Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La star internationale du football, Didier Drogba, a aidé son pays, la Côte d’Ivoire, à décrocher l’or en gagnant des protocoles d’accord pour un total de 15 milliards de dollars visant à soutenir des projets touristiques dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Cette percée précède le Forum de l'OMT pour l'Afrique, qui s’est tenu à Abidjan la semaine passée (20-22 février) et l'influent Forum de l'Investissement Hôtelier Africain (FIHA), qui se déroulera à Abidjan le mois prochain (23 mars - 25). Le FIHA est connu pour sa capacité à mettre en relation de nouveaux investisseurs avec les développeurs, les consultants, les entrepreneurs, les opérateurs hôteliers et les dirigeants politiques.
 
L’ancien attaquant de Chelsea, désormais ambassadeur mondial du tourisme, a participé au succès d’ une campagne des Nations Unies visant à promouvoir l’attractivité croissants du tourisme en Côte d’Ivoire. Le pays affiche un taux de croissance de son PIB d'environ 8% en 2019 et, en tant que destination, il occupe la troisième place en Afrique subsaharienne, avec 2 millions de visiteurs internationaux, derrière l'Afrique du Sud et le Zimbabwe, devant l'Ouganda, le Botswana, le Kenya ou Maurice. (selon les données 2018 de l'OMT).

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Matthew Weihs, directeur général de Bench Events, qui organise le FIHA, a déclaré: «L’ effort extraordinaire de la  Côte d’Ivoire est impressionnant; et cela rend le Forum de cette année particulièrement intéressant parce que les engagements de financement sont en place et il s’agit maintenant de réaliser les projets. » L’année dernière le FIHA à Marrakech, qui a attiré 300 délégués  venus de 28 pays fut un réel succès.

Sous la bannière, Sublime Côte d’Ivoire, Didier Drogba a été un acteur clé dans une équipe composée d’une part de hauts dirigeants économiques et politiques ivoiriens, et d’autre part  de personnalités du show-business. Ils sont allés faire un roadshow à Dubaï et Hambourg et sont revenus avec plus de 15 milliards de dollars d'engagements pour financer toute une variété de projets touristiques, allant des simples hôtels aux complexes hôteliers en passant par développement du littoral. Tous les donateurs ont été conviés au FIHA.
 
Philippe Doizelet, directeur adjoint de Horwath HTL, le plus grand et le plus expérimenté des consultants hôteliers au monde, a guidé les efforts de la Côte d’Ivoire. D’après lui: «C'est une page vierge sur laquelle l'industrie peut inscrire de stimulants projets. Il faut construire beaucoup de choses à des hôtels, des centres culturels et des salles de conférence, entre autres. Le magnifique littoral de la Côte d’Ivoire offre de grandes opportunités en matière de tourisme d’affaires et de loisirs. Au-delà d'Abidjan; L'île Boulay, Bassam et Jacqueville sont actuellement les endroits les plus prometteurs. » Le plus grand potentiel à ses yeux réside dans des projets à «usage mixte», combinant les infrastructures de loisirs, les bureaux et les commerces avec les structures d’hébergement, en particulier les hôtels de marque 2 et 3 étoiles et les appartements pour séjours prolongés.
 
Le ministre du Tourisme, Siandou Fofana, est le porte-drapeau de l'ambition du pays ; il veut  faire du tourisme l'un des principaux piliers de l'économie. Décrit par Philippe Doizelet comme «visionnaire et profondément engagé. Il travaille dur pour rassembler les gens et attirer les meilleurs experts. »
 
Et Matthew Weihs, directeur général de Bench Events, de conclure: «Le FIHA et son événement affilié, l’AHIF, sont essentiels pour stimuler les investissements dans les projets hôteliers régionaux. Les événements mettent en relation les principaux acteurs internationaux et régionaux, les investisseurs privés et institutionnels avec les développeurs et opérateurs hôteliers qui participent à la croissance de l'industrie hôtelière à travers le continent. Les projets promus et financés par le FIHA stimulent les investissements dans le tourisme, favorisent la croissance économique sur les marchés régionaux, créent des emplois et contribuent au développement d’infrastructures indispensables. 

M.J

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L’Ambassadeur Haidaira Mamadou a reçu le jeudi 20 février 2020 à la Chancellerie, l’Ivoirienne Magbè Savané, propriétaire de l’entreprise Makomas basée aux Etats-Unis, spécialisée dans l’alimentation et les jus venue lui présenter son prix obtenu dans le cadre des Awards du Cleary Insurance Boston Business Risk au pays de l’Oncle Sam.

