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Fresco, le 13 février 2020 – Le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly a annoncé, ce jeudi 13 février, au cours d'un meeting à Fresco, le reprofilage de 408 kilomètres de routes rurales dans ce département, en 2020, afin de faciliter l’écoulement des produits agricoles et faciliter les déplacements des populations.
« Le programme de reprofilage des routes prévoit pour cette année, le reprofilage de 408 kilomètres de routes rurales dans le département de Fresco, en vue de faciliter l’écoulement des produits agricoles et les déplacement des populations », a déclaré le Chef du gouvernement.
En outre, Amadou Gon Coulibaly a fait savoir que dans le domaine de l’hydraulique, 45 nouveaux systèmes hydrauliques seront aménagés dans les trois sous-préfectures du département de Fresco. Un deuxième château d'eau sera construit à Fresco, chef-lieu de département.
En matière d’électricité, Amadou Gon Coulibaly a indiqué que les douze dernières localités du département seront électrifiées au plus tard fin 2020, pour atteindre un taux de 100% d’accès à l’électricité pour les populations.
Afin de garantir un climat favorable à la mise en œuvre de ces projets de développement, le Chef du gouvernement a exhorté les populations du département de Fresco à rester « solidement attachés aux idéaux de paix et de solidarité ».
Par ailleurs, Amadou Gon Coulibaly a rassuré les populations que les prochaines élections seront apaisées, ouvertes et démocratiques.
Primature
« Le Comité d'urgence sur le virus Ebola a indiqué que l'épidémie en République démocratique du Congo reste une urgence de santé publique de portée internationale, et j'ai accepté ce conseil », a déclaré le Directeur général de l’Organisation, le Docteur Tedros, lors d’un point de presse à Genève.
« Le Comité d'urgence sur le virus Ebola a indiqué que l'épidémie en République démocratique du Congo reste une urgence de santé publique de portée internationale, et j'ai accepté ce conseil », a déclaré le Directeur général de l’Organisation, le Docteur Tedros, lors d’un point de presse à Genève.
« Tant qu'il y aura un seul cas d'Ebola dans une région aussi instable et peu sûre que l'est de la RDC, le potentiel d'une épidémie beaucoup plus importante subsistera », a-t-il ajouté.
Selon l'évaluation des risques de l'OMS, le risque de propagation est élevé aux niveaux national et régional, et faible au niveau mondial.
« Néanmoins, les signes sont extrêmement positifs dans l'est de la RDC, et j'espère que d'ici à ce que le comité d'urgence se réunisse à nouveau, nous serons en mesure de déclarer la fin de l'épidémie », a indiqué le Docteur Tedros.
Le patron de l’OMS, tout en notant que l’on se rapproche de la fin de cette épidémie d’Ébola en RDC, a jugé nécessaire d’agir maintenant pour prévenir la prochaine.
Rappelant que cette épidémie d'Ébola a tué 2 249 personnes, il a toutefois souligné qu’en moins de temps, la rougeole avait tué plus de 6300 personnes en RDC.
Le Docteur Tedros a fait valoir que seulement la moitié des établissements de santé en RDC ont accès à l'eau et a insisté sur la pertinence de disposer d’un système de santé performant.
« Renforcer un système de santé n'est peut-être pas aussi sexy que de répondre à une épidémie, mais c'est tout aussi important », a-t-il déclaré.
Le patron de l’OMS a estimé que l'épidémie actuelle de COVID-19 met en lumière les raisons pour lesquelles la situation est si critique, affirmant que la plus grande crainte de l’Organisation concerne les dommages que ce coronavirus pourrait causer dans un pays comme la RDC.
« Demain, je me rendrai à Kinshasa, en RDC, pour m'entretenir avec le président Felix Tshisekedi et d'autres ministres de haut rang sur la manière de renforcer le système de santé de la RDC et de protéger et promouvoir la santé de sa population », a-t-il annoncé.
« Alors même que les flammes d'une épidémie commencent à s'éteindre, nous luttons contre un autre front de feu », a-t-il conclu.
H.N
Dans sa résolution adoptée avec 14 voix pour et une abstention (Russie), le Conseil exige des parties libyennes au conflit qu’elles s'engagent dans un « cessez-le-feu durable » selon les termes convenus par la Commission militaire conjointe réunie la semaine dernière à Genève sous l’égide de Ghassan Salamé, le Représentant spécial de l’ONU en Libye.
