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Abidjan, le vendredi 9 mai 2025(LDA)-Le Directeur Général de l'Office National des Sports (ONS), Ousmane Gbané, a animé une conférence de presse pour faire le bilan partiel et les perspectives de la gestion des infrastructures sportives, le jeudi 8 mai 2025, à la salle de Conférence de la Piscine d'Etat de Treichville, selon un communiqué transmis à la rédaction. Le thème de cette rencontre était: " Organisation des activités socio - culturelles sur les infrastructures de la CAN 2023". Outre les événements sportifs, plusieurs importantes activités socio- culturelles ( religieuses et politiques) se sont déroulées sur ces installations,
Les plaques de protection de la pelouse
En prévision du concert de l'artiste DiDi B, fait savoir le communiqué, la Société, REPAT Agency SARLU (SRA), a sollicité l'utilisation de plaque de protection des pelouses afin de pouvoir y installer des spectateurs. L'ONS et son partenaire GRÉGORI avaient déjà procédé à l'évaluation de ces plaques au complexe de Bingerville dont les résultats se sont avérés concluants. Tout en remerciant tous ceux qui ont travaillé à la réussite de cet événement, M. le Directeur Général de l'ONS, Ousmane Gbané, a annoncé solennellement que l'expérience de l'utilisation des plaques de protection des pelouses qui constitue la matérialisation de la vision du Chef de l'Etat d'offrir un espace multifonctions à la jeunesse ivoirienne et africaine et qui marque une étape importante dans l'optimisation de l'exploitation des infrastructures sportives de la CAN a été un succès. Le constat est que ces plaques ont parfaitement fonctionné.
Après ce coup d'essai réussi, confie le communiqué, l'ONS est heureux d'annoncer que la capacité des stades comprend dorénavant l'espace de la pelouse qui pourra servir pour divers événements tels les foires, les expositions, concerts, mariages etc. Toutes les infrastructures sportives et civiles sont ouvertes aux activités socio - culturelles à l'instar des concerts de DiDi B et Himra ou encore les conventions religieuses.
Le scalpage
Le scalpage de la pelouse intervenu au lendemain du concert de DIDI B était au menu des échanges de cette conférence. En réponse, M. le Directeur Général a indiqué que le scalpage est un processus normal d'entretien de la pelouse. Selon lui, le Stade Félix Houphouët-Boigny fait partie des infrastructures les plus utilisées du pays. Il a rassuré la population que cette opération de mise à niveau du gazon n'est pas due aux conséquences du concert. Le scalpage était prévu et c'est de façon stratégique qu'il a été fait après le concert de DIDI B. La pelouse du Stade Félix Houphouët - Boigny devrait être disponible dans deux (02) semaines.
La billetterie
La Billetterie autour des événements sur les Stades constitue l'une des perspectives de l'ONS en raison des défis sécuritaires. M. le Directeur Général, Ousmane Gbané, a promis de développer et de s'investir dans ce domaine.
"La billetterie aujourd'hui, c'est toutes les places d'un espace qui sont numérotées, toutes les places achetées, les acquéreurs sont identifiés et le nombre de tickets est connu ; le nombre de personnes qui accède à l'espace est connu. Cela permet à l'ONS de contrôler, parce que cela relève de notre responsabilité. Si nous vous louons un espace qui peut accueillir 30 milles personnes et que vous vendez 50 milles tickets, s'il y a des problèmes et que nous n'avions pas pris toutes les mesures pour empêcher qu'il ait 50 Mille personnes, nous nous sentirons responsables sur un certain nombre d'éléments.", a annoncé Ousmane Gbané avant d'ajouter : "avec les tourniquets qui peuvent lire justement les billets émis de façon électronique et dans les méthodes techniques que nous sommes en train de développer, quand vous avez 27 milles personnes qui sont passés vous savez que le stade est plein, puisque ça inscrit immédiatement le nombre de personnes qui sont dans l'enceinte du stade".
Sur le plan sécuritaire, tous les acquéreurs de tickets seront identifiés de façon électronique de sorte à situer avec précision toutes les responsabilités des organisateurs et des spectateurs dans les Stades en cas d'incidents.