Elle a été distinguée pour son initiative d’adapter une recette de famille issue de ses origines africaines à la réalisation d’un thé organique produit par son entreprise.

Ce prix récompense les entrepreneurs ou dirigeants de petites entreprises qui se sont distingués par une prise de risque dans leurs activités. Il s’agit également de célébrer et de participer à la construction du monde du business de Boston dans le Massachusetts aux Etats Unis, en matière d’innovation.

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Magbè Savané, en plus d’être un chef d’entreprise se démarque aussi en accompagnant les initiatives des femmes migrantes à travers le monde. Par un coaching et des méthodes qu’elle a acquises au cours de ses voyages et expériences, elle les aide à trouver et à valoriser leurs vocations. Afin de partager son expérience personnelle et professionnelle, elle anime et participe aussi à des rencontres d’échanges.

En dehors de ses activités professionnelles, Magbè Savané a aussi créé la fondation Makomas. Cette organisation philanthrope consacre une partie des bénéfices de l’entreprise Makomas à des actions sociales en Afrique dont celle en faveur d’agriculteurs dans le secteur du baobab au Burkina Faso en Afrique de l’ouest

H.N

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La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a appelé les autorités somaliennes à s’assurer que les professionnels des médias soient mieux protégés après la mort violente du journaliste indépendant Abduwali Ali Hassan, le 16 février, dans la localité d’Afgoye, non loin de la capitale, Mogadiscio.

« Je condamne le meurtre d’Abduwali Ali Hassan », a-t-elle déclaré. « Les attaques contre la presse suscitent un climat de peur qui porte atteinte à la liberté de la presse et, au bout du compte, affaiblit la démocratie. Il est de la plus haute importance, par conséquent, que les autorités élucident ce crime et qu’elles ne ménagent aucun effort pour améliorer la sûreté des journalistes ».

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Abduwali Ali Hassan effectuait des reportages pour la station Kulmiye Radio de Mogadiscio ainsi que pour la chaîne somalienne Universal TV basée à Londres. Il a été pris pour cible par des hommes non identifiés et est décédé lors de son transfert à l’hôpital.

L'UNESCO promeut la sécurité des journalistes au travers de mesures de sensibilisation mondiale, d'un renforcement des capacités, ainsi que par la mise en œuvre du Plan d'action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l'impunité

H.N

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Assurer un avenir pacifique, stable et démocratique aux populations africaines est incroyablement important, compte tenu de l'enjeu. Au cours des 30 prochaines années, la population de l'Afrique devrait doubler pour atteindre plus de 2 milliards de personnes, dont 70 % auront moins de 30 ans.  Ce ne sera pas la première "explosion de la jeunesse" en Afrique, mais la plus importante, car elle prévoit que l'Afrique représentera les deux tiers de l'augmentation nette de la population mondiale d'ici 2050.

Cette énorme croissance de la population jeune de l'Afrique peut prendre deux directions. S'il existe des possibilités d'éducation, des emplois et l'espoir d'un avenir meilleur, alors ces jeunes Africains peuvent être une force dynamique pour la croissance économique. Si les jeunes Africains se voient refuser des possibilités d'éducation et autres, l'avenir pourrait alors être marqué par une instabilité accrue, des migrations dangereuses et le recrutement pour des organisations terroristes et criminelles.

Les États-Unis vont faire tout ce qui est en leur pouvoir pour aider à créer un avenir prospère pour les jeunes d’Afrique

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Deux programmes illustrent notre engagement durable en faveur de la jeunesse africaine. L’University Partnerships Initiative (Initiative de partenariats universitaires) est un nouveau programme que nous avons lancé l'année dernière, qui vise à encourager la collaboration entre les universités américaines et africaines. Cette année marque également le 10e anniversaire de la Young African Leaders Initiative (YALI), un programme qui facilite les liens entre les jeunes Africains et leurs pairs aux États-Unis. Ce programme compte déjà un certain nombre de grands succès, qui incluent un groupe d'anciens participants de plus de 20 000 personnes, une Somalienne nommée en 2014 pour le prix Nobel de la paix de 2019 pour son travail de réhabilitation des jeunes radicalisés, par l'adhésion à des milices armées en Somalie, et une ancienne participante de 2016, actuellement membre du cabinet du gouvernement de transition dirigé par des civils au Soudan.