Les membres du Conseil se sont félicités de la conférence de Berlin sur la Libye organisée le 19 janvier dernier et ont souligné l'importance vitale de progresser vers une solution politique pour mettre fin au conflit libyen. L’organe onusien en charge des questions de paix et de sécurité internationale a fait siennes les conclusions de la conférence organisée dans la capitale allemande et noté que celles-ci représentent un élément important d'une solution globale au conflit libyen.
Le Conseil s’est également félicité de la nomination de représentants au sein de la Commission militaire conjointe (cinq représentants de chacune des deux parties) et a appelé à ce que les réunions de cette Commission se poursuivent « avec une pleine participation et sans plus tarder afin de convenir d'un accord de cessez-le-feu permanent ». Cet accord doit comprendre, selon le Conseil, les termes de référence pour la surveillance du cessez-le-feu et un mécanisme de vérification, la séparation des forces, des mesures de confiance et la création de groupes de travail associés soutenus par l'ONU.
Le Conseil a prié le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, de lui soumettre un rapport intérimaire sur les conditions nécessaires ainsi que des propositions de surveillance effective du cessez-le-feu sous les auspices de l'ONU. Ces propositions doivent comprendre des mécanismes de rapport et de règlement des différends en vue de faire des recommandations détaillées au Conseil de sécurité dès que possible, lorsqu'un cessez-le-feu est convenu par les parties libyennes.
Le Conseil a condamné le récent blocus des installations pétrolières et souligné que les opérations devraient continuer sans entrave au profit de tous les Libyens. Il a réaffirmé son intention de veiller à ce que les avoirs gelés soient ultérieurement mis à la disposition et au profit du peuple libyen.
L’organe onusien a rappelé sa décision selon laquelle des personnes physiques ou morales soutenant des actes qui menacent la paix, la stabilité ou la sécurité de la Libye peuvent faire l’objet de mesures d'interdiction de voyager et de gel des avoirs. Il a souligné que le Comité en charge de ces sanctions examinera la désignation de personnes ou d'entités qui enfreignent l'embargo sur les armes une fois le cessez-le-feu convenu.
Le Conseil a rappelé les engagements pris à Berlin de respecter l'embargo sur les armes et a exigé son plein respect, y compris par tous les États membres. Cet embargo inclut la cessation de tout soutien à et le retrait de tout personnel mercenaire armé. Le Conseil a également demandé à tous les États membres de l’ONU de ne pas intervenir dans le conflit libyen et de ne pas prendre des mesures qui puissent l’exacerber. Il a exigé que toutes les parties libyennes au conflit s’acquittent de leurs obligations en vertu du droit international, y compris le droit humanitaire international.
M.J
Partenaire majeur du football, Orange Côte d’Ivoire s’associe à Full Boss Agency, pour le lancement d’un tout nouveau concept de street football en Côte d’Ivoire, dénommé THE CAGE.
Cette compétition qui sillonnera le District d’Abidjan, a pour objectif d’offrir aux jeunes l’opportunité de jouer devant des joueurs professionnels, des coachs et recruteurs de clubs locaux et internationaux, le tout dans une ambiance festive.
Les présélections se déroulent jusqu’à mai 2020
THE CAGE est un tournoi à six (6), destiné aux jeunes de 16 à 25 ans.
Les inscriptions sont gratuites et s’effectuent exclusivement sur le site www.thecagestreetball.com
Les présélections se dérouleront dans les dix communes du District d’Abidjan selon le calendrier ci-après :
09/02 : Port Bouet
16/02 : Plateau
23/02 : Marcory
08/03 : Treichville
22/03 : Adjamé
05/04 : Yopougon
12/04 : Attécoubé
26/04 : Koumassi
03/05 : Cocody
10/05 : Abobo
M.J
« Ce que nous avons vu depuis quelques années, depuis l’effondrement de la Libye, c’est une diversion des flots d’armes qui sont sortis de la Libye et qui sont arrivés en Afrique de l’Ouest et qui ont exacerbé les problèmes qui existaient déjà au Mali », a expliqué Agnès Marcaillou en marge de la 23ème réunion des directeurs nationaux de programme d'action contre les mines et de la semaine d’action contre les mines.
Mme Marcaillou a souligné que l’UNMAS, qui joue un rôle clef dans les stratégies contre les engins explosifs improvisés (IED), avait été au cœur de la force onusienne déployée au Mali et qu’il avait notamment conseillé et soutenu les Casques bleus et les pays contributeurs de police.