Les travaux du Palais des Sports de Treichville
Concernant les travaux du dôme du Palais des Sports de Treichville qui vont accueillir la 27 ème édition de l'Afrobasket féminin (du 26 juillet au 03 août 2025 ) à Abidjan, le Directeur Général de l'ONS a rassuré la population et le mouvement sportif que les travaux vont démarrer dans les prochains jours. Les études sont achevées et les travaux seront de très bonne qualité. Les Ivoiriens seront fiers comme ils l'ont été avec la CAN 2023.
Il a terminé en soulignant que le ministre délégué chargé des Sports et du Cadre de Vie, Adjé Silas Metch, dit que la Côte d'Ivoire est et sera une exception dans le cadre de l'entretien, de la maintenance et de l'exploitation des infrastructures sportives.
En outre, il a rappelé que la vision du président de la République, Alassane Ouattara est de faire de la Côte d'Ivoire une référence et un modèle de gestion des infrastructures. Cette perception est donc traduite par l'ONS en actions concrètes et fait l'objet d'un suivi de tout instant du Premier ministre, Robert Beugré Mambé, ministre des Sports et du Cadre de Vie.
Abidjan, le jeudi 8 mai 2025(LDA)-Débuté le mercredi 7 mai 2025, après une fumée noire; il a fallu attendre au deuxième jour du conclave pour avoir un nouveau Pape au Vatican.
Ce jeudi à 18 heures 7 minute, la fumée blanche est sortie de l’orifice de la cheminée de la chapelle Sixtine, signe que l’un des cardinaux a été élu souverain pontife. Elle a été suivie des cloches de la basilique Saint-Pierre pour saluer l’arrivée du nouveau Pontife. Il s’agit de l'Archevêque américain Robert Francis Prevost qui prendra le nom de règne Léon XIV. Il est originaire de Chicago.
Son nom a été dévoilé par le cardinal protodiacre ("Habemus Papam"), Dominique Mamberti depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre.
Leon XIV est le 267e souverain pontife de l’histoire de l’Église catholique.
À 69 ans, il succède au Pape François, décédé le 21 avril dernier à 88 ans.
Abidjan, le jeudi 8 mai 2025 (LDA)–Moustapha Seck, président-directeur général de Winwin Partners, annonce l’organisation d’une journée portes ouvertes sur l’investissement immobilier à Abidjan, du 12 au 13 mai 2025, dans le cadre d’un cocktail de réseautage destiné à présenter ses projets d’urbanisation durable, moderne et inclusive, selon un communiqué relayé par l’AIP, ce jeudi.
Le promoteur immobilier sénégalais précise que l’événement offrira une opportunité de rencontres et d’échanges avec les responsables de l’entreprise, en vue de découvrir les projets en cours, les perspectives de développement futures, ainsi que de repenser les modes d’investissement dans l’immobilier.
« Au-delà de la simple construction de bâtiments, nous œuvrons à façonner une nouvelle manière d’habiter et de vivre la ville, en intégrant pleinement les enjeux sociaux, économiques et environnementaux de notre époque », a-t-il déclaré.
Fondée en 2014, l’entreprise intervient aussi bien dans le secteur privé que dans le cadre de partenariats public-privé (PPP), contribuant au dynamisme de l’immobilier résidentiel tout en participant à la réalisation de projets publics d’envergure, souligne le communiqué.
La possible candidature de Tidjane Thiam à la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire ne saurait être réduite à une simple question juridique liée à la nationalité. Bien que les juristes des camps opposés s’affrontent à coups d’articles constitutionnels et d’interprétations de la loi électorale, le débat dépasse largement le cadre légal.
Peut-on raisonnablement contester l’ivoirité du petit-fils d’Houphouët-Boigny, père fondateur de la nation ivoirienne ? Peut-on sérieusement soutenir qu’il ait perdu sa nationalité sans en avoir formellement renoncé ?
La Côte d’Ivoire, pays de l’« Akwaba », semblait avoir définitivement tourné la page de l’idéologie de l’ivoirité – une doctrine qui a jadis terni son image de havre de paix et aurait pu empêcher le pays de bénéficier de l’expertise d’Alassane Ouattara. Si cette logique avait prévalu, celui-ci n’aurait jamais pu devenir président et contribuer à la stabilité et au développement de la Côte d'Ivoire. Ressusciter ces vieux démons serait une erreur grave.