En janvier, j'ai eu l'occasion de voyager à travers l'Afrique centrale et l’Afrique de l’Est. Mon voyage éclair dans six pays - la France, la République centrafricaine (RCA), l'Éthiopie, la Somalie, le Soudan du Sud et le Soudan - a été l'occasion de renforcer la coopération avec nos partenaires africains. Lors de mes discussions avec de hauts représentants du gouvernement, des partenaires internationaux et des anciens participants aux programmes d'échange du département d'État, j'ai souligné nos priorités, à savoir : l'importance de promouvoir une bonne gouvernance et des institutions démocratiques solides, de faire progresser la paix et la sécurité régionales, de lutter contre la corruption et de nouer des liens plus solides en matière de commerce et d'investissement.

Ma première étape a été Paris, où j'ai donné des interviews à Radio France internationale Afrique et à Jeune Afrique. La France est un partenaire important des États-Unis dans la lutte contre l'extrémisme violent et l'aide à la sécurité au Sahel, et mes rencontres avec des représentants du gouvernement et des partenaires ont inclus une discussion sur les moyens de renforcer la coopération régionale.

En République centrafricaine, j'ai commencé ma visite en me rendant à la Maison de la Mémoire, où j'ai rencontré les anciens participants au programme YALI lors d'une exposition de photos en mémoire des victimes des violences intercommunautaires brutales de 2013 et 2014. J'ai souligné le rôle important que les jeunes peuvent jouer pour changer la perception de l'Afrique, apporter de nouvelles idées et de l'énergie à leurs communautés, et servir de voix pour le dialogue, la paix et la réconciliation. Au cours de la visite, j'ai été interviewé par un journaliste de Voice of America et un participant à YALI, j'ai parlé avec des blogueurs au Centre américain de Bangui et j'ai discuté des prochaines élections, du climat des affaires et de l'embargo des Nations unies sur les armes lors d'une réunion avec le président Touadera. Lors de mes rencontres avec des étudiants universitaires, j'ai insisté sur le fait que « la raison pour laquelle j'occupe ce poste, c’est vous ! »

Pour les milliers de victimes délogées par les récentes inondations en RCA, la paix et la stabilité dépendent du soutien des organisations et des partenariats internationaux. La Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine (MINUSCA) joue un rôle important dans la protection des civils, le soutien au processus de paix et l'aide aux autorités centrafricaines pour la préparation des élections. J'ai visité la base principale de la MINUSCA et rencontré le représentant spécial adjoint du secrétaire général pour un briefing sur la politique, la sécurité et les élections. J'ai visité la base militaire du camp Kassai, où la mission de formation de l'UE développe les Forces armées centrafricaines (FACA) pour en faire une armée professionnelle et efficace. J'ai également eu la chance de rencontrer des Américains travaillant pour la MINUSCA et de les remercier pour leur service international.

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À l'approche des élections présidentielles et législatives d'octobre 2020 en Somalie, le besoin de dialogue et de réconciliation politique n'a jamais été aussi grand. À Mogadiscio, j'ai rencontré le Premier ministre Khayre pour discuter de notre soutien à un processus électoral organisé au bon moment, transparent et crédible. Des représentants de la société civile m'ont parlé de la situation des femmes en Somalie, des prochaines élections, de leur rôle dans la reconstruction après la guerre civile et de leur soutien aux efforts de réconciliation. J'ai discuté avec des membres du parlement somalien de la nécessité de faire des compromis pour sortir de l'impasse politique.

Au Soudan du Sud, le gouvernement et l'opposition ont échoué à deux reprises dans la mise en œuvre des termes d'un accord de paix de septembre 2018 qui reflète la volonté du peuple. Le temps qui reste avant la prochaine échéance de février sera crucial pour tracer le futur du pays.  J'ai rencontré le président Kiir et le ministre des Affaires étrangères Awut pour les encourager à faire des compromis et à établir la confiance avec l'opposition politique. J'ai encouragé le chef de l'opposition, Riek Machar, à faire un compromis avec le président Kiir et à éviter tout nouveau retard dans la formation d'un gouvernement d'unité. Lors d'autres réunions, les anciens participants au programme YALI et à d'autres programmes d'échange américains ont partagé leurs expériences et leurs aspirations à un avenir pacifique pour leur pays.