« Nous les avons formés, équipés, conseillés et nous avons vu des résultats », a-t-elle affirmé.
« A mesure que la complexité et le nombre d’attaques augmentait, nous avons vu une réduction du nombre de victimes en ce qui concerne ceux qui étaient cibles, c’est-à-dire les Nations Unies » a-t-elle ajouté, expliquant qu’à mesure que les forces s’étaient déployées dans le pays leur dégré d’exposition et de danger s’accroissait.
Les cibles ont changé
Après les cibles ont changé, a dit Agnès Marcaillou constatant une évolution dans la situation et dans la « nature des groupes armés ».
« On cible moins les forces de maintien de la paix, on cible plus les civils (…) Il y avait visiblement des groupes qui à une époque se préoccupaient des Maliens. Maintenant on a des groupes armés qui n’ont plus ce respect pour les compatriotes, peut-être aussi parce que ce ne sont plus des compatriotes », a regretté la Directrice de l’UNMAS.
Mme Marcaillou a également fait remarquer que la menace avait traversé les frontières pour se déplacer vers des pays qui n’étaient pas préparés.
« Tous les pays voisins sont concernés » a affirmé la Directrice du service anti-mines, citant l’exemple du Burkina Faso où « la semaine dernière encore des enfants ont été ciblés ».
Pour la Directrice de l’UNMAS les pays du Sahel (Niger, Mali, Burkina Faso) doivent être sur le radar de tous les acteurs « pour être sûrs qu’ils ont la capacité de se défendre, les équipements, la technologie, la compréhension et l’analyse politique qui leur permettra d’anticiper et de répondre à la menace ».
C’est d’ailleurs ainsi que l’UNMAS s’est pré-positionné, a poursuivi Mme Marcaillou, soulignant que le service avait du mal à obtenir l’appui des bailleurs de fonds pour les pays comme la Burkina Faso ou la Côte d’Ivoire.
L’UNMAS a lui seul n’a pas la solution à la menace dans la région, a souligné la Directrice, appelant à une approche globale.
« C’est le renforcement du secteur de sécurité, la formation des personnel, mettre en place plus d’argent et plus de capacité de plus d’engagement du pays hôte pour répondre à son problème », a conclu Mme Marcaillou réitérant qu’il fallait également maintenir une cohérence avec les stratégies existantes
N.G
La Banque africaine de développement organise un atelier traitant des immenses possibilités offertes par les technologies émergentes de la quatrième révolution industrielle (4IR) Les 19 et 20 février 2020 pour faire face aux défis auxquels sont confrontés les Africains.
Cet atelier fait suite à la récente publication du rapport « Libérer le potentiel de la quatrième révolution industrielle en Afrique » par le Département du développement industriel et commercial de la Banque africaine de développement. Ce rapport examine les aspects relatifs à cette quatrième révolution industrielle et fait l’analyse de cas sur ces technologies particulières en Afrique (intelligence artificielle, blockchain, big data, internet des objets, drones…).
L’atelier mettra en avant l’ampleur du soutien de la Banque à l’économie numérique en Afrique et offrira l’occasion aux participants d’avoir des discussions sur les défis posés dans ce domaine et de définir des approches pertinentes destinées à exploiter le potentiel de la 4IR en Afrique.
Cette rencontre vise également à renforcer la collaboration avec d’autres partenaires de développement, les gouvernements et le secteur privé, ainsi qu’à susciter la création de réseaux interentreprises (B2B) entre les spécialistes techniques de la Banque et des acteurs du secteur privé.
L’atelier s’adresse aux ministères en charge de l’Economie numérique, de l’Industrie et des investissements, au secteur privé, aux organisations de la société civile, aux partenaires au développement, aux médias et au personnel de la Banque.
N.G
ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 14 février 2020/ --
Dans plusieurs articles de presse, le président de la Banque mondiale, David Malpass, a récemment déclaré que certaines banques multilatérales de développement, dont la Banque africaine de développement, ont tendance à octroyer trop facilement des prêts et, ce faisant, à aggraver les problèmes d’endettement du continent.
Ces propos sont inexacts et ne sont pas fondés sur des faits. Ils mettent en cause l’intégrité de la Banque africaine de développement, discréditent ses systèmes de gouvernance et insinuent à tort qu’elle fonctionne selon des normes différentes de celles de la Banque mondiale. Une telle idée va à l’encontre de l’esprit du multilatéralisme et de notre travail de collaboration.