Comme le rappelle l’adage attribué à Cicéron – Summum jus, summa injuria – un excès de droit peut conduire à l’injustice. Le droit n’est pas toujours synonyme de justice ou d’équité. Se réfugier derrière des textes, dont l’interprétation fluctue avec les circonstances politiques, c’est oublier que la vocation ultime du droit est de préserver l’ordre public.
La stabilité de la Côte d’Ivoire est un bien inestimable pour l’ensemble de la communauté ouest-africaine. Ce pays, que les générations d'africains "formées" à l’école d’Houphouët considéraient comme une seconde patrie, mérite vigilance et engagement. Face aux dérives possibles, aucune femme ou homme de bonne volonté responsable ne devrait se contenter de dire demain : « Je savais. » Il faudra pouvoir affirmer : « Je l’avais dit. »
Il n’est pas trop tard pour éviter une nouvelle crise. Préserver la paix, c’est empêcher que la Côte d’Ivoire devienne un exemple négatif de plus, alors qu’elle devrait renforcer son image positive sur la scène continentale. Nation pionnière, dotée d’infrastructures modernes et de réalisations hautement symboliques, de la Basilique de Yamoussoukro au Prix Houphouët-Boigny pour la paix, la Côte d’Ivoire ne doit pas s’abîmer dans des conflits inutiles.
Elle doit continuer à jouer son rôle moteur en Afrique, tant sur les plans économiques que culturel. L’héritage d’Houphouët – ouverture, hospitalité, vision panafricaine – ne doit pas être dilapidé.
Le président Alassane Ouattara, dont le parcours exceptionnel a consolidé les acquis des générations passées, a aujourd’hui le devoir d’agir pour préserver la paix. Relancer un dialogue inclusif avec toute la classe politique serait un geste fort, garantissant une fin de mandat honorable et un avenir apaisé.
Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Tidjane Thiam… Tous, héritiers directs ou indirects d’Houphouët-Boigny, ont entre leurs mains une part de l’avenir ivoirien. Puisse un sursaut collectif leur permettre de préserver ensemble les acquis chèrement obtenus.
Benoit S NGOM
Friedrich Merz est le nouveau chancelier allemand. Il a été élu, après deux tours de scrutin au Bundestag, une première depuis la fondation de la République fédérale. Au premier tour, il avait échoué à obtenir la majorité absolue. A 69 ans, le président de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) a été investi le mardi 6 mai.
Friedrich Merz qui convoitait la chancellerie depuis plus de vingt ans, a dû patienter quelques heures de plus pour voir son rêve se réaliser enfin.
C’est à l’issue d’une éprouvante journée pleine de rebondissements, qu’il a fini par rassembler la majorité nécessaire pour être formellement élu chancelier, avec une majorité de 325 voix sur un total de 630 députés.
Il remplace à ce poste Olaf Scholz, chancelier social-démocrate (SPD) qui sera désormais simple député.
Abidjan, le mercredi 7 mai 2025(ivoire.ci)-Alors que la crise humanitaire en République démocratique du Congo (RDC) continue de s'aggraver, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés et 107 partenaires ont lancé, le mardi 6 mai un appel de fonds de 781 millions de dollars afin de pouvoir continuer à fournir cette année une assistance à plus d'un million de réfugiés et demandeurs d'asile congolais, ainsi qu'à plus d'un million de personnes vulnérables au sein des communautés locales qui les accueillent dans sept pays, selon un communiqué transmis à la redaction.
Le Plan régional d'intervention en faveur des réfugiés de la RDC souligne la détérioration alarmante des conditions de vie dans l'est du pays, où la recrudescence des violences armées continue de provoquer des déplacements de populations sans précédent depuis janvier dernier. La diminution des ressources et les récentes coupes dans les budgets humanitaires compromettent la fourniture d'une assistance vitale.
Les pays voisins, qui accueillent des milliers de réfugiés chaque jour, ont du mal à faire face au rythme et à l'ampleur des nouvelles arrivées. Depuis janvier, près de 150.000 personnes ont fui la RDC, dépassant le nombre total de personnes qui ont fui le pays au cours de toute l'année 2024. La majorité, environ 95 %, ont fui l'est de la RDC et ont cherché refuge au Burundi et en Ouganda, tandis que 8.000 personnes sont arrivées en République du Congo, fuyant les violences intercommunautaires dans l'ouest de la RDC.
