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Le Gouvernement des États-Unis à travers l’Initiative Présidentielle de lutte contre le Paludisme (PMI) finance le premier cours de paludologie en Côte d’Ivoire à l’endroit de 25 cadres supérieurs de la santé qui se tiendra à Yamoussoukro du 03 au 21 février 2020.
Des cadres des districts de Touba, Tai, Jacqueville, Nassian, Dabakala, Fresco, Touleupleu, Grand Bassam, Zouan-Hounien, Kouibly, Bouna, Oumé, M’batto, Sinfra, Duékoué, Gueyo, San Pedro, Adzopé, Adjamé-Plateau-Attécoubé et Bongouanou, sélectionnés par une procédure d’appel à candidatures participeront à ce cours.
L’objectif est de permettre à ces cadres supérieurs, notamment les directeurs départementaux, les responsables de la planification des services de santé au niveau des districts sanitaires et les acteurs impliqués dans l’offre de soins de santé de primaire, de mieux coordonner et suivre: l’épidémiologie du paludisme, le processus du contrôle vers l’élimination du paludisme, la gestion des interventions de lutte contre le paludisme, le partenariat et la mobilisation des ressources et le suivi et l’évaluation des interventions de prévention et de prise en charge des cas.
Dirigée par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) et mis en œuvre conjointement avec les Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC) depuis 2018 en appui au Programme National de Lutte contre le Paludisme, PMI finance ce cours afin de doter les ressources humaines en santé de la Côte d’Ivoire d’outils appropriés pour planifier et évaluer les interventions de lutte contre le paludisme.
PMI poursuivra ses efforts avec le Programme National de Lutte contre le Paludisme afin de doter les ressources humaines en santé de la Côte d’Ivoire, des outils appropriés pour lutter contre le paludisme et permettre aux populations Ivoiriennes de mieux contribuer au développement de leur pays.
Pour rappel, le paludisme est la première cause de consultation et d’hospitalisation en Côte d’Ivoire. Il est responsable de 40% des causes d’absentéisme en milieu scolaire et professionnel et de 50% de perte de revenu agricole. Le paludisme est aussi la cause de 33% de décès en milieu hospitalier. Principale cause de mortalité chez les enfants en Côte d’Ivoire, le paludisme est endémique dans le pays toute l’année, avec des pics pendant la saison des pluies.
Mohamed Compaoré
Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, a effectué une mission en République de Guinée du 26 au 29 janvier 2020. Pendant son séjour, il a travaillé en étroite concertation avec M. Tieman Coulibaly, l’Envoyé spécial de la Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour la Guinée.
La visite du Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel s’inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts des Nations Unies en partenariat avec les acteurs nationaux et internationaux pour mettre un terme à la crise qui prévaut dans le pays, et à faciliter l’organisation d’élections inclusives, crédibles, transparentes et apaisées, en particulier les élections législatives.
Durant son séjour, Mohamed Ibn Chambas a rencontré divers acteurs nationaux et internationaux. Il s’est notamment entretenu avec le Président de la République de Guinée, le Professeur Alpha Condé, des membres du Gouvernement, les représentants de la majorité présidentielle et de l’opposition, les partenaires au développement, le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), ainsi que les représentants du système des Nations Unies. Il a également tenu conjointement avec l’Envoyé spécial de la Secrétaire générale de l’OIF, des séances de travail avec la Commission Electorale Nationale indépendante (CENI), ainsi que le groupe des sept Commissaires ayant suspendu leur participation.
A cet égard, le Représentant spécial a salué la qualité de l’assistance technique fournie à la CENI, et a encouragé l’OIF à poursuivre son accompagnement du processus électoral.
A tous ses interlocuteurs, le Représentant spécial a insisté sur la nécessité de mettre fin à la violence, au langage incendiaire et aux tensions intercommunautaires, et de résoudre les désaccords à travers le dialogue, dans le respect des libertés et droits fondamentaux.
Rappelant l’importance de ces échéances électorales de 2020 pour la consolidation des acquis démocratiques en Guinée, le Représentant spécial a appelé les autorités, ainsi que l’ensemble des acteurs, à redoubler d’efforts pour garantir la tenue de scrutins inclusifs, crédibles, transparents, et apaisés dans le respect des droits de l’homme.
Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, a renouvelé l’engagement des Nations Unies et celui de la communauté internationale à accompagner les Guinées dans leurs efforts pour consolider la paix, la démocratie et le développement
Mohamed Compaoré
Le foyer du lycée Gouverneur Abdoulaye Fadiga (GAF) de Touba, a abrité le mercredi 29 janvier dernier, l’assemblée générale élective du comité de gestion dont le point d’orgue a été le renouvellement des instances de ladite structure, dédiée aux parents d’élèves.
Après le rejet de la requête formulée par le candidat Akenou Djédjé Fernand portant, report du scrutin, suivi de son retrait dans la foulée, Diomandé Vakéssé, candidat à sa propre succession, a été plébiscité avec un score de 92,31% du suffrage exprimé. Rempilant ainsi, pour un second et dernier mandat en tant que président du bureau exécutif du Coges du lycée GAF de Touba.
Son challenger, malgré son retrait, a capitalisé, 07,69% des votes exprimés. Les autres postes à pourvoir, ayant enregistré des candidatures uniques, ont fait l’objet d’un vote par acclamation. Ainsi, sont élus : vice-président, Konan Kouassi ; Trésorier général, Attaba Jean Claude Pacôme ; Attahi Komoé Joël, commissaire aux comptes. Traoré Boulaye, Kouassi Samuel et Tia Pascal, ont été élus comme représentants des parents au sein du bureau exécutif.
Se félicitant du bel esprit qui a prévalu, Diarassouba Amadou, proviseur du lycée GAF, Yao Georges, coordonnateur général des Coges à la Drenet-Fp de Touba, Monsieur Bongoua, représentant le Ministre Mamadou Sanogo, président du conseil régional du Bafing, par ailleurs, président de l’assemblée générale, ont félicité les nouveaux promus. Ils les ont encouragés à poursuivre « le bon travail entamé » et à « faire en sorte que l’harmonie revienne afin qu’il fasse bon vivre au lycée Gouverneur Abdoulaye Fadiga de Touba ».
Pour ses premiers mots, le nouveau président élu, affiche déjà ses ambitions. Diomandé Vakéssé, entend placer son mandat 2 sous le sceau de la continuité des investissements pour amélioration des conditions d’apprentissage et de travail au sein de l’établissement. Ses prochains défis à l’en croire sont entre autres : « refaire la peinture de l’ensemble des bâtiments, remplacer le tableau noir par un nouveau type à usage de marker ». Le ton est donc donné.
Rappelons que l’ancienne équipe, récemment, avait investi plus 14 millions dans l’achat de centaine de tables-bancs, d’ampoules Led pour les salles de classes, la réhabilitation des aires de jeux, des toilettes et de la salle des professeurs, équipée en split et placards neufs.
Hamza De Bamba (Correspondant Régional)
Les Ivoiriens résidant dans le ‘’ Big Apple ‘’city qu’est New York avec à leur tête l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Côte d’Ivoire aux Etats –Unis Haïdara Mamadou et son épouse ont rendu un dernier hommage au colonel Major Issiaka Ouattara dit Wattao décédé le 5 janvier 2020 à New York. C’était le samedi 1er février 2020 au cours d’une cérémonie funéraire organisée à l’Islamic International Funeral dans le quartier de Brooklyn.
Avant donc le rapatriement de la dépouille à Abidjan pour les obsèques et l’inhumation, les Ivoiriens vivant en terre américaine ont tenu à témoigner leur compassion à la famille. Parmi ces Ivoiriens, il y avait également le Représentant permanent de la Côte d’Ivoire aux Nations Unies, l’Ambassadeur Adom Kacou Léon et le Consul Général de Côte d’Ivoire à New York, SE Mme Bakou Annick Josiane Capet.
Ambassadeurs, militaires, anonymes et membres d’autres communautés africaines se sont inclinés devant le cercueil du défunt.
L’un des moments forts de cette journée, qui s’est déroulée en présence de l’épouse du colonel Wattao et de ses trois enfants, était celui de la prière dite par l’imam Konaté.
Une prière mortuaire et une lecture coranique ont meublé ce temps de recueillement à l’issue duquel, le défunt a bénéficié des honneurs militaires.
Une délégation conduite par l’Attaché de Défense de l’ambassade de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, le colonel –Major Kouhao Amichia Edouard, a pris par la suite la route de l’aéroport John Fitzgerald Kennedy de New York pour l’arrivée à Abidjan le dimanche 2 février.
Une levée de corps aura lieu dans la foulée et sera suivie d’une veillée militaire à l’état-major des armées. L’inhumation aura lieu le vendredi 7 février à Doropo, près de Bondoukou (nord-est ivoirien).