Pour mémoire, la Banque africaine de développement est respectueuse de normes mondiales très élevées de transparence. Dans le rapport de 2018 de Publish What You Fund, notre institution a été classée 4e institution la plus transparente au monde.
La Banque africaine de développement exécute un solide programme de gouvernance dans ses pays membres régionaux. Ce programme porte essentiellement sur la gestion des finances publiques, une gestion meilleure et transparente des ressources naturelles, une gestion durable et transparente de la dette et la mobilisation des ressources intérieures.
L’émission de financements en monnaie locale pour plusieurs pays a été effectuée sous notre égide, dans le but d’atténuer les effets liés aux risques de change, tout en aidant les pays à améliorer le recouvrement et l’administration des impôts, et en faisant appel aux fonds de pension et aux fonds souverains pour canaliser davantage de fonds vers le financement de programmes de développement, notamment dans le domaine des infrastructures.
La Facilité africaine de soutien juridique (ALSF) qu’abrite la Banque africaine de développement aide les pays à négocier les conditions de leurs redevances et taxes avec les sociétés internationales, ainsi que les conditions de leurs prêts non concessionnels auprès de certains bailleurs de fonds bilatéraux. Nous avons réussi à le faire avec beaucoup de succès.
Venons-en aux faits :
Dotée de ressources plus substantielles, la Banque mondiale a des opérations de bien plus grande envergure en Afrique que la Banque africaine de développement. Le montant des approbations de la Banque mondiale en faveur de l’Afrique en 2018 s’est élevé à 20,2 milliards d’USD, contre 10,1 milliards d’USD pour la Banque africaine de développement.
En ce qui concerne le Nigeria et l’Afrique du Sud, l’encours des prêts de la Banque mondiale au titre de l’exercice 2018 pour ces deux pays s’élevait respectivement à 8,3 milliards d’USD et 2,4 milliards d’USD. En revanche, l’encours des prêts du Groupe de la Banque africaine de développement au Nigeria et à l’Afrique du Sud s’élevait respectivement à 2,1 milliards d’USD et 2 milliards d’USD pour le même exercice.
Pour ce qui est des pays décrits comme étant « lourdement endettés », notre Banque reconnaît et suit de près la tendance à l’aggravation de la dette. Toutefois, il n’existe pas de risque systémique de surendettement.
Selon les Perspectives économiques en Afrique 2020, au 30 juin 2019, la dette publique totale du Nigeria se chiffrait à 83,9 milliards d’USD, en hausse de 14,6 % par rapport à l’année précédente. Cette dette représentait 20,1 % du PIB, contre 17,5 % en 2018. Sur le montant total de la dette publique, la dette publique intérieure s’élevait à 56,7 milliards d’USD, tandis que la dette publique extérieure était de 27,2 milliards d’USD (soit 32,4 % de la dette publique totale). La dette publique de l’Afrique du Sud était estimée à 55,6 % du PIB en 2019, contre 52,7 % en 2018. L’Afrique du Sud contracte l’essentiel de ses emprunts au niveau national, la dette publique extérieure ne représentant que 6,3 % du PIB du pays.
Les banques de développement continuent de jouer un rôle essentiel dans les efforts de développement et dans les aspirations des pays en développement, plus particulièrement en Afrique.
Vu l’ampleur des besoins en financement du continent africain, l’aide au développement que fournissent la Banque africaine de développement, la Banque mondiale et d’autres partenaires de développement reste d’une importance vitale, et les appels se font pressants pour que ces institutions en fassent encore davantage.
Les prêts, les conseils stratégiques et les services de conseil de ces institutions de développement dans leurs régions respectives sont souvent coordonnés et offrent aux pays en développement un bien meilleur rapport qualité-prix que les autres sources de financement. Forte de sa note AAA, la Banque africaine de développement obtient des financements à des conditions très compétitives et les rétrocède à ses pays membres régionaux à des conditions favorables. Conjugué à d’autres mesures visant à garantir que les fonds sont utilisés aux fins prévues, ce mécanisme aide les pays membres régionaux à financer le développement par l’emprunt de la manière la plus responsable et la plus durable possible.
Quant à la nécessité d’une meilleure coordination des prêts et le respect continu de normes de transparence élevées, la Banque africaine de développement coordonne les activités de prêt, en particulier ses prêts au secteur public à l’appui des réformes, en étroite collaboration avec les institutions financières internationales sœurs (notamment la Banque mondiale et le FMI). Elle se base notamment sur les analyses de viabilité de la dette (AVD) du FMI et de la Banque mondiale pour déterminer la composition de son aide financière aux pays à faible revenu, ainsi que sur des approches institutionnelles communes pour remédier aux vulnérabilités de la dette dans les pays relevant du Fonds africain de développement (FAD) et de l’Association internationale de développement (IDA).