Près de 8 millions de déplacés
Les déplacements à l'intérieur de la RDC ont également atteint des niveaux sans précédent. À la fin de l'année 2024, on estimait à 7,8 millions le nombre de personnes déplacées à l'intérieur du pays, le chiffre le plus élevé jamais enregistré.
Le bilan humain de la crise est dévastateur : des communautés entières ont été déplacées, des familles sont déchirées et des civils sont exposés à des violations graves des droits humains, notamment des abus sexuels, des exécutions arbitraires et des recrutements forcés. Les femmes, les enfants et les personnes en situation de handicap sont particulièrement vulnérables. Beaucoup d'entre eux arrivent aux frontières traumatisés et ont besoin d'une protection et de soins d'urgence.
« Une fois de plus, ce sont les familles, et en particulier les femmes et les enfants, qui sont contraintes de fuir pour sauver leur vie lorsque la violence règne. Les communautés hôtes continuent de faire preuve d'une générosité remarquable en les accueillant, mais elles ne peuvent pas faire face à cette situation seules », a déclaré Chansa Kapaya, Directrice régionale du HCR pour l'Afrique australe et Coordonnatrice régionale pour la situation des réfugiés en RDC.
« Les membres de la communauté internationale doivent de toute urgence intensifier leurs efforts et soutenir les gouvernements hôtes et toutes les organisations humanitaires afin de garantir une protection et une assistance vitales », a-t-elle ajouté.
Malgré les efforts des pays voisins pour accueillir et venir en aide aux nouveaux arrivants, les sites de transit et d'accueil sont surpeuplés, manquent de ressources et peinent à répondre aux besoins croissants en matière d'abris sûrs, d'eau et d'assainissement, de soins médicaux et d'autres services essentiels.
L'appel lancé pour la situation en RDC couvre l'Angola, le Burundi, la République du Congo, le Rwanda, l'Ouganda, la République-Unie de Tanzanie et la Zambie.
Situation humanitaire
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué mardi que la situation humanitaire continue de se détériorer dans l'est de la RDC, la violence armée continuant de forcer des milliers de personnes à fuir leurs foyers, notamment dans les provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu.
Au Sud-Kivu, les affrontements armés se sont poursuivis lundi dans plusieurs zones des territoires de Walungu, Kalehe et Uvira, aggravant une crise de déplacement déjà grave, a précisé le porte-parole adjoint du Secrétaire général, Farhan Haq, lors d’un point de presse à New York.
« Si les chiffres exacts des déplacements restent à vérifier, nos partenaires humanitaires estiment que les combats en cours ont déplacé plus de 19.000 personnes dans la région de Bunyakiri, dans le territoire de Kalehe, depuis le 23 avril », a-t-il dit. « Des violations des droits humains continuent d'être perpétrées dans le territoire de Kalehe ».
Au Nord-Kivu, l'escalade des combats depuis le 2 mai dans le territoire de Lubero a déplacé plus de 30.000 personnes vers les zones voisines, selon les partenaires locaux.
Par ailleurs, les partenaires humanitaires ont lancé lundi une opération de trois jours pour fournir une aide alimentaire et financière à près de 15.000 personnes déplacées dans les centres collectifs des villes de Goma et de Sake, dans le territoire de Masisi.
Une évaluation humanitaire menée en avril auprès des ménages déplacés dans les centres collectifs de Goma et de Sake a révélé que 90 % des familles déplacées souhaitent rentrer chez elles, mais ont demandé des garanties de sécurité et un soutien au transport.
La majorité, environ 95 %, ont fui l'est de la RDC et ont cherché refuge au Burundi et en Ouganda, tandis que 8.000 personnes sont arrivées en République du Congo
La 4ème édition du Forum Europe-Afrique, rendez-vous d’affaires réunissant à Marseille (sud-est de la France) chefs d’entreprise, investisseurs et décideurs des deux continents, s’est ouverte, le mardi 6 mai 2025 au Palais du Pharo de la cité phocéenne, avec le Maroc comme pays invité d’honneur, rapporte APA.
Le Royaume du Maroc est représenté au présent Forum Europe-Afrique, organisé par la publication économique française « La Tribune » et la Métropole Aix Marseille Provence sous le thème « Innovons ensemble », par le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, Karim Zidane, et l’ambassadeure de Sa Majesté le Roi en France, Samira Sitaïl.