En peu de temps, les réformes politiques et économiques du Premier ministre Abiy Ahmed ont transformé l'Éthiopie et placé le pays sur une base économique plus solide. Ayant été en poste dans ce pays dans les années 1980, puis en tant qu'ambassadeur des États-Unis de 1999 à 2002, j'ai un lien personnel fort avec l'Éthiopie et ses formidables habitants, des travailleurs. J'ai été reconnaissant de retourner dans le pays pendant quelques jours. À Mekelle, j'ai rencontré des responsables et des étudiants de l'université de Mekelle, pour discuter du rôle important que les universités peuvent jouer dans le développement national. J'ai rencontré d'anciens participants à des programmes d’échanges entre les États-Unis et l'Éthiopie, qui s'efforcent de faire progresser les partenariats entre les deux pays dans les domaines de l'éducation et de la technologie. J'ai célébré avec le président et le corps enseignant de l'université de Mekelle l'ouverture du nouveau Mekelle American Corner, un espace moderne d'apprentissage, de découverte et de collaboration. À Addis-Abeba, j'ai rencontré des représentants du ministère éthiopien de l’Éducation, et des présidents d'université pour discuter de la manière dont l’University Partnerships Initiative peut renforcer les établissements d'enseignement africains et aider les étudiants à acquérir les compétences nécessaires pour intégrer le marché du travail et créer des opportunités économiques pour eux-mêmes.

Mon dernier arrêt m'a ramené au Soudan. Depuis ma visite au Soudan en août dernier, le gouvernement de transition dirigé par le Premier ministre Adballa Hamdok a fait de grands progrès pour consolider les acquis de la révolution pacifique de l'année dernière. Lors de mes rencontres avec le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères Asma Adballa et les dirigeants de l'opposition, j'ai discuté des projets d'échange d'ambassadeurs et j'ai souligné l'importance de former un Conseil législatif de transition le plus rapidement possible. J'ai parlé avec la nouvelle U.S. Educated Sudanese Association de notre initiative de partenariats universitaires et des possibilités de renforcer la collaboration entre les institutions universitaires américaines et soudanaises. J'ai profité de l'occasion pour présenter quelques points forts du voyage et répondre aux questions sur notre politique africaine lors d'un point de presse avec des journalistes internationaux. Avant mon départ du Soudan, j'ai rencontré des membres des comités de résistance de la jeunesse et je les ai écoutés parler de leurs sacrifices et de leurs succès dans la conduite de la révolution pacifique au Soudan.

Comme le dit le proverbe africain, " Si tu veux aller vite, marche seul mais si tu veux aller loin, marchons ensemble ". Je suis enthousiaste quant à l'orientation de notre engagement et quant à notre coopération avec l'Afrique, une coopération qui crée des liens plus étroits entre les peuples et jette les bases d'un accroissement du commerce et des investissements américains et qui libère l'énorme potentiel et l'esprit d'entreprise des jeunes Africains. Avec ce déplacement, j’ai mis l’accent sur l'Afrique centrale et l’Afrique de l‘Est, mais les États-Unis sont engagés, de manière uniforme, envers l'ensemble du continent. Pas plus tard que cette semaine, le président a annoncé le début de discussions sur un éventuel accord de libre-échange avec le Kenya, qui serait le premier en Afrique subsaharienne.

Ce mois-ci, le sous-secrétaire Hale s'est rendu en Afrique de l'Ouest, et le secrétaire d’État Pompeo se rendra au Sénégal, en Angola et en Éthiopie pour promouvoir le commerce et les investissements, la paix et la sécurité. Ces visites importantes démontrent l'engagement fort et durable de notre pays envers l'Afrique. Dans l'avenir, je suis convaincu que nos investissements communs contribueront à rendre l'Afrique plus prospère, plus pacifique et plus sûre.

H.N

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L’Ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis,  S.E.M Mamadou Haïdara a effectué, du 10 au 12 février 2020, une mission    dans la ville de Houston dans l'Etat du Texas en vue de faire la  promotion des investissements de la Côte d’Ivoire dans les secteurs de l’énergie de  la santé et de  l’éducation.

La première journée de cette mission a débuté par une séance de travail avec la Direction du Centre d’incubateur d’entreprises de Houston dénommé  "IONA".

A l’issue de ce rendez-vous, l’Ambassadeur ivoirien a proposé et obtenu l'accord des dirigeants du Centre, pour la mise en place d’un Protocole d’accord pour la création d’un centre similaire en Côte d’Ivoire.

Ensuite, c’est le Port de Houston qui a reçu la délégation de S.E.M. Mamadou Haïdara. Celui-ci y a suggéré la possibilité d’établir une coopération avec les Ports de Côte d’Ivoire, dans le but de contribuer au renforcement des capacités  techniques et opérationnelles des personnels de ces structures. Proposition accueillie favorablement par Theldon R. Branch III, au nom du Conseil d’administration du Port de Houston.