Le colonel Issiaka Ouattara dit Wattao, décédé à l’âge de 53 ans, est entré dans l’armée ivoirienne en 1990.
M.J
Mardi 28 janvier 2020, Lesaffre a inauguré le Baking Center de sa filiale Lesaffre Ivoire à Abidjan en présence de M. David Jousselme, Directeur de la région Overseas de Lesaffre et de M. Gilles Huberson Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire.
Ce nouveau Baking Center™, le premier en Afrique de l’Ouest, a pour objectif d’accompagner les clients de cette région dans le développement de leur expertise et de nouvelles solutions innovantes de panification.
Un centre d’innovation technologique au service de la panification
Afin d’être toujours plus proche de ses clients et répondre à une demande croissante en Afrique de l’Ouest, Lesaffre ouvre son Baking Center™ à Abidjan. Lesaffre Ivoire complète ainsi ses expertises et ses installations afin d’accompagner une clientèle diversifiée : boulangers artisanaux, industriels, distributeurs, grossistes, hôteliers et restaurateurs.
Le nouveau Baking Center, construit sur une surface de 120 m2 rassemblera une équipe de spécialistes de la panification qui pourront aider les professionnels dans le développement de nouveaux produits ou de processus de panification, les former grâce aux équipements sur place ou encore intervenir directement dans les ateliers et sur les sites de production de leurs clients en support technique.
Romain Petit, Directeur de Lesaffre Ivoire précise : « Nos clients apprécient de pouvoir challenger leur processus de panification sur des équipements de pointe et avec l’aide d’experts. C’est un travail collaboratif, entre pairs et toute notre équipe se mobilise pour faire émerger de nouvelles idées. Pour certains clients, c’est l’occasion d’apprendre ou de réapprendre à maitriser les ingrédients pour diversifier leur offre ou améliorer la qualité de leurs produits. »
Un projet ancré localement
Les experts et techniciens de Lesaffre Ivoire connaissent parfaitement les spécificités de l’Afrique de l’Ouest et apportent des solutions concrètent pour utiliser les levures, levains ou améliorants de panification dans les recettes locales comme le pain ghanéen, la baguette tradition, le pain de campagne, ou le pain composé (blé-manioc).
« Nous avons toujours souhaité être au plus proche de nos clients, et l’Afrique est un marché important pour Lesaffre. Nous sommes fiers d’inaugurer ce nouveau Baking Center™ qui va permettre d’aller plus loin dans notre accompagnement en Afrique de l’Ouest. Le pain n’est pas consommé de la même façon en France, en Côte d’Ivoire ou en Algérie. Les experts locaux peuvent répondre aux exigences locales et partager leurs connaissances avec la recherche et développement chez nous. Cela leur permet de co-développer des produits qui répondent à ces exigences. C’est un cercle vertueux qui débute dans les Baking Center™ où les professionnels parlent le même langage. » ajoute David Jousselme, Directeur de la région Overseas de Lesaffre.
Les Baking Center™, dont le concept a été créé en 1974 par Lesaffre, sont de véritables pôles d’expertise, de technologie et d’innovation en panification au service des métiers de la boulangerie. Le réseau international des Baking Center™ comprend aujourd’hui 47 centres répartis sur les 5 continents.
Lesaffre, acteur mondial de référence dans le domaine de la levure et de la fermentation
Acteur mondial de référence dans le domaine de la levure et de la fermentation, Lesaffre conçoit, produit et apporte des solutions innovantes pour la panification, le goût & plaisir alimentaire, le bien-être & la santé et la biotechnologie. Groupe familial né dans le Nord de la France en 1853, aujourd’hui multi-local et pluriculturel, Lesaffre s’engage à entreprendre avec confiance pour mieux nourrir et protéger la planète.
Proche de ses clients et de ses partenaires, Lesaffre emploie 10 500 collaborateurs, notamment dans ses 66 sites de production, répartis dans près de 50 pays. Lesaffre réalise un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros.
Le continent africain, premier marché historique d’exportation du groupe
L’Afrique fût la première destination d’exportation de Lesaffre. Ainsi, dans les années 1950, les boulangers ivoiriens pouvaient déjà utiliser la levure Lesaffre. Aujourd’hui, Lesaffre possède 5 sites de production en Afrique, 6 bureaux commerciaux et emploie plus de 700 collaborateurs sur le continent.