Plusieurs décideurs économiques et des dirigeants d’entreprises publiques prennent part également à ce forum, notamment le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) Chakib Alj, le directeur général de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), Ali Seddiki, le CEO du groupe Tanger Med, Mehdi Tazi Riffi et le directeur général de Casablanca Finance City (CFC), Saïd Ibrahimi.
Le Forum, qui se veut un rendez-vous majeur mettant en lumière les défis, les opportunités et les synergies entre les nations africaines et européennes, a débuté ses travaux avec une séquence de haut niveau dédiée au Maroc en tant qu’invité d’honneur de cette édition qui rassemble notamment des acteurs de l’industrie, des transports et de la Tech pour débattre des enjeux mondiaux et de solutions innovantes.
L’organisation de ce forum intervient, selon ses initiateurs, dans un contexte mondial qui rebat les cartes où l’Europe et l’Afrique constituent ensemble une force capable de peser sur l’échiquier international.
« Liés par des ressources complémentaires et des intérêts communs, les deux continents doivent savoir faire preuve d’audace, d’esprit d’innovation et de capacité à inventer un nouveau modèle », soutiennent les organisateurs, partant de la conviction qu’« avec la Méditerranée en trait d’union et en richesse partagée, la volonté de jouer un rôle dans la prochaine décennie est possible, à condition de savoir poser les bases d’une coopération équitable».
Les participants débattront d’autant d’enjeux dans le cadre de tables rondes thématiques, portant, entre autres, sur le financement de l’innovation, «Quelle stratégie de coopération pour la Méditerranée ? », «Le port méditerranéen peut-il être un modèle ? », « L’Europe-Afrique est-elle capable de défier le nouvel ordre mondial ? », « Codéveloppement, rôle des entreprises et éducation : quel triptyque gagnant pour les deux rives de la Méditerranée ? », ou encore « Agenda 2063 : une nouvelle ère pour le bloc Europe-Afrique ? ».
Abidjan, le mardi 6 mai 2025(ivoire.ci)- Le Sénat de la Jeune Chambre Internationale(JCI) Côte d'Ivoire a organisé la deuxième édition des Journées des Femmes et Hommes d’Affaires, placée sous le signe de l’innovation. Le thème retenu était « L’Intelligence Artificielle au cœur de nos métiers ».
La première étape de l'événement a eu lieu le samedi 12 avril, dans la salle de conférence de l’immeuble SCIAM au Plateau. Animée par le Sénateur Dosso Ismaila, enseignant-chercheur à l’Université de Korhogo et expert en intelligence artificielle, cette conférence a rassemblé une vingtaine de Sénateurs. Avec pédagogie et brio, le formateur a exposé les bases, enjeux et applications de l’IA dans les milieux professionnels.
Le Président du Sénat, le Sénateur Akakpo Jacob, a salué cette performance, avant de lui remettre un présent au nom de l'ensemble des Sénateurs.
Au cours de cette même journée, le Sénateur Fotienhoro Jean Pierre, directeur de la Veille Stratégique et de l’Intelligence Économique au ministère de l'Économiste du Plan et du Développement, a partagé son parcours au sein de la JCI et les clés de sa réussite professionnelle.
La seconde étape s’est tenue le samedi 3 mai, à l’Institut Polyvalent des Métiers du Digital à Abidjan (Riviera Bonoumin). Ce volet pratique a permis aux participants de s’initier à la rédaction de prompts et à l’automatisation des tâches, sous forme d’ateliers d'initiation et de renforcement des capacités. Chaque Sénateur a reçu un certificat de participation signé par le Cabinet de Formation du Sénateur Dosso Ismaila et le Président du Sénat de la JCI, Sénateur Akakpo Yao Jacob.
La formation a débuté avec une communication du Sénateur Fatola Sandé, qui a partagé son parcours professionnel. Le fondateur de l’institut, M. Pooda Aubin, a présenté les formations offertes en partenariat avec l’Université Senghor d’Alexandrie en Egypte. La présence remarquée du Dr Issouf Fofana, expert en gestion de projets et planification, a renforcé l’intérêt pour la formation continue, qu’il a vivement recommandée aux participants.