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Le chef de la Mission diplomatique ivoirienne aux Etats-Unis d'Amérique  a en outre négocié la signature d’un protocole d’accord pour l’exportation d’équipements médicaux en direction de la Côte d’Ivoire, à l’issue d’une visite des installations du Centre Médical de Houston. 

Cette première journée s’est achevée par la participation de l’Ambassadeur à une conférence dénommée « Investir en Côte d’Ivoire » et regroupant 46 entreprises américaines, membres de la Chambre de Commerce ouest-africaine de l’Etat du Texas. Cette tribune a permis de présenter  les opportunités d’affaires en terre ivoirienne.

La seconde journée de ce séjour à Houston a été meublée par une séance de travail avec Great Houston Partnerships, association regroupant des petites et moyennes entreprises de la ville.

Cette rencontre a permis également aux participants d’apprécier les performances économiques réalisées par la Côte d’Ivoire ainsi que les opportunités qu’elle offre. 

La Mission de l’Ambassadeur Haïdara à Houston s’est achevée par une visite à la Mairie de Houston où il a rencontré le Maire Sylvester Turner. Tous deux ont parlé de possibilités de partenariat entre Houston et ses homologues d’Afrique de l’Ouest. Le Maire Sylvester Turner a d’ailleurs proposé d'organiser à Houston un sommet de Chefs d’Etat ouest-africains sur l’énergie, en marge des prochaines assemblées annuelles des Nations Unies avec l’assistance de l’Ambassadeur.

M.C

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Face à la presse ce lundi 24 février à son cabinet, le ministre de la Communication et des Médias, Sidi Touré a fait le bilan du  programme social du gouvernement (PS Gouv) à fin  décembre 2019.

Le Programme social du gouvernement a été adopté pour un coût initial de 727,5 milliards de FCFA pour la période 2019-2020. Le champ du PS Gouv a été étendu à de nouveaux projets dans le cadre de l’élaboration du budget 2020 portant son budget à 1003,4 milliards de FCFA. Le PS Gouv comporte 156 actions, 67 projets majeurs, 57 réformes et 32 mesures d’accompagnement de l’action sociale prenant en compte cinq axes stratégiques.

« Au plan financier, sur des ressources disponibles de 369,5 milliards de FCFA en 2019, les dépenses exécutées se chiffrent au 31 décembre 2019 à 332 milliards, soit un taux d’exécution financière de 89,9%. Ces résultats devraient contribuer à accélérer l’amélioration des conditions de vie des populations », a fait savoir le Ministre. Non sans préciser que : « le défi au cours de l’année 2020 sera de maintenir, voir accélérer la cadence d’exécution des activités pour atteindre les résultats projetés ».

Selon le porte parole du gouvernement : « Les populations commencent à ressentir l’effectivité du PS Gouv et pour maintenir cette dynamique, les points d’attention pour cette année se résument sur la situation d’exécution financière, le suivi de la qualité des ouvrages et du service rendu, la poursuite de la communication sur les réalisations et le début d’exécution des différents marchés relatifs aux activités 2020 »,

En matière de santé, la phase active de la Couverture maladie universelle (CMU) a démarré avec le début des prélèvements en juillet 2019 et celui des prestations le 1er octobre. « Les dispositions particulières pour le démarrage de la CMU permettront à toutes les personnes prélevées de bénéficier des prestations, même si elles ne sont pas encore détentrices de la carte », a indiqué Sidi Touré, précisant que : «2 979 469 bénéficiaires sont identifiés dont 1 414 330 n’ayant jamais bénéficié de couverture maladie ».

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Le Programme élargi de vaccination (PEV) a enregistré, à fin septembre 2019 l’acquisition de 311 réfrigérateurs et l’achat de 100 motos pour renforcer la capacité opérationnelle du projet et le dépôt central des vaccins et consommables de Bouaké devenu fonctionnel.

La gratuité ciblée des soins a permis la distribution de 545 727 kits d’accouchement, 77 983 kits pour les césariennes, la prise en charge de 20 158 cas de césarienne, la distribution 1 218 435 divers produits pour le traitement du paludisme grave.

S’agissant de l’éducation, 10 300 enseignants ont été recrutés et mis en responsabilité. 186 000 tables-bancs ont été réceptionnés et 636 latrines-écoles construites en milieu rural sur un objectif de 1 494. 3 077 salles de classe ont été construites au préscolaire et au primaire, 35 collèges de proximité construites y compris le lycée d’excellence de Grand Bassam. 5 000 enseignants du primaire sortis des Centres d’animation et de formation pédagogique (CAFOP), 901 professeurs de collèges, 585 professeurs de lycées et 440 animateurs et

éducateurs préscolaires soit 17 226 enseignants et personnels d’encadrement ont été mis en responsabilité.