En outre, les économistes pays de la Banque africaine de développement participent pleinement aux missions régionales et nationales du FMI au titre de l’article 4. Contrairement à ce qu’on a laissé entendre, il ne s’agit là que de quelques exemples concrets de la coordination historique et continue entre les banques multilatérales de développement, les IFI et les partenaires de développement. La Banque africaine de développement a à cœur le développement du continent africain. Elle a tout intérêt à suivre de près les facteurs et les tendances de la dette des pays africains, car elle les soutient dans leurs efforts pour améliorer la qualité de vie des populations africaines.
Nous estimons que la Banque mondiale aurait pu explorer d’autres cadres existants pour discuter, entre banques multilatérales de développement, des questions liées à la dette. La déclaration générale du président du Groupe de la Banque mondiale laissant penser que la Banque africaine de développement contribue à l’endettement des pays africains et que ses normes de prêt sont moins strictes est tout simplement fallacieuse et inexacte.
N.G
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a fait part de sa préoccupation concernant la « polarisation croissante » de la situation politique et la violence qui touche plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest alors que la région entre dans une année électorale chargée.
Dans une déclaration présidentielle publiée mardi soir, l’organe onusien en charge de la paix et de la sécurité internationales a demandé au Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) d’encourager tous les acteurs politiques à recourir au dialogue pour régler leurs différends.
Plusieurs élections doivent être organisées dans la région cette année : un scrutin législatif au Mali et six élections présidentielles au Togo, en Guinée, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Ghana et au Niger.
Le Conseil a souligné que les parties prenantes nationales dans ces sept pays ouest-africains doivent collaborer « pour faciliter la préparation en temps voulu et la tenue, dans les délais fixés, d’élections véritablement libres, justes, crédibles et pacifiques et prendre toutes les mesures qui s’imposent pour prévenir les violences ».
Autre sollicitation du Conseil : tous les candidats et toutes les candidates à ces élections doivent pouvoir concourir dans des conditions égales qui soient garanties et la participation « pleine, effective et véritable des femmes » aux scrutins électoraux doit être favorisée.
Le Conseil a rappelé qu’aux termes de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, les Etats parties doivent s’assurer que le processus d’amendement ou de révision de leur constitution repose sur un consensus national, comportant, le cas échéant, le recours au référendum.
Reprendre le dialogue en Guinée, mettre en œuvre les résultats des élections en Guinée Bissau
Dans sa déclaration présidentielle, le Conseil de sécurité a demandé à tous les acteurs politiques en Guinée, « quelle que soit leur appartenance politique », de reprendre sans délai le dialogue en vue de faire en sorte que les processus électoraux et les réformes politiques soient menés à bien dans un large consensus. Le Conseil a encouragé le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU dans la région, Mohamed Ibn Chambas, à continuer d’exercer ses bons offices dans ce pays.
Concernant la Guinée-Bissau, le Conseil s’est félicité du déroulement généralement pacifique de l’élection présidentielle de 2019. Rappelant, à cet égard, sa résolution 2458 (2019), le Conseil attend avec intérêt la confirmation des résultats par les organes compétents de Guinée-Bissau et engage toutes les parties prenantes nationales à assurer « la mise en œuvre pacifique » des résultats de l’élection.
Le Conseil a salué les efforts déployés par les pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel pour faire progresser la participation des femmes aux processus politiques, notamment en vue d’accroitre le nombre de femmes aux hautes fonctions de l’Etat, conformément aux dispositions constitutionnelles de chaque Etat et aux engagements pris aux niveaux national, régional et mondial, ainsi qu’à la résolution 1325 (2000) et aux résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité.
N.G
Le Sénégal lancera des projets structurants et encouragera un nouvel élan en 2020 en adéquation avec la vision du président Macky Sall et du gouvernement selon laquelle l’énergie constitue un élément-clé de la croissance économique nationale. Africa Oil & Power organisera l’événement officiel du secteur énergétique sénégalais,
Sénégal Oil & Power 2020, avec le soutien du Ministère du Pétrole et de l’Énergie ; Le gouvernement et les organisateurs invitent la communauté internationale des investisseurs à Dakar les 27 et 28 mai pour rencontrer les principaux acteurs et explorer les opportunités de nouveaux projets.