En clôture, une motion de remerciements – rédigée avec l’appui de l’intelligence artificielle – a été remise au formateur, dans une ambiance conviviale et empreinte d’enthousiasme.
Les Sénateurs de la JCI-CI se sont engagés à poursuivre leur perfectionnement dans le domaine de l’IA, conscients des opportunités qu’elle offre pour transformer durablement leurs activités.
Jean-Lucien Savi de Tové a été élu, ce samedi 03 mai, président de la République,;au suffrage universel,un poste désormais honorifique, dans le cadre du nouveau régime parlementaire.
Le Parlement réuni en Congrès conformément à la nouvelle Constitution a élu Jean-Lucien Savi de Tové, 85 ans.
L’ancien ministre a recueilli la totalité des 150 voix parlementaires et a immédiatement prêté serment devant les deux chambres. Sa candidature, présentée par le groupe parlementaire Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir, est intervenue quelques heures après la nomination de Faure Gnassingbé comme président du Conseil, organe qui concentre désormais l’essentiel du pouvoir exécutif.
Figure historique de la politique togolaise, Savi de Tové, né le 7 mai 1939 à Lomé, a notamment occupé le poste de ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (2005-2007) et celui de secrétaire général au ministère des Affaires étrangères dans les années 1960, aux premiers temps de l’indépendance.
La nouvelle Constitution togolaise prévoit pour le président de la République un mandat de quatre ans renouvelable une fois. Dans cette architecture institutionnelle réformée, sa fonction devient essentiellement symbolique : il incarne l’unité nationale et assure la représentation du pays sur la scène internationale.
Cette élection marque une étape décisive dans la transition vers le régime parlementaire au Togo, restructurant en profondeur l’équilibre des pouvoirs au sommet de l’État.
Il succède à Faure Gnassingbé qui aura passé 20 ans à la tête du pays. Après avoir succédé à son père Gnassingbé Eyadéma
Abidjan, le samedi 3 mai 2025(LDA)-Deux présumés trafiquants d’animaux ont été mis aux arrêts le jeudi 23 avril 2025 à Bondoukou, localité située au nord-est de la Côte d’Ivoire, avec trois peaux de panthères et deux crânes de panthères. Leur arrestation a été possible grâce au fruit de la collaboration entre l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (UCT), la Direction de la police forestière et de l’Eau du ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) et EAGLE-Côte d’Ivoire, dont ils ont bénéficié de l’assistance technique.
Les deux (02) présumés trafiquants ont été interpellés en possession deux crânes de panthères et trois peaux de panthères qu’ils tentaient de vendre dans une enceinte de la ville.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les produits fauniques ont été illégalement obtenus au Burkina-Faso, pays frontalier de la Côte d’Ivoire.
Pour échapper à la vigilance des forces de l’ordre, les présumés trafiquants ont pris le soin de dissimuler les produits fauniques dans un sac d’engrais pour les acheminer sur Bondoukou dans le but de les vendre.
Arrêtés, pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, les prévenus ont été placés dans la foulée en garde à vue à la préfecture de police de Bondoukou, puis transférés le 26 avril 2025 à l’UCT à Abidjan. Après quoi, ils ont été déférés le 29 avril 2025 au pôle pénal, économique et financier d’Abidjan. L’affaire a été mise en instruction et les suspects ont été placés sous mandat de dépôt.
Si les deux (02) contrebandiers sont reconnus coupables, ils risquent une peine d’emprisonnement allant de dix (10) ans à vingt (20) ans et une amende de 10 millions à 100 millions de francs CFA, relativement à la loi n° 2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune.
L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a classé la panthère comme quasi menacée en 2008, puis a élevé le classement à espèce vulnérable en 2016.
Les principales menaces pesant sur l'espèce sont le trafic pour sa peau et ses os, utilisés en pharmacopée traditionnelle asiatique, ainsi que les conflits avec les propriétaires de bétail et la raréfaction de ses proies.
La panthère est protégée au titre de l'annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) depuis juillet 1975, c'est-à-dire que l'exportation d'un spécimen nécessite la délivrance et la présentation préalables d'un permis d'exportation.
En Côte d’Ivoire, la panthère est inscrite au groupe I de la loi n° 2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune. L’animal est intégralement protégé, donc le transport, la capture, la possession, la commercialisation d’un spécimen vivant ou mort sont formellement interdits.