En ce qui concerne l’emploi des jeunes, 73 489 opportunités professionnelles ont été créées dont 34 399 en entrepreneuriat, 17 391 en développement des compétences, 15 159 stages, 6 550 en Travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO) et la mise en place des guichets emplois ainsi que le renforcement du programme Agir pour les jeunes.

Quant à l’autonomisation des jeunes et des femmes, 362 471 personnes ont été sensibilisées sur la santé sexuelle et la reproduction. 15 681 filles ont participé aux activités en milieu communautaire, 2  141 autres filles formées en notions entrepreneuriales et 775 ont bénéficié d’une subvention dans le cadre des activités génératrices de revenus (AGR).

Pour ce qui est de  l’accès à l’électricité, 819 villages ont été électrifiés correspondant à trois fois la performance enregistrée par an entre 2011 et 2018. Plus d’un million de ménages pour un objectif de 850 000 ont bénéficié de la baisse de 20% du tarif social leur permettant de réaliser 3,9 milliards d’économie. Quant au programme Electricité pour tous, il a permis à 203 018 ménages de se raccorder au réseau électrique à 1000 FCFA au lieu de 150 000 FCFA.

Le ministre porte-parole a indiqué que pour ce concerne le programme des logements sociaux, ledit programme a enregistré de 2011 à 2019 quelque 15 618 logements dont 10 126 réalisés par des opérateurs privés, 3 859 par la Société de construction et de gestion immobilière (SICOGI) et 1 633 par le programme de terrains équipés à bas coûts. Les conditions d’habitabilité sont réunies pour les 870 logements de la cité de Bingerville. La cité ADO de Yopougon est raccordée à l’eau et à l’électricité et les derniers volets des travaux de rafraîchissement des bâtiments en cours.

Pour l’entretien routier, 18 434 kilomètres de pistes rurales ont été reprofilés. 135 Petites et moyennes entreprises (PME) ont bénéficié de ces marchés et perçu 22,9 milliards de FCFA sur des décomptes de 28,7 milliards. De 2011 à 2019, au total 345,6 km de routes neuves ont été construites, 400 km de routes interurbaines renforcées, 240 km de voirie urbaine réalisées et 22 ponts et échangeurs construits.

Le programme d’accès à l’eau potable a permis la réparation ou le remplacement de 2 661 pompes à motricité humaine. Le nombre de localités couvertes par l’hydraulique urbaine est passé de 789 en 2011 à 1 098 en 2019 faisant passer le taux de couverture de 55 à 72%.

Le programme des filets sociaux a permis de distribuer 144 000 FCFA par an à des ménages défavorisés dans 21 régions et 1 547 villages. En décembre 2019 quelque 127 000 ménages bénéficiaires contre 52 000 en mars (en augmentation de 150%) étaient enregistrés. La perspective en 2020 est de 22 000 ménages grâce à un financement de 14 milliards de FCFA de la Banque africaine de développement (BAD) et 6,3 milliards de l’Etat.

Il faut savoir que toutes ces actions ont contribué à l’amélioration globale des conditions de vie des populations en hausse des revenus par tête de 2011 à 40% contribuant à la réduction de la pauvreté et du taux de chômage de 51% en 2011et à 37% en 2018, s’est réjouit le ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement.

Mohamed Compaoré

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Ambiance festive dans l’enceinte du scolaire,  El Hadj Nadiani Mory Fadiga 1 et 2 de Touba le mardi 25 février 2020 à midi. La raison de cette animation inhabituelle, est la reprise des activités des deux cantines installées au sein dudit groupe après une brève pause liée aux congés de février.

Il s’agit d’une initiative de la fondation, African Women initiatives (Awi), dont la promotrice en chef, Fadiga Mariam Fofana, met un point d’honneur sur la scolarisation des enfants du Bafing avec un accent particulier sur celle de la jeune fille.

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C’est pour cette raison que depuis  maintenant trois ans, la structure qu’elle préside offre des repas chauds aux écoliers de Nadiani  Fadiga 1 et 2.  Car au dire de Fadiga Tirangué, point focal de Awi à Touba, la cantine scolaire, contribue énormément au maintien des enfants, débarrassés des soucis alimentaires, à l’école.

A notre passage, nous avons pu voir des enfants très heureux, se délectant avec un appétit excessif des pates alimentaires accompagnées de viande, servies en ce jour de reprise de service de la cantine.