Lesaffre Ivoire est installé à Abidjan depuis 2004 et distribue des levures et améliorants de panification sur tout le territoire Ivoirien. C’est également la base commerciale et de support technique d’une grande partie de l’Afrique de l’Ouest et Centrale.
La levure, un ingrédient indispensable à la panification
La levure est un organisme vivant, un champignon unicellulaire microscopique présent sur Terre depuis des millions d’années. Tout comme celles de l’homme, les cellules de levure sont vivantes et naturelles.
Lesaffre sélectionne et cultive des levures, à ne pas confondre avec la poudre à lever (« levure chimique »), depuis 165 ans. La levure cultivée par Lesaffre est utilisée dans la fabrication des pains pour son pouvoir fermentaire. Pendant la panification, c’est la fermentation en trois phases, qui va permettre d’obtenir un pain léger, gonflé et une mie aérée.
Vivre mieux demain, grâce aux ferments
Lesaffre participe à une alimentation plus sure, plus saine et plus naturelle en développant des micro-organismes que sont les ferments comme la levure mais aussi les bactéries.
Ces ferments ont de nombreuses propriétés qui peuvent être utilisées dans de nombreux domaines, au-delà de la boulangerie. Les ferments peuvent, par exemple, être utilisés comme compléments alimentaires pour contribuer à l’équilibre de la flore intestinale (le microbiote) chez les Hommes et les animaux. Ils permettent de réduire ou d’éviter l’utilisation d’antibiotiques dans la nutrition animale, ou encore de diminuer l’utilisation de pesticides dans l’agriculture.
« Entreprendre ensemble pour mieux nourrir et protéger la planète »
Saf Challenge le concours de boulangerie organisé par Lesaffre récompensera le 28 janvier 2020, à Abidjan les meilleurs boulangers d’Afrique
Toujours soucieux de valoriser le talent des boulangers, Lesaffre a lancé le Saf Challenge en septembre 2019. C’est ainsi que plus de 150 boulangers de toute l’Afrique ont participé à la 1ère phase du concours, pendant laquelle ils étaient invités à realiser une vidéo illustrant leur rêvede boulanger et à la poster sur l’application Saf-Instant (du 30 septembre au 29 octobre).
Les 10 boulangers ayant reçu le plus de votes sur leur vidéo ont été sélectionnés pour la 2ème partie du concours, qui s’est déroulée au Baking Center™ d’Abidjan, du 25 au 29 janvier 2020. Il s’agissait d’une épreuve pratique de boulangerie, durant laquelle les candidats ont préparé, 2 recettes originales à base de levure Saf Instant, devant un jury de professionnels.
Au total, 9 pays sont représentés en finale : Ethiopie, Nigéria, Kenya, Gambie, Sri Lanka, Djibouti, Algérie, Madagascar et Cote d’Ivoire. Lors de cette deuxième phase les candidats ont réservé de belles surprises au jury, leur présentant des recettes originales et des témoignages émouvants sur leurs parcours et leurs rêves professionnels…
Les 10 finalistes seront tous présents pour l’Inauguration officielle du Baking Center de Lesaffre Ivoire, avant la révélation des résultats lors d’une soirée de gala qui promet d’être haute en couleurs et en émotions.
M.C
Les Forces Spéciales américaine (SOF) de la 95e Brigade des affaires civiles ont offert une formation médicale de 4 jours aux troupes du Bataillon Autonomes des Forces Spéciales (BAFS) et les gendarmes maliens du Groupement Spécial d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GSIGN). L’objectif de ce renforcement de capacité tenu du 14 au 17 janvier à Bamako, au Mali, était de mieux préparer des troupes maliennes à traiter les traumatismes qui surviennent pendant les opérations de combat, et ainsi augmenter les chances de survie des victimes.
Trois soldats des SOF des affaires civiles ont assuré la formation en tactique de soins aux blessés de combat pour 25 soldats maliens, à l’aide d’équipements médicaux et de scénarios d’accidents au front. Les troupes maliennes ont appris à traiter les saignements massifs, libérer les voies respiratoires d’un blessé, prévenir la détresse circulatoire et gérer l’hypothermie et les traumatismes crâniens suivant le protocole/l’acronyme MARCH.
Le chef de l’équipe des éléments de soutien civilo-militaire de l’ambassade des États-Unis, le capitaine Ezekiel Rangel, a dans son discours de clôture salué les bénéficiaire et souligné l’importance de la formation. « L’armée américaine a fourni cette formation médicale de combat pour aider nos homologues maliens à acquérir des compétences médicales de pointe que tout soldat peut appliquer immédiatement après un incident traumatisant. L’expérience a démontré que ces interventions médicales sauvent la vie des troupes partout au monde et peuvent considérablement limiter la gravité des blessures pour améliorer la survie de nombreuses victimes dans des conditions de combat. Je vous félicite tous pour la motivation et les efforts que vous avez déployés au cours de la session. »
Les soldats américains ont démontré l’utilisation appropriée d’un garrot, d’un pansement occlusif, des voies respiratoires et de divers bandages. Après chaque démonstration, les troupes maliennes ont eu l’occasion de s’entraîner avec chaque équipement les uns sur les autres.
La formation a porté sur de nombreux aspects médicaux et d’intervention en cas de catastrophe, y compris les soins tactiques aux blessés de combat, l’évaluation des patients traumatisés, le protocole des blessures par écrasement, les scénarios de traumatisme en cas de catastrophe et le triage.
Cela, en se servant de la méthode MARCH de l’armée américaine qui permet aux soldats de traiter rapidement les traumatismes sur le champ de bataille pour garantir que les blessés ont les meilleures chances de survie. MARCH est un acronyme simple pour se souvenir des étapes nécessaires en priorité pour sauver des vies au combat.
L’année dernière, les attaques terroristes ont coûté la vie à des centaines de soldats des Forces Armées Maliennes (FAMa), dont 193 entre octobre et décembre, presque tous les incidents se sont produits dans des régions reculées où les soins médicaux sont difficiles à obtenir.
Cet exercice de formation médicale n’est que l’un des nombreux programmes de formation militaires conjoints que le gouvernement américain et le ministère américain de la Défense proposent pour renforcer les capacités des services de sécurité au Mali et améliorer l’administration et l’état de préparation des forces armées maliennes. Les États-Unis continuent de collaborer activement avec le Mali et de nombreux pays africains et leur peuple pour soutenir leurs aspirations à une démocratie, une paix et une prospérité inclusives.
M.J
Près de 5 millions d'enfants au Burkina Faso, au Mali et au Niger auront besoin d'une aide humanitaire au cours de l'année 2020, a déclaré l'UNICEF le 28 janvier. une augmentation, comparés à 4,3 millions d’enfants l’année précédente. Cette estimation est liée à une flambée de violence, des attaques contre les enfants et les civils, des enlèvements et du recrutement d'enfants dans des groupes armés.
« Quand on regarde la situation dans le Sahel central, on ne peut s'empêcher d'être frappé par l'ampleur de la violence à laquelle les enfants sont confrontés. Ils sont tués, mutilés et abusés sexuellement, et des centaines de milliers d'entre eux ont vécu des expériences traumatisantes », a déclaré Madame Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l'UNICEF pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre.
Les attaques contre les enfants ont connu un pic au cours de la dernière année, par exemple au Mali où 571 violations graves contre les enfants ont été enregistrées au cours des trois premiers trimestres de 2019, contre 544 en 2018 et 386 en 2017.
Depuis le début de l'année 2019, plus de 670 000 enfants de la région ont été contraints de fuir leurs foyers en raison des conflits et de l'insécurité.
« Les enfants touchés par la violence au Sahel central ont un besoin urgent de protection et de soutien », a ajouté Madame Poirier. « L'UNICEF appelle les gouvernements, les forces armées, les groupes armés non étatiques et les autres parties au conflit à cesser les attaques contre les enfants (dans leurs maison, à l’école ou dans les centres de santé). L'UNICEF demande un accès sûr à tous les enfants touchés, conformément aux principes humanitaires. Nous exhortons toutes les parties à protéger et à faciliter l'accès aux services sociaux. Ceci est une base pour la cohésion sociale et contribue à prévenir les conflits ».
L’augmentation de la violence a également des conséquences dévastatrices sur l'apprentissage des enfants. Fin 2019, plus de 3 300 écoles dans les trois pays étaient fermées ou non opérationnelles en raison de la violence, une multiplication par six depuis avril 2017, touchant 650 000 enfants et 16 000 enseignants.
L'insécurité et les déplacements créent des obstacles importants pour l’accès des enfants et des familles aux services essentiels, à l’alimentation et aux intrants nutritionnels, risquant de détériorer la santé et l'état nutritionnel des enfants. L'UNICEF estime que cette année plus de 709 000 enfants de moins de 5 ans souffriront de malnutrition aiguë sévère et auront besoin de traitements vitaux, dans la région du Sahel central.
Dans le même temps, l'accès des familles à l'eau potable se réduit. Rien qu'au Burkina Faso, l'accès à l'eau potable a diminué de 10 pour cent entre 2018 et 2019 dans les zones où les personnes déplacées internes représentent plus d'un cinquième de la population. Certaines zones ont connu une réduction d’accès allant jusqu'à 40 pour cent.
L'UNICEF est sur le terrain au Burkina Faso, au Mali et au Niger, travaillant avec ses partenaires pour fournir aux enfants le soutien et les services dont ils ont urgemment besoin, en matière de protection, d'éducation, de santé, de nutrition, d'eau et d'assainissement. L’agence des Nations Unies pour l’enfance a lancé un appel de 208 millions de dollars US pour soutenir sa réponse humanitaire dans la région du Sahel central en 2020.
M.J
La Côte d’Ivoire connaît depuis de nombreuses années des difficultés de gestion des droits de propriété. Le traitement manuel des demandes et la complexité des procédures engendrent des lenteurs et sont sources d’erreurs qui remettent en cause l’efficacité de l’administration et la sécurisation des droits de propriété pour les citoyens.
Pour faire face à cette situation, le Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (MCLU) de la Côte d’Ivoire et IGN FI ont signé le 20 décembre 2019 en marge du déplacement du Président de la République française Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire, un contrat relatif à la mise en œuvre du projet de simplification et de transformation digitale du foncier urbain.
La réalisation de ce projet s’articule autour de neuf composantes interdépendantes devant aboutir, in fine, à la mise en place d’un Système Intégré de Gestion du Foncier Urbain (SIGFU) qui servira de socle commun aux différentes administrations de la chaine foncière que sont le Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme et le Ministère auprès du Premier Ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat.
A terme, ce chantier permettra donc d’accélérer le processus de délivrance des actes administratifs, de sécuriser l’information foncière et ainsi réduire les litiges et contentieux. Aussi, augmenter les recettes directes et indirectes de l’Etat et améliorer l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire.
Pour sa première phase de mise en œuvre prévue sur le Grand Abidjan et Assinie, le projet de simplification et de transformation digitale bénéficie d’un financement de l’ordre de dix huit milliards francs CFA (un peu plus de 27M€) de la Banque Publique d’Investissement française (BPI) garanti par le Trésor français.
Société du groupe GEOFIT et opérateur technique pour l’export de l’IGN France, IGN FI est un acteur majeur dans le domaine de la géomantique. Elle déploie son expertise (géodésie, métrologie, cartographie / infrastructure nationale de données géographiques, bases de données, systèmes d’information géographique, portails) à de nombreux secteurs
d’activité tels que agriculture, forêt, environnement, sécurité civile, frontières etc...
M.J
La fondation African Women initiatives(AWI) a lancé le projet « Ma cantine », je parraine un repas chaud, le jeudi 30 janvier 2020 à la Chambre de commerce et d’industrie d’Abidjan. Cela après la signature d’une convention avec le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, le 10 octobre 2019.
En Côte d’Ivoire, selon une étude du PNUD, l’implantation d’une cantine scolaire avait pour effet dans les deux ans qui suivent l’évolution du taux de scolarité de 15%, une réduction de moitié des taux d’abandon et de redoublement et accroissement des taux de réussite de 15%. C’est pourquoi, le gouvernement ivoirien et ses partenaires au développement ont consenti à de nombreuses actions dans ce sens.
C’est dans le même souci d’améliorer ce niveau scolaire de nos enfants que la fondation AWI a décidé d’apporter sa pierre à l’édifice en tant que membre du corps social. D’où le projet « Ma cantine », je parraine un repas chaud. Ce projet intégré, expliqué par Yeboua Adayé, directeur exécutif de la Fondation, a pour objectif principal de mobiliser des parrains et des marraines à prendre en charge des repas d'un coût minimum de 500 FCFA.
Il permettra donc d’offrir un repas chaud et équilibré à des élèves sur toute l’étendue du territoire national. Car sur les 120 jours de l’année scolaire, les élèves mangent en moyenne pendant 18 jours et seulement 31% des écoles publiques ont accès à la cantine.
L’autre défi que ce projet compte relever est l’autonomisation économique de la femme vivrière, puisque les cantines constituent une opportunité pour les femmes du vivrier au regard de leur consommation importante en vivriers. Selon les estimations de la direction des cantines scolaires, il existe 5379 cantines en 2018 contre 277 en 1989. Ces 5379 cantines consomment environ 177 tonnes de vivres par jour.
Ainsi, le projet « Ma cantine » donne l’occasion à chaque citoyen de contribuer individuellement à nourrir au moins un enfant pendant l’année scolaire. Pour y parvenir, la fondation entend tisser des partenariats, mobiliser des dons et affectations, faire la communication sur ses actions etc. Les premiers dons aux cantines de Côte d’Ivoire se feront le 30 avril prochain.
Pour la présidente du conseil d’administration de cette fondation, Mariam Fadiga Fofana, « Ma Cantine » vient donc donner de l’espoir à des familles démunies, car un enfant qui mange à sa faim au déjeuner est toujours assidu et son rendement s’en trouve forcément amélioré.
La directrice générale de la femme, de la famille et de l’enfant, Mme Binaté Fofana Namisata, Mme Diabaté Massogbè Touré de la CGECI (Confédération Générale des Entreprise de Côte d’Ivoire), pour ne citer qu’elles, ont salué cette initiative louable de la fondation, sans manquer d’exprimer la disponibilité de leur structure respective à l'accompagner.
Notons que dans son plan d’action 2020-2021, la Fondation vise 20 mille élèves à parrainer à travers 100 cantines scolaires sur une année scolaire et 100 groupements de femmes à soutenir en achetant leurs produits. Déjà, elle pilote un projet similaire au groupe scolaire El Hadj Nandini Mory Fadiga de Touba. Des repas chauds et équilibrés sont offerts à plus de 450 enfants deux fois par jour/semaine. Et ce, après l’équipement de plusieurs cantines scolaires de la région.
Daniel Coulibaly
L’association DIABITAL SERVICES a lancé ses activités le samedi 25 janvier 2020 avec l’Atelier de la Radio Africaine qu’elle a organisé à l’occasion du salon de la radio et de l’audio digital. Une conférence débat qui a déchainé des passions autour du thème : Quel avenir pour la Radio africaine face à l’influence de la presse internationale en Afrique ?
A l’auditorium jaune du Salon de la Radio au sein de la grande halle du Parc de la Villette de Paris, pris d’assaut par une centaine d’Africains et amis de l’Afrique soucieux d’un meilleur visage de la radio africaine en mal de notoriété face au média internationaux qui s’imposent en leaders absolus sur leur continent, parfois avec un fort impact sur les cultures africaines.
Deux panels de professionnels de la radio et de l’industrie musicale africaine se sont succédés sur le podium en une heure avec un bonus temporel de 10 minutes accordés par les organisateurs du salon afin de permettre plus d’intervention du public qui en redemandait.
D’abord un premier avec Vivian Vincent productrice musicale d’origine nigériane et la camerounaise Hortense Assaga journaliste et présentatrice sur la chaine de télévision Africa24 aux côtés de trois ivoiriens, Marie Cathérine Koissy fondatrice et directrice générale de Radio Cocody FM Abidjan, Soom Duval anciennement animateur vedette de radio Nostalgie, puis Ncho Kouassi le directeur général de Radio Zénith FM de Marcory.
Avec à la modération, le président Ali Bamba DIABITEAU de DIABITAL SERVICES, les échanges ont gravité autour des contenus proposés par les radios africaines. Lorsque Vivian Vincent évoquait « un manque de véritable radio internationale africaine pour la promotion des artistes hors du continent », Ncho Kouassi rappelait quant à lui les obstacles liés à la législation régissant les radios de proximité.
Selon le directeur de Zénith FM, « le principal frein au développement des radios de proximité est l’interdiction de la publicité de grande envergure qui limites leurs sources de revenu. » Par ailleurs, Marie Cathérine Koissy défendait une meilleure gestion des ressources pécuniers générés par la petite publicité. A titre d’exemple, la patronne de Cocody FM est revenue « les petits forfaits tarifaires proposés par les tradipraticiens qui selon elles contribuent énormément à renflouer les caisses des radios de proximité» à partir du moment où ces soigneurs traditionnels n’intéressent que très peu les médias internationaux.
Hortense Assaga, est quant à elle intervenu sur la « nécessité indubitable de mettre en place une radio internationale panafricaine afin d’équilibrer le trainement de l’information concernant l’Afrique. » Pour cela la présentatrice afro optimiste n’a pas manqué de marquer son soutien à Africa Radio qui selon elle, devrait « y aller très vite ».
Enfin Soom Duval, intervenant en qualité d’observateur averti, a fait remarquer « les radios locales ont tendance à préférer la musique occidentale dans playlist là où elles devraient promouvoir plutôt les talent qui en ont besoin sur place. »
En une demie heure de débat ce panel a confirmé l’importance du thème et justifier la nécessité de repenser la radio africaine.
Le second panel était constitué de Dominique Guihot, le directeur général de Africa Radio ; la jeune journaliste sénégalaise Codou Loum de Radio Oxygène ; le Burkinabé Sékou Ouédraogo président de l’African Aeronotics and Space Organisation (AASO) ; Joseph Niamkey, directeur général de Radio Treichville Abidjan et manager de l’artiste Ivoirien Meiwey ; puis Jean Paul Oro, le président de l’Union des Journalistes Ivoirien de France (UJIF).
C’est Sékou Ouédraogo qui ouvre le débat pour ce panel en soulignant « le manque d’intérêt des radios africaines pour son domaine d’activité, le spatial qui pourtant pilote plusieurs projets en Afrique et surtout dans les zones rurales ou la radio est leur seul vecteur de communication ». Selon le président de l’AASO, « la radio africaine laisse ce champ libre aux médias internationaux tels que Rfi et BBC qui en profitent bien ».
Joseph Niamkey évoquera plus tard l’insuffisance de l’information au niveau des chaines locales africaines. Le directeur de Radio Treichville est remonté jusqu’au Coup d’Etat manqué de 19 septembre 2002 en Côte d’Ivoire pour évoquer une anecdote « s’il n’avait pas Rfi je n’aurais pas été informé de l’insurrection devenue rébellion. Heureusement que j’écoute chaque matin les informations sur différente radio avant de sortir de chez moi. Sinon je me serais fait abattre comme Marcelin Yacé (producteur de musique ivoirien mort ce jour-là par balle, NDLR) car la radio nationale ne donnait aucun signal » fit-il savoir.
Avant d’ajouter « je suis choqué et énervé de tout cet espace que nous laissons à la presse internationale. Il faut se décomplexer ». Justement le problème de complexe est abordé par quelques intervenants du public qui estiment d’ailleurs que « le contenu des chaines africaines est trop faible et l’information est carrément biaisé pour nos populations. Ce qui crée un manque de confiance en nos médias et c’est du pain béni pour les radios internationales qui eux aussi ont leur manière de biaiser l’information à leur profit ». Dixit Fatou Gueye, militante d’association de femme du Sénégal.
Tout comme Fatou, sa compatriote Codou Loum de Radio Oxygène a insisté sur la valeur des contenus et le sens de professionnalisme des journalistes africains.
Jean Paul ORO, lui, s’est plutôt interrogé « pourquoi les investisseurs hésitent-ils à financer les projets de média panafricain ? » pour le président l’UJIF, « la question ne devrait pas se poser parce qu’aucun développement sérieux ne saurait se faire sans des médias propres à nous ». Sentiments partagé Dominique Guihot qui, prenant la parole a rappelé brièvement le contexte dans lequel il a fondé Africa Radio sur les cendres de Africa N°1 qu’il a rachetée.
Le directeur de cette radio panafricaine est revenu sur son envie d’en faire « une radio ou l’Afrique retrouve ses valeurs culturelles » chose qui lui est si chère qu’il se « sent africain par-dessus tout ». Avec une succursale installée à Abidjan en Côte d’Ivoire, Africa Radio est en ce moment la seule radio engagée sur la voie de combler les besoins radiophoniques africains sur le plan international.
Une mention spéciale à l’Organisation des Jeunes Libéraux de Côte d’Ivoire (OJLCI). C’est à 20 minutes de la fin de la conférence que Ouattara Drissa, le Président de cette structure représentant la société civile est arrivé sur le lieu du débat en provenance directe d’Abidjan puisque son vol avait atterri seulement en milieu de matinée. Ouattara Drissa, intégré alors au dernier panel a souligné « l’importance de ce type de débat sur l’avenir du continent et surtout pour la mise place d’un média de haute portée qui puisse soutenir les grands projets de développement africain. »
L’atelier de la radio africaine, pour cette édition du Salon de la Radio et de l’Audio Digital s’est achevé sur le coup de 14h40 sur une note convivialité et d’échange de contact avec en prime de nombreuse petite promesse de se retrouver très vite afin d’évoquer un autre aspect des objectifs de DIABITAL SERVICES et les Entreprises DSNB.fr.
Source : www.dsnb.fr