.

Dans son rapport de novembre 2019, l’Autorité de Régulation des Télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI) a relevé 36809615 abonnées en Côte d’Ivoire. Un parc abonnement maîtrisé par Orange qui totalise 15343413 soit 42% de part de marché, suivi de MTN qui comptabilise 12436296 et s’arrache ainsi 34% et enfin 24% pour MOOV dont les abonnés sont estimés à 9029906.

Ce qui est évident, c’est que ces sociétés de téléphonie mobile ont atteint ces chiffres grâce à leurs créativités plus que fertile, en proposant ainsi de façon régulière des services et produits nouveaux. Mais surtout parce qu’elles prennent très au sérieux la question de la communication. D’où l’instauration des forfaits de communication avec pour objectif, performer tout en satisfaisant la clientèle dont le nombre ne cesse d’accroître.

Cependant, bien que ces services de forfait de communication proposés par ces entreprises soient à la base initiée pour faciliter la communication aux utilisateurs, force est de constater qu’il existe des avis différents à ce sujet.

Pour Les gérants de cabines…

Les gérants de cabine sont en quelque sorte les représentants des entreprises mobiles à cause de leurs différentes prestations (transfert d’unité, achat de recharge physique et les services mobile money). si pour certains, ces forfaits proposés par les opérateurs de téléphonie mobile sont les bienvenues, Stéphane gérant de cabine à Adjamé 80 logement lui est d’un avis contraire. Pour lui, ces trois opérateurs sont devenus assez chères : « avant, avec 150fcfa sur les trois réseaux tu avais 15minuites d’appels, 15 sms sur tous les réseaux accompagnés 15 MO (Méga octet) mais aujourd’hui, avec les même 150 fcfa, tu reçois seulement 10 minutes d’appels tous réseaux et en plus les minutes finissent vite », a-t-il déploré.

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Bamba Moussa, quant à lui, dit autre chose sur les forfaits de communication. « Pour moi, les forfaits sont la bienvenue. Ils nous arrangent nous les gérants de cabine en tout cas moi personnellement surtout ceux d’Orange car avec leur forfait, je gagne plus de bénéfices alors que MTN et MOOV facturent plus dans leurs forfaits de communications », a-t-il soutenu.

Pour les abonnés lambda

Les utilisateurs lambda sont ceux qui utilisent le plus ces forfaits de communication pour différentes raisons. Mais là encore, les avis sont partagés. Pour Hylarie Atsé, étudiante vivant à Yopougon Gesco, ces forfaits sont les bienvenues et facilitent la communication en tant qu’étudiante : « ces forfaits nous arrangent car on dépense peu dans les communications mais si je devais faire un classement je placerais Orange premier », a-t-elle lancé

Didier, lui dit tout autre chose : « tous ces réseaux sont chères ils n’ont pas pitié de nous en tant qu’étudiant », a-t-il déploré également.

Une chose est sure, les forfaits de communication des téléphonies mobiles en Côte d’Ivoire sont pour certains, une aubaine pour la communication et pour d’autres un moyen d’enrichissement de ces entreprises.

Mamadou Kébé

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La 8ème édition du plus grand rendez-vous international du secteur privé africain se tiendra les 9 et 10 mars prochains à Abidjan, en Côte d’Ivoire; Alors que les débats sur le rôle du capitalisme font rage à travers le monde et que la nécessité de « faire le bien » se fait de plus en plus pressante en Afrique, 1 800 grands décideurs de l’industrie de la finance et de la politique, convergeront à Abidjan pour booster l’impact des entreprises du continent

Croissance des inégalités, émergence du risque climatique, révolutions technologiques et résurgence du protectionnisme : à l’heure où ces 4 disruptions majeures bouleversent le secteur privé mondial et présagent d’une mutation profonde du capitalisme à travers le monde, les leaders économiques et les dirigeants de grandes entreprises africaines tardent à participer au mouvement de réflexion actuel sur le « capitalisme et le bien commun ».