Ce sera ainsi, tous les mardis à midi pour 360 enfants jusqu’à la fin de l’année scolaire 2019-2020. Pour bien faire les choses, la fondation Awi, offre aux tout-petits, un menu varié comprenant : des pates alimentaires plus de la viande, de l’attiéké (semoule de manioc) accompagné de poisson frit et du riz gras (Tchep) à la viande. 

Faut-il le rappeler, 28 200 plats ont été offerts par la fondation Awi, les deux années écoulées dont 14 400 en 2019.

Hamza De Bamba (Correspondant Régional)

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RFI et France 24 confirment en 2019 leur succès dans les pays d’Afrique francophone et leurs positions en tête des classements de notoriété et d’audience, selon les résultats de l’étude Africascope* 2019 réalisée par Kantar-TNS dans huit pays, à Abidjan (Côte d’Ivoire), Bamako (Mali), Brazzaville (Congo), Dakar (Sénégal), Douala et Yaoundé (Cameroun), Kinshasa (RDC), Libreville (Gabon) et Ouagadougou (Burkina Faso).

Dans ces neuf villes, plus d’un habitant sur deux déclare écouter au moins l’un des deux médias chaque semaine, soit plus de 10 millions d’individus qui sont fidèles aux médias de France Médias Monde. Et leur notoriété reste maximale (92% de la population déclare connaître RFI ou France 24).

Les résultats numériques de RFI et France 24 complètent le succès des deux médias en Afrique francophone. Avec 6,1 millions de visites mensuelles cumulées** sur leurs environnements numériques en 2019 (+13% vs 2018) et des communautés en croissance continue sur les réseaux sociaux avec un fort taux d’engagement, RFI et France 24 confortent leur statut de premières offres d’information connectées dans la région.

En outre, selon les résultats de l’étude Africascope, RFI est perçue comme étant « la radio d’information de référence en Afrique », tandis que France 24 s’affirme comme étant « la chaîne de télévision qui permet de se forger une opinion sur les principaux sujets de l’actualité mondiale ».

 

Titre : Rédaction

Source-Service Com : RFI/France 24

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« Il félicite les parties pour cette réalisation importante dans la mise en œuvre de l'Accord revitalisé sur le règlement du conflit au Soudan du Sud », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse.

« Le Secrétaire général salue les efforts régionaux et internationaux qui ont contribué à ce résultat. Il appelle les membres du Gouvernement de transition d'union nationale à adhérer pleinement à la lettre et à l'esprit de l'accord, afin que le peuple du Soudan du Sud puisse enfin réaliser les avantages d'une paix et d'une stabilité durables qu'il mérite », a-t-il ajouté.

Le chef de l’ONU a déclaré que l'ONU était prête, en étroite coordination avec l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), une organisation régionale réunissant des pays d’Afrique de l’Est, et l'Union africaine, à aider les parties à mettre en œuvre l'accord.

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Depuis fin 2013 une guerre civile oppose les partisans du Président Salva Kiir et ceux de son ancien Vice-Président Riek Machar. Samedi, Riek Machar est redevenu premier Vice-Président, conformément à un accord de paix conclu en septembre 2018.

Les deux précédentes échéances pour former un gouvernement d'union n'avaient pas été respectées, des désaccords persistant sur la création d'une armée nationale unifiée, le nombre d'États régionaux et les garanties portant sur la sécurité de M. Machar.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, s’est aussi félicité de la formation du gouvernement d'union nationale.

« Le nouveau gouvernement ravive l'espoir d'un avenir pacifique pour le peuple du Soudan du Sud, qui souffre des conséquences de ce conflit prolongé », a déclaré M. Grandi. « Des millions de Sud-Soudanais, y compris des réfugiés et des personnes déplacées à l'intérieur du pays, méritent de voir leurs misères cesser ». 

M.J

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Le laboratoire pharmaceutique français Biogaran, filiale du groupe Servier, spécialisée dans les médicaments génériques, annonce le démarrage de ses activités commerciales au Sénégal. Biogaran continue son développement sur le continent africain après ses implantations en Côte d’Ivoire, au Congo-Brazzaville et au Gabon en 2019, ainsi qu’au Sénégal et au Mali en 2020, renforçant ainsi son engagement en faveur des médicaments génériques de qualité à un prix abordable.

Le laboratoire pharmaceutique français Biogaran renforce sa présence en Afrique par le déploiement de ses activités commerciales au Sénégal. La cérémonie de lancement officiel s’est déroulée le mercredi 19 février 2020 à l’hôtel Terrou-Bi de Dakar, en présence de 250 invités parmi lesquels Alassane Mbengue, le Secrétaire Général du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal, le Professeur Yerim Diop, Directeur Général de la Direction de la Pharmacie et du Médicament, le Professeur Damien Sène, chef de service Médecine interne à l’hôpital Lariboisière et le Directeur Général et Directeur des Affaires internationales de Biogaran, Emmanuel Le Doeuff.