En 2020, le Sénégal lance officiellement son cycle de licences et proposera des blocs pétroliers et gaziers aux compagnies d’exploration. Dans le même temps débutera l’exploitation de son premier parc éolien et avancera sur différents projets-clés dans le secteur des hydrocarbures. Le gouvernement et l'organisateur Africa Oil & Power invite les investisseurs locaux, régionaux et internationaux à la première conférence annuelle Sénégal Oil & Power, qui se tiendra les 27 et 28 mai 2020 au Centre de conférences international Abdou Diouf (CICAD) à Dakar.
Soutenue par le ministère du Pétrole et de l'Énergie, Senegal Oil & Power 2020 mettra en commun tous les acteurs de la filière énergétique et sera la plateforme officielle du secteur du pétrole, du gaz et de l'électricité au Sénégal. La conférence sera accompagnée du lancement de la deuxième édition du guide d’investissement intitulé Africa Energy Series: Sénégal 2020, qui sera publié plus tard dans l'année.
«Senegal Oil & Power et le rapport Africa Energy Series constituent la plate-forme nationale pour promouvoir la voix du Sénégal dans le secteur international de l’énergie et montrer l’importance de l’énergie dans son émergence économique», a déclaré James Chester, CEO par intérim de l’organisateur Africa Oil & Power. «Le Sénégal n’est plus une destination d’exploration potentielle, il est devenu une province pétrolière et gazière reconnue. Il existe peu de pays en Afrique capable d’offrir un environnement des affaires aussi stable et sûr, avec une vision gouvernementale à long-terme et une grande diversité de possibilités dans le secteur de l’énergie ».
Senegal Oil & Power est le seul événement organisé au Sénégal avec un soutien gouvernemental complet qui ouvre des opportunités nationales et régionales, non seulement dans le pétrole et le gaz, mais tout au long de la chaîne de valeur énergétique. Le programme 2020 mettra en valeur des acteurs et des projets représentant l’ensemble du spectre des activités énergétiques, de l’exploration pétrolière et gazière à la fourniture de biens et services locaux, aux infrastructures, au financement, à la production et à la distribution d’électricité.
Le thème de la conférence « A New Wave Of Investment » reflète la vision présidentielle du président Macky Sall et l’ambition sénégalaise visant à développer l’économie sur la base d’un secteur énergétique diversifié.
Depuis 2014, huit découvertes de pétrole et de gaz ont été effectuées et en 2022, le premier pétrole sera produit à partir du gisement de Sangomar (ex-SNE) et le premier gaz naturel liquéfié sera produit par le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA). Le secteur de l’énergie au Sénégal devrait connaître une année 2020 très active : le gouvernement présentera les permis pétroliers et gaziers lors d’une tournée internationale dans le cadre du programme de licences 2020; le parc éolien PETN de Lekela Power fournira de l’électricité à 2 millions de personnes à partir de l’année prochaine; le projet GTA connaîtra des avancées décisives puisque McDermott finalisera la fabrication du système de production sous-marin; et Halliburton commencera les services de forage et de complétion sur Sangomar à la fin de l’année, qui a validé la décision finale d’investissement il y a quelques semaines.
Sénégal Oil & Power 2020 mettra en lumière la prochaine vague de prise de décisions d’investissements et de lancements de projets en 2020 et au-delà. Le programme comprend les initiatives allant du gaz à l’énergie, au Sénégal ainsi que dans les pays voisins : la Mauritanie, la Gambie, la Guinée-Bissau et la République de Guinée.
N.G
La première édition du Ghana Business Expo, une exposition d’entreprises ghanéennes, s’ouvre jeudi au palais de la culture d’Abidjan. Sous le theme : « construire l’Afrique à travers le commerce »
Il s’agit de créer un cadre de rencontre et d’échange entre entreprises ivoiriennes et ghanéennes autour de leurs expertises et expériences, a expliqué le promoteur de cette activité, Ohneba Kwamé Darko, lors d’un panel économique organisé en prélude à ce forum économique à l’hôtel Azalaï d’Abidjan.
Face à des hommes d’affaires ghanéens, des structures publiques ivoiriennes, dont le CEPICI, les Douanes, CODINORM, LANEMA et PME Côte d’Ivoire, ont présenté les opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire.
Cette première édition du Ghana Business Expo entend recevoir plus de 5000 participants.
H.N