L’Afrique a pourtant une autre voix à faire entendre : sur le continent, plus qu’ailleurs, le secteur privé montre en effet qu’il est possible de “faire des affaires” et de “faire le bien” en même temps. Opérateurs télécoms dopant l’inclusion financière, investisseurs développant des sites solaires décentralisés, agro-industriels qui privilégient l’approvisionnement et la transformation sur place : les exemples de “business for good” se multiplient petit à petit sur le continent.

Face à cet enjeu capital pour le développement du continent, et après avoir rassemblé ses participants autour de l’impact du digital (AFRICA CEO FORUM 2018) et de la meilleure manière de réussir la Zone de Libre-Echange Continentale (AFRICA CEO FORUM 2019), cette nouvelle édition du plus grand rendez-vous du secteur privé africain mobilisera ses 1 800 participants autour du rôle sociétal des grandes entreprises.

Le secteur privé africain doit-il placer parmi ses priorités stratégiques la lutte contre la croissance des inégalités, les combats environnementaux, la création d’emplois, l’intégration des jeunes générations ? Comment concilier ces objectifs avec les enjeux de compétitivité ? Quel rôle les entreprises et leurs leaders doivent-ils jouer face aux mutations actuelles et sont-ils armés pour les affronter ? Comment faire de la lame de fond numérique un accélérateur d’impact ?

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«Convaincu du nécessaire, et possible, changement de paradigme pour les grandes entreprises à travers le monde, dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser, où les déséquilibres restent forts et où le risque environnemental grandit, la MCB est fière de s'associer à l’AFRICA CEO FORUM pour participer à la création d'une nouvelle dynamique en faveur du bien commun. En effet, la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises est aujourd'hui un enjeu majeur pour les acteurs continentaux qui sont de plus en plus évalués sur leurs actes en la matière.  Nous croyons également que c’est une formidable source d’opportunités pour le développement de l’Afrique, nécessitant une collaboration toujours plus accrue entre les partenaires publics et privés. C’est cette dynamique d’ensemble que nous voulons impulser de manière significative.», commente Alain Law Min, CEO de la MCB.

Pendant deux jours, l'AFRICA CEO FORUM 2020 fera avancer le dialogue public-privé en permettant aux leaders économiques et représentants du secteur public d'échanger sur les grands défis sectoriels et favorisera comme chaque année l'aboutissement de transactions importantes pour la croissance régionale et panafricaine du secteur privé et le développement du continent en général.

De nombreuses personnalités de premier plan ont déjà confirmé leur présence et rythmeront les débats et les rencontres

 M.J

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Les pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) sont confrontés à de multiples défis : progression de la menace terroriste et du crime organisé, changement climatique, expansion démographique. Autant de facteurs qui contribuent à fragiliser la région. Face à ces défis communs, la réponse doit être à la fois politique, militaire et favoriser le développement.

La France, aux côtés de ses partenaires européens et internationaux, est pleinement engagée pour appuyer les Etats du Sahel dans leurs efforts pour relever ces défis. Une action en partenariat, à la demande des pays africains.

Dès les prémisses de la crise sécuritaire au Sahel, la France s’est fortement engagée afin de faire barrage à la menace terroriste. En 2012, des mouvements terroristes et radicaux menaçaient la sécurité et l’intégrité nationale du Mali, risquant de prendre durablement le contrôle de parties importantes de son territoire.

A la demande du gouvernement malien, la France a lancé l’opération Serval, le 11 janvier 2013, pour repousser les groupes terroristes du Nord du Mali, en appui des forces africaines et maliennes. La résolution 2085 du Conseil de sécurité du 20 décembre 2012, a rappelé la nécessité que les Etats membres de l’ONU, tels que la France, puissent appuyer le Mali dans ses efforts pour rétablir la paix et la sécurité.

Face à la permanence et la diffusion de la présence de groupes terroristes sur l’ensemble de la zone, l’opération Barkhane a succédé à Serval le 1er août 2014. Son objectif était d’apporter plus largement le soutien des forces françaises aux Etats membres du G5 Sahel dans leur lutte contre le terrorisme.

Dans ce cadre, les forces françaises travaillent étroitement avec les armées sahéliennes. Dès 2020, les forces spéciales françaises, aux côtés des forces spéciales de partenaires européens, seront déployées au Mali, sous le commandement de l’opération Barkhane, dans le cadre d’une unité conjointe baptisée Task Force Takuba, afin d’accompagner les forces armées maliennes.

La France est engagée au Sahel, comme d’autres partenaires internationaux, afin d’éviter que cette zone ne devienne un foyer d’instabilité, en raison de la progression des groupes terroristes et des différents trafics (trafics de drogues et d’armes, traite des êtres humains et trafic illicite de migrants notamment), qui pourraient aussi menacer sa sécurité.

 

L’appui militaire de la France au Sahel

4 500 militaires français déployés
75 coopérants appuyant la réforme des systèmes de sécurité
8 700 soldats africains formés
120 opérations de combat en 2018
14 M€ de dons en matériels

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La force Barkhane intervient dans une logique de partenariat avec les armées des pays de la bande sahélo-saharienne, afin que les États qui la composent acquièrent la capacité d’assurer leur sécurité de façon autonome. Elle agit avec :

La Force conjointe du G5 Sahel

Le G5 Sahel est un cadre de coopération intergouvernemental créé le 16 février 2014 sous l’impulsion de la présidence mauritanienne de l’Union africaine. Basée à Nouakchott en Mauritanie, l’organisation du G5 Sahel entend à la fois lutter contre l’insécurité et mener des actions de développement pour désenclaver la zone.

Le 2 juillet 2017, les cinq chefs d’États du G5 Sahel ont officialisé à Bamako le lancement d’une force conjointe transfrontalière pour mutualiser leurs efforts dans la lutte contre les menaces sécuritaires au Sahel. Cette force militaire conjointe a été actée par la résolution 2359 du Conseil de sécurité de l’ONU (21 juin 2017), portée par la France. Endossée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (CPS/UA), la Force conjointe a pour mission de lutter contre le terrorisme, le crime organisé transfrontalier et le trafic d’êtres humains dans l’espace du G5 Sahel. Sa première opération a eu lieu en novembre 2017 avec les armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger. La Force conjointe doit rassembler, en pleine capacité opérationnelle, 5 000 hommes (7 bataillons répartis sur trois fuseaux Ouest, Centre et Est). Elle intervient sur une bande de 50 km de part et d’autre des frontières communes. La Force a déjà réalisé avec succès dix-sept opérations conjointes.

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali (Minusma)

Le mandat de la Minusma est de soutenir la mise en œuvre de l’Accord de paix d’Alger, de protéger les civils et d’appuyer les efforts des autorités maliennes pour stabiliser leur pays. Dotée de 15 162 personnels civils et militaires, la MINUSMA est une composante essentielle du dispositif international au Mali, en particulier au Nord et au Centre du pays. L’articulation de cette mission onusienne avec la Force conjointe est cadrée par la résolution 2391 (8 décembre 2017) qui prévoit un soutien opérationnel et logistique de la seconde à la première.

Les missions européennes : EUTM Mali, EUCAP Sahel Mali et EUCAP Sahel Niger

EUTM Mali est une mission de formation de l’UE au Mali. Elle conseille et forme les forces armées maliennes depuis 2013 afin qu’elles redeviennent capables de mener des opérations pour rétablir l’intégrité territoriale du Mali, améliorer le contrôle des frontières en coopération avec leurs partenaires du G5 Sahel et ainsi réduire la menace terroriste.

EUCAP Sahel Mali et EUCAP Sahel Niger sont des missions civiles qui assistent les forces de sécurité intérieures de ces pays à travers des formations, du conseil stratégique et de la fourniture d’équipements.

Une action coordonnée entre diplomatie, défense et développement

La menace terroriste ne peut être séparée des défis économiques, éducatifs, sanitaires et institutionnels auxquels la région est confrontée. C’est pourquoi, en complément du soutien immédiat apporté aux forces armées locales, il est important de faciliter une dynamique de paix et de reconstruction durable sur des fondements solides. Cette conviction est au cœur de l’approche « 3D » développée conjointement par les acteurs de la défense, de la diplomatie et du développement.

L’action diplomatique

La diplomatie française, présente dans les 5 pays sahéliens et auprès des organisations internationales, mène, grâce à son réseau d’ambassades, une action déterminée de plaidoyer auprès de ses partenaires (Etats, UE, ONU) pour un appui matériel et humain dans la région. La conférence du 13 décembre 2017 pour le financement de la force conjointe du G5 Sahel a ainsi mobilisé les principaux acteurs internationaux au Sahel tandis que celle de Bruxelles du 23 février 2018 a rassemblé 414 M€ de fonds internationaux au profit de la Force conjointe du G5 Sahel.

Au sein de l’UE, la France a appuyé la création des missions civiles EUCAP Sahel-Mali, EUCAP Sahel-Niger ainsi que de la mission de formation EUTM-Mali. Au Conseil de Sécurité des Nations unies, la France a apporté son soutien politique à la création et au déploiement de la MINUSMA.

La diplomatie œuvre en faveur de la paix également sur le terrain, en accompagnant le dialogue de toutes les parties (gouvernement maliens et groupes signataires) autour de l’application des accords de paix d’Alger (2015). Il s’agit de trouver une issue politique et de développement pour une solution durable au Mali.

À travers son Centre de crise et de soutien (CDCS), le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) finance aussi une douzaine de projets de stabilisation, qui vont du déminage au soutien aux institutions et à la gouvernance locale par la formation des cadres, en passant par le soutien aux médias ou la promotion de la citoyenneté.

L’appui au développement

La réponse sécuritaire, si elle n’est pas couplée avec une approche de développement, ne parviendra pas à faire face à des crises qui trouvent leur origine dans des défis structurels.

L’Agence Française de Développement et d’autres opérateurs français accompagnent des projets de court, moyen et long terme pour favoriser l’accès des populations aux services de base (eau, énergie, éducation, santé) et créer les conditions de leur autonomisation grâce à la formation et l’emploi.


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Dans le cadre de l’Alliance Sahel, la France s’engage aux côtés des autres grands bailleurs du développement. Ce partenariat a été lancé par la France, l’Allemagne et l’Union européenne et a reçu le soutien de la Banque africaine de développement, de la Banque mondiale et du Programme des nations Unies pour le développement. L’Alliance Sahel regroupe les principaux bailleurs actifs dans la région autour du double objectif d’améliorer la coordination et l’efficacité de l’aide, dans une logique combinant urgence, stabilisation et développement.

En termes de moyens, le portefeuille de l’Alliance compte désormais plus de 800 projets labellisés, en cours ou en instruction, pour un montant total de 11.6 milliards d’euros à mettre en œuvre. Les membres de l’Alliance ont par ailleurs investi près de 1.9 milliards d’euros dans les pays du G5 Sahel en 2018.

Les domaines d’actions prioritaires de l’Alliance sont la jeunesse, l’agriculture, l’accès à l’énergie, les services de base aux populations et la gouvernance.

Renforcer l’engagement européen et mieux coordonner la lutte contre le terrorisme

Outre leur participation aux missions européennes au Sahel, de nombreux États européens volontaires (Espagne, Grande-Bretagne, Estonie, Allemagne…) contribuent également à la lutte contre le terrorisme au sein de l’opération Barkhane.

La France plaide en faveur d’un rehaussement du niveau d’ambition de l’Union européenne dans ses relations avec l’Afrique dans la perspective du prochain Sommet entre l’UE et l’Union africaine en 2020.

Le Partenariat pour la stabilité et la sécurité au Sahel (P3S), porté par la France et l’Allemagne et présenté lors du sommet du G7 à Biarritz, a pour ambition d’appuyer les efforts de redéploiement des services de l’Etat et des administrations, notamment des forces de sécurité intérieure et de renforcer la chaine pénal des pays sahéliens. Il ambitionne également de renforcer la coordination des principaux partenaires des pays de la région. .

Le P3S se concentrera dans un premier temps sur les pays du G5 Sahel et les dispositifs transfrontaliers existants (Force conjointe du G5 Sahel, Initiative d’Accra). Enfin, le partenariat de Dinard, annoncé par la France en avril 2019, a vocation à lutter contre les trafics au Sahel, en pleine complémentarité avec le P3S.

« Combattre le terrorisme à l’intérieur du seul G5 Sahel ne suffit plus. Et pour empêcher la diffusion de la menace il convient désormais d’étendre l’effort aux pays voisins du Sahel et de renforcer la coordination régionale. (…) Les pays du Sahel, leurs voisins, leurs partenaires internationaux doivent travailler ensemble dans un esprit de responsabilité partagée pour répondre à la menace et pour répondre aux demandes des populations. Et la première d’entre elles, c’est le retour de la sécurité et de la justice. », disait Jean-Yves Le Drian le 25 septembre 2019 à la 74ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

M.J

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Koné Fantégué, Président de la Fiatm3p, dans cet entretien dévoile son plan d’action de 2020. Non sans oublier de se prononcer sur la situation socioprofessionnelle « alarmante » des accidentés de travail et malades professionnels de Côte d’Ivoire. Entretien.

Pouvez- vous nous présenter votre structure et ses objectifs ?

Je suis Koné Fantégué, Président de la FIATM3P (Fédération Ivoirienne des Accidentés de Travail et Malades Professionnels pour la Prévention et le Progrès). La FIATM3P a été créée le 11 décembre 2013. Elle regroupe quatre associations dont l’ANATCI (Association Nationale des Accidentés du Travail de Côte d'Ivoire), UNATCI (Union Nationale des Accidentés du Travail de Côte d'Ivoire) ONAFIPACI (Organisation Nationale pour le Financement des Projets des Accidentés du Travail de Côte d'Ivoire) et UMITRACI (Union des Mutilés et Invalides Travailleurs de Côte d’Ivoire). Nos objectifs sont axés sur le bien-être et le droit des accidentés de Côte d’ivoire. La fiatm3p est une fédération qui est affiliée à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) qui gère normalement les accidentés du travail et malades professionnels de Côte d’Ivoire.

Comment l’Ips CNPS gère-t-elle les accidentés de travail et malades professionnels ?

Quand vous êtes accidenté de travail, la cnps vous attribue un taux de IPP (Taux d’Incapacité Partiel) et calcule une rente en fonction de votre IPP. Et c’est cette rente que perçoit l’accidenté comme droit tout le long de sa vie. Cette rente peut être mensuelle, trimestrielle ou encore annuelle. En plus de cette rente, l’accidenté perçoit également des soins médicaux qu’on appelle soins d’entretien mensuel. Ces soins d’entretien consistent pour le malade de se rendre chaque mois chez le médecin conseil pour que celui-ci s’imprègne de l’évolution de son mal. Mais, au niveau de la réinsertion socioprofessionnelle, beaucoup reste à faire car la cnps s’est dérobée de cette mission.

Quelle est la situation globale des accidentés de travail et malades professionnels de Côte d’ivoire ?

La situation des accidentés de travail de Côte d’ivoire est alarmante, dans la mesure où pour avoir un seul bon de médicament, est un véritable parcours du combattant. Le système d’automatisation mis en place par la direction générale de la cnps est approuvé par les accidentés du travail, croyant que ce système allait leur faciliter l’accès aux soins rapidement et facilement, s’est transformé en un système lourd. Vu toutes les démarches, l’accidenté peut mettre une ou deux semaines. Cela est déplorable dans la mesure où on parle d’automatisation. La situation des accidentés est encore plus alarmante dans le domaine de la réinsertion socioprofessionnelle que la fiatm3p cherche à parfaire avec la réalisation d’un projet de sept hectares de manioc à Petit Yapo à Agboville et treize hectars de bananes à Arrah.

Pouvons-nous avoir une estimation du nombre des accidentés de travail en Côte d’Ivoire ?

La Côte d’Ivoire, aujourd’hui regorge plus de 40 et 50 000 accidentés de travail en Côte d’Ivoire. Car de nouveaux cas sont présentés chaque jour.

Quels sont vos rapports aujourd’hui avec votre Ministère de tutelle ?

Nous avons des rapports cordiaux avec le ministère de tutelle. Dans la mesure où quand nous envoyons un courrier au ministère, il réagit positivement. La preuve, cette année, la fédération a eu son agrément d’exercice officiel, inscrit dans le journal officiel de la république de Côte d’ivoire. Et avec cet agrément, le ministère nous octroie désormais la subvention de l’Etat de Côte de d’Ivoire. Nous avons donc de bons rapports avec la tutelle qui joue bien son rôle.

Quel est le bilan de deux ans d’exercice en arrière de votre fédération ?

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Quand j’ai été élu, j’ai trouvé une fédération dans une situation alarmante sans siège, les membres dispersés. Une fédération dans laquelle régnait des conflits internes. Et quand j’ai été élu, ma priorité était la construction d’un siège pour la fédération. Elle a donc franchi un palier sur ce plan. J’ai eu aussi pour souhait, l’autonomisation de la fédération qui allait nous permettre de ne pas toujours attendre la cnps lorsque nous avons des besoins urgents. Et c’est ainsi que j’ai instauré la nouvelle carte de membre pour un montant de 2500fcfa et nombreux sont les accidentés qui ont leurs cartes. En plus de cela, j’ai initié une cotisation mensuelle pour chaque membre du bureau exécutif d’un montant de 10.000fcfa. Nous avons aussi initié des cotisations exceptionnelles pour la réalisation de nos différents projets. Beaucoup a été fait sur le plan structurel. Nous avons aussi mis en place un site internet officiel de la fédération qui est www.fiatm3p.org qui est accessible à tous.

Quels sont vos objectifs cette année pour les accidentés et malades professionnels de Côte d’Ivoire ?

L’année 2019 s’est bien terminée pour la fédération. Parce qu’elle a eu son agrément inscrit au journal officiel de la république de Côte d’Ivoire. C’est déjà un grand pas. Car l’agrément nous donne l’autorisation de faire de la prévention, à recenser les accidentés de travail dans tout le pays, à rentrer dans des partenariats de création d’officines et d’hôpitaux. L’agrément vient donner une force prépondérante à la fédération. Et cette année 2020, la fédération va travailler de façon professionnelle et avant cela, je souhaiterais que la fédération ait des formations en prévention. La prévention, nos membres ne la maitrisent pas. Et comme nous voulons faire de la prévention, nous devons être formés dans ce sens. C’est déjà une première étape dans le programme d’activité de 2020 qui est une priorité. Et cela débouchera sur les autres étapes. Nous avons également quelques activités ordinaires que nous comptons faire. Notamment, des dons aux orphelins, à la pouponnière. Et cette année, nous avons décidé de tout mettre en œuvre pour faire deux petits forages dans notre projet d’Arrah, même si la cnps ne s’est pas encore investie. Ces forages pour alimenter les champs en eau. De sort que dans les mois d’avril et mai, nous puissions avoir des ressources conséquentes pour parfaire notre programme d’activité. Et il faut dire que 2020 est l’année de la sensibilisation pour les accidentés de travail de Côte d’Ivoire sur toute l’étendue du territoire nationale. Nous allons organiser une tournée dans ce sens qui nous permettra de visiter plusieurs villes du pays, juste pour galvaniser les accidentés de travail de Côte d’ivoire. Nous comptons également participer à une émission télé au profit de la fédération pour présenter la fédération aux ivoiriens qui ne connaissent pas notre existence. La sensibilisation va débuter à Abidjan. Notamment, au Port Autonome d’Abidjan, dans les zones industrielles de Yopougon et Koumassi, également à la SOTRA. La sensibilisation occupe cette année une grande place dans notre programme d’activité.

Quels sont vos vœux pour 2020 ?

Les accidentés de travail de Côte d’Ivoire, peuvent compter sur la fédération. C’est pourquoi, au nom de la fiatm3p, je tiens à présenter mes vœux de succès, de santé, de prospérité, de longévité à tous les accidentés de travail de Côte d’ivoire. Que 2020 soit l’année d’explosion positive de la fédération pour que les accidentés de travail bénéficient des retombés de toutes les activités que nous allons entreprendre en cette année 2020.

Merci

Interview réalisée par Mohamed Compaoré

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