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Les actions de l’État sénégalais dans le secteur de la santé, considéré comme une priorité depuis le premier Plan National de Développement Sanitaire et Social (PNDSS) de 1988, font du pays l’un des plus avancés d’Afrique de l’Ouest en matière de santé et expliquent le choix du laboratoire d’y développer ses activités. Les médicaments génériques Biogaran commercialisés au Sénégal ont été choisis en étroite collaboration avec la Direction de la Pharmacie et du Médicament du Sénégal afin de répondre aux enjeux locaux de santé publique. Issus de 7 aires thérapeutiques différentes, ces 24 médicaments génériques bioéquivalents présentent un fort intérêt pour les patients du Sénégal car ils ne sont pas ou peu disponibles sur le territoire. L’offre de Biogaran au Sénégal couvre un large éventail de pathologies particulièrement communes dans le pays telles que l’hypertension, le diabète ou encore les cancers, entre autres. Biogaran a également pour objectif de commercialiser 10 nouveaux médicaments chaque année dans le but de répondre aux enjeux de santé publique du pays tels que définis dans le nouveau PNDSS de 2019.

Par ailleurs, Biogaran s’engage à accompagner les professionnels de santé et les patients dans la délivrance et la prise en charge du traitement. En outre, une pharmacienne basée à Abidjan est disponible pour recueillir les cas de pharmacovigilance et transmettre aux professionnels de santé une information médicale de qualité sur les médicaments Biogaran. De plus, des outils d’éducation thérapeutique seront mis à disposition des patients afin de les informer et de les accompagner dans la prise en charge de leur traitement.

L’implantation de Biogaran au Sénégal vise également à lutter contre la prolifération des médicaments contrefaits, majoritairement présents en Afrique subsaharienne où ils sont la cause de près de 100 000 décès chaque année, selon l’OMS. Dans ce contexte, le laboratoire Biogaran s’engage à fournir aux patients du Sénégal des médicaments génériques abordables et sûrs, directement importés de France, où ils traitent chaque jour 27 millions de patients. Aussi, son packaging inviolable garantit aux patients la prise d’un médicament de qualité, fabriqué dans le strict respect des normes européennes.

Enfin, le laboratoire Biogaran collabore avec des organisations locales telles que l’Association Internationale pour le Développement et l’Éducation de Ngohe (A.I.D.E. Ngohe), qui fournit une assistance aux habitants de la zone de Ngohe sur les plans éducatif, sanitaire, sportif, culturel et socio-économique. Cette collaboration se traduira par l’organisation de journées de consultation gratuite, de distribution de médicaments ou encore de dépistages pour promouvoir la santé et l’éducation thérapeutique auprès des populations du Sénégal.

Emmanuel Le Doeuff, Directeur Général, Pharmacien Responsable et Directeur des Affaires Internationales de Biogaran a déclaré : « Notre stratégie en Afrique poursuit un objectif de démocratisation des médicaments génériques de grande qualité sur l’ensemble du continent. Cet engagement en faveur des populations en Afrique se traduit également par un service d’accompagnement et de conseil dans l’utilisation de nos médicaments. Biogaran souhaite devenir, en Afrique, le partenaire privilégié des patients, des professionnels de santé et des autorités publiques du secteur. »

Le Secrétaire Général du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal, Alassane Mbengue a ajouté à ce sujet : « Nous sommes heureux d’accueillir Biogaran aujourd’hui avec la certitude que ce laboratoire proposera une solution abordable, sûre et efficace à la problématique de l’accessibilité au médicament sur notre territoire. La politique du médicament fait partie des priorités de notre gouvernance en matière de santé, raison pour laquelle nous accompagnerons Biogaran dans son développement, au profit de la population du Sénégal. »

Après le rachat du laboratoire Swipha au Nigéria en 2017 et le lancement de ses activités commerciales en Côte d’Ivoire, au Congo-Brazzaville et au Gabon en 2019, la commercialisation des médicaments génériques Biogaran au Sénégal, puis au Mali à compter du 21 février, s’inscrit dans la continuité de sa stratégie d’expansion sur les marchés africains. Elle permettra de satisfaire une demande de produits pharmaceutiques de qualité à un prix juste et qui peuvent être utilisés en toute sécurité.

M.